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HANDSOME JACK : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Dimanche 17 mars 2024

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Que faire un dimanche soir avant de retourner au boulot le lendemain ? Un concert, évidemment ! Ce soir, c’est de nouveau au BDZ de Barberaz que je me rends. Une fois de plus, THOMAS, son patron, a découvert une pépite et il me faut absolument être à Barberaz ce soir. L’an dernier, le groupe était déjà venu et je n’avais pas pu m’y rendre, alors je ne suis pas mécontent d’avoir enfin l’occasion de voir HANDSOME JACK, puisque c’est de lui qu’il s’agit, enfin en live.

Venus de Lockport, Buffalo dans l’État de New York, le trio vient faire sa dernière date en France, suite à une tournée européenne entamée en début de mois et qui finira en Belgique après être allée visiter nos voisins helvétiques. Comme d’habitude, j’emmène mon copain STEVE*74 et en plus, mes moitiés ont décidé de nous accompagner. Vous connaissez l’adage, plus on est de fous…

Partis comme d’habitude (à la bourre ? Meuh non, mauvaises langues) en connaissant le chemin comme notre poche, nous arrivons à l’heure pour le concert. C’est étrange tout de même, parce qu’une bruine tenace nous a suivi tout au long de notre parcours alors que la journée avait été bien ensoleillée. Exactement la même pluie que lors de notre dernier déplacement au BDZ. A croire qu’elle nous attendait. Mdr.

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Alors que la veille, la salle affichait complet, ce soir c’est presque le cas. Les passionnés se sont déplacés en masse pour voir ou revoir nos copains américains.

Il est 20h tout pile lorsque les lumières s’éteignent, cependant il nous faudra attendre encore un peu avant que JAMISON PASSUITE, le géant guitariste chanteur mette les pieds le premier sur la scène. Il est suivi par JOE VERDONSELLI, le bassiste, ainsi que par le batteur BENNIE HAYES. Les lights sur scène s’éclairent et c’est sur un gros riff de guitare bien gras que les musiciens, concentrés, entament leur premier titre. Tellement concentrés d’ailleurs que JOE oublie d’attacher correctement sa basse. Heureusement pour lui, un de mes copains monte sur les planches et l’aide à remettre sa sangle correctement. “Merci beaucoup”, nous dit JAMISON (JIMMY pour les intimes) en français dans le texte.

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Dès le second titre, je me rends compte que JOE et BENNIE fournissent des chœurs stellaires qui créent de superbes harmonies avec la voix éraillée, travaillée au Bourbon, de JAMISON, et c’est tout bonnement excellent. Nous en sommes déjà au troisième et je ne m’en suis à peine rendu compte.

Sur ces morceaux, les Marshalls ne sont pas surdimensionnés, ils ne détruisent pas les murs du BDZ, mais personnellement, j’adore cette fusion de boogie soul rock ‘n’ roll qui a valu l’admiration de musiciens tels que CHRIS ROBINSON (THE BLACK CROWES) par exemple. Et en plus, j’ai l’impression que le CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL n’est pas très loin. Surtout avec des morceaux tels que “Bad Blood” ou “Holding Out” de même que “Keep On” issus de l’album “Everything’s Gonna Be Alright” sorti en 2018. On se rend vite compte que le groupe tire ses influences du même puits que les anciens musiciens de Blues et de Soul.

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Le trio continue sur l’album sorti il y a déjà 6 ans avec “Getting Stronger” où l’influence du Rock Sudiste est plus que palpable à travers ce brûlot qui fleure bon l’Amérique profonde avec quelques influences Country et “Baby Be Cool”. Leurs références appartiennent bel et bien à d’autres temps. C’est comme s’ils avaient cambriolé la médiathèque de l’université locale, et, surpris par les vigiles, n’étaient parvenus à emporter dans leur fuite que la section 1969-1971 du rayon vinyles. Ah les années soixante-dix…

Après un “Roll It” datant de 2021 bruyant et exubérant de Blues en sueur, c’est au tour du très récent album “A Good Thing” d’être enfin à l’honneur avec “Wind it Up” un titre lourd et groovy à la JOHN LEE HOOKER au refrain très accrocheur.

