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KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Aller à la montagne quand il neige, que c’est verglacé et qu’il pèle grave, ce n’est pas un truc qui me motive, mais aller à la montagne quand il fait vingt-huit degrés, là c’est méga cool… surtout quand c’est pour le MetalGresifest !! Et puis, cette année, l’affiche  alterne des groupes que j’aime et des groupes que je vais me faire une joie de découvrir.

Je vais donc essayer d’être à l’heure. On ne rigole pas, René ! Bon, il y a pas mal de voitures garées, c’est un bon signe pour les orga et l’ambiance. Il y a plein de copains dehors, cool, je ne dois pas être en retard. Sauf que – oui, tu peux rigoler René – si ! J’ai loupé le premier groupe EYEZERY. Oups, une découverte que je ne ferai pas aujourd’hui !! Enfin, pas en live. Chronique du EP bientôt  normalement !!

Tiens, ils ont changé la scène de place et l’ont mis à l’opposé de la salle. Pas con !

BLACKBIRDS @ MetalGresifest 2018

Je me place pour BLACKBIRDS qui sera donc ma première découverte de la soirée. C’est un groupe qui vient de Gap, donc je risque de ne pas avoir beaucoup l’occasion de les voir en live. Tiens, ils ont une chanteuse. Irait-on vers du metal symphonique ? Non, pas du tout. On va dire qu’ils oeuvrent dans du rock metal. En tout cas, c’est bien fait. Ils communiquent bien avec le public et leurs morceaux sont agréables. J’aime bien la voix de MELINE, la chanteuse des BLACKBIRDS  qui resplendit dans sa robe rouge. J’aime aussi l’univers du groupe.

En plus, le son est bon. Est-ce du au fait d’avoir changé la scène de place ou au travail de l’ingénieur son (ou les deux), en tout cas le son est meilleur que sur les éditions précédentes et pour ce style, c’est vraiment important.  

Je dois dire que je suis bien content d’avoir vu les BLACKBIRDS en live, moi ! Ce fest commence bien !

Bon, première pause papotage en plein air avec les potes. C’est vrai qu’on est bien, là. Il fait bon. Ca fait du bien, même si dans la salle il fait chaud mais que ça reste respirable.

GENERAL CLUSTER @ MetalGresifest 2018

Allez, j’y retourne ! Je vais enfin découvrir les grenoblois de GENERAL CLUSTER en live. Je dis enfin car il y a une véritable malédiction avec eux, je n’ai jamais réussi à les voir en concert ! Et ce n’est pas l’envie qui m’en manque au vu des échos méga positifs que j’en ai eu. Sans compter que, en plus, je suis friand de stoner.

Cette fois-ci, c’est la bonne. Et ça attaque fort ! Directement les baffes dans ma tronche sans préliminaire !! Whaou ! Putain ! C’est bon et efficace. Sa déboîte carrément sa grand-mère en ski ! Leurs morceaux sont de véritables tueries, du stoner comme je l’aime ! C’est mélodique, c’est puissant, j’adore ! 

La fin du set me voit donc heureux mais là, j’ai un peu chaud. Je profite de la pause pour me réhydrater. Cool, deux groupes que je vois et que j’aime.

JC JESS @ MetalGresifest 2018

Allez, je suis réhydraté. J’y retourne pour un groupe que je n’ai pas vu en live depuis vachement longtemps, lol !!! Ceux qui lisent le webzine régulièrement ont compris. Pour les autres, c’est le groupe qui ouvrait pour le concert des THUNDERMOTHER au Rock’n’Eat Live de Lyon et c’est juste mon dernier report en date.

Donc, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, c’est JC JESS qui monte sur scène. Et JC JESS, c’est du heavy metal mélodique avec un super guitariste qui chante en anglais. Ils sont en promotion de leur nouveau CD qui est sorti en début d’année.

Ils ont l’habitude de la scène et comme ils jouent pas trop loin de chez eux, ils sont aux taquets. Heu, qu’est-ce je peux dire d’autre que je n’ai pas déjà dit ? Ah oui, ABEL, le bassiste, ne joue pas avec sa chemise porte-bonheur qui est maintenant en Suède sur les épaules de la guitariste de THUNDERMOTHER. Ben oui, elle a craqué dessus (on parle bien de la chemise !!). Mais bon, ABEL est fort et même sans sa chemise festive, il peut jouer !!

