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HIGHWAY + ANIMALIZE + VALLIS CLAUSA : Live Report @ Show Case Recording de Pérols (34) – 17 février 2022

Highway @ Show Case recording – Pérols

Live Report by Ti-Rickou

Dans le monde d’aujourd’hui, arriver à trouver des concerts qui vous intéressent et qui ne sont pas annulés relève du tour de force. J’avais dans mon collimateur la date du 18 février au Rock‘n’Eat Live de Lyon avec HIGHWAY, ANIMALIZE et OVERDRIVERS. Une date s’est ensuite rajoutée à coté de Montpellier dans une salle que je ne connais pas mais sans OVERDRIVERS. Choix cornélien ! Finalement, quand OVERDRIVERS s’est désisté de l’affiche lyonnaise, l’idée d’aller faire un concert au bord de la mer est devenue encore plus alléchante. Et puis, il faut bien que j’explore mon nouveau territoire !!

Plus rapide que d’aller au Rock’n’Eat ! J’arrive sans encombres ou presque (qui connait Montpellier me comprendra, lol !) à quelques minutes de la salle. J’ai le temps de manger le plat local, c’est-à-dire une pizza. Je ne savais pas si la salle proposait de quoi manger, maintenant, je sais : il y a un food truck avec des burgers maison qui ont l’air drôlement sympas. Bon à savoir pour la prochaine fois.

Contrairement au Secret Place, le Show Case Recording est facile à trouver et comble de bonheur, il y a un bon parking devant. C’est une salle récente d’une capacité de 200 personnes. D’entrée de jeu, c’est une salle où tu te sens bien. Après, reste à voir si le son et les lights vont être à la hauteur. Mais bon, j’ai quand même une très bonne première impression.

Le truc quand tu changes de terrain de jeu, c’est que tu te retrouves en terrain inconnu sans tes copains. Comme dirait ma fille : « Papa, tu connais personne ! ». Pas faux mais pas forcément vrai, hi, hi. Déjà je connais le chanteur et le guitariste d’ANIMALIZE ainsi que les membres d’HIGHWAY. Le seul groupe que je ne connais pas ce soir, c’est VALLIS CLAUSA, le groupe qui ouvre la soirée…. Sauf que le bassiste et moi on s’est déjà rencontrés… au Pyrenean Warriors Open Air en septembre dernier. Eh oui, on est partout ! Du coup, j’espère encore plus que ça va me plaire sinon je suis dans la daube.

Vallis Clausa @ Show Case Recording – Pérols

Je vais être fixé très vite, les hostilités commencent ! Déjà, VALLIS CLAUSA est un power trio. Ils jouent plutôt un hard-rock 70, limite doom stoner. Vous vous doutez bien que je suis client. En plus, visuellement, ça le fait et musicalement eh ben c’est très bon. J’en connais même qui ne sont pas forcément aficionados du style et qui apprécient – et en soit, c’est déjà un exploit !

Mais bon, il y a de quoi apprécier : les morceaux sont très bons et, même si le groupe n’a pas trop joué en live, ça ne se voit pas. La soirée commence vraiment très fort car on se prend une bonne baffe de bienvenue.

Le temps est passé mega vite. J’ai été étonné quand ils ont dit que c’était le dernier morceau. Dommage qu’ils n’aient pas encore sorti de CD (ce qui va être réparé très vite). En tout cas, très bonne découverte pour ma part et je les reverrai avec plaisir en mars en première partie de TENTATION à Lyon. Un groupe à suivre.

En ce qui concerne la question que je me posais sur le son, il est juste  parfait et les lights sont très beaux. Je sens que je vais venir souvent ici !

Animalize @ Show Case Recording – Pérols

Bon allez, le temps de s’hydrater et c’est au tour d’ANIMALIZE de monter sur scène. Heu… ils ont tellement changé que maintenant ils sont 4. Il y a un deuxième guitariste. Non chérie, ce n’est pas un mini STEVE VAI !! Pour ma part, il me rappelle plutôt le guitariste de SORTILEGE. En tout cas, d’entrée de jeu, visuellement, ça le fait grave car les deux guitaristes et le bassiste chanteur ont le look parfait du petit hardos des années 80. J’ai même entendu certains qui disaient que ça leur faisait penser à SATAN JOKERS. Moi, il faudrait juste que je demande au guitariste qui porte le T-shirt avec le drapeau japonais où il a réussi à l’avoir parce que moi, ça fait des lustres que j’en cherche un !

En tout cas, ça matche grave… et pas que visuellement ! Musicalement, le second guitariste apporte un vrai peps en plus. J’ose à peine vous dire que c’est leur premier concert ensemble car c’est une putain de tuerie !! Les morceaux tapent fort et ANIMALIZE a réellement gravi un échelon. La salle est en délire surtout quand le bassiste fait tomber le T-Shirt pour ne garder qu’une sorte de harnais à la LIPS (bassiste d’ANVIL).

