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MICHAEL SCHENKER ANNECY 1

MICHAEL SCHENKER

 

Allez c’est parti ! Changement de décor total vu que ce soir c’est direction Annecy, sa vieille ville, son lac et bien-sûr le Brise-Glace… Qui n’est pas un bateau pour éclater la glace du lac mais bien une salle de concert ! Et comme ils ont eu la brillante idée d’y faire passer MICHAEL SCHENKER ce soir, il était hors de question que je loupe ça !

Dès mon arrivée, je sais qu’il va y avoir du monde : c’est marqué “complet” sur la porte. La preuve, encore une fois, que le hard-rock de qualité, ça peut attirer les foules.

Bon, je vais avoir le temps de contempler un peu cette affiche car les portes ne vont pas s’ouvrir avant 20h30. Et je vous confirme qu’au bord du lac, l’air est un peu frais !! Allez, on va bien être content de  se réchauffer !

MAXXWELL 3

MAXXWELL

 

Et pour nous y aider, on va avoir droit à une première partie. Je ne vous cache pas que je n’étais pas forcément d’un enthousiasme débordant en apprenant qu’il y avait un groupe en plus…

Surtout que pour moi, MAXXWELL c’était surtout un bon café et pas forcément un groupe de hard-rock suisse ! Et putain que j’avais tort ! Car d’entrée, c’est énorme ! Du hard-rock classique comme je l’aime avec une touche moderne, des petits côtés à la GOTTHARD mais avec un côté “j’ai des grosses couilles” plus prononcé.

Les morceaux tirés de leurs trois albums sont justes énormes ! Le groupe a une putain de présence sur scène et je viens de tomber amoureux de la voix du chanteur. Mais comment est-ce que j’ai pu passer à côté de ce groupe, moi ? Quitte à me répéter, je trouve ça purement énorme !!

En plus le chanteur parle français et j’aime bien son sens de l’humour. Et je ne sais pas ce que j’ai fait au batteur et au guitariste, mais ils n’arrêtent pas de me tirer la langue, lol !

Allez c’est sûr, cette soirée va me coûter du pognon : hors de question que je reparte sans leur bombe atomique de  CD, moi !

Bon, les lumières se sont rallumées. Mes voisins et moi, on est encore sur le cul. C’est clair que je ne m’attendais pas à prendre une baffe pareille avec un groupe que je ne connaissais pas en première partie de MICHAEL SCHENKER ! Voilà une soirée qui commence bien !

Euh, vue la clientèle du concert ce soir, je ne vais pas m’amuser à bouger de ma place car c’est clair que j’aurais du mal à revenir…  Comme je vous l’ai déjà dit, le Brise-Glace est tout simplement full.

Mais putain, on a tous eu raison de venir ! Devinez par quel putain de morceau MICHAEL  et les siens commencent le concert ? “Doctor, doctor” !!! Et oui ! Ils ont tellement de morceaux d’anthologie qu’ils sont capables de commencer par cette bombe atomique !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 4

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Et c’est parti comme la dernière fois où je les ai vus, il y a deux ans. C’est monstrueux ! MICHAEL SCHENKER est en grande forme. Il a le sourire. DOOGIE WHITE est toujours très à l’aise dans les morceaux de UFO et de SCHENKER. FRANCIS BUCHHOLZ et HERMAN RAREBELL sont eux-aussi méga contents d’être là et de jouer ces bombes. On a l’impression d’assister à une réunion de copains qui viennent pour s’éclater !

Les petits changements par rapport à la set list d’il y a deux ans ? On n’aura pas droit à “Holiday” ce soir. Pas forcément une mauvaise idée. Non pas que je n’aime pas ce morceau, loin de là mais perso, j’avais trouvé DOOGIE un peu à la peine sur ce titre.

On va avoir droit à un titre du nouvel album (prévu pour mars) qui pré-augure un album dans la même lignée que le dernier. Et ça c est vraiment une bonne nouvelle !

Sinon, que dire de plus à part que quand MICHAEL SCHENKER est en forme et qu’il joue comme ça, c’est vraiment un des tout meilleurs guitaristes au monde. Son putain de touché, son feeling … C’est purement grandiose ! Comment je ne suis pas objectif ? Bien-sûr que si ! Et en plus, je n’ai même pas dit que contrairement à pleins d’autres, il ne se contente pas d’être un guitariste de solos car il est aussi un putain de compositeur ! Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 7

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Je ne vais pas vous faire un détail de la set list mais il faut quand même bien dire que les répertoires de UFO, MSG et bien sûr SCORPIONS seront à l’honneur.

D’ailleurs, devinez par quel morceau ils vont nous achever après le rappel ? Un “Blackout” d’anthologie qui frappe entre les deux yeux tout autant que lorsque c’est KLAUS MEINE et les siens qui le jouent. Remarquez c’est un peu normal. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, on a quand même trois ex-SCORPIONS sur scène ! On est loin du tribute band ou d’un de ces groupes qui continuent à tourner sous les noms qui ont fait leur renommée avec beaucoup moins de membres d’origine qu’eux.

Et voilà, le concert est fini. Je suis dans un état d’épuisement total. Ce concert clôture quand même pour moi une série de cinq dates sur sept jours ! Mais putain, quel bouquet final à ce feu d’artifice !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 3

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

S’il y a vraiment un groupe des années 80 à aller voir encore, au moment où METALLICA, MAIDEN et SCORPIONS remplissent les salles, c’est vraiment celui-là ! … Mais c’est peut-être aussi parce que SCORPIONS fait les têtes d’affiche de tous les festivals en ce moment qu’on était aussi nombreux ce soir….

Mais on s’en tape, parce que c’était peut-être plein ce soir, mais que c’était amplement mérité !

Allez, c’est vraiment fini, il faut ressortir au froid. Le temps de papoter avec les copains mais aussi avec le directeur de la salle – qui prend le temps de demander aux gens s’ils ont bien aimé le concert – et  je commence a avoir les orteils qui gèlent.

Mais d’un seul coup, qui est-ce qui essaie d’aller à son mini-bus ? Oui, c’est le groupe qui sort, MICHAEL en tête. Il prend quand même le temps de signer un autographe et s’en va très vite après. Le seul qui va se faire piéger, c est DOOGIE WHITE qui se prête au jeu des dédicaces et des photos… jusqu’au moment où les agents de sécu viennent lui rappeler que le mini-bus  n’attend que lui pour démarrer.

Merci messieurs, ça fait plaisir ! … Sauf à ceux qui sont partis chercher un truc en haut, c’était pas le moment (n’est-ce pas Steve ?!).

Bon, vous l’avez compris, une méga soirée avec le MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK et avec une découverte musicale énorme avec MAXXWELL.

GOTTHARD 8

Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau “Back on track” qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

 GOTTHARD 12

L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! “Gang”, “Sister Moon”, “Master of Illusion”, “Domino Effect”… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de “Smoke on the water”, s’arrête et dit à LEONI : “C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!!” Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

GOTTHARD 11

Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de “Hush” retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

GOTTHARD 7

“Lip Service” clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer “Anytime, Anywhere” ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit “Thank you”, saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

 GOTTHARD 1