Bon, j’arrête mes délires. JC JESS délivre une bonne prestation qui est appréciée par le public de plus en plus nombreux dans la salle (on est déjà environ 200). Whoua, content de les avoir revus ! Eux aussi vont avoir une chronique tardive de leur album à venir… enfin dès que Steve*74 l’aura finie. Non, non, Steve, pas de pression ! 

Retour à la case bar et papotage avec les copains pendant le changement de plateau.

WORRY BLAST @ MetalGresifest 2018

Là, il faut bien boire et s’hydrater car c’est au tour des suisses de WORRY BLAST de jouer et qu’on va transpirer grave ! Yes, je suis aux taquets car les groupes de hard-rock suisses, j’aime et WORRY BLAST, je suis carrément fan. C’est le moment d’aller faire le kangourou. Headbanguing obligatoire ! 

Et ça part comme j’aime. Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC et consorts me met sur ressorts et mes cheveux bougent tout seuls. Leurs morceaux sont de petites pépites de hard-boogy, surtout ceux des deux premiers albums. Mais rassurez-vous, même sur leur dernier il y a encore une influence. Faut pas déconner non plus en poussant mémé sur une luge en chocolat !!

Les WORRY BLAST ont tout compris. Leur set est énergique, visuel, participatif. Ils font tomber une pluie de faux dollars à leur effigie sur la scène et ils bougent ! Bref, encore une grosse baffe pour moi ! J’ai bien fait de boire avant (heu… de l’eau bien-sûr ! La vodka, ça ne désaltère pas, lol !). Encore un très bon set de nos copains suisses.

Retour à la case c’est bon. Comment ? Le Perrier commence à manquer ? Pas grave, tant qu’il y a du jus de houblon !! Heu, la bière ça ne désaltère pas, bande de bananes !!

 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Allez, retour dans la salle pour JADED HEART. C’est marrant, la dernière fois que je les ai vus en live, c’était ici même il y a trois ans… Depuis, il y a eu un album que j’ai beaucoup aimé et j’ai hâte de les revoir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, JADED HEART est un groupe allemand fondé en 1994 et qui fait du hard-rock mélodique. Ils ont sorti fin mars un excellent album (avec une pochette géniale d’un bad clown avec un couteau) dont j’ai hâte d’écouter les morceaux en direct live.

JADED HEART en live, c’est efficace et vraiment bien fait. Ils ont une grosse expérience et ça se voit. En plus, une bonne partie du public est venu pour eux donc l’ambiance est bonne.

Le son reste toujours bon. Ca fait plaisir. Je rentre du coup encore plus facilement dans leur univers que la dernière fois. Mais c’est peut-être du aussi à la set list… Enfin, je suis content. J’aime la voix du chanteur, JOHAN FAHLBERG et je me suis habitué à ce line-up.

Du coup, je préfère cette prestation à celle d’il y a trois ans. 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Bon, dernière pause. Je voulais de l’eau mais plus de Perrier pour de bon cette fois-ci. C’est fou, non ? Obligé de boire de la bière, lol !! En tout cas, il faut bien s’hydrater car ça va encore remuer sa mère- grand dans le Génépi ! Heu, non mon copain, la vodka c’est pas une eau russe !

Bon allez, j’y retourne. Tiens, il y a du changement dans la salle, les premiers rangs sont squattés par des filles !! Eh oui, du hard heavy sleaze avec des beaux gosses sur scène, ça marche sur les copines ! Alors que soyons honnêtes, nous, on s’en fout, même quand ce sont des suédoises, on veut être devant quand même !!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Le dernier groupe, et pas des moindres vu que c’est la tête d’affiche, monte sur scène : KISSIN’ DYNAMITE !! Là, je suis direct en hyper espace Mr Spock. J’adore les KISSIN ! Leurs morceaux donnent envie de bouger, de sauter, de chanter (heu, attention à ta cheville, chérie !). C’est puissamment festif et ce n’est pas les copines qui me vrillent les oreilles et me niquent les pieds qui diront le contraire !!!