Pour ceux qui pensent que ça fait cliché, je répondrai juste : je m’en tamponne le coquillard. C’est frais, c’est pêchu et ça fait un putain de bien !  Et ce n’est pas le public présent ce soir qui dira le contraire, surtout les filles présentes en grand nombre. On va avoir droit aux morceaux de leur EP plus à d’autres titres que je ne connaissais pas. En tout cas, leur prestation s’achève en laissant le public tout feu tout flammes.

ANIMALIZE confirme là tout le bien que je pensais d’eux et même plus. Ce groupe a sans conteste un énorme potentiel.

Highway @ Show Case Recording – Pérols

Je ne connaitrais pas HIGHWAY, et je ne saurais pas que ce sont les locaux de l’étape, j’aurais dit qu’ils vont avoir du boulot en passant après ANIMALIZE. Mais bon, il ne faut pas déconner, c’est HIGHWAY !! En plus, c’est la première fois que je les vois jouer à domicile.

Quand ils montent sur scène, il y a encore plus de personnes dans la salle. Tout est prêt pour faire un putain de concert. Et c’est parti ! Même si eux ils œuvrent plus dans un style hard-rock à la « AC/DC est mon copain », l’entame donne le ton : les HIGHWAY sont en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Et comme une grande partie de la salle connait les paroles de leurs chansons, ça tape encore fort. Alors c’est vrai que je ne suis absolument pas objectif. J’adore leurs morceaux, la voix du chanteur, bref, je suis un peu fan quand même.

Je suis super content car on va avoir droit ce soir à des morceaux de leurs futurs deux nouveaux albums. Non, je ne déconne pas, ils vont nous sortir un album acoustique et un album électrique, oui, oui, oui ! Et au vu de ce quoi on a droit ce soir, je suis vraiment impatient. On a de grands moments avec de l’électrique qui ressemble à un acoustique et qui a des faux-airs d’un T-REX moderne, un morceau en partie a capella, sans oublier de nous réveiller par un brûlot qui nous met en headbanguing automatique.

Quelle soirée, je vous dis, quelle soirée ! Je suis donc un peu dépité quand ils nous annoncent que c’est leur dernier morceau mais je suis quand même heureux car c’est mon morceau préféré : « Brootherhood », un véritable hymne où on reprend le refrain à tue-tête avec eux. De toute façon, on n’a pas le choix vu que le chanteur a fait éclairer la salle pour voir ceux qui jouaient le jeu ou pas !

      

Allez, c’est fini… ou pas car ils appellent sur scène les deux premiers groupes pour venir faire un bœuf. Et c’est tout ANIMALIZE sauf le batteur qui les rejoint sur scène pour une reprise. Et comme dirait ma femme : avec les milliers de groupes et de morceaux qui ont fait un carton dans notre style musical, c’est toujours sur du AC/DC ou du MOTORHEAD que les groupes font les bœufs ! C’est normal chérie, tous les musiciens connaissent ces morceaux, c’est plus pratique.

Et c’est du pur délire ! Ils s’éclatent. Ils s’éclatent même tellement que c’est à deux morceaux d’AC/DC qu’on va avoir droit : « Whole Lotta Rosie » et « Let there be rock ».

Allez, cerise sur le cake, ils font se rapprocher le public pour la photo finish.

Là, sniff, c’est vraiment fini. Ou pas car j’ai encore une interview programmée par Rock City Agency pour HIGHWAY. Si vous êtes gentils, je la posterai bientôt ! Juste, ne pas oublier qu’elle a été faite après minuit, lol !

PS : Long Live rock’n’roll les copains, c’était trop bon !!!!!!!!!!

58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

Report by Seb 747
Photos Steve*74

Ça fait un moment que je ne me suis pas fait un concert au Bouffon de la Taverne, moi ! Aussi, lorsque j’apprends que les 58 SHOTS y font une apparition, je n’ai qu’une envie, y retourner. C’est tout naturellement que mon ami Steve*74 m’accompagne, étant donné que même si une génération nous sépare, nous avons pratiquement les mêmes goûts musicaux.

Du coup, la route, que nous connaissons par cœur, se fait sans soucis. Nous arrivons même de bonne heure devant le Bouffon. Aucun des groupes n’ayant encore commencé, nous faisons le pied de grue à l’extérieur… mais bon, la température est très agréable pour une mi-octobre. Tiens, mais qui croisons-nous dehors ? ARTHUR, le leader des 58 SHOTS. Il est vraiment très sympa. Cool !

Allez, arrêtons de battre la campagne et parlons de notre violon d’Ingres, je veux parler de la musique évidemment !

