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ECLIPSE

Report par Steve*74

Comme trop souvent, les groupes que je désire voir et écouter sur scène jouent loin de chez moi. Ce soir rebelote ; soit je vais en Italie au Frontiers Festival, soit je me dirige à nouveau vers la Suisse et Bâle pour un concert un peu plus intimiste.

Après mûre réflexion j’opte pour la simplicité et me décide pour le concert d’ECLIPSE au Grand Casino de Bâle.

D’habitude les concerts se font essentiellement au Z-7 de Pratteln mais ce soir c’est vers un nouvel endroit que je me dirige. Après avoir facilement trouvé le lieu, je m’apprête à rentrer dans un casino et là je vais de surprises en surprises. Pour rentrer dans l’établissement, il faut montrer patte blanche. Une pièce d’identité est demandée et vérifiée par un employé. Ce soir, c’est interdit aux mineurs, même accompagnés d’adultes… et interdit aussi à ceux qui portent par exemple un pantalon de survêtement. Je le sais car un jeune français s’est vu refusé l’entrée pour ces raisons alors qu’il avait acheté sa place et fait plus de 300 kilomètres pour venir. Dur dur pour lui, mais ici on ne rigole pas avec le règlement !!!

Une fois ce premier contrôle passé, j’entre vraiment dans les lieux et là, je me retrouve vraiment dans le casino avec des tables de jeux, des machines à sous et tout ce qui ressemble à des jeux vous permettant de perdre votre argent dans un cadre idyllique et suave. Le plus dur est de trouver la salle où se passe le concert, car il y a 3 étages. Finalement, j’aperçois quelques chevelus qui attendent dans un coin.

Oui, gagné c’est bien là l’entrée de la salle de concert ! Vérification des tickets et tampon sur le poignet fait, j’entre enfin dans l’endroit espéré et là changement de décor et d’ambiance garantis. Je pénètre dans un autre monde, dans un univers qui m’est familier, celui d’une salle de concert. Ouf !!

Je découvre une belle salle qui peut accueillir plusieurs centaines de spectateurs et la scène n’a pas la taille d’une boite à chaussures. Tout est réuni pour passer un agréable moment avec une bonne ambiance.

Ici à Bâle, on ne rigole pas non plus avec les horaires, on respecte le planning et les spectateurs en appliquant simplement ce qui est prévu. Certaines salles françaises devraient s’en inspirer. A bon entendeur, salut !

SHOTGUN REVOLUTION

Ce soir, l’affiche est 100% scandinave et je m’attends à voir des géants blonds barbus et chevelus. En gros des vikings…

Et bien c’est raté !! Pour débuter la soirée nous avons les danois de SHOTGUN REVOLUTION. Plus exactement ils viennent de Copenhague, la capitale. Ils jouent du hard-rock et revendiquent des influences 70’s comme LED ZEP, DEEP PURPLE ou BLACK SABBATH. Mais, soucieux de ne pas passer pour des has been, ils s’inspirent de groupes plus actuels comme METALLICA ou ALTER BRIDGE.

Pour jouer ils ont droit à une scène réduite mais cela ne les gêne pas car ils sont plutôt statiques et se concentrent sur la musique. Depuis 2010, date de sortie de leur premier album, ils tournent. DITLEV ULRIKSEN, le chanteur, le visage masqué par une barbe grisonnante et une casquette vissée sur son crâne, emmène ses troupes sans faillir.

Dès le premier morceau “Bleeding”, le ton est donné. Les riffs sont plutôt lents mais sans compromis. Au fil des morceaux, le tempo s’accélère. Le public, un peu clairsemé au début du set, apprécie.

SHOTGUN REVOLUTION

Il faut préciser maintenant que le son sera bon toute la soirée !! Un plus indéniable.

Vis-à-vis de la formation du dernier CD, un deuxième guitariste vient épauler et diversifier les rythmiques de MARTIN FRANCK. Le dernier morceau “City of fire” envoie du lourd, la machine est lancée. Dommage qu’ils s’arrêtent maintenant…

Ils ont sorti l’année dernière leur quatrième disque produit par FLEMMING RASMUSSEN, qui travaille notamment avec METALLICA. A la fin du concert, ils seront présents et disponibles au stand merchandising. Encore un groupe à suivre.

ONE DESIRE

Le changement de matériel et de batterie est effectué assez rapidement et, à l’heure annoncée par le programme situé à l’entrée, les finlandais de ONE DESIRE foulent le plancher de la scène.

