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POPA CHUBBY

Heu, on est en 2018 depuis 28 jours et je n’ai toujours pas fait mon premier concert de l’année ! Je suis maudit en ce début d’année : soit il n’y a rien qui me corresponde en concert, soit il y a de la neige, soit le concert est annulé ! En fin bref, les Dieux du Rock me jouent des tours. Je vais commencer à déprimer moi, ce doit être le manque.

Allez, là ça sent bon. C’est aujourd’hui et c’est avec une grande excitation que je prends la direction de Lyon et plus particulièrement du Transbordeur. Le concert est à 20h, je ne prends pas de risque, j’arrive une heure à l(avance. Je suis aux taquets je vous dit ! Il n’y a pas de première partie et je ne veux pas louper une miette de POPA CHUBBY ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais mon premier concert de l’année est placé sous le signe du blues-rock et de la guitare.

Le Transbo se remplit petit à petit et ça commence à l’heure.

DAN KEYES

Heu… il n’y a que le clavier ! C’est normal, Docteur Rock ?? Bah oui, DAVE KEYES nous fait une première partie ! Il nous dit qu’il jouera 30 minutes…. Heu…. 30 minutes de piano ? Content Ti-Rickou…. Bon, c’est parti pour une séance de boogy woogy, de blues. C’est clair, il touche grave ! Il est heureux de jouer là, comme çà avec la lumière sur lui. Il faut aimer le style, of course, sinon l’autoroute n’est pas loin, ou de manière radicale, la zone fumeur et son stand hamburgers maison de tueurs ! Tiens, je vais choisir ça, moi. Pas que DAVE KEYES ne joue pas bien mais ce n’est pas mon truc trop longtemps. La guitare me manque et j’ai faim !!

Le temps de manger un putain de mega hamburger avec des frites aux épices (Miam !!!) qu’il a fini. La pause va être de courte durée.

Et c’est parti ! POPA CHUBBY se met sur le côté gauche de la scène, sur une chaise. Il est entouré d’amplis. Eh oui, il joue assis, accompagné, bien-sûr d’un clavier, d’un bassiste et d’un batteur.

Le Transbo est bien rempli. Pas plein mais très bien rempli… et ça s’entend pour l’arrivée du groupe.

D’entrée de jeu, je vois que POPA est en forme. Il a la pêche et affiche un mega sourire. Et ça part fort dans le blues-rock qu’on aime !

Bon, évidemment, POAPA CHUBBY ne se roule pas par terre, ne fait pas de grand écart en tenant sa guitare dans le dos mais l’expression de son visage quand il joue montre qu’il donne tout son coeur, son feeling, son âme. Il ne se contente pas de jouer de la musique, il la vit. Il est le blues, le blues-rock méchant, teigneux ou le blues qui vient tout simplement faire du bien à l âme. Même s’il joue du blues, qu’il est souriant entre les morceaux, sa sangle de guitare avec une main qui fuck, les autocollants de soutien à un Mc sur sa guitare nous rappellent que c’est un rebelle, un blues-man punk-rocker.

C’est marrant comme une guitare peu paraître petite entre ses mains, mais putain, il sait s’en servir ! Il joue grave. Sa guitare et ses doigts ne font qu’un. Et quel feeling !

Sa partie rythmique  (batteur et bassiste) est mega efficace et très solide, à l’écoute de POPA pour ses envolées solo. C’est vraiment important car lorsqu’il joue, il part comme il le sent et il faut être raccord !

Grosse set list ce soir. Bien sûr, mélange de blues, de blues-rock, de compos et de covers. Je ne vois pas le temps passer. Tiens, un cover de HENDRIX a plus de deux heures de set… ça sent la fin…. ou pas ! Cette rythmique, c’est bien sûr LED ZEPP ! Et quel cover de LED ZEPP ! Passé à la sauce POPA CHUBBY, c’est tout bonnement excellent !! La cerise sur le cake, la mousse sur la bière…

Bref, le concert se termine en apothéose. Les musiciens saluent le public et POPA fait signe qu’il arrive pour les dédicaces. Et en moins de temps qu’il n’en faut à la salle pour entamer le mouvement de départ qu’il est déjà à la table merch’ pour dédicacer ses albums, faire des photos – et ce toujours avec le sourire… Pour la plus grande joie des fans qui se bousculent pour acheter du merch’ ou prendre des photos avec lui, ramener un souvenir de cette soirée… En plus de leurs sourires banane ! 