STANE @ le Bouffon de la Taverne – Genève

En ouverture, c’est le groupe STANE qui démarre. STANE c’est du classic rock composé par quatre vétérans de la scène musicale genevoise. Leurs influences sont à chercher du côté de LED ZEP, des BEATLES, des RED HOT CHILI PEPPERS, de LENNY KRAVITZ, NIRVANA ou RAGE AGAINST THE MACHINE.

Ses membres sont STANE BLUE au chant et à la guitare, KING GEORGES à la lead, JOE AABRAM derrière la basse et JON STYKES aux fûts. Leurs compos sont sympathiques et passent bien sur scène. Cependant, comme le dirait si bien POISON : « Every Roses has its Thorns » (il n’y a pas de roses sans épines). Et c’est bien là où le bât blesse. Ce n’est pas que l’on s’ennuie ; non, pas vraiment, c’est même plutôt bon musicalement parlant. Le hic vient du fait que notre copain STANE a un timbre de voix qui n’est pas facile d’approche. Du moins, de notre point de vue. Sa voix paraît trop uniforme, voire honnête par rapport à la musique jouée, musique qui, je le répète est vraiment bonne.

En tout cas, les fans, certes peu nombreux mais connaisseurs, apprécient la prestation du groupe et c’est tout ce qui compte. Et puis, la critique est aisée mais l’art est difficile, c’est une évidence ce soir ou alors nous devenons séniles et nos oreilles ne sont plus aussi affûtées.

Sur les quinze titres interprétés, dont deux avec une choriste du nom d’ALEX, qui ravit un Bouffon un peu en berne, c’est “Give It Away”, une reprise des RED HOT sur-vitaminée, qui obtient le plus de succès. Une cover qui voit enfin le chanteur nous montrer sa rage. Peut-être que la configuration de la scène ne lui convenait pas, en tout cas, il se déchaîne sans compter. Et cela fait plaisir à voir !

Une fois leur set terminé et les remerciements de rigueur énoncés, STANE demande au public de rester pour voir les 58 SHOTS. Ça c’est une intention sympa ! Coupons la poire en deux, ce set n’était ni bon ni mauvais, simplement nous restons sur notre faim.

Il est temps pour nous de faire une petite pause aération de l’esprit. C’est qu’il commence à faire chaud dans l‘antre du Bouffon ! La pause terminée, nous redescendons dans la salle pour voir les 58 SHOTS s’installer et faire leurs balances. C’est toujours intéressant de voir comment un musicien se prépare pour le show. Moi, j’aime bien.

58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

N’ayant pas eu l’occasion de les voir à Guitare en Scène cet été, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Et, bien qu’ayant eu une petite conversation avec ARTHUR, avant le show, ce qui nous a permis de nous rendre compte de sa gentillesse, nous avons peu parlé musique, mais plus des problèmes que le groupe vient de rencontrer. Mon coloc de concert, Steve*74, me dit que c’est bien et qu’il espère que ce sera aussi bon sur scène que ce qu’il a vu sur la toile. Pour moi, ayant fait comme notre rédac’ chef – à savoir, ne pas préparer mes fiches à l’avance – la découverte sera totale.

« Venez les gens, approchez-vous. Vous verrez, nous ne sommes pas méchants. » C’est par cette phrase qu’ARTHUR, le chanteur guitariste des belfortains, nous accueille. « Vous verrez, nous sommes interactifs, nous communiquons avec le public. C’est toute une expérience. » Voilà qui promet.

Et, dès les premiers riffs, je suis conquis ! La voix d’ARTHUR est malheureusement un peu juste ce soir mais il faut dire qu’il a attrapé froid. Ce n’est pas ce qui l’empêche de donner tout ce qu’il a. 

  58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

 

ARTHUR nous explique qu’ils ont cru ne jamais venir nous voir. Dans le genre galère, on ne fait pas mieux. Le groupe est tombé en panne de camion, ce qui les a obligés à annuler leur date à Lyon. Coup de chance, la date au Brin de Zinc la veille a été sauvé car ils ont pu en louer un. Mais cela à un prix. Alors, lorsqu’ils se rendent compte que le Bouffon se remplit, ils sont contents. Comme c’est la seconde fois qu’ils viennent en Suisse, ils ont beaucoup d’adeptes. En plus, les fans de STANE sont restés comme le leur avait demandé le chanteur !

THEO, le bassiste, « 18 ans et célibataire » comme le chambre ARTHUR, n’est dans le groupe que depuis mai, mais il semble avoir toujours été présent tellement il fait corps avec ses compagnons de route. Il a même droit à son solo de basse, qu’il utilise comme une guitare, faisant du tapping à une vitesse folle. Sa virtuosité n’a d’égal que sa fraîcheur, dans un Bouffon bouillonnant.