Fondé en 2012 par le batteur OSSI SIVULA, le groupe ne décolle réellement qu’en 2014 quand OSSI rencontre le guitariste producteur JIMMY WESTERLUND. Celui rentre de Los Angeles avec une expérience importante. Avec eux deux, le groupe trouve la bonne formule et vient de sortir son premier disque sur le célèbre label italien Frontiers Records, une référence dans le genre.

Maintenant, j’ai hâte de vérifier en live si les espoirs placés sur eux se confirment.

Première surprise, la présence ce soir d’un claviériste. Sur disque il y en a bien un, mais officiellement il n’existe pas. Ce musicien supplémentaire va étoffer le son général du quatuor par ses rythmiques, parfois surprenantes (limite techno sur certains passages), mais cela ne choque pas et il ne sera jamais mis en avant.

Ce qui n’est pas le cas bien entendu d’ANDRE LINMAN le chanteur, guitariste sur certains titres. Sa voix mélodieuse se mariant fort bien avec le hard-rock classique de ses compères. Si vous aimez ce chanteur, allez jeter une oreille sur son précédent groupe, STURM UND DRANG, avec qui il a sorti trois galettes.

Ce soir musicalement on peut noter que leur melodic-rock propage de la joie dans une assistance plus nombreuse qu’au début. La salle est maintenant bien remplie, tant mieux ! C’est un hard-rock mélodique de haute-volée rempli de feeling. Les riffs sont dynamiques et les refrains entêtants, impossible ensuite d’oublier les mélodies qui nous trottent dans la tête toute la soirée.

JIMMY avec ses lunettes noires et ses cheveux bruns frisottés me fait irrésistiblement penser à NEIL SCHON de JOURNEY. Je note quelques références avec ce groupe ou encore avec PRETTY MAIDS et ECLIPSE (ça tombe bien !) et je constate que l’expérience acquise par les musiciens paye car ce soir, il nous délivre un superbe show !

Pour le terminer, nous avons droit à une reprise de BLACK STONE CHERRY.

Un set parfait et un groupe à revoir en vedette pour les apprécier plus longuement… surtout s’ils progressent encore !!

ECLIPSE

C’est maintenant au tour des suédois d’ECLIPSE d’arpenter la scène du Grand Casino. Il ne manque que des norvégiens pour compléter cette soirée entièrement scandinave ! Malgré le jeune âge de ses musiciens, le groupe affiche au compteur une discographie imposante. Formé en 1999 à Stockholm par ERIK MARTENSSON (chant) et MAGNUS HENRIKSSON (guitares), ils sortent un premier disque en 2001 “The truth and a little more”. C’est le début d’une grande aventure qui perdure toujours aujourd’hui pour notre plus grand plaisir.

Ce soir encore ils vont nous asséner un hard-rock mélodique, jouissif pour les oreilles. Dès le premier morceau, “Vertigo” extrait du dernier album en titre, nous nageons allègrement dans les eaux claires de la mélodie et du riff imparable.

Sur “Killing me”, ERIK empoigne aussi une guitare pour épaissir un peu la rythmique et laisser à MAGNUS plus d’espace pour ses solos. Je ne sais si c’est le prénom qui veut ça, mais après le ERIK GRONWALL de HEAT, je trouve que notre ERIK de ce soir a des similitudes avec l’autre. Même carrure, blond, les cheveux courts, et une présence sur scène importante, la comparaison est facile. Si dans votre entourage vous connaissez un ERIC blond, demandez-lui de chanter pour voir , lol !!!!

Cet homme a plusieurs cordes à son arc. Il pratique au sein d’ECLIPSE le chant et la guitare, mais avec MAGNUS il participe à l’écriture et à la production d’autres artistes. Il a notamment participé en 2015 au projet de NORDIC UNION avec RONNIE ATKINS (le chanteur de PRETTY MAIDS). Ces activités parallèles lui donne un surplus non négligeable d’expérience qu’il met bien entendu à profit pour son groupe.

Inutile de préciser que tout est parfaitement millimétré, huilé, et que la setlist de ce soir fonctionne à merveille. Après la superbe ballade “Hurt” et son intro calme et reposante à guitare acoustique et chant, voici venu l’éternel solo de batterie. PHILIP CRUSNER nouvel arrivant dans la troupe s’appuie sur une bande son de musique classique pour nous délivrer ainsi un solo moins rébarbatif pour les non batteurs. C’est nettement plus agréable de cette façon et les spectateurs participent à cet exercice de bon cœur.