JAMISON nous présente son étrange et superbe guitare, une Teisco SS-4L 1960’S Sunburst, datant des années 60 d’origine Japonaise qu’il a surnommée « Little Jimmy Givenes ». “Mon nom c’est Jimmy”, nous dit-il “C’est un peu pour ça…”, rigole-t-il avant d’entamer “Tough Love” un autre titre de “A Good Thing”. JOE, qui fait ronfler sa basse, alterne le bon et le super génial tout en s’hydratant à la bière alors que JIMMY, lui, est à l’eau. Il joue avec les doigts quand il faut être agressif sur ses cordes et au plectre quand il faut être plus Soul, tout comme le leader qui change régulièrement de guitares entre chaque titre.

Après “Keep On”, Joe prend pour la première fois la parole. “Des fois nous sommes heavy, parfois groovy, ou bluesy mais en ce dimanche, nous pouvons aussi être “tasty ! “. Et c’est sur le sexy “Baby Be Cool” que les HANDSOME JACK aggravent encore leur cas. Le mélange harmonieux de Blues classique et de Rock d’antan aux refrains mémorables, tout en conservant la sensation et le ton, prouve que ces gars-là savent ce que c’est que le Rock ‘n’ roll. Ils sont rétro, mais en même temps frais. Ils rendent hommage aux groupes qui les ont influencés, mais ont encore assez de cojones pour se débrouiller seuls et faire leurs propres trucs.

“She Don’t Know How to Rock and Roll” est un Blues vintage et fanfaron, un excellent exemple de l’approche du groupe, qui met l’accent sur la composante « sensation » plutôt que sur les instrumentaux clairs. En fait, plus c’est sale, mieux c’est pour ces gars. Et les titres s’enchaînent avec toute la discographie du groupe “Hard Luck Karma” de “Everything’s Gonna Be Alright” à “Dry Spell” suivi par “Ropes & Chains” de 2014 en passant par les excellents et récents “It’s Understood” et “Good Thing” avec son petit solo de BENNIE qui démontre le talent exceptionnel de ce musicien. Et on repart avec “Let Me Know” un titre de 2021.

La soirée n’en finit plus d’être aussi bonne, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est déjà l’heure du dernier morceau. “Everything’s Gonna Be Alright”, un titre très feelgood, est en train de se terminer lorsque JIMMY nous dit que nous allons faire un  “singing contest”. Il fait participer le public en le poussant à chanter plus fort que lui sur le refrain, encouragé par JOE qui fait le pitre. Et c’est sur cet échange entre le public et les musiciens que se finit le show sur-vitaminé des habitants de Lockport.

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Fini ? Non, évidemment !! Nous sommes au Brin de Zinc, et régulièrement, une dernière chanson est réclamée. Ce soir, c’est une nouvelle fois le cas, sous les acclamations du public, les HANDSOME JACK n’ont même pas le temps de descendre de scène. Ils reprennent leurs instruments avec un grand sourire. “Vous en voulez encore ? Ok, on va vous en faire une dernière.”, nous dit JIMMY. “Et parce que je n’ai pas fini ma bière ! “, renchérit JOE. C’est sur un “Knock on Woods”, un titre de EDDIE FLOYD sorti en 1966 et popularisé en 1979 en pleine période Disco par AMII STEWART, sur-vitaminé en version terreux et brut de pomme qu’ils relancent la machine. C’est le coup de grâce et nos copains originaires de la partie supérieure de l’État de New York, plient le match.

Mais quelle baffe avons-nous pris ! HANDSOME JACK puise ses influences aux meilleures sources, trouvant ainsi le moyen d’abolir le fossé générationnel entre les teenagers et leurs grands-parents. C’est un vrai gang de baroudeurs qui pratique un Blues-Rock très roots avec passion et sincérité, sans se soucier des modes.