WILLIAM, lui, est un guitariste hors pair qui semble ne faire qu’un avec son instrument. Il impressionne par son aisance et ne se ménage pas, faisant résonner les riffs dans un Bouffon plein à ras-bord. Les spectateurs présents n’en perdent pas une miette et apprécient son implication.

Durant son solo de batterie, TONY le frappeur m’a fait penser un peu à ANIMAL, le batteur survolté du MUPPET SHOW, complètement déchaîné sur sa batterie et faisant tourner les baguettes entre ses doigts. Un vrai cogneur !

Personnellement, j’adore le côté hard-rock boogy du groupe et de ses membres survoltés. Et puis ARTHUR, qui chante le sourire aux lèvres, malgré sa voix défaillante, donne tout ce qu’il peut, voire même plus. Les morceaux défilent tel un TGV sur les rails (quand il n’est pas en grève). Les musiciens se font plaisir sur scène et c’est génial !

Comme le disait si bien GEORGES YOUNG (notamment au groupe THE ANGELS) : « Si tu ne tapes pas automatiquement du pied, c’est que ton morceau n’est pas bon ». Ici, c’est bien le contraire qui nous arrive. Nos pieds bougent tout seuls sur chaque morceau et notre tête fait instantanément des mouvements de haut en bas. Les titres interprétés sont monstrueux de mélodies qui se retiennent comme le vélo ! C’est le pied !

« Il est temps pour nous d’inviter un spécial guest » nous annonce le chanteur. « Et celui-ci a décidé d’apprendre un de nos morceaux ». Il s’agit de DEMPSEY MOREL, guitariste émérite et jury au tremplin du festival Guitare en Scène. Et, comme vous devriez le savoir si vous suivez le webzine, 58 SHOTS a gagné le tremplin cette année. D’où l’invitation sur scène… Du coup, ce n’est pas à un duel auquel nous avons droit mais, également dans le film « le Bon, la Brute et le Truand », à un truel ! De guitares évidemment. Et quel jeu de ces trois guitaristes qui se renvoient la balle ! C’est impressionnant ! Ils s’amusent comme des petits fous. De vrais chérubins dans un jardin d’enfants.

58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

En plus, comme 58 SHOTS ne veut pas que DEMPSEY quitte la scène (trop contents qu’il soit là) les voilà qui se mettent à jouer un LED ZEP. « Avec ce morceau, je vais pouvoir poser ma guitare » nous raconte ARTHUR. C’est bien gentil tout ça, mais il a du mal à se débarrasser de ladite guitare qu’il tient d’une main, avec le micro dans l’autre. Du-coup, devinez à qui il confie son instrument ? Et me voilà avec une gratte dans les mains. Cool ! Cette reprise survoltée est complètement folle. L’interprétation des musiciens est telle, qu’on croirait revivre le morceau.

Nous aurons d’ailleurs droit à une autre reprise, avec le célèbre “Sweet Home Alabama” de LYNYRD SKYNYRD. Aujourd’hui, pour le timbre de voix d’Arthur, ce morceau représente un véritable Everest à cause de sa voix fatiguée et malade. Mais notre homme ne s’avoue pas facilement vaincu et donne tout ce qu’il peut. Il crache littéralement ses tripes. D’ailleurs, celui-ci reconnaîtra volontiers les difficultés qu’il a rencontré à la fin du set.

Nous passons un excellent moment en compagnie de nos copains belfortains. Leur musique fait vibrer un Bouffon qui s’éclate. L’ambiance est bonne et le son aux petits oignons. Il faut expliquer qu’ils ont un ingénieur du son qui tourne avec eux depuis plusieurs années.

58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

Tiens voilà que notre ami ARTHUR décide de descendre dans la fosse avec sa guitare en main, allant se frotter aux spectateurs ébahis. J’adore ! En plus c’est hyper fun.

Tout début ayant une fin, le concert se termine sur des musiciens complètement éreintés et un Bouffon complètement démonté. Avec 58 SHOTS, j’ai rencontré des mecs supers sympas, qui nous ont permis de passer une super soirée. Un concert d’anthologie. Les musiciens se sont dépensés sans compter et, une fois le set terminé, ils sont restés dans l’antre du Bouffon pour discuter avec les fans présents… et ranger leur matériel aussi ! Tout le monde ne tourne pas avec des roadies.

Après ce concert, les belfortains attaquent une tournée dans les pays de l’Est. Mais une question les tourmente : comment vont-ils s’y prendre, étant donné que leur véhicule est en rade et, à priori, irréparable ? ARTHUR nous explique que, même s’ils doivent prendre plusieurs voitures, ils vont faire ces concerts, quoi qu’il leur en coûte. Si ce n’est pas de l’implication remplie de passion, ça ! Et, cela rien que pour l’amour de la musique et des fans. Moi, je dis « Chapeau bas, Messieurs ! ».