Moi, je redescends doucement. Je ne regrette pas d’avoir attendu pour faire mon premier concert de l’année car ce soir c’était vraiment un gros concert que POPA nous a fait. Et à ceux qui se demandent pourquoi je chronique un concert de blues, je répondrai que déjà mon instrument préféré, c’est la guitare et que POPA CHUBBY est l’un des meilleurs dans cet art. Et comme le disait notre feu grand penseur national, “tout vient du blues” !!!!

Merci à Eldorado pour cette soirée !!!

POPA CHUBBY

Report de Steve 7*4

Je n’ai pas fait d’études de météorologie mais je peux vous affirmer qu’il y a en ce moment un anticyclone musical au-dessus de la ville de Chambéry. J’ai l’impression de passer une bonne partie de mes soirées dans la capitale du duché de Savoie et ce depuis plusieurs semaines déjà !

popa 1

Vous l’avez compris, j’ai repris mon bâton de pèlerin et direction La Ravoire (à côté de Chambéry) pour, une fois n’est pas coutume, un concert de blues avec POPA CHUBBY.

Trouver l’Espace culturel Jean Blanc est d’une facilité déconcertante. Si vous prenez la bonne bretelle de sortie, tout est indiqué. Ce n’est pas si courant ! Dommage que la rue où se situe la salle soit barrée dans un sens et que le parking soit largement trop petit… A l’intérieur la salle est moderne, belle, avec une grande scène, mais – car il y a toujours un mais – elle est uniquement équipée de places assises. Pas de parterre devant.

Pas non plus de première partie. POPA CHUBBY, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, entre sur scène. Je ne sais pas si dans sa jeunesse il a abusé des CHUPA CHUPPS, son père tenant un magasin de confiserie, mais il a aujourd’hui du mal à marcher. Il va d’ailleurs passer tout le concert assis, ne se levant qu’à de rares occasions pour effectuer un solo.

popa 2

Né dans le célèbre quartier new-yorkais du Bronx en 1960, le petit TED HOROWITZ se tourne très jeune vers la musique. C’est à travers des ROLLING STONES qu’il découvre le rock et le blues. Ensuite, il puise son influence dans les 60’s avec comme maîtres à penser CLAPTON et HEBDRIX. Le blues lui ouvre son cœur… et les portes du succès quand, en 92, il gagne un grand concours organisé à travers tous les USA et sponsorisé par une radio. Ce qui lui ouvre des portes ! La même année, il participe dans la foulée au Festival Blues de Long Beach. Sa carrière est véritablement lancée en 1991 lors de la parution de son premier album « It’s time Chubby time ». Entre temps, il change de nom pour POPA CHUBBY qui est tiré d’une expression argotique américaine « pop a chubby » que l’on peut traduire par « avoir une érection » !!! Tout un programme…

Dans une ambiance assez intimiste au niveau des éclairages, le premier morceau nous donne le ton de la soirée. Du blues-rock certes, mais pas celui que les noirs du Mississippi jouaient au début du siècle dernier. Ni celui des bluesmen plus proches de nous, comme JOHNNY WINTER pour n’en citer qu’un. Non, le bonhomme aborde le blues à une sauce très personnelle. Il puise ses influences dans le blues bien-sûr, mais aussi dans le rock, le jazz, la pop, le hard-rock… Ensuite le tout est passé à la moulinette et ressort sur disque, comme sur scène, avec des directions musicales différentes d’un album à l’autre, mais toujours avec des riffs aux sonorités assez agressives pour le style.

Ce soir, il va survoler son immense répertoire. En bientôt vingt-cinq ans de carrière, il a sorti presque trente albums studio. Qui dit mieux ?? Une vraie boulimie de travail !

popa 3

La traditionnelle reprise d’HENDRIX en début de concert, un morceau du nouvel album « Rock on bluesman » épique et puissant, des morceaux que je ne connais pas (désolé mais je n’ai pas toute sa discographie chez moi !), POPA CHUBBY passe d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante. Ses solos fiévreux sont longs mais pas démonstratifs. Et surtout ils restent efficaces et gorgés de feeling ! La preuve en image avec sa Stratocaster de 1966 qui n’a plus une seule trace de peinture. Sa voix, qui n’est pas hyper puissante, est agréablement rocailleuse.

Je connaissais la reprise du « Ace of spades » de Motorhead  mais pas celle de « Dirty deeds done dirt cheap » d’AC/DC  jouée de façon très personnelle en mid-tempo. Ensuite retentit « Hallelujah ». La messe est dite, c’est le dernier morceau.