HANDSOME JACK @ LE BRIN DE ZINC

Aussitôt le concert fini, nous retrouvons le trio en train de discuter et faire des selfies avec les fans, et comme d’habitude, signer à tout va. Des musiciens humbles, trop contents d’être revenus jouer au Brin de Zinc où ils ont retrouvé des fans de l’an passé, et découvert des nouveaux, dont je fais partie évidemment ! Comme le lendemain je dois retourner au travail, nous prenons rapidement congé de nos copains de Lockport. Et devinez qui nous attend dehors pour notre retour ? La pluie forcément !

FURY : Live Report @ le Brin de Zinc (Savoie) – Jeudi 30 novembre 2023

En cette toute fin du mois de Novembre, je repars, une fois de plus, dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz. Et en plus, je suis content, mon copain Steve*74 va faire les photos. Cela m’arrange bien, je vais pouvoir me concentrer sur le concert. Mais qui allons-nous voir, me diriez-vous ? Eh bien, c’est écrit dans le titre. Vous ne savez pas lire ou quoi ? Lol. Alors, je veux bien l’admettre, des groupes qui s’appellent FURY, il y en a des tonnes. Des groupes de Hardcore, de Thrash, de Power Metal, d’AOR, etc venant de différents pays. Bref, vous avez le choix.  Mais ce FURY-là, il vient de chez nos voisins de la Perfide Albion et fait dans un Heavy Metal teinté de Thrash des années bénies – les années 80, bien entendu !

Il est 21h pétantes quand le groupe monte tranquillement sur scène. Et, pendant bien cinq minutes, le groupe fait patienter le public. Ils papotent en attendant le départ. Le batteur TOM FENN fait des tests avec sa grosse caisse et donne l’impression d’être impatient de jouer. Puis les musiciens sont prêts et attaquent pieds au plancher. Comme dirait le rédac’ chef, ils ne sont pas là pour enfiler des perles !

Dès “If you go to hell first“, le premier morceau du set, le guitariste chanteur JULIAN JENKINS, accompagné de la chanteuse NYAH IFILL nouvellement arrivée, font sensation. Dès le début, les musiciens headbanguent comme des damnés. “Barberaz are you ready ?”, nous dit le guitariste chanteur. Incroyable mais dès le second titre “Hell of a Night”, il fait déjà chanter le public.

Liés les uns aux autres, enchaînés entre eux, les titres sont de véritables tueries. “Chambery do you like it Loud ? Fast ?  ‘Cause it’s rock ‘n’ Roll !”, nous assène le chanteur en entamant justement “It’s Rock ‘n’ roll”. Mais quelle baffe nous prenons !! C’est vraiment très bon. Vers la fin du titre, JUSTIN nous présente la bassiste BECKY BALDWIN qui nous fait un petit solo avant qu’il ne prenne pour la première fois le devant de la scène.

Ne prenant qu’à peine la parole, le groupe, comme souvent, laisse parler la musique puis fait parler la poudre sur “When the Hammer Fall”, le quatrième titre de la soirée.

Musicalement, FURY fait du Heavy Metal des eighties teinté de Thrash Metal avec une voix très rock ‘n’ roll, ce qui est très surprenant. Personnellement, j’adore le style. Les morceaux sont puissants et mélodiques à la fois. NYAH prend la parole avant “The Prince of Darkness”. Alors qu’elle ne faisait qu’accompagner JUSTIN sur certains couplets, la voilà qui chante en solo sur ce titre. Personnellement, j’adore son timbre de voix !

JUSTIN reprend le micro et demande au public qui a déjà vu le groupe. Deux, trois spectateurs lèvent la main. Le chanteur guitariste apprécie la réponse et remercie ses fans. Puis il demande, qui ne les as jamais vus. Une grande partie du public répond – forcément – par l’affirmative. JUSTIN s’incline et annonce la bienvenue aux autres fans avant de lancer le titre “Who are you”. C’est fou, à chaque titre, ils ont une introduction qui fait mouche !

Le guitariste soliste TOM ATKINSON, arrivé début Mars, est en feu ainsi que BECKY qui headbangue en cadence. NYAH, quand elle ne chante pas, danse en imitant toutes les paroles des titres qu’elle semble connaître par cœur alors qu’elle n’est arrivée dans le groupe que début Mai. C’est tout bonnement incroyable.