58 SHOTS @ le Bouffon de la Taverne – Genève

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VOLBEAT

Report by SEB 747

Lorsque le temps n’est pas au beau fixe, que la nuit descend rapidement depuis qu’on a gagné une heure de sommeil et que vous êtes motivés parce-que vous, la télé, ça commence à vous ennuyer, que faire ? Aller à un concert bien-sûr ! Et pas n’importe lequel, celui de trois groupes internationaux de haute renommée. Les américains de CROBOT (un super groupe en devenir, à écouter de toute urgence si vous ne les connaissez pas), les australiens de AIRBOURNE (qu’on ne présente plus) et les danois de VOLBEAT… Enfin pas complètement danois puisque Rob CAGGIANO (ex-ANTHRAX) est dans le groupe depuis 2013 et qu’il est new-Yorkais.

Du coup, direction l’ARENA de Genève chez nos voisins helvètes où je n’avais pas remis les pieds depuis un très long moment. Je suis super-content d’y retourner pour enfin assister à un concert dans une grande salle. Ce dernier étant annoncé pour 20 h sur le ticket je prends une petite marge et pars plus tôt que prévu car en Suisse, “l’heure c’est l’heure”. Le temps de me garer en dehors du parking, hors-de-prix bien entendu, et j’arrive sur les lieux sous un déluge apocalyptique. Dur, dur la vie d’un rockeur !!

Euh, c’est moi où j’entends du bruit qui vient de la salle ? Quoi ? Comment ça ils ont commencé une demi-heure plus tôt ? C’était marqué sur le web ? Oups, boulette, je n’avais pas pensé regarder. Le syndrome Ti-Rickou m’a une nouvelle fois rattrapé, même si ça faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé. Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains en attendant la fouille de rigueur, que je me rue devant la scène. Ou pas. Le devant étant déjà inaccessible. Ça va se compliquer pour les photos.

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CROBOT

En tout cas, je suis tout de même content de n’avoir pas raté CROBOT. Moi leur hard 70’s mélangé avec du stoner, j’adore. C’est sur “The Legend of the Spaceborne Killer” que j’arrive, et le morceau est excellent. Il est interprété avec une puissance bien supérieure à ce que l’on peut entendre sur disque. En plus Brandon YEAGLEY, le chanteur, est à fond avec sa belle chemise à fleurs très roots qu’on dirait tout droit sortie des années hippies. Je ne sais pas combien de titres ils ont joué avant, deux ou trois peut-être, mais il est tout en sueur.

Chris BISHOP, le gratteux, est en osmose avec son instrument et nous sort des solos venus de nulle part, mais que dire des frères FIGUEROA, Jake et Paul, respectivement bassistes et batteur ? Paul, comme souvent pour un batteur, frappe ses fûts comme s’il était possédé par un esprit… des 70’s bien entendu ! Jake est celui qui fait le plus le show en dehors de Brandon ; campé sur sa basse qu’il fait ronfler comme jamais, il virevolte sans se soucier de ce qui se passe derrière lui, malmenant son engin et reprenant en chœurs les morceaux. D’ailleurs, j’en viens à me demander si je ne créerais pas un mouvement de soutien aux instruments martyrisés, moi ?!

S’ensuit “Easy Money”, un morceau que j’adore et soudain, je vois Brandon qui court vers Chris pour lui monter sur les épaules et arpenter la scène de long en large. C’est génial la prestation qu’ils nous font, on n’a pas l’impression qu’ils sont en première partie de deux groupes majeurs !!

C’est sur “Welcome to Fat City”, le morceau éponyme de leur dernier album en date qu’ils nous quittent, sans avoir fait le traditionnel “Big Up” aux groupes qui suivent. J’ai raté un peu de CROBOT, mais quelle prestation ! Vivement la suite. Je sens que le reste de la soirée va être au top.

Petite pause syndicale (hydratation, restauration et vidange), et retour au rock. Les lumières s’éteignent, les Marshalls sont alignés sur les deux côtés de la scène, le backdrop du dernier album est affiché en fond de scène, la sirène retentit, c’est bien à un concert d’AIRBOURNE auquel nous allons assister.

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AIRBOURNE

Et c’est encore une histoire de frangin. Décidément, ce soir, il n’y en a que pour les fratries, mdr !! Ryan O’KEEFE est le premier à monter sur scène, prêt à en découdre. Il annonce la cadence en frappant sur ses grosses caisses. Il est suivi de près par David ROADS à la rythmique et de Justin SREET le bassiste. Puis débarque, comme s’il y avait le feu au lac, Joel O’KEEFE. C’est sur “Ready to Rock” que nous cueille comme une fleur le groupe qui, comme à son habitude, est survolté (faudrait savoir comment ils font).