Le public, qui jusqu’ici est resté plutôt calme, redemande un autre morceau. Ca fait pourtant plus de deux heures que le concert a commencé ! Moi qui pensait me coucher tôt et bien c’est raté ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’y avait pas de première partie.

Ce dernier morceau est à l’image des autres, très long mais pour une fois c’est un instrumental. Sur une rythmique très jazzy, POPA CHUBBY est en solo permanent ou presque dans un registre plutôt rock.

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Après un break qui aurait du annoncer la fin du morceau, les voilà repartis de plus belle avec un solo du bassiste. Puis le batteur qui ne veut pas rester en reste y va lui aussi du sien, accompagné ensuite par POPA qui s’est mis derrière une deuxième batterie. Un échange improvisé entre les deux voit le jour. Même si il a l’air de s’éclater derrière sa batterie, pour moi il est clair que POPA est franchement meilleur à la guitare !

Les premiers rangs du public ont enfin quitté leurs sièges et sont debout. Il était temps car le concert se termine après un dernier accord !

Ensuite c’est le rush vers le stand merchandising, où POPA dédicace son dernier CD qui se vend comme des petits pains. A tel point que les retardataires doivent se rabattre sur les affiches car le stock de CD est épuisé !! Et moi qui ai oublié de prendre les miens pour les faire signer ! Va vraiment falloir que je me fasse des pense-bêtes !

Au final, une bonne soirée avec de bons musiciens, même si ça manquait un peu d’ambiance. En même temps, entre un jeu de lumière très soft et pauvre en couleurs, des musiciens qui ne bougent pas et un public assis, pas évident de créer une ambiance chaude !

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POPA CHUBBY en grand professionnel donne tout ce qu’il a au public. Il a réussi à capter l’attention des spectateurs avec un blues tout terrain. Bravo à lui et à bientôt pour de nouvelles aventures avec encore des tonnes de disques pour notre infatigable stakhanoviste du blues made in USA !

VENDREDI 19 juillet

Le festival commence théoriquement le samedi, le vendredi étant réservé à la finale du tremplin avec en supplément un concert. Ce soir, c’est GNO, le groupe de CHRISTOPHE GODIN qui s’y colle. En temps normal, je n’aurais peut-être pas fait le déplacement jusqu’à St-Julien en Genevois pour voir GNO une fois de plus, mais vu qu’ils nous ont trouvé un invité spécial en la personne d’ULI JON ROTH, il était hors de question que je loupe ça.

En parlant de loupés, j’ai raté les deux premiers groupes de la finale du tremplin. Je suis en fait arrivé juste quand le deuxième groupe, DIRTY SOUND MAGNET, était en train de terminer. C’est bêta, ça avait pas l’air mal (style plutôt LED ZEPP.) et en plus… ce sont eux qui ont gagné !

SUPERVEGA

J’ai quand même vu le troisième groupe SUPERVEGA, trio de la région de Nice avec une fille à la basse et au chant distillant un rock hard de qualité avec des compos qui tiennent la route. Le groupe qui a gagné devait vraiment être bon vu le niveau de celui-là !

GNO

Bon, GNO rentre sur scène ou plutôt dans un chapiteau de cirque à l’ancienne avec des miroirs, un endroit cosy, propice à la quiétude, aux show unplugged… Ben là, ça va pas être çà car GNO, ça envoie du bois ! Y’en a qui vont sortir très très vite ! N’est-ce pas mamie ? Tu avais vu de la lumière et c’était gratuit ?

Christophe et les siens nous délivrent un set puissant, jovial (eh ouais, le métal peut être sympa, on n’est pas obligé d’être toujours méchant et de hurler à la lune !). Bref, le concert passe à vitesse grand V.

Un petit rappel et là, le moment que j’attendais arrive. Pour les trois derniers morceaux : Monsieur ULI JON ROTH, avec son bandeau et sa chemise d’époque, vient taper le boeuf avec eux. Si si, il est là, à deux mètres de moi dans une salle avec des miroirs en train de jouer devant 3-400 personnes (pas le temps de compter quand on est devant ULI JON ROTH !!). On a quand même droit à un morceau d’HENDRIX, faut pas déconner non plus.