Pour “Shadow and Dust”, il est temps de calmer le jeu. C’est l’heure de la ballade de la soirée. Le musicien s’excuse d’entrée de jeu pour le piano que nous allons entendre mais qui n’est pas là. Il nous explique, en rigolant, qu’il n’y a pas assez de place pour emmener un orchestre avec lui. C’est un super morceau qui a le don d’apaiser l’ambiance.

“ What time is it ? ”,  demande JUSTIN à NYAH. “ It”s time ! ”,  répond la chanteuse en regardant son poignet qui n’a pas de montre. “ Time for Sunrise ”, reprend le guitariste chanteur. Le morceau défonce tout dans le Brin de Zinc. On enchaine ensuite avec les brûlots  “ Rock lives in my Soul “ suivi de “ Embrace the Demon ” où JUSTIN refait chanter le public.

Sur “Upon the Lonesome Tide”, le guitariste chanteur pose sa guitare et chante seul le morceau accompagné par TOM FEN le batteur et, une fois encore, des samples. Ce qui semble un peu ennuyer le leader. Tous les autres musiciens sont assis sur le côté de la scène et regardent JUSTIN. Il est rejoint sur la fin du morceau par NYAH avant que les autres musiciens ne se relèvent pour finir le titre en électrique. Quel show !

Pour “ Burnout ”, c’est BECKY qui nous présente le morceau, devant les nombreux fans agglutinés face à elle, et fait vibrer les murs du BDZ. JUSTIN reprend la parole pour nous expliquer que cette dernière a été invitée, cet été, à tenir la basse au sein de MERCYFUL FATE pour une tournée. C’est donc en toute logique que nous avons droit à un cover du groupe Danois, le classique “Evil”. Cette version est vraiment très originale et interprétée de façon magistrale.

“Je vous ai présenté tout le monde il me semble. Ah non, il manque quelqu’un.”, nous dit Justin à la fin du morceau. “C’est toi ?”, demande t’il à NYAH. “Non, toi ?”, en regardant BECKY. “Ce n’est pas toi non plus !”, dit-il au guitariste.  “Ah ! Il est derrière ! C’est une bête, un animal ! Il s’appelle… TOM FEN ! ”. C’est le moment du solo de batterie avec une fois encore des samples, ce qui le rend ce coup-ci assez original. Une fois encore, le groupe nous prouve qu’ils ne sont pas là pour épater la galerie, mais bien pour jouer du rock ‘n’roll.

Après un autre titre incendiaire “Road Warrior”, JUSTIN reprend la parole : “Nous avons encore un morceau pour vous. Merci beaucoup. On espère vous revoir bientôt. Peut-être une autre fois. Vous voulez nous revoir ? Attention, je vous reconnaîtrais !”, plaisante t’il.  “Casino Soleil”, le dernier titre est une véritable tuerie, et met le Brin de Zinc à genoux.

Le groupe n’a même pas le temps de quitter les planches que le public réclame à corps et à cris un nouveau morceau. “Ok, ok ! nous dit JUSTIN, we’re gonna play one last song. FURY décide pour son dernier titre de nous emmener loin de notre Terre avec un “Lost in Space” qui finit par achever les spectateurs.

Une fois leur set terminé, nos nouveaux copains Anglais, se tiennent au stand de merch’ pour venir discuter avec les fans, prendre des photos et, évidemment, vendre leur merchandising.

JULIEN GREEN, un écrivain du XXème siècle, disait que la musique embellit les lieux où on l’entend. Ce soir, je reconnais que FURY a vraiment fait briller le Brin de Zinc. Comme d’habitude, un grand merci à Thomas pour cette fabuleuse soirée et cette accréditation de dernière minute.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Normalement, quand tu vas à un concert, tu es content. Parfois aussi, le groupe te motive encore plus donc tu es TRES content de faire le trajet. Et là, ce soir, j’ai plusieurs raisons d’être méga heureux d’y aller. La première, c’est que ça fait plusieurs années que je n’ai pas revu ADAM BOMB en live, la seconde c’est que je vais découvrir un nouveau groupe DOUBLE UP SHOT que j’ai vraiment hâte d’entendre, la troisième c’est que j’adore le BDZ et la quatrième, c’est que c’est l’anniversaire de Thomas, le patron. Du coup, je sais qu’il va y avoir plein de copains !