Les KISSIN DYNAMITE, le live ils aiment et ils maîtrisent. En plus, c’est leur début de tournée donc ils ont la pêche ! 

HANNES BRAUN a un putain de charisme et… les cheveux au vent. Heu, comment c’est le ventilo ?! Leur jeu de scène est à la fois fun et esthétique et il y a une vraie recherche scénique.

Bon, c’est fini ou pas ? Dans le doute, le public se met à scander tout ce qu’il peut. Yes, il y a un rappel ! Le chanteur met sa cape rouge (pas la même que la dernière fois que je les ai vus, moins épaisse et moins chaude. Pas fou, le roi !!), prend un spectre et c’est parti pour le morceau que les copines en général et ma femme en particulier attendaient, “I will be King. Et là, c’est la folie douce ! Mes oreilles vrillent again ! Whaou, ce morceau, c’est de la dynamite comme dirait Ovomaltine ! Ils auraient pu s’arrêter là mais ils sont gentils. ils veulent qu’ont redescendent un peu avant de terminer, on a donc droit à du rab ! Bah, on prend.

Bon là, c’est vraiment fini. Snirf, trop bien les KISSIN DYNAMITE !

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Bien-sûr tout le monde se regroupe au stand merch’ (tout petit stand pour les KISSIN’ avec seulement deux CDs !!) où ils ne vont pas tarder – surtout le chanteur – à venir pour faire des photos, signer et papoter… comme tous les groupes du fest, d’ailleurs. Voilà qui termine en beauté cette édition 2018 du MetalGresifest. Vivement 2019 !!

Un grand merci à l’orga pour leur prog’ et pour ce fest rafraîchissant. Et bien sûr à l’année prochaine my friends !!!

Heu… problème les copains : quelqu’un sait où est la touche “stop” sur ma femme ? Elle chante “I Will be King” à tue-tête dans la voiture et pour conduire, là c’est pas facile !!!!!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

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JADED HEART

Rien de tel quand il fait chaud que d’aller faire un tour à la montagne ! ….Bon d’accord, à condition qu’il y ait un fest à proximité !!

Comme je galère un peu pour trouver la salle, je m’arrête pour demander mon chemin à deux métalleux, qui se révèlent (bien sûr !) être le chanteur et le guitariste de THE TREATMENT de retour de balade. Du coup, aucun doute : ils savent où ça va se jouer ce soir !… Euh, normalement !!

J’arrive devant la salle très en avance. Si, si ! Les portes ouvrent à ouvrent à 17 h et il est tout juste 16 h. Deux choix s’offrent à moi : soit allez voir la préparation d’une cartonnade réservée aux enfants, soit aller piquer une tête à la piscine découverte juste en face de la salle. Bien tentant le truc mais vu que je n’ai pas mon maillot de bain et que ce n’est pas une piscine naturiste, ça ne va pas être possible ! 

Donc, case prépa de cartonnade. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste à se fabriquer une armure, un casque et une arme en carton rigide, le but étant de se fritter à la fin tous ensemble. En bref, tu passes deux heures à faire un truc qui va être pulvérisé en quelques secondes ! Mais c’est méga cool et sur ce coup-là, ça occupe les mômes.

SACRED SEAL 1

SACRED SEAL

La salle ouvre les portes et c’est parti.

Le premier groupe ouvre les hostilités à l’heure prévue. C’est cool parce que qu’avec six groupes à l’affiche, il vaut mieux ne pas prendre de retard.

C’est SACRED SEAL, groupe oeuvrant dans du métal avec une chanteuse en costume oriental qui entre sur scène. Ca à l’air bien. Je dis que ça à l’air bien car le son est pourri de chez pourri, plus pourri c’est du moisi. Il n’y a que les aigüs qui ressortent. A tel point que je vais à la console pour le leur dire. Et là j’apprends qu’ils ont un peu cramé la sono, donc rien à faire. Je suis assez dégoûté pour les musicos qui préparaient cette scène depuis pas mal de temps et qui jouaient des morceaux de leur CD qui débarque bientôt !