Son prédécesseur à ce poste MAGNUS ULFSTED, lui occupe maintenant le poste de bassiste. Efficace et discret, il est lui aussi un membre indispensable à la maison ECLIPSE.

L’heure tourne inexorablement et c’est déjà l’heure de la fin sous les applaudissements avec “Bleed and scream”. Si vous aimez un hard rock classique puissant aux mélodies imparables, précipitez-vous pour les écouter ou les entendre en live même si sur cette tournée, ils ont soigneusement oublié la France !!! Comme c’est bizarre…

Après quelques minutes d’un repos bien mérité, ils seront frais et dispos au stand merchandising pour le plaisir des nombreux fans venus faire dédicacer CDs ou billets de concert – entres autres.

Encore une fois, je ne regrette pas les nombreux kilomètres avalés sur l’autoroute pour venir assister à des concerts de cette qualité. Mieux, j’en redemande !!

ECLIPSE

MOOSORROW 1

MOOSORROW

Bon, ce soir le pagan a lieu à Villeurbanne et plus exactement au CCO. Et le CCO, il y a un bail que je n’y ai pas mis les pieds, moi ! J’ai de méga bons souvenirs de concerts là-bas. Le seul truc qui m’embête, c’est bien sûr pour se garer car dans les alentours proches, c’est presque mission impossible. Mais j’ai prévu le coup et même en me galérant un peu, lorsque j’arrive il y a encore une bonne queue devant la porte. Etat d’urgence oblige, la fouille est bien effectuée.

Allez, je suis à l’intérieur et le premier groupe n’est pas encore sur scène. Je suis trop fort !!j ai même le temps de bien me placer pour vous prendre de belle photos ! Si, si, elles sont belles mes photos !

Bon ce soir, ça risque d’être coton. La salle affiche full et il n’y a pas de crash barrière.. mais bon, rock ‘n’ roll !!!

MOOSORROW entre sur scène. J’espère que ça va me plaire car les finlandais sont plus qu’une simple première partie, ils sont co-tête d’affiche. En clair, ils vont jouer longtemps !

MOOSORROW 2

MOOSORROW

Déjà, scéniquement, ça le fait. D’entrée de jeu, j’ai un bon feeling. Musicalement, on est dans du pagan dit black metal, mais en fait c’est plutôt du pagan doom et moi, ça m’arrange !

La voix n’est pas trop criarde, les morceaux sont cool. Après, on n’est évidemment pas dans du pagan festif mais c’est bien fait et intéressant. Du coup, je me laisse emporter. Bon d’accord, j’aime bien le côté doom dans le pagan.

En plus, l’ambiance st bon enfant, ça bouge pas mal mais tout en restant cool. Les musiciens nous emmènent dans leur monde et c’est cool.

Je n’ai pas vu le temps passer que déjà, le voyage est terminé. Et je ne me suis même pas enfui ! Heu, il faut dire que le son n’est vraiment pas fort non plus et que ça manquait un tantinet de puissance sonore.

KORPIKLAANI 1

KORPIKLAANI

Allez, petite pause avant que ce ne soit le tour de KORPIKLAANI. Tiens, c’est marrant d’ailleurs, la toute première fois que je les ai vus en live c’était ici, aub CCO… mais bon ça commence à faire un bail.

Bon, quand on parle des finlandais on voit leur… logo, bien sûr !!
Et c’est parti pour le pagan made in KORPIKLAANI, c’est-à-dire du pagan festif et joyeux.

Et le premier effet est de transformer le public en kangourou !! Eh oui, ils ont à peine commencé que le public se lâche complètement et fait la fête à la mode finlandaise !

C’est clair que les morceaux des copains sont de purs invites à faire la fête et à la bonne humeur ; de l’accordéon, du violon… et ce putain de rythme ! J’adore ce groupe car ils allient son traditionnel et métal dans une parfaite alchimie. Et ils n’oublient pas de s’amuser en jouant !

KORPIKLAANI 4

KORPIKLAANI

KORPIKLAANI 3

KORPIKLAANI

Leur set list est partagée entre anciens morceaux et morceaux plus récents mais de toute façon, c’est diablement efficace. C’est vraiment dur de tenir devant la scène, ça bouge vraiment. Comme d’hab’, me direz-vous… Ben non, encore plus que la dernière fois au Transbordeur avec SABATON.