Bon Ti-Rickou, la mission que tu as acceptée c’est d’arriver à l’heure pour ne pas louper le début des hostilités. Timing tendu mais il y a encore pas mal de monde dehors quand j’arrive. C’est donc que – normalement – je ne suis pas à la bourre !

Et qui est devant la porte pour m’accueillir, un boa autour du cou et un pitbull de poche dans les bras (un caniche quoi !) : ADAM BOMB !! C’est cool, il a l’air en pleine forme. C’est mega gentil de venir nous dire bonjour avant qu’on entre dans la salle. Euh… C’est dingue, je l’avais oubliée celle-là… ce n’est pas pour nous accueillir qu’il est là mais pour nous vendre ses fameux tickets de tombola. Ce soir, il y a un CD et un T-shirt à gagner. Comment est-ce que j’ai pu oublier ça ? Le sieur ADAM BOMB, que ce soit dans une salle de 50, de 200 ou de 500 personnes, il fait toujours sa petite tombola !!

Tiens, ABEL et CHARLIE descendent des loges et se dirigent vers l’intérieur de la salle. On a juste le temps de se dire bonjour parce qu’ils montent sur scène ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, le groupe qui ouvre ce soir, le premier groupe qui fait là son premier live, n’est autre que le nouveau groupe d’ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE, JC JESS…) et de DIRTY CHARLIE (SLEEKSTAIN) ! Ces deux musiciens sont très connus dans la région, tout comme ils sont connus pour être de joyeux fous furieux. Ils ont récemment décidé de se mettre ensemble avec trois autres jeunes musiciens dans le même état d’esprit qu’eux pour former un pur groupe de sleaze.

J’ai plus que hâte de voir ce que DOUBLE UP SHOT donne, moi ! Allez, c’est parti. Le premier commentaire que j’entends de la part d’une copine c’est, “Putain c’est un vrai groupe de cheveux” !! C’est clair que visuellement déjà, pour un groupe de sleaze, c’est totalement raccord.

Quand ils commencent à jouer, c’est raccord aussi. Ils ont tous été bercés par les GUNS ‘N’ ROSES, les L.A. GUNS, les FASTER PUSSYCAT et consorts. On les croirait débarqués d’une capsule temporelle en direct de L.A. vers la fin des 80. Moi, putain, j’adore !!! Ils ont totalement l’esprit de fête à donf’, version gros délires.

Au niveau scénique, on pouvait compter sur ABEL et CHARLIE pour faire le show. Les musiciens qui les ont rejoints, même s’ils sont pour l’instant un peu moins à l’aise – mais c’est normal puisque ce n’est que leur premier concert – ne dépareillent vraiment pas. J’aime bien leurs morceaux (dans la veine de leurs influences, of course). Ca tombe bien, c’est ce que j’aime !

Un début de soirée comme je les aime. J’espère vraiment qu’ils vont continuer. Perso, je les reverrai le plus souvent possible car un groupe de sleaze qui dépote, ça commençait à manquer dans notre région. Bon les mecs, il faut nous sortir un album ou un EP rapidement quand même !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Allez, un petit tour au bar pour chanter “happy birthday to you” à Thomas. Comme j’ai quelques minutes, je fais un tour à l’annexe (le K7), situé juste à côté du BDZ, pour saluer mon copain Franck. Bon, je n’ai pas le temps d’y manger, il faut que j’y retourne !

L’impression que j’ai eu en arrivant se révèle juste, ADAM BOMB est en grande forme ! En plus, son nouveau line up batteur et bassiste est mega bien. Ils ont vraiment l’air de s’entendre avec ADAM ce qui explique aussi qu’il soit aussi détendu.