Mais bon, ils n’y sont pour rien. Du coup, je vais rester sur ma faim. En tout cas, leur prestation m’a donner envie de les revoir en live et d’écouter leur CD. A revoir bientôt – le 05 septembre au Leym’ Fest par exemple – dans d’autres conditions, j’espère.

Le prochain groupe à monter sur scène est un groupe de covers de MAIDEN. Alors encore une fois, rien à voir avec la qualité des musiciens ni avec les morceaux choisis – surtout que ces cocos-là assurent vraiment et que le chanteur à une méga voix – mais perso, je ne comprends pas l’intérêt de cet exercice dans un fest où le but est de venir voir les groupes de compos qu’on aime ou de découvrir de nouveaux groupes.

RISING STEEL ENTREE

RISING STEEL

Bon, en tout cas le son s’améliore. C’est plutôt cool. Je profite du moment pour papoter dans l’herbe avec les mecs de THE TREATMENT et pour dire bonjour aux copains qui arrivent. C’est top, les gens viennent de Lyon, de St-Etienne, du sud aussi.. De loin quoi, et ce malgré la série de concerts d’AC/DC et la proximité en date du Hellfest.

Tout ce beau monde rentre pour voir les grenoblois de RISING STEEL monter sur scène. Avec eux, on est dans du heavy-métal old school fait par de vrais passionnés.

Et ça allume grave ton côté guerrier !

Leurs compos sont propices à te faire hurler à tue-tête et les musicos y vont à donf. Fabrice le chanteur, ne montre pas que quinze minutes plus tôt il était presque aphone. Un putain d’exploit ! Surtout qu’il a une méga voix qui colle parfaitement à la musique.

Bien sûr, les autres zicos ne sont pas en reste et nous offrent une grosse prestation devant un public bien présent et qui commence à être chaud.

Il faut dire que les titres du EP de RISING STEEL, ça déchire grave en live !! Heu, comment je parle le d’jeuns ?!!! Bon d’accord, je ne me lâche plus ! Mais bon, j’aime vraiment ce groupe et j’en aurais bien pris plus.

Heu, pas Fabrice qui a tout donné malgré ses problèmes de voix et qui doit être content que ce soit fini !

CHEMICAL WEDDING 1

CHEMICAL WEDDING

Petite pause bien méritée et retour dans la salle pour l’arrivée de CHEMICAL WEDDING.

Là, changement de décor : on est dans du classic-rock métal ou du heavy hard-rock avec des touches 70 et un peps métal. Si vous vous êtes perdus en route et que vous ne voyez pas du tout ce que je veux dire, eh ben il faut venir les voir en live, na !

Je suis vraiment client de leur musique. Le chanteur a une putain de voix et le guitariste balance des solos bien pensés.

Tous les musiciens tiennent bien la scène et on voit qu’ils ont l’habitude de l’exercice.

Encore une fois, vu le nombre de groupe à passer, la prestation va me paraître trop courte.

Enfin, ça permet de se rafraîchir – euh non, pas d’aller piquer une tête dans la piscine ! Pas le temps. Et puis elle est fermée ! Les salauds, ils n’ont pas fait nocturne pour le fest !!!!

Ca aurait pu être cool en after d’aller se baquer ! Bon, j’arrête le délire.

jaded heart entree

JADED HEART

Retour dans la salle qui est bien remplie. On est plus de 250 pour l’ arrivée de JADED HEART.

D’entrée de jeu, je sais que ça va être un grand moment.

Et whaou ! ça part à fond de train ! Les musicos maîtrisent le show et nous emmènent avec eux, avec leurs riffs et leurs refrains. Leurs morceaux hard heavy passent très bien en live et leurs morceaux plus lents sont de véritables petits bijoux.

Le public est aux taquets et il y a une ambiance assez incroyable.

Dans JADED HEART, il n’y a pas un musicien en-dessous des autres et tous se donnent à fond.

Et le chanteur, quelle voix !! Oui, un show de JADED, c’est terrible !