En plus, là on a droit à un show complet… et bien sûr à un rappel ! Et devinez avec quoi ils vont clôturer ces dingues ?? Yes ! C’est avec “Beer, Beer, Beer” !!! Ce qui va donner lieu à une véritable hystérie collective.

Ouah ! C’est fini ! Je suis vidé mais bien sûr heureux.

KORPIKLAANI 6

KORPIKLAANI

KORPIKLAANI 5

KORPIKLAANI

Je vais avoir le temps de regarder leur stand merch car on ne peut sortir qu’au compte-gouttes. Des gens se sont fait tirer leur portable pendant le concert. Si, c’est malheureusement possible. Du coup la sécu fouille tout le monde. Mais pour moi pour l’instant, devant le stand merch j’ai un problème : les sweat sont méga beaux mais… à cinquante euros !!

La bonne nouvelle, c’est que les portables ont été retrouvés, la mauvaise c’est que les voleurs non.

Bilan de la soirée

Une agréable surprise avec MOOSORROW et une méga tarte en guise de confirmation avec KORPIKLAANI. C’est toujours aussi bon !! Ca fait du bien… sauf bien sûr aux cervicales !!

Allez, comme dirait KORPIKLAANI ; “Bière, bière, bière” !!

KORPIKLAANI 2

KORPIKLAANI

speedtrap 1

SPEEDTRAP

Vous devez vous doutez que si je vais à Saint-Etienne le soir, ce n’est pas pour visiter la Manufacture et encore moins le stade de Geoffroy Guichard, mais bien sûr pour me rendre au Thunderbird Lounge ! Thunderbird qui, ce soir, est placé sous le signe de la new NWOBHM.

D’entrée de jeu, je sais qu’il va y avoir un peu de monde car les vestes à patchs sont bien présentes devant l’entrée. Yes ! Ca fait plaisir de voir que les gens se déplacent même un mardi ! Bon, il faut dire aussi que l’affiche est bien alléchante !

amulet 1

AMULET

J’ai à peine le temps de dire bonjour à James et à Elise qu’il me faut descendre pour le début du concert.

C’est AMULET qui s’y colle. Eh oui, messieurs les anglais jouent les premiers ! Et allez, flash back dans le début des 80 ! On s’y croirait ! Leur musique et leur attitude nous ramène à cette époque glorieuse et même s’ils n’étaient pas nés à cette période-là, ils en ont sans aucun doute capté l’essence.

Leurs morceaux sonnent aussi bien en live qu’en CD et ils sont méga contents d’être là ! Nous aussi !! Le public réagit bien à la fougue des english. Pour les jeunes, ça leur permet de découvrir le style, pour les anciens, ça ravive des souvenirs.

Ca bouge dans la salle surtout quand un bourreau armé d’une chaîne fait son apparition. Bon il n’a pas de chance, il y a des comiques qui vont lui piquer sa chaîne !

Le set passe méga vite. On a à peine le temps de comprendre que c’est déjà fini. Très bonne entame de soirée.

Maintenant on remonte au bar pour aller papoter avec les potes. Certains d’ailleurs me donnent l’impression de me suivre dans mes périples ! C’est dingue comme les gens ont bon goût !

speedtrap 2

SPEEDTRAP

Allez, il faut maintenant redescendre. En provenance directe de Finlande, les SPEEDTRAP !

Ils ont un point commun avec AMULET, ils sont très jeunes. Ils ont bien évidemment été bercés par la NWOBHM mais eux, ils en ont pris le côté thrash speed et l’ont mélangé. Du coup, ça donne un heavy speed thrash hyper intéressant et qui fait remuer les cheveux direct !

En plus, nos copains finlandais sont communicatifs. Le public bien sûr n’en demande pas plus et du coup, ça chauffe vraiment !

..D’autant plus que leurs morceaux sont assez variés pour qu’il n’y ait pas de lassitude. Ils puisent allègrement dans leurs deux albums ce qui donne une variété importante.

Whaouw ! Après RAVEN, ça fait du bien de constater que l’esprit des 80 est encore vivant parmi la nouvelle génération. Encore une fois, le set nous parait bien court. On prend tous une méga tarte par ces fous furieux !

Quand la lumière se rallume, on est encore sous le charme de nos nouveaux copains.

Le temps de passer jeter un oeil à leur stand – où bien sûr on retrouve les mecs d’AMULET – et de papoter un tout petit peu et il est déjà temps de nous séparer.