A ce moment précis, on commence à se douter de ce qui nous attends. Ça doit faire la troisième fois que je les vois et je suis toujours autant impressionné par leurs prestations scéniques. Ce sont des piles électriques qui ne se déchargent jamais. Joël est toujours impressionnant par sa technique. Jamais une fausse note, jamais un pas de travers, toujours en mode automatique. Il traverse la scène, saute comme un cabri dès qu’il en a l’occasion et va au contact du public. Bref, un vrai showman.

“Too Much, Too Young, Too Fast” et c’est la foule qui hurle de plaisir. Les slams sont de sorties au beau milieu du public face à la scène et je suis bien heureux de ne pas m’y trouver.

“Rivalry” puis “Girls in Black” tapent dans le mille là où ça fait mal – les oreilles bien-sûr – et le groupe est aux taquets.

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AIRBOURNE

Mais que ce passe-t-il ? Où a bien pu passer Joël ? Le voilà qui fait son Angus YOUNG partant se promener sur les épaules de son roadie à travers le public. Mémorable comme d’habitude. Certes, à un concert d’AIRBOURNE, on n’est rarement surpris, surtout si on les a déjà vu plusieurs fois, mais à chaque fois c’est démentiel et le public en reste souvent abasourdi.

Après “It’s all for Rock’n’Roll” (en hommage à Lemmy), joué tout en émotion – c’est-à-dire pour AIRBOURNE, à fond les ballons – c’est “Breakin’ Outta Hell” qui déboule dans la salle. Et voilà que Joël décide de nous faire son lancer de bière à un spectateur ! Ce coup-ci, il a innové par rapport à la dernière fois où je l‘ai vu car il ne l’a pas explosée sur sa tête. Bon faut dire qu’il l’avait déjà fait précédemment en plein milieu de la foule (quel rêve pour un spectateur d’être baptisée à la bière, lol). Mais il l’a quand même bien ouverte avant de la jeter ! Et re-baptême à la bière pour les spectateurs, mdr !!

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AIRBOURNE

“Diamond in the Rough” est le morceau explosif qui redonne l’énergie au groupe, bien que celui-ci n’est pas montrer le moindre signe de fatigue.

Les lumières s’éteignent et AIRBOURNE décide de quitter la scène. Déjà ? Non, bien-sûr ! La sirène d’alarme est toujours installée au milieu de la scène et c’est RYAN qui se charge de l’actionner… avant de partir lui-aussi. Le public hurle son bonheur sous des sons assourdissants.

Après avoir fini de nous exploser les tympans, les Aussies reviennent et les premiers accords de “Live it Up” retentissent. Lorsque les lumières se rallument, seul Joël est éclairé, apparaissant derrière les lignes de Marshalls. Toujours à fond, il repart dans la salle, mais pas pour se balader dans le public, non, mais pour aller taper un solo devant le parterre des handicapés situés au fond. C’est bien la première fois que je vois ça et franchement on ne peut que respecter le bonhomme.

“Runnin’ Wild” termine ce set. L’affaire est dans le sac. Le rock‘n’roll n’est pas mort et AIRBOURNE en est la preuve !

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VOLBEAT

La prestation des australiens finie, c’est un rideau aux couleurs de VOLBEAT qui descend du plafond, nous dissimulant la scène. Tiens, en voilà une chose étrange ! Nous cacheraient-ils quelque chose ?

“Born to Raise Hell”, la chanson de MOTORHEAD retentit dans la salle, les lumières s’éteignent, le rideau tombe et les populaires danois, qui font partie des groupes métal et hard-rock les plus enthousiasmants de nos jours, sont déjà sur scène. Ouah, quel décor somptueux ! Rampes de chaque côté de la batterie afin que tout le monde puisse la voir, écran géant à l’arrière où des images défilent au long des morceaux – quand ce ne sont pas les musiciens qui apparaissent dessus – ce qui nous permet d’apercevoir le jeu du batteur. Même les lumières sont soignées, on y voit comme en plein jour. C’est impressionnant !

“The Devil’s Bleeding Crown” tiré de leur dernier album en date est le premier morceau joué ce soir par Michaël POULSEN le guitariste chanteur Danois, et ses acolytes. D’entrée de jeu, je me rends compte que le heavy-métal à la VOLBEAT n’est pas seulement que pour les métalleux. Il y en a aussi pour les fans de rock’n’roll, de punk, de country et de blues, et même de thrash. En bref, un sacré mélange nordique !