Et pour les mauvaises langues qui pensent que ce n’est plus pareil qu’avant, qu’il n’y a plus que le bassiste d’origine, que leur hard FM a disparu et qu’il ne fallait pas se déplacer, et ben là, c’est la grosse boulette car lorsque les lumières se rallument, j’ai encore le sourire-banane du mec qui a pris une grosse tarte de plaisir et qui en redemande !

Bon, retour à la case ré-hydratation bien méritée avant d’y retourner pour la dernière fois.

Je ne veux pas louper l’arrivée de THE TREATMENT et, après la grosse baffe qu’ils m’ont mis cet hiver au Château Rouge d’ Annemasse, je suis impatient de les revoir.

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THE TREATMENT

Mais dès le début, je comprends que ça ne va pas être pareil. Déjà visuellement car  deux des musiciens ne sont plus les mêmes : un des guitaristes et le chanteur. Le nouveau guitariste est le jeune frère de l’autre guitariste et en plus, c’est son premier live avec eux. Comme c’est aussi le premier concert du nouveau chanteur d’ailleurs !

Bon, le nouveau chanteur a une putain de voix et une bonne présence, pas de soucis là-dessus, mais bon il n’a pas le côté bad boy de l’ancien chanteur, ni son charisme. Oui, je sais que c’est son premier show, c’est moi qui vous l’ai dit, bananes ! Mais du coup, j’ai plus de mal à rentrer dans le live.

Pour ce qui est des autres musicos, ils n’ont rien changé à leurs habitudes et sur scène, ça déménage. Leurs morceaux hard-boogy sont toujours aussi efficaces et la voix du nouveau chanteur colle plutôt bien avec.

Alors attention, quand je dis que ce n’est forcément pas pareil, ça ne veut pas dire que ce ne soit pas bien parce que c’est loin d’être le cas. D’ailleurs ceux qui découvrent le groupe ce soir en prennent plein la tête et trouvent ça génial.

Ca doit être ça le truc : ce soir, c’est très bon mais à Annemasse, c’était carrément énorme. Bref, je retournerai volontiers les voir dans quelque temps, quand les nouveaux auront pris un peu de bouteille,  et je suis sûr que ça le refera à mort !

Avant de reprendre la route, je prends quand même le temps de papoter avec JADED HEART (même pas pu faire signer mes CDs : je les ais un peu oubliés !), de dire au revoir aux potes (entre autres Cyril du Rock Azylum deVoiron qui tenait un stand ce soir et Fabrice du Metallian Store de Grenoble qui en tenait un autre) et bien sûr à l’orga de cette 5e édition du METAL GRESIFEST.

J’adresse d’ailleurs un grand merci à toute l’équipe du METAL GRESIFEST et je leur dis à l’année prochaine parce qu’avec un prog’ de cette qualité, j’ai carrément envie de repiquer au truc, moi !

Long live rock’n’roll, les mecs !!!!

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THE TREATMENT

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Report de Steve *74

Tout le monde le sait, nous vivons à l’heure de la mondialisation où nos entreprises délocalisent à l’étranger pour le plus grand plaisir des asiatiques. Et bien maintenant, ce principe s’applique aussi à la musique. Si tu ne peux pas aller au Wacken le célèbre festival allemand, et bien il viendra à toi ! Il se délocalise lui-aussi à travers l’Europe pour une tournée de dix-sept dates dont une à Chambéry pour le Wacken Road Show.

Direction le Scarabée, c’est le nom de la salle – ça ne se rate pas ! Je ne connais cet endroit que de nom car je n’ai encore jamais mis les pieds là-bas. Grave erreur, car elle grande, bien aménagée avec une scène où les groupes peuvent bouger, amener des décors et du matos, mettre des backdrops… Dehors, on peut se garer facilement. En somme tout pour plaire ! Dommage que la programmation de cette salle soit si frileuse avec notre musique…

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Pour débuter cette soirée marathon, les allemands de GRAILKNIGHTS. Et là, attention les yeux ! J’ai bien dis les yeux, car tout est dans le visuel, la musique venant bien après. Ils sont déguisés façon super-héros, avec de grandes capes, des visages peinturlurés de différentes couleurs suivants les héros (euh, les musiciens !). Imaginez Superman, Spiderman, Batman sur scène et jouant de la musique. Et bien GRAILKNIGHTS l’a fait en parodiant ces héros !