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ADAM BOMB, c’est juste un fou furieux extrêmement doué à la guitare. Il a failli jouer dans KISS. AXEL ROSE, lui, l’avait trouvé trop bon pour qu’il intègre les Gunners au début du groupe.

Tout ça pour vous situer le niveau du monsieur !

Un concert d’ADAM BOMB, c’est un show très visuel : il fout le feu aux cymbales, il fout le feu à sa guitare, bref, on ne s’ennuie pas une seconde ! Au niveau musical, il nous fait des covers de dingue, que ce soit de VAN HALEN, de KISS ou de plein d’autres. Il y a des morceaux à lui aussi, bien-sûr, des morceaux avec des paroles carrément dingues. Ce que j’aime dans ses concerts, c’est entendre les filles reprendre en choeur son “Je t’aime bébé… suc… ma bi…”. C’est plus fort que moi, ça me fait toujours tordre de rire.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

A un moment, il fait une pause au milieu du concert pour effectuer le tirage de la tombola. Bon, il le fait à la Méthode ADAM BOM : je jette la boîte en l’air et je chope un ticket au passage. Putain, c’est pas moi qui ai gagné ! Pas de T shirt ni de CD pour Ti-Rickou, sniff… Je repars avec ma tringle à rideau… et un médiator quand même !

Depuis le temps que je n’ai pas vu ADAM, il a un peu modifié sa liste de covers et sa set list de compos car entre-temps il a fait un nouvel album. C’est donc une découverte pour moi, lol, même si après la dixième fois où je l’ai vu, j’ai arrêté de compter, lol !

Après, ADAM BOMB, c’est soit le pire soit le meilleur et, ce soir, on a droit au meilleur. Ce concert est dans le top 3 de ceux que j’ai vu de lui. Je ne me lasse pas de l’entendre faire ses solos. Ce mec est vraiment un guitar heroe mésestimé. Tous les guitaristes savent comment c’est compliqué de reprendre du EDDY VAN HALEN, alors croyez-moi,  il faut absolument l’écouter faire “Eruption” !

Je ne suis pas tout seul à m’éclater grâce à ADAM, le BDZ – bien rempli ce soir par ceux qui voulaient le voir et ceux qui voulaient aussi découvrir DOUBLE UP SHOT – s’éclatent eux aussi comme des petits fous. Le temps passe vite et je ne me méfie pas, le show est en train de se terminer quand je manque me faire griller comme une merguez par sa guitare feu d’artifice !!!

Allez, la fête du glam sleaze, des fûts moule-burnes et des copines est malheureusement terminée, mais je vous le dis cash : “Putain, ça fait trop de bien ce genre de soirée !”.  Bien-sûr, on prend un peu de temps pour papoter avec tout le monde. Bon perso, je n’ai plus rien à faire signer à ADAM et, même si je n’ai pas gagné à la tombola, je lui pardonne !!

Je prends congés de Steve*74, de Seb 747, de Metalfreak (Soil Chronicles) et de la star de la soirée, Thomas que je remercie encore pour cette soirée. Et je me sauve avant qu’Abel ne m’oblige à reprendre encore une fois son cul en photo…. Je ne vais quand même pas faire comme Metalfreak et lui dire que je n’ai plus de pellicule !!!

Message perso : Abel, on t’a menti, avec les groupes de sleaze, ce sont les filles qui se mettent à poil, pas les musiciens !!!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Report by Seb 747

En ce moment, le monde est en ébullition pour la Coupe du Monde de Foot. Et ce soir, eh bien moi je ne veux pas rester devant ma télé à regarder l’Espagne contre le Portugal. Comme ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas posé un pied au Brin de Zinc de Barberaz, il est temps je remédie à ça… D’autant plus que ce ne sont que des copains qui jouent ce soir et que j’adore leurs styles. En effet, nos copains de la Yaute, émigrés depuis quelques temps en région parisienne, BLACKRAIN, sont descendus faire la fête à Barberaz. Dans leurs sillons, nous retrouvons leurs potes de BLACKBURST et ceux de SLEEKSTAIN dont on attend avec impatience le nouvel opus.