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VOLBEAT

Après un medley de trois titres en hommage à leur premier album, avec l’incontournable reprise de Dolly SPRINFIELD sorti en 1964, “I Only want to be with You”, c’est “Lola Montez”, titre de “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies” qui débarque. Quel morceau ! Il est interprété tout en feeling avec ce refrain plus que mémorable, suivi par des solos de Rob CAGGIANO qui va se promener sur les rampes derrière la batterie. Puis c’est “Let it Burn”, le second titre de leur dernier album en date “Seal the Deal & Let’s Boogie” qui nous frappe en pleine poire. On déménage dans le côté thrash du groupe, tout en restant mélodique à souhait.

Ça y est, la foule sort de sa torpeur, les pogos et les slams sont de sorties. On a aussi droit à un circle-pit endiablé. Pourquoi ai-je le sentiment d’être bien placé à l’arrière de la cohue, moi ?!

Le bassiste Kaspar BOYE LARSEN qui les accompagne depuis 2015, ne se contente pas de rester en fond de scène, il se promène partout, monte sur les rampes, va à droite puis à gauche, tout en plaquant des accords incontournables. C’est comme s’il avait toujours été là. On sent que les musiciens sont heureux d’être avec nous ce soir.

Les compos s’enchaînent et le temps passe vite. Déjà un titre de 2007 et un de 2008 sont passés avant que n’arrive “The Gates of Babylon” de leur dernier LP suivit par “Slaytan” lui-aussi de cet album. C’est démentiel l’ambiance qui règne dans la salle !! D’un côté on a les spectateurs impassibles et de l’autre, les fous furieux qui s’en donnent à cœur joie.

Côté look Michael arbore une coupe que n’aurait pas renié Johnny CASH (son idole) et une veste remplie de patchs en hommage à ses groupes préférés, comme dans les 80‘s. Rob, lui, a son bonnet vissé sur la tête et sa longue queue de cheval tressée.

En tous les cas, ce n’est pas ça qui les empêchent de nous faire dodeliner de la tête et tortiller du popotin, notamment sous les blasts beats du batteur Jon LARSEN.

“Dead but Rising”, titre de 2013 déboule sans crier gare et la foule est en délire ! « Si nous allons en enfer, nous en ferons un paradis, et si nous allons au paradis, nous en ferons un enfer » voilà ce qu’a dit Michaël dans une vieille interview. Je veux bien le croire tellement il suinte le rock par tous les pores ! C’est un passionné. Tout le groupe nous délivre une superbe prestation. Incroyable comme ils ont la banane ! Ils ont tous le sourire aux lèvres !

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VOLBEAT

Et hop, “16 $ “, un titre de 2010, suivi par “For Evigt” un autre de 2016. Je prends mon pied à écouter leurs morceaux. La voix de Michaël a beau me paraître étrange pour un groupe de métal, elle est fort séduisante et je me laisse facilement emmener dans l’univers de VOLBEAT. Superbement mélodique et accrocheur, les titres défilent à vitesse grand V. Deux autres titres de 2010 seront joués ce soir avant qu’ils n’interprètent “Boa [JDM]” tiré de “Rock the Rebel / Metal the Devil” de 2007. Le groupe n’hésite pas à piocher dans ses plus vieux albums, même si la priorité est de mise sur le dernier. C’est enivrant, endiablé, scotchant d’énergie !

Déjà une heure de jouée et c’est sur “Goodbye Forever” que le groupe nous quitte. Pour de bon ? Non, car on en redemande, nous !! « VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! », crie la foule. Et les voilà de retour avec “Black Rose”, un autre titre de leur récent album. Les pogos reprennent de plus belle et les slams sortent de la foule comme s’il en pleuvait. Les gars de la sécu en rigolent. Puis c’est “Doc Holliday” qui sort des enceintes, un autre titre de leur back catalogue.

Les différentes facettes de la musique de ces messieurs sont exposées avec entrain et feeling. Tantôt hard et groovy parfois beaucoup plus posée et blues, je suis aux anges !

Juste après la fin de “Seal the Deal”, titre encore une fois du dernier album, Michaël appelle à faire monter sur les planches la future génération de métalleux pour qu’ils viennent chanter avec eux sur “Still Counting » tiré de “Guitar Gangsters and Cadillac Blood”. Du coup, une dizaine de jeunes métalleux montent sur la scène pour un final en toute beauté. Après avoir fait descendre cette jeune génération, le groupe prends congé en remerciant chaleureusement le public.

Quel spectacle nous ont offert VOLBEAT ! Je ne regrette pas ma soirée, moi.

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VOLBEAT

 

BILAN DU CONCERT

Les trois groupes ont réussi à protéger la signification émotionnelle de leur travail. Le set des pennsylvaniens de CROBOT a été une grosse découverte, celui des kangourous d’AIRBOURNE a été comme d’habitude détonnant, percutant et sans faille et enfin, les vedettes de la soirée, les VOLBEAT, ont fait une forte impression de justesse, par moment de vitesse tout en jouant avec une précision et une fluidité incroyable avec un décor de scène somptueux. Ils ont su faire parler la poudre sans pour autant perdre en mélodie.