Le spectacle est permanent. Le chanteur prend des poses en écartant les bras ce qui fait un effet bœuf avec sa cape. Ils s’accroupissent en demandant au public de les imiter. Ca fait drôle de voir les premiers rangs du public comme ça ! Ceux de derrière apprécient la manoeuvre et sont tout contents car tout d’un coup, ils ont une vue dégagée de la scène !

Le délire continue avec l’arrivée d’un faux cheval, comme dans les cirques avec les clowns. Après s’être promené sur scène entre les musiciens, le faux cheval offrira un tonneau de cinq litres de bière à un heureux spectateur.

Et la musique me direz-vous ? Et bien, ils sont loin du death mélodique dans lequel ils sont catalogués. Pour le mélodique, je suis d’accord mais pour le death, je suis plus que sceptique. Du death comme ça, je suis prêt à en écouter tous les soirs, moi !

Non, GRAILKNIGHTS évolue plutôt dans un registre lorgnant vers le heavy mélodique avec des passages assez cool, des lignes de chant claires et accessibles à tous. Au détour d’un morceau, j’entends même un riff de JUDAS PRIEST, c’est dire ! Et puis un chanteur qui prend son accordéon, ce n’est pas très death, non ?!!

MAC DEATH, le chanteur s’exprime en français entre les morceaux. Bravo à lui, car j’apprends par JO de NIGHTMARE qu’il a spécialement appris certaines phrases pour se faire comprendre d’un public qui reste très francophone et assez peu anglophone, il faut le dire.

« Moonlit Masquerade » clôture ce show à la Marvel.

Alors, peut-être que GRAILKNIGHTS n’est pas le groupe de l’année mais ils ont une présence scénique improbable qui a captivé – ou interloqué – le public.

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Après cette entrée en matière prometteuse, place à un autre groupe allemand : JADED HEART.

Il faut noter que l’intermède entre les groupes sera tout au long de la soirée court. Une batterie commune, des têtes d’amplis entassés les unes sur les autres, tout est pensé pour gagner du temps.

Mais revenons à JADED HEART. Dès le premier morceau, la messe est dite. Je suis en transe (napolitaine bien-sûr). Le son est excellent. Leur hard-rock mélodique me donne envie de monter aux rideaux (s’il y en avaient !). Le tatoué suédois JOHAN FAHLBERG assure un chant sans faille avec une voix puissante et de temps en temps plus rauque. Il est fait pour la scène, cet homme !

Malgré des changements de line-up assez importants, MICHAEL MULLER (le bassiste) restant le seul membre fondateur du combo, le groupe est hyper homogène. La machine allemande est lancée à pleine vitesse et plus rien ne pourra l’arrêter, à part malheureusement le timing de la soirée trop restrictif pour moi.

Dans ce style musical battu et rebattu par plein de formations, l’originalité n’est forcement de mise, mais les morceaux ont une âme. Ils évitent les pièges tendus et c’est joué avec une telle maestria !

Bon, vous l’avez compris, c’est LE groupe de la soirée. Ils ne viennent pas souvent nous voir alors la prochaine fois, ne les ratez sous aucun prétexte.

Nightmare 1

Le groupe suivant dans l’ordre de passage de ce soir est le régional de l’étape, j’ai nommé NIGHTMARE. Tout d’un coup les abords de la scène deviennent inaccessibles, les bras se tendent, le public crie. Je devine que la moitié de la salle a parcouru les cinquante kilomètres depuis Grenoble pour supporter leur groupe fétiche.

Pourtant ça commence mal. On n’entend presque rien durant tout le premier morceau. Le son est fouillis, le chant ressort avec un drôle d’effet et il y a trop de batterie. Heureusement, le sonorisateur qui a du finir par enlever ses boules Quies remet vite les choses en place.. A part pour MATT HASSELERGHS le guitariste dont les solos resteront inaudibles pendant tout le concert.

Musicalement, nous sommes loin du hard-rock mélodique de leurs débuts dans les années 80. Les guitaristes ont durci le tempo et les riffs. Les compos sont plus sombres, plus compliquées. Maintenant, le groupe flirte avec le power métal mais garde avec un chant typé année 80, une originalité qui est sa marque de fabrique.

