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SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Report by SEB 747

Ce soir, je fais cavalier seul, mon ami Steve*74 ne pouvant être présent avec moi. Sniff !
Mais ne vous emballez pas trop, j’ai prévu de la compagnie histoire de ne pas rater le chemin de retour. C’est ce qu’il y a de bien avec les copains quand les goûts musicaux s’accordent. Il faut dire, que ce soir, l’affiche est belle : les SONS OF APOLLO sont venus nous rendre visite. Comment ça, tu ne connais pas ? Eh bien, cher lecteur, les S.O.A. c’est DEREK SHERINIAN (ex-DREAM THEATER, BLACK COUNTRY COMMUNION) aux claviers, RON BUMBLEFOOT THALL (ex-GUNS‘N’ROSES, BUMBLEFOOT) derrière la guitare, BILLY SHEEHANN (MR BIG, ex-DAVID LEE ROTH BAND) à la basse, MIKE PORTNOY (ex-DREAM THEATER, TRANSATLANTIC, THE WINERY DOGS…) aux fûts et JEFF SCOTT SOTO (TALISMAN, ex-YNGWIE MALMSTEEN, ex-JOURNEY, ex-AXEL RUDY PELL…) au chant. En bref, le super groupe du moment !

Le voyage se fait tranquillement, sans trop se presser. Le temps de trouver la salle et un endroit où se garer, et nous voilà prêt à en découdre. Pas besoin de faire la queue pour rentrer, l’entrée de la salle étant suffisamment grande. En plus, nous sommes en avance ! A peine entré, je découvre un superbe merchandising avec plein de goodies au nom du groupe. Et pour un tarif peu excessif quand on connait le gabarit de ces musiciens !

DILEMMA @ le Radiant Bellevue – Caluire

Tiens, une cloche sonne… C’est pour nous dire qu’il faut rentrer. Le premier groupe,  DILEMMA, d’origine germano-britannique, commence. Évidemment, je me précipite devant la scène pour avoir une bonne place. Oui mais voilà, dès les premières notes, je me dis que j’ai fait une erreur. Le groupe joue bien, voire très bien. Musicalement, cela ne joue vraiment pas mal. Pas mal, oui. Mais pour un musicien ! Chose que je ne suis pas ! Et en plus, pas moyen de faire demi-tour, le parterre est saturé. Damned ! Je suis fait !

En fait, leur musique est loin d’être une déflagration sonore qui pète les vitres de la Mère Michelle et qui fout une trouille d’enfer à son chat, parti se planquer dans la niche du chien. C’est du rock progressif, mais ultra doux. Le chanteur britannique, qui ressemble à ED SHEERAN à une voix gentille et adorable… et c’est là où j’ai du mal. Ce n’est absolument pas mon truc. Donc, je me concentre sur les autres musiciens.

Il y a un guitariste qui a de faux airs à HUGH LAURIE (Dr HOUSE) et les copines n’ont d’yeux que pour lui. Le batteur, qui a joué avec NEAL MORSE, remisé sur le côté droit de la scène, est un gros nounours au groove impassible. Le bassiste semble peu concerné ou trop concentré et le clavier, fondateur du groupe, est hyper centralisé sur ses partitions. Trop prog’ pour moi même si, je l’avoue, j’ai hoché de la tête sur deux trois morceaux.

C’est marrant, à la fin de leur set, j’ai regardé la tête que faisaient certains des spectateurs et j’ai bien l’impression qu’ils étaient comme moi, dubitatifs. En tout cas, la prestation du groupe a laissé une bonne partie du public pantois.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Allez, il est temps de se réhydrater au bar en attendant que les fils d’Apollon (Apollo en Anglais) ne daignent monter sur scène. C’est qu’il ferait presque soif !

Le groupe est attendu comme le Messie, il ne reste quasiment plus de places devant la scène. Cependant, ce qu’il y a de bien dans le Radiant, c’est que sa configuration permet aux plus éloignés dans la fosse de bien voir. La scène est en effet relativement large et haute.

Les lumières s’éteignent sous la clameur de la foule. Et c’est au son du “Intruder” de VAN HALEN que les descendants du plus beau des Dieux de l’Olympe montent sur scène. C’est MIKE et DEREK qui arrivent les premiers, suivis de RON. Une lumière verte se focalise sur lui, laissant la salle toujours dans le noir. Sur sa guitare à double manche, il nous cueille avec les premiers riffs de “God of the Sun”. Les lumières s’allument et on voit enfin le groupe en entier, BILLY et sa basse – aussi à double manche – DEREK et ses claviers au son si typique, MIKE, caché derrière son impressionnant kit de batterie.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

JEFF arrive en courant et attaque le morceau de ses superbes vocaux. Il semble en pleine forme et remonté comme jamais. Il harangue déjà le public et n’arrête pas de bouger dans tous les sens.