C’est clair que j’en reprendrais bien une autre dose !

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SULPHAT’ KETAMINE

Allez, rien de tel par cette magnifique après-midi que d’aller faire un tour sur le parvis de la Tannerie où se déroule un petit rassemblement de US cars. Sur place, il y a des stands et on a même droit à un petit concert de TOM BEAR devant son van. Guitare et tom de batterie.

Heu, je n’avais rien prévu sur ce coup-là et je n’ai pas pris mon appareil photo ! Bon, il faut l’avouer : je n’avais pas franchement tout bien compris, moi ! En gros, j’avais bien vu qu’il y avait un rassemblement de voitures mais pas le reste, lol !

Du coup, je pars récupérer mon appareil pour le reste de la soirée. Et finalement, à coups de hot-dogs, on arrive vite à 20h…

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THE DANSANT

C’est le moment où tout le monde entre dans la grande salle pour un concert de travers. Non, on ne met pas le groupe en travers de la scène, on les met par terre à même le sol. Bah oui, il semblerait qu’on les voit mieux quand on a le nez dessus…

C’est THE DANSANT (prononcer à l’anglaise et non pas Thé Dansant comme l’a fait ma femme !) qui commence la soirée. Ces trois lascars, c’est plutôt le punk-rock leur tasse de bière, mais un punk-rock recherché avec un batteur qui cogne (mais pas comme un brutos), un bassiste qui assure bien et un guitariste chanteur qui est assis sur une chaise. Pas qu’il soit fainéant mais le pauvre s’est fracturé la jambe et il joue avec une poche contre la douleur. Là, chapeau très bas car putain il a l’air de douiller grave ! Mais bon, il n’allait pas annuler pour si peu, lol !! On est rock’n’roll ou on ne l’est pas ! Moi, j’en suis admiratif.

Bon musicalement, c’est énergique, bien fait même si la façon très brute de chanter n’est pas trop mon truc. En tout cas, le son est bon et il y a pas mal de monde. Du coup, le fait que le concert soit au sol, c’est bien.

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THE DANSANT

Bon, une petite pause dans le bar où un magicien est en train d’énerver tout le monde en faisant des tours de carte que, bien-sûr, on ne comprend pas. Normal, c’est ça la magie et comme a dit le grand OUDINI à un spectateur qui lui demandait le truc : “Vous savez gardez un secret ?”. Ce à quoi le spectateur a répondu : “Oui”. Réponse de OUDINI : “Moi aussi” !!!

Après cet intermède non musical, on repart dans la salle pour le groupe suivant, les lyonnais de SULPHAT’ KETAMINE. Alors là, carrément inconnus au bataillon ! On me les avait vendus pour un trio de stoner. “Il faut que tu viennes les voir, ils sont terribles ! En live, c’est énorme.” Bref, je suis impatient de voir et d’écouter ça, moi.

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SULPHAT’ KETAMINE

Et c’est parti. D’entrée de jeu, je me dis : “Heu, ce n’est pas du stoner ce qu’ils me font là, c’est du putain de rock-hard 70 à la FOGHAT, CREAM, LED ZEPPELIN et consorts, et c’est méga bon ! Whaou ! En plus, c’est vrai qu’en live ça dépote grave. Ils tous les trois fous furieux et investis d’une mission : nous fracasser la tête avec leurs morceaux. Accessoirement, ils ont du en rajouter une : nous faire avoir un torticolis à force de nous faire headbanguer !

Le son est encore une fois excellent ce soir et on prend une méga-baffe – et musicalement et visuellement. Le bassiste nous la fait version HENDRIX avec la basse incroyable. Mais ils sont tous les trois au taquet.

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SULPHAT’ KETAMINE

Whaou again ! C’est fini. Il s’est passé quoi ? Un 38 tonnes m’a renversé et je suis retourné en 72 ? Et pourquoi je ne les connaissais pas, moi, les SULPHAT’ KETAMINE ? Ah, ils ont fait un album ? Bon alors, il faut que je les attrape. Et puis tiens, du temps que j’y suis, je leur fais une interview dans les loges.

Bon, c’est fait. Il fait toujours très bon dehors bien qu’il soit minuit passé et je n’ai qu’une hâte, c’est de monter dans ma voiture pour écouter le CD de SULPHAT’ KETAMINE (hé, hé, chro à venir !).

Putain que ça fait du bien ! Et c’est ma femme qui va être contente : du hard 70 !!! C’était une vraie bonne soirée où, en plus d’avoir découvert un putain de groupe, je suis pour la première fois tomber d’accord sur un groupe avec Rabelais de la Tannerie. Et ça, c’est encore plus fort !!!!

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SULPHAT’ KETAMINE