JO AMORE le chanteur, fait participer ce public tout acquis à sa cause en échangeant avec lui entre les morceaux. Il remarque dans la foule JC JESS, un des anciens guitaristes du groupe et lui tend le micro pour chanter un bout de refrain.YVES CAMPION le bassiste, viendra lui-aussi lui dire bonjour. Ce même YVES nous fera un petit jeu de mot bien à lui en parlant de la date d’Oberhausen qui, si vous le dites vite, peut se dire Robert Hossein ! Bref, une bonne ambiance règne.

Devant un public conquis d’avance, le groupe joue sur du velours et déroule un set hyper efficace. Pour conclure ce show et rappeler les origines du groupe, « Holy diver » de DIO termine en beauté cette prestation.

Lacrimas 3

Place au groupe vedette de la soirée, les allemands de LACRIMAS PROFUNDERE. Tous les fans de NIGHTMARE ayant quittés la salle, je peux revenir tranquillement vers le devant de la scène.
D’entrée, le nouvel album « Antiadore » est mis en avant avec les deux premiers morceaux du set « Dead to me » suivi de « Remembrance song ». Une couleur musicale s’installe, une ambiance se crée pour un rock gothique mélancolique.

Evoluant à leurs débuts dans la mouvance doom/gothique, LACRIMAS PROFUNDERE se dirige, en 2004 avec l’album « Ave end », vers un rock gothique plus calme, plus apaisé, moins torturé et souvent comparé à HIM.

Nous sommes loin de la joie et des couleurs de GRAILKNIGHTS. Ici tout le monde est habillé en noir, l’ambiance est plus sombre, plus lancinante, plus dépressive.

Le timbre de voix du chanteur ROB VITACCA est grave et profond mais sait se montrer plus clair quand l’occasion se présente.

Pour pallier l’absence de clavier sur scène, c’est comme souvent le batteur qui envoie le séquenceur. Parties vitales pour eux et servant à créer l’atmosphère générale en live.

Un certain nombre de chroniqueurs de tous poils regrettent la musique distillée durant les premiers albums du groupe, la facilité des nouvelles compos et le peu d’originalité qu’elles dégagent. Et bien, pour rester poli, tant pis pour tous ces détracteurs. Moi, j’ai bien aimé ces morceaux ! Ils sont finalement faciles à écouter et surtout, ils ne sont pas gavants.

En revanche, le public n’adhère que moyennement à cette prestation. Ils veulent de l’adrénaline.

Sleekstain 1

Le taux de testostérone va vite remonter avec SLEEKSTAIN, le dernier groupe à l’affiche de ce soir. Ami lecteur, si tu as lu les reports de ce webzine tu connais déjà ces jeunes français. Devant un parterre de jeunes filles déchaînées, les hauts-savoyards déroulent, dans un registre hard rock/sleaze, un show maîtrisé de bout en bout.

Les tournées européennes avec CRASHDIET et STEEL PANTHER ont aguerri les musiciens. Ils ont gagné de la maturité et de l’expérience. En un mot comme en cent, le travail paye !

« My friend Jack », « Shoot », les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Petite cerise sur le gâteau, ils interprètent ce soir un inédit, « Disgust » qui figurera sur le prochain album.

Après la traditionnelle reprise de JERRY LEE LEWIS « Great balls of fire », ils nous assènent un « Hard rain » de derrière les fagots.

Déjà plus de trois heures de musique mais pas de compassion ni de pitié pour nos oreilles. Ils achèvent le public avec un « Whole lotta Rosie » d’ AC/DC joué tambour battant.

SLEEKSTAIN est vraiment un groupe en pleine ascension. Ils marchent sur les traces de BLACKRAIN. A suivre.

En ce qui concerne le Wacken Road Show, cette idée de tournée est à creuser. A ré-éditer même ! Eh oui, tout le monde ne peut pas s’offrir le Wacken ou le Hellfest… Merci aux organisateurs d’avoir pris le risque d’organiser ce concert.

Long live Rock ‘n’ Roll !!!!