Après un “Signs of the Time” et un “Divine Addiction” du feu de Dieu, deux autres titres de l’excellent “Psychotic Symphony”, nous avons droit à un cover de DREAM THEATER, “Just Let me Breathe”.

Le set se déroule comme du papier à musique. J’en prends plein les yeux et les oreilles.
À la fin de “Labyrinth”, BILLY se retrouve seul sur scène pour un solo de basse de folie.
JEFF continue de haranguer son public. « Did you hear that ? Did you hear that ? », hurle-t-il dans son micro, en regardant les incroyables musiciens avec qui il joue. Il donne l’impression de vivre un rêve éveillé.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

“Lost in Oblivion” retentit dans l’enceinte du Radiant, faisant vibrer les murs. Une interprétation ultra-rapide avec un groupe sur-motivé. Les musiciens headbanguent, RON s’éclate dans ses solos, BILLY fait vibrer ses cordes, sous les coups de butoir de MIKE, arrondi par les claviers de DEREK. Ce set est vraiment impressionnant.

C’est au tour de JEFF, introduit par MIKE, de se retrouver seul sur scène pour chanter “The Prophet’s Song” de QUEEN. Et a cappella s’il vous plait ! C’est dans ces moments qu’on découvre quelle voix exceptionnelle possède ce chanteur. Et on comprend pourquoi DEREK et MIKE l’ont embauché. Il scotche littéralement un Radiant rempli à ras-bord.

RON est venu rejoindre JEFF sur scène pour interpréter “Save me”, un autre cover de QUEEN. « Tu m’as l’air assoiffé, tiens goûte cette bière ! », lui dit JEFF en apportant son verre. RON commence à goûter : « T’en penses quoi ? ». « Pas mal », lui dit RON en finissant carrément le verre et en jouant un morceau en même temps, sous l’hilarité générale. JEFF, même s’il en rigole, n’en demeure pas moins dépité.

“Alive”, joué de suite après cette magique reprise, détruit tout sur son passage. Ces refrains sombres et ses solos de folie font remuer un Radiant qui restait encore sous le choc du morceau de QUEEN. Dès la fin du morceau, JEFF s’adresse à nous :
« Je vous laisse avec ces quatre excellents musiciens. Moi, je vais changer de T-Shirt, prendre une douche, reprendre un verre et appeler ma mère pour lui dire combien vous êtes bon. » mdr !

JEFF s’éclipse et c’est RON qui commence. Sur le thème de la Panthère Rose d‘HENRY MANCINI nous avons droit à un show exceptionnel des quatre ultra-talentueux musiciens. Après avoir eu droit à deux titres instrumentaux des SONS (« Opus Maximus, » et « Figaro’s Whore »), on se dit que JEFF va bien finir par revenir.

Eh non, c’est DEREK, seul sur scène, qui nous démontre ses talents. Des instrumentaux réalisé par des gars aussi doués, c’est agréable. Par contre, qu’est-ce que c’est long, long comme un jour sans pain.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Après pas loin de vingt bonnes minutes, JEFF réapparaît, propre comme un sou neuf. Il porte un T-Shirt flanqué du nom du groupe, au dos duquel est inscrit son nom et son année de naissance (65). Enfin ! Ouf de soulagement dans la salle. Mais il ne nous a pas dit s’il avait appelé sa mère du coup. lol.

C’est sur “Lines in the Sand”, un cover de DREAM THEATER, que les SONS finissent d’achever un Radiant qui n’en peut plus. Chaud comme la braise, il en redemande. Il est donc temps pour un rappel. RON revient seul sur scène pour un solo de guitare (encore un), heureusement pas trop long.

Mais où JEFF peut-il bien se cacher ? Nous l’entendons mais il n’est pas sur scène. Le voilà qui réapparaît dans les gradins, chambrant RON avec un verre de bière. « Tu en veux ?, Elle est bonne, tu sais ! ». Et c’est en le regardant, alors que RON est sur la scène, qu’il finit son verre. La vengeance est un plat qui se mange froid, comme le dit si bien l’expression. Lol.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Après un “And the Cradle Will Rock…”, un cover de VAN HALEN entamée dans le public, c’est “Coming Home”, un autre titre des Fils d’Apollon, qui voit le jour et finit de combler l’ambiance du Radiant. JEFF en profite pour refaire chanter le public, en le félicitant et en lui disant combien il est incroyable. « I comiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnn hooohoooommmmeeee !!! » nous crie-t-il dans son micro. Et c’est la fin de ce monumental set.