Comme d’habitude, je passe chercher mon compère Steve*74 pour faire la route avec moi, ce qui me permet de ne pas faire la route de retour seul, et puis il paraît qu’il faut être solidaire avec nos anciens !! Je suis trop gentiiiil moi !

Le voyage se passe comme prévu, vu que le trajet c’est « finger in the nose » pour nous. Le soleil qui se cachait derrière des nuages depuis le matin, a décidé de faire valoir ses droits et éclaire avec beaucoup de volonté notre périple. Arrivés sur place, c’est comme d’habitude : tous les copains dehors en train de siroter leurs bières, histoire de se rafraîchir avant de rentrer dans le vif du sujet, la tempête de décibels dans la torpeur du BdZ.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Les BLACKBURST ont la dure tâche de commencer ce concert. Et, comme il ne faut pas négliger les traditions, Savoie oblige, le groupe commence avec un quart d’heure de retard (le fameux quart d’heure savoyard), histoire sans doute que les retardataires ne ratent rien de ce concert qui s’avère de bonne augure.

Le temps que PHIL, le chanteur à la voix rocailleuse, appelle les spectateurs restés dehors à boire leurs bière, les premiers riffs de “Hell on Wheels”, la cover de FU MANCHU, font résonner le Brin de Zinc. Le groupe se la joue à la “va comme je t’pousse”, librement, sans contraintes et en enchaînant les titres qui font mal. Quelques covers sont au rendez-vous ce soir mais aussi, et surtout, des morceaux bien à eux et qui dépotent grave ! “The Chase” ou “Blackburst” pour ne citer qu’eux.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Tiens, j’aime bien la nouvelle coupe de CYRIL, le bassiste, qui arbore une jolie crête à l’iroquoise. Cela me rappelle une certaine jeunesse punk. Mais ceci est une autre histoire.

L’ambiance est au beau fixe et le sentiment que nous passons une bonne soirée s’intensifie de minute en minute. Les interactions de PHIL et CYRIL avec le public bien présent ce soir, résument bien ce début de soirée. En ce qui concerne le groupe BLACKBURST, on retrouve un groupe motivé et dont la complicité sur scène se bonifie avec le temps. De quoi faire plaisir !

CYRIL prend la parole pour nous rappeler la récente disparition d’un ami musicien et le show se termine sur un “Dr Rock” de MOTORHEAD qui démonte le short de ta grand-mère. Les murs du BdZ résonnent encore des bonnes vibrations de leur musique.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées, et ce sont les SLEEKSTAIN qui prennent place sur scène.

Ce soir, je reste sur mes gardes. Ayant vu le groupe un nombre incalculable de fois, je sais que le public va se déchaîner et que les amateurs de pogos vont s’en donner à cœur joie. Aussi, je prends mes précautions pour éviter les bousculades.

Telle une puce hyperactive sous caféine, CHARLIE, le chanteur (est-ce besoin de le préciser ?), arpente la scène. Il fait le show comme personne d’autre.

La température commence à monter. Comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, le groupe n’hésite pas à enchaîner les titres qui frappent de suite. “My Friend Jack”, “Hard Rain”, “Dead Til U Live”, que des morceaux qui te font déchaîner une foule. Même “Dickhead”, seul nouveau morceau joué ce soir, commence à devenir un incontournable.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Les covers (encore !) sont bien là. Cependant, en grand fan de leur musique que je suis, j’aurais préféré d’autres inédits (mais on ne peut satisfaire tout le monde). En tout cas, elles font toujours leur effet et force est de constater qu’elles remuent le public comme jamais.

VANS s’est fait pousser des bras depuis la dernière fois où je l’ai vu, sa frappe est hyper rapide et puissante. J’ai le sentiment qu’il frappe plus fort qu’avant. Ou c’est que mon ouïe s’améliore avec le temps, ou c’est que la « vieillerie » me frappe et que je deviens sénile. Lol.

Le groupe est ultra-motivé et ça se ressent. Il a bouffé de la vache enragée. Il démonte tout sur son passage, le public, comme la scène.