Je prends quand même le temps de dire au revoir à James. Je le remercie une fois de plus de faire passer ces groupes découvertes car sinon c’est seulement dans quelques années, en première partie de groupes méga connus qu’on les aurait découverts !

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SPEEDTRAP

Comme à chaque fois, j’ai du mal à partir mais je sais que je reviendrait car il y a toujours une programmation d’enfer et éclectique au Thunderbird. Ce que je trouve bizarre et que je ne comprends pas, c’est juste pourquoi il n’y a pas marqué plus souvent “complet” sur la porte.

Allez see U soon my friend and long live rock’n’roll !

 

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LORDI

Bon, retour à la case Lyon mais cette fois-ci c’est la case Ninkasi Kao à Gerland. Et à Gerland, il y a aussi le stade de foot… Ouf, coup de bol, ce soir c’est à Marseille que l’équipe va jouer !! 

Et ça c’est une putain de bonne nouvelle car je ne voulais absolument pas louper un des groupes à l’affiche ce soir !

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DIRTY PASSION

Bingo ! J’arrive juste à l’heure pour les suédois de DIRTY PASSION. Et ça commence fort ! On est dans du hard sleaze rock-hard et putain, c’est bon ! Ca joue et le Kao commence à bien chauffer. Leurs morceaux sont bigrement efficaces avec un côté mélodique.

Au niveau scénique, rien à redire non plus : une putain de bonne découverte ! Bon OK, tardive la découverte car ils ont déjà trois CD à leur actif !!

HOLLYWOOD GROUPIES 2

HOLLYWOOD GROUPIES

Bon, le temps de se rafraîchir un peu et les italiennes et italiens de HOLLYWOOD GROUPIES montent sur scène.

Heu, c’est quoi ces sales lights et ce son tout pas bon ? Pas gâtés les HOLLYWOOD GROUPIES sur ce coup-là ! Putain, c’est dommage car sur CD, c’est bien leur hard-rock classique avec une chanteuse qui se situe entre DORO et LIV de SISTER SIN ! Mais là, du coup, avec le son pourri, ça le fait moins…

En tout cas, la guitariste et la chanteuse sont très bonnes… bonnes musiciennes, bien sûr, lol !! 

Sans déconner, ça joue. Donc à revoir dans de meilleures conditions car là je suis un peu frustré. Qui a dit que c’est parce qu’on ne peut pas toucher ?!!

LORDI 4

LORDI

Allez dernier entracte et c’est au tour des finlandais de LORDY d’attaquer le Kao. Heu, d’entrée de jeu, la scène paraît petite pour eux et leurs énormes costumes…

Mais ce n’est pas ça qui va les empêcher de faire le spectacle ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un concert de LORDI, c’est aussi un putain de show où il se passe toujours quelque chose : des effets spéciaux, des accessoires (têtes de mort.. ), un personnage grimé en un croisement de DEE SNIDER de TWISTED SISTER et de vieille pochette de WASP… Les maquillages des musicos sont comme d’hab’ énormes.

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LORDI

Musicalement, LORDI c’est un hard-rock mélodique et efficace avec des putains de hits qui font bien sûr plus que mouche parmi le public. “Hard-Rock Hallelujah” en troisième titre, il faut avoir du lourd derrière ! Et LORDI a ce qu’il faut ! Leur prestation passe à la vitesse d’un Gloubi-Boulga avalé par Casimir. On a bien sûr le rappel obligatoire et MONSTER MAN annonce la fin des festivités. Le voyage au pays des monstres gentils est terminé.

Le retour à la réalité ne va pas être aisé.

Lorsque LORDI avaient remporté l’Eurovision, ils avaient déclaré qu’un groupe de monstres qui jouait du hard-rock et qui remportait l’Eurovision, ça pouvait faire bouger les choses. Pas sûr que ça ait vraiment fait bouger en profondeur les problèmes mais en tout cas ils réussissent toujours à nous apporter un vrai bonheur et un pur moment d’évasion. Et ça, c’est déjà énorme !

LORDI 2

LORDI

Le Kao se vide lentement, les stands de merch se remplissent, les metalleux encore ce soir on fait l’Europe avec un groupe suédois, un groupe italien et un groupe finlandais. Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas un hymne européen de hard-rock, du style “Hard-Rock Hallelujah” ? Ouais d’abord, pourquoi pas ?!!!

Un grand merci bien sûr à BASE PRODUCTIONS et plus particulièrement à ROGER WESSIER pour cette soirée !!

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LORDI