Gardons les pieds sur terre. Après plus de deux heures d’un show intense, la prestation du groupe a été sans faille, pro jusqu’au bout des ongles. L’indéniable talent des cinq protagonistes ne peut être mis en doute. Ce sont d’incroyables musiciens, dignes progénitures du Dieu de la musique ! En plus, nous avons eu droit à tous les morceaux de “Psychotic Symphony”, l’album des SONS OF APOLLO sorti l’an passé. Ce n’est pas courant, avouez-le, qu’un groupe – voire un super-groupe – venant tout juste de sortir un album, l’interprète en intégralité.

Si je devais avoir une critique sur ce concert totalement jouissif, ce serait un peu moins d’instrumentaux. Mais c’est juste histoire de râler parce qu’on a passé une super soirée. Pour rentrer à la maison, c’est évidemment sur “Psychotic Symphony” que nous roulons pour ne pas oublier ce concert fabuleux.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

JO AMORE

Bon allez, quand on aime on ne compte pas, surtout les kilomètres ! Donc direction Grenoble et plus précisément l’Ampérage. Content que les parisiens aient fini de foutre Beyrouth sur les routes de la région car c’est clair que j’aurais réfléchi un peu plus avant de me foutre dans le bordel ! Bien que…

Moins d’embrouilles pour arriver que pour trouver à se garer. Comme d’hab’ quoi !

En plus, je n’ai pas trop l’habitude des concerts qui commencent aussi tôt, moi. Comment, vous pensez que je vous prépare pour un “j’ai loupé la première partie” ? Ben, euh… Mea culpa, surtout pour GERARD FOIS qui a ouvert la soirée et que bien sûr je n’ai pas vu !

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Mais bon, je suis là pour l’arrivée sur scène d’URGENT avec son chanteur guest qui n’est autre que JO AMORE, le chanteur de NIGHTMARE. Je vous vois venir bande de petites fripouilles : URGENT il les a déjà vu il n’y a pas longtemps et cette fois-ci ça va être plutôt en version cover. Euh, oui… mais non ! Déjà, on est en version acoustique et en plus ils vont faire des morceaux à eux qu’ils n’ont jamais joués. Et dans ses conditions là, ça s’appelle une jam, bande de bananes !

Et putain, ça le fait grave ! J’adore ce côté “on fait de la musique entre potes juste pour le fun”. En plus l’association URGENT / JO AMORE fonctionne méga bien. Les morceaux choisis de DIO ou de BLACK SABBATH revus à la sauce acoustique, j’ai mes petits poils qui se hérissent tout seuls.

De plus, ils vont faire venir un de leur copain à la guitare, donc on a toujours des surprises. On va avoir droit à une version d’un morceau du dernier album d’URGENT où JO AMORE est en guest sur le disque. C’est la première fois qu’ils la jouent live, on n’est pas gâtés, nous ?!!

Ils nous font aussi un ancien morceau que NIGHTMARE ne joue plus sur scène depuis mathusalem et, mousse sur la cervoise, un petit “Love is all” version acoustique grenobloise qui va clôturer le set de façon magistrale.

Enfin bref, ceux qui ne sont pas venus parce qu’ils avaient peur de se faire chier en acoustique devraient déjà le regretter car en plus l’ambiance ce soir est vraiment au top. Beaucoup de musiciens, des gens encore une fois venus de très loin pour passer une soirée hors norme car c’est bien de ça qu’il s’agit ce soir : d’un style de soirée qui ne se produit que très très rarement, tel le passage d’une comète. Et même si la salle n’est pas totally full, le public est quand même bien présent.

Je profite de la pause pour papoter avec les copains des prochaines soirées métal à Grenoble comme CRUCIFIED BARBARA ou TESTAMENT et EXODUS, genre de soirées qui devrait pousser les petits hardos à faire du tourisme à Grenoble. Car, même si Grenoble ça fait un peu loin de Lyon, c’est quand même plus jouable que le Hellfest !

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Bon ça y est, JORGE SALAN monte sur scène. Il nous annonce qu’il va jouer avec JEFF SCOTT SOTO et TERRY ILOUS et commence à jouer seul sur sa chaise. Là, il va me surprendre grave. J’avoue que ce n’est pas forcément un guitariste que je connais énormément mais là je pense que je vais me pencher plus sur son cas. Pas de doute, le monsieur sait tenir un manche et en plus il n’est carrément pas chiant !

Après deux morceaux, il va être rejoint par TERRY ILOUS et JEFF SCOTT SOTO. Et là effectivement on va avoir droit à des morceaux joués avec en alternance TERRY ILOUS en maître de cérémonie avec du GREAT WHITE et du XYZ et de l’autre côté JEFF SCOTT SOTO avec du TALISMAN, du JOURNEY et du… SOTO ! On va avoir droit aussi à du BLACK SABBATH.

Mais bon, comme précédemment, on est vraiment dans de la jam pure avec des musiciens qui s’amusent.

TERRY ILOUS nous précise qu’il est de Lyon et que ça fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’a pas jouer dans sa région. Il profite de la situation pour s’exprimer en français et visiblement ça le rend très heureux. Et nous aussi, putain !

terry ilous 2

 

Comment, c’est un peu mou ? Non, non, non, non, c’est de l’acoustique ! Ce n’est pas mou ! Hey, tu vois que ça bouge ! Mais pourquoi est-ce que le public est en train de chanter “Tata Yoyo” en choeur ? Tu n’avais qu’à pas sortir ! Tu aurais su que TERRY ILOUS a demander au public de chanter quelque chose pour l’anniversaire de Yolande, sa maman !

JEFF SCOTT SOTO n’est pas la pour la déco même si du coup il lui est un tout petit peu plus difficile de communiquer avec le public. C’est d’ailleurs à lui que va revenir la séance émotion quand il nous interprète un morceau dédié à sa soeur.

JEFF nous confirme en unplugged qu’il est une des plus belles voix actuelles de notre musique. Et comme dirait les copines : “Miam miam  ! Qu’est ce qu’il est beau gosse” ! Mais, vous devez vous en douter, moi je ne vois pas ce genre de trucs.

Sur scène, il se passe toujours quelque chose. Pendant un moment, on se serait même cru dans une master class quand TERRY ILOUS nous demande si on a des questions à leur poser. Heu, moi mes questions, je me les garde pour une interview après le concert ! Pas fou ! Il y a une personne qui demande s’ils connaissent des groupes français.

TERRY en est resté aux groupes tel que TRUST et WARNING qui faisaient parler d’eux lors de son départ pour les Etats-Unis.

JEFF lui dit qu’il connait un groupe français qui s’appelle HIGHWAY. On entend alors des hurlements sauvages dans la salle car quelques membres du groupe ont fait le déplacement depuis Sète pour le concert !! Et y’a pas à dire, SOTO est super content de les voir dans la salle !… Et moi aussi, parce que HIGHWAY, je les avais vraiment aimé lors du RISING FEST de Dijon !… Et en plus, ils sont supers !

Bref, un concert très intéractif. Et re-putain again, que ce soit la voix de TERRY ILOUS ou celle de JEFF SCOTT SOTO, on est vraiment devant des putains de chanteurs ! En plus leur association est vraiment efficace et on est emmenés dans leur univers sans problème.

Et dans cet univers, JORGE SALAN tient son rôle à la perfection. Il est vraiment évident qu’il n’est pas là par hasard.

Le voyage musical va s’achever par une version de “Purple Rain” repris en force par le public.

On n’aurait pas voulu que ça s’arrête là. On était bien nous, en famille ! Mais bon, deux heures de show, on n’a pas été volés.

D’autant plus que tout ce beau monde va se rendre au stand merchandising, rejoint par URGENT et GERARD FOIS, pour une séance de dédicace. C’est hallucinant de voir la diversité des groupes avec lesquels SOTO a collaboré. Il y en a qui amènent des disques à faire dédicacer dur lesquels je ne savais même pas qu’il jouait ! Mais bon, il signe tout avec une grande gentillesse, sans aucun problème. Pareil pour TERRY ILOUS qui explique à JORGE que tel disque ou tel disque vaut 100 ou 150 dollars sur un site marchand et qu’en plus, lui il le signe ! C’est clair que ça vaut encore plus maintenant !

A la grande joie de la sécu qui aimerait partir, ils vont sortir de derrière le comptoir de l’espace merchandising et revenir dans la salle pour faire une séance marathon de photos, mené de main de maître par un TERRY ILOUS champion incontesté du “next” ! Ils ne peuvent pas vraiment faire autrement car on leur a accordé à peine dix minutes avant l’évacuation. Et il y a une sacrée foule de gens qui veulent faire des photos avec eux !

terry jorge et jeff

Ca y est, l’évacuation est déclarée sauf votre serviteur qui a le droit de rester quelques petites minutes pour faire une petite interview vidéo de TERRY ILOUS, grâce à la gentillesse de TERRY et de la Rock Brigade, bien sûr !!

Une fois de plus, je remercie la Rock Brigade Asso pour l’investissement de ses membres pour notre musique ; investissement qui malheureusement ce soir ne va pas leur permettre d’équilibrer la soirée.. Et c’est vraiment malheureux car ils nous ont donné un moment rare. Et ça pour moi, ça n’a pas de prix !