CHARLIE, en grand coutumier du fait, n’oublie pas sa réputation de tête brûlée et va faire joyeusement du crowdsurfing sur le public qui ne demandait que ça. Le sourire qui ne quitte pas son visage prouve, s’il en était encore besoin, qu’il prend toujours son pied en concert.

SLEEKSTAIN a joué comme à son habitude, à 200 %. Ils m’ont donné l’impression qu’un cheval fou, venant de se prendre, tout à coup, un violent coup d’éperon avait tout dévasté dans le Brin de Zinc. Certes, la prestation du groupe est souvent rock ‘n’ roll, et beaucoup plus agressive que par le passé, mais je l’avoue, moi, et à priori, une bonne partie du public, avons apprécié cette prestation !

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Que d’énergie dépensée ce soir ! C’est de bonne augure pour nos copains de BLACKRAIN qui vont finir ce concert. Pause hydratation, discussions entre vieux copains des dernières aventures de tel ou tel groupe et il est déjà temps pour nos amis haut-savoyards de prendre part à la scène. Depuis quelques temps, le groupe fait un retour aux sources et passe régulièrement dans la région.

Comme à leur habitude, c’est sur le chant « La Liberté » ou « Chant des Allobroges », l’hymne savoyard que nous accueille BLACKRAIN, dos au public. Fiers de leurs origines, ils n’hésitent pas à les revendiquer.

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

SWAN arborant un bandana rouge dans les cheveux, a toujours ce charisme envoûtant, et ce ne sont pas les copines réunies devant la scène qui me diront le contraire. Lol.

Avec ses compos solides et addictives, BLACKRAIN fait mouche à chaque fois. Le public connait les morceaux par cœur et chante avec beaucoup de ferveur les refrains.

Le groupe se la joue fine en attaquant d’entrée de concert par les titres les plus populaires de son répertoire. “Back In Town” fait un tabac dans le Brin de Zinc. Le groupe revient sur les terres qui l’ont vu naître et ça fait plaisir. Non seulement au public, nombreux ce soir, mais aussi au groupe qui, pendant plusieurs années, avait été privé de concert chez lui. Le plaisir, non feint, de SWAN, MATT et MAX qui se lit sur leurs visages en est la preuve. Ce n’est pas FRANCK qui me contredira, lui qui se régale de voir ses camarades de jeu prendre autant de plaisir.

La set list est relativement la même que celle que j’avais vu à Cluses la dernière fois, et là aussi, c’est MATT qui chante sur la cover de TWISTED SISTER, “We’re Not Gonna Take It” qui met littéralement le feu au BdZ. Il y a même une reprise des RAMONES, le fameux “Blietzkrieg Bop” et ses “Hey ho, let’s go !”.

L’ambiance est surchauffée. Tout le monde pogote ou fait du crowdsurfing. Même CHARLIE, le Sleekstainien qui ne rate pas une miette de ce show, se laisse porter par le public.

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître et enfonce le clou avec le titre “True Girls are Sixteen” que le public reprend à gorge déployée. Quel hymne instantané qui remet sur pied les culs de jattes ! « True Girls ! True Girls ! True Girls are Sixteen ! » mélodie entêtante qui ne se détache pas de ma boite crânienne. Aaargh, qu’est-ce que je m’éclate !! 

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Le groupe fait des étincelles. Il met des étoiles dans les yeux des spectateurs. Tout le monde s’éclate et prend son pied. Les mélodies entêtantes de ses hits de tueurs font frémir le BdZ.

Toute bonne chose ayant une fin, c’est sur le “It’s a long way to the top” de qui vous savez que se finit ce show. Seulement, voilà, on en veut encore. « Vous en voulez encore ? » demande SWAN. « Mais nous, on a fini ! ». « D’accord, mais c’est toi qui chante alors ! ». Et c’est CEDRIC, un spectateur trop content qui monte sur scène reprendre le TWISTED SISTER sous les éclats de rire des BLACKRAIN et du public. Il est vite rejoint par CHARLIE qui vient l’épauler pour reprendre les couplets.

Quelle soirée nous avons passé. Un concert d’excellente facture avec trois groupes au top !!

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC