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ANA POPOVIC 5

ANA POPOVIC

“La mission de ce soir si vous l’acceptez, Ti-Rickou, est de vous rendre à la Cave à Musique de Mâcon pour le concert de la guitariste serbe de blues ANA POPOVIC, d’arriver à l’heure, de faire un report sur ce que vous entendrez et de faire des belles photos de la guitariste prodige. Si vous tombez en panne d’essence sur la route, vous ne pourrez en aucun cas compter sur l’aide du webzine. Attention, il n’y aura pas de première partie, vous devez donc impérativement être à l’heure”.

Heu… dit comme ça, ça fait presque flipper ! Mais même pas peur donc let’s go to Mâcon. Première partie de la mission exécutée les doigts dans le nez. Je suis à l’heure et même en avance (ben quoi ?) et il valait mieux car même si ce n’est pas sold out, c’est très bien rempli et plutôt de cinquantenaires donc plutôt compliqué pour se faufiler devant eux. Mais qu’importe, je suis en mission pour le webzine !!!

Et donc, quand ANA POPOVIC et ses musicos entrent en scène, je suis prêt.

Et c’est parti pour du blues comme je l’aime. La dame fait dans du blues plutôt rock, du blues qui fait bouger (oui c’est possible, chérie). Bien-sûr, on va avoir droit à des morceaux de ses différents albums mais aussi des morceaux du petit dernier en date. Et il faut reconnaître que ces nouveaux morceaux passent très bien en live et qu’ils ne sont pas mou du genou.

ANA en live, ça dépote grave et visuellement ça le fait. Je suis pour ma part toujours admiratif devant son toucher… de guitare, bananes ! En plus, jouer de la guitare de cette manière en robe et en talons hauts, ce n’est pas courant. Et avec ce type de talons il faut une certaine dextérité pour ne pas se planter avec les pédales de distorsion. ANA est non seulement à l’aise avec ses doigts, mais aussi habile avec ses pieds ! 

Elle est bien accompagnée car la partie rythmique fait plus que le job : le bassiste et le batteur envoient du lourd ! Seul bémol, l’organiste a un son un peu fort. Ce qui est un peu dommage car on est surtout là pour la guitare… Et pour la guitariste aussi, je le concède !

ANA POPOVIC 2-

ANA POPOVIC

Moi, je suis sous le charme, je ne vois pas passer le temps. Cà fait plus de deux heures qu’elle joue pourtant lorsqu’elle nous annonce qu’elle va nous jouer le dernier morceau. C’est un morceau écrit et joué avec JOE BONAMASSA. Elle précise que ce soir JOE n’étant pas là, c’est elle qui le fera. Fausse joie des non-anglophiles qui ont compris que JOE is back !! Heu… bizarrement, c’est l’un des morceaux que j’aime le moins ; trop blues jazz MTV, blues à la BETH HART. Je préfère quand elle envoie le bois, moi !

Allez, c’est bel et bien fini. Il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise. C’était juste carrément trop bon !

Mais bon, c’est pas tout, j’ai une mission à finir, moi ! Je vais donc rejoindre ANA à son stand de merch’ pour faire quelques photos. Trop dur ma life ! Aïe, pas la tête chérie, c’est pour le webzine ! Tu ne vas quand même pas faire la gueule pour une fois que ce n’est pas avec des barbus et des chevelus avec qui je vais papoter !!

Bon allez, il se fait presque tard, il faut partir. Heureusement, j’ai le CD d’ANA POPOVIC pour me rendre la route moins longue.

Bilan du concert

Encore une grosse prestation de ANA POPOVIC et des siens. ANA est une des trop rares guitarwoman du circuit, et putain c’est bien dommage.

Heu, comment chérie ? La prochaine fois, c’est un concert d’un groupe de thrash métal que je couvre ? D’accord. Si c’est les brésiliennes de NERVOSA !

ANA POPOVIC 6

ANA POPOVIC

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nashville pussy 1

NASHVILLE PUSSY

Ti-Rickou content. Ca fait un petit bout de temps que je n’ai pas remis les pieds à la Cave à Musique de Mâcon et la Cave à Musique, moi j’aime bien. En plus c’est vrai que j’y vais rarement mais à chaque fois je ne fais pas le déplacement pour rien, je prends toujours une grosse tarte. En plus je sais y aller et on peut se garer facilement. Je sais, ça peut paraître un détail pour vous mais pour moi ça veut dire… que je suis à l’heure !

Et même en avance. Bon d’accord, l’ouverture des portes à 21h ça m’arrange ! Mais d’un autre côté ça veut dire début du concert à 21h30 et comme il y a trois groupes, tout de suite je vous donne ma prédiction : on n’est pas couchés !

Bon, je suis un peu étonné qu’il ne soit pas marqué complet sur la porte car pour les derniers concerts de NASHVILLE PUSSY dans la région, y’en a qui ont essayé d’y aller et ils ont eu des problèmes… C’était full !

DEAF DEAD BOYS

DEAF DEAD BOYS

Bon même si ce n’est pas complet, il y a quand même pas mal de monde qui rentre dans la salle et on ne va pas attendre longtemps avant que le premier groupe, les locaux de DEAF DEAD BOYS montent sur scène. Et là… je ne suis pas le seul à être perplexe. Et perplexe, c’est gentil ! Déjà le chanteur a des dreads (si, si) et en plus ils ont commencé à jouer ou pas. Je m’explique : on se demande tous si c’est l’intro ou s’ils ont commencé à jouer.

Et d’un seul coup, c’est parti. Esprit de RAGE AGAINST THE MACHINE sors de ces corps ! On est dans une soirée de fuckin’ rock ‘n’ roll et là ils sont en train de nous faire du métal fusion avec chant limite rappé. Il faut dire à ma décharge que je ne m’attendais pas à ça et que même de RATM je suis carrément et j’ai toujours été allergique. Alors là, vu que je ne m’y attendais pas, je vous laisse imaginer ma tête !

Alors bien sûr, ne me demandez pas si c’est bien fait ou pas bien fait, ça je ne peux pas vous le dire. J’ai les poils tout hérissés, la sueur qui me colle au front, bref, j’ai peur ! Maintenant que je suis à l’extérieur, je peux parler.

Non, dans son style, le chanteur est à fond dans son truc, il bouge beaucoup, il est communicatif mais vous l’avez compris non seulement c’est pas le mien de truc mais en plus ils m’ont eu par surprise.

worry blast 2

WORRY BLAST

C’est bizarre comme dans ces cas-là le temps passe lentement jusqu’à ce qu’une partie des gens qui étaient dans la salle commencent à sortir en nombre. Là, on sait que je vais pouvoir rentrer à nouveau dans la salle.

Eh oui, quand la salle est bien blindée comme c’est le cas ce soir, il faut prévoir à l’avance. Donc je me positionne pour l’arrivée du second groupe WORRY BLAST, qui nous vient tout droit de la Suisse pas lointaine, la suisse romane – pour les parisiens celle où ils parlent français. Bon, j’ai un seul souhait, qu’ils ne me fassent pas du black death métal eux ! Non, je déconne, même pas peur, j’ai travaillé mon sujet alors là je sais à quoi m’attendre.

Enfin je ne pensais pas que ça allait être aussi… aussi bon !!! Les petits suisses ils font dans du hard-rock à l’australienne EN filiation directe d’AIRBOURNE, SIDEBURN et consorts et putain, ils le font bien ! Ouais, j’ai retrouvé l’esprit de Noël !! Euh… l’esprit d’une soirée fuckin’ rock’n’roll..

worry blast 1

WORRY BLAST

Leurs morceaux font bouger mes cheveux tout seuls jusqu’à mes orteils. En plus, scéniquement ils envoient vraiment le bois et, tout en étant fun, c’est hyper carré. Rien n’est laissé au hasard. Ils vont même finir par nous faire tomber une pluie de billets de cent dollars (eh oui, c’est des suisses, ils ont de l’argent !), mais des billets de cent dollars à leur effigie, of course !

Whaouh, ça fait méga du bien. On n’a pas fini la soirée et j’ai déjà pris une bonne tarte bien comme je les aime. J’ai découvert un groupe qui bien qu’il ait déjà deux CD à son actif m’était inconnu avant et je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu passer à côté d’eux.

Bon maintenant choix cornélien : soit j’essaie de retraverser la foule pour aller m’hydrater, soit je reste à ma place. Je ne sais pas pourquoi mais je crois que je vais rester ! Je vais donc rester papoter avec mes voisins avec qui j’ai, bien-sûr, une passion commune pour le hard-rock qui envoie le bois.

nashville pussy 3

NASHVILLE PUSSY

Allez, la sono diffuse la bande originale de “Rawhide” et là on sait que NASHVILLE PUSSY va arriver ! Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideau ! Bon alors même s’il y a un moment que je ne les ai pas vus en live, je peux vous dire que la bassiste a changé. Elle a tellement changé qu’elle s’est transformée. Ah, ce n’est encore plus la même ? Si mes comptes sont bons, c’est la quatrième bassiste que je vois dans cette formation !

Mais bon la guitariste, elle, est bien là et elle n’a pas changé. Elle bouge toujours comme un diable hors de sa boite. C’est marrant, j’ai toujours la comparaison d’un ANGUS au féminin.

Sinon, le chanteur a toujours sa voix taillée au Jack et les morceaux envoient toujours le bois.

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NASHVILLE PUSSY

Après je trouve que cette setlist composée de pas mal de morceaux d’albums plus récents me percute un peu moins sur ce coup-là. Mais bon, le public est chaud, voire bouillant…

Même trop bouillant pour certains. Malheureusement, ça commence à être une mauvaise habitude dans les concerts de hard-rock que certains oublient qu’ils ne sont pas dans des concerts de brutos et que le slam et le pogo ne sont pas forcément les bienvenus. Ce n’est pas une question de fun mais juste une question de respect. Et celui qui a eu l’idée saugrenue de monter sur scène avec le groupe l’a appris à ses dépens ! Je pense qu’il aura compris le message ! En tout cas, le guitariste chanteur de NASHVILLE le lui a fait rentrer via un bon coup de latte dans le cul et vu comment il marchait après, il va s’en souvenir un petit moment !

Moi je pense que c’est le moment que je batte en retrait au fond de la salle. Comme je dis toujours dans ces cas-là, je suis trop vieux et pas suffisamment patient pour ces conneries-là. Mais bon, mis à part ça, l’ambiance est vraiment rock’n’roll et bon enfant.

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NASHVILLE PUSSY

Bon bien sûr, on ne va pas se quitter sans un petit rappel. Allez, deux morceaux et là c’est vraiment fini… D’un autre côté, vous allez me dire, il est plus d’une heure et demie du matin !

Mais bon je ne vais quand même pas partir comme ça sans aller faire un petit peu de papotage avec mes copains suisses qui sont bien occupés avec leur stand merchandising, preuve qu’ils ont récupéré de nouveaux fans !

Bon allez, là on va finir par nous mettre dehors, il faut y aller. Heu.. c’est pas le chanteur de NASHVILLE qui vient au bar ? Eh si ! Donc bien-sûr, petit papotage et photos. Eh oui, je laisse sortir la groupie qui est en moi ! Mais bon, là il faut vraiment y aller sinon ils ont finir par lâcher les chiens… ou alors nous servir un petit-déjeuner !

Allez, comme diraient les NASHVILLE PUSSY : “Let’s go to hell” !

nashville pussy 6

NASHVILLE PUSSY

MAD SIN 1

MAD SIN

Bon, ça fait un bout de temps que je n’ai pas mis le cap sur Mâcon, moi ! C’est donc sur la Cave à Musique que je me dirige ce soir. Le truc cool, c’est que je sais même y aller ! Et donc, bien sûr, je suis en avance…

Heu, c’est drôle, les gens ici ont des têtes bizarres, ils sont habillés bizarrement aussi. Mais oui bien sûr, bien qu’on soit le 30 octobre, c’est une soirée Halloween !

Je n’avais pas fais gaffe, je suis trop fort !

SKAREKROWS

SKAREKROWS

Bon, ce sont d’abord les SKAREKROWS qui ouvrent le bal. Et là, on est en mode “le rockabilly est mon copain”. Et bien entendu, à part dire qu’ils sont sur scène avec un contrebassiste et qu’ils évoluent dans un registre vraiment rockab’, je ne peux pas vous en dire plus, mes compétences dans le style étant très limitées.

Euh, je préfére retourner voir les monstres gentils et les beaux costumes à l’extérieur.

Le moment que j’attendais va arriver. Les fous furieux allemands de MAD SIN entrent en scène ! Je suis comme la première fois où je les ai vus : impressionné. Le chanteur bouge comme un damné, le contrebassiste a toujours sa contrebasse qui s’allume et sa super houpette orange et si lui aussi est bien allumé, les autres guitariste, bassiste et batteur n’en sont pas moins atteints.

Leur psychobilly punk est méga efficace. J’ai l’impression d’enquiller les tartes dans la tronche.

MAD SIN 2

MAD SIN

La salle qui commence à être assez remplie réagit mais toujours en restant dans une ambiance bon enfant. Le seul problème, c’est que le sol et la bière, ça donne un résultat plutôt casse-gueules !

Mais bon, on s’en tape ! Les MAD SIN mettent littéralement le feu. Et ce n’est pas qu’une métaphore ! Le contrebassiste descend dans la foule avec sa contrebasse qui fait maintenant des feux d’artifice. Oui, oui, la même contrebasse lumineuse et qui change de couleur !

Bref, il se passe toujours quelque chose. On est vraiment pris dans leur univers et bien sûr, comme toujours dans ces cas là, on ne voit pas arriver la fin.

Je suis vraiment épaté par l’énergie que MAD SIN dégage en live ! Encore une fois, je viens de prendre une grosse tarte dans ma tête à moi. J’avais peur de ne pas apprécier autant que la première fois, mais même sans l’effet de surprise, les MAD SIN en live c’est vraiment du lourd de chez lourd !

Bon, mon périple macônnais tire à sa fin. Je prends le temps de dire au revoir à Dracula, ainsi qu’à Frankenstein et consorts. C’est bizarre, après ces soirées-là, je rencontre toujours des gens qui me disent “Mais si, j’y étais ! On s’est même parlé ! “. Et ils ont l’air étonnés que je ne les ai pas reconnus ! Lol !

Voilà, c’est fini. Quoi de mieux qu’une soirée psychobilly pour Halloween ?… A part une soirée glam horror, of course !!!

MAD SIN 3

MAD SIN