GNO - ULI JON ROTH

Franchement, çà valait le coup d’être là car la sensibilité d’ULI avec sa guitare est vraiment à part. J’en connais qui pleurent lorsqu’il joue. Pas parce qu’il leur pète les oreilles mais parce qu’il met une telle émotion dans ses morceaux que c’est beau à en pleurer.  C’est vrai que le père ULI JON ROTH n’a rien perdu de son talent. C’est comme le bon vin, çà bonifie avec le temps. Je l’aurai bien écouté encore une heure de plus, mais vu qu’ils sont en train de couper le courant, çà ne va pas être possible. Même pas triste, je sais que je le revois demain !!!

 

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SAMEDI 20 juillet

Allez ! retour au festival et bien sûr, je commence par rater MARK HARMAN, guitariste plutôt branché rockabilly.

POPA CHUBBY 1

Mais bon, j’arrive juste pour un des concerts que je voulais voir, c’est-à-dire POPA CHUBBY ! C’est vrai que ça ne faisait pas longtemps que je l’avais pas vu mais bon, c’est toujours avec plaisir que je vois le new-yorkais. Et là d’entrée, je sais qu’il est en forme. On a droit à des covers d’HENDRIX et à des morceaux à lui. La set list est basée sur des morceaux qui en tout cas envoient bien le bois ! Non vraiment, il est plus en forme que la dernière fois à la Tannerie de Bourg-en-Bresse. En plus, c’est vrai que sur la grande scène du festival, ça le fait grave. Son set est vraiment puissant et passe à la vitesse d’un TGV en colère.

Et dès qu’il a fini, qu’est-ce qu’il fait notre “petit” copain ? Il descend, il s’assoit à une table derrière la barrière et il dédicace ses CD. Heu, du rarement vu à Saint-Julien sur la grande scène, je crois !

POPA CHUBBY 2

Bon, ma période d’attente commence. On va quand même faire un tour au Magic Mirrors où une chanteuse de jazz BETTYE LAVETTE est en train d’effectuer un show… euh bien sûr de jazz. Donc belle voix, bien fait, mais moi je vais faire un tour.

Sur la grande scène monte VICENTE AMIGO. Dans la famille “tu fais la paëlla, j’amène la sangria”, bref, un guitariste de flamenco, olé ! Je ne vais pas vous refaire le couplet : çà jouait bien, c’était bien fait, mais comme même dans un bistrot à tapas, j’aurai eu du mal, je vais faire un tour again (y’a pleins de trucs à bouffer).

Bon, c’est au tour de BIRELI-LAGRENE, guitariste de jazz manouche, dans la famille “je vais leur piquer leur paëlla et boire leur sangria” de rentrer sur scène dans la Magic Mirrors cette fois-ci. Vu que le monsieur est très célèbre, que Ti-Rickou est curieux, je vais aller voir… Mise à part que le son du clavier me rappelle le son de l’orgue Bontempi que j’avais eu pour un de mes Noëls, et bien que le Monsieur soit un virtuose de la guitare, je retourne faire un tour again ! Vous allez finir par vous demander pourquoi je suis là en fin de compte ?

STEVE MORSE

Pour çaaaaa !!!

Il est 23h25 à peu près et sur la grande scène STEVE MORSE, CHRIS SPEDDING, le batteur et le bassiste d’ERIC CLAPTON montent sur scène pour une méga jam – marque de fabrique du festival, d’ailleurs. Ils vont être rejoint par MARK HARMAN, par VICENTE AMIGO et par bien sûr ULI JON ROTH !

CHRIS SPEDDING

 

STEVE MORSE - VICENTE AMIGO

Et qu’est-ce qu’ils vont nous jouer tous ces gens-là ? Des classiques du rock, du HENDRIX again again, du CLAPTON, du DEEP PURPLE, enfin bref, vous avez compris la manoeuvre. Et putain ! ça va être géant ! CHRIS SPEDDING et ULI JON ROTH sont vraiment aux taquets. Du coup STEVE MORSE aussi et ça donne des choses hallucinantes : un échange de guitares entre STEVE MORSE et VICENTE AMIGO à tomber, une version de “Crossroads” survitaminée, et un putain de “Smoke on the water” comme je n’avais jamais entendu STEVE MORSE le jouer !

ULI JON ROTH 2

CHANTEUR JAM

Heu, je n’ai pas précisé qu’ils étaient accompagnés d’un chanteur dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom mais qui nous a délivré une putain de prestation, notamment sur “Smoke on the water”.

JAM FINAL

Encore un truc qui passe trop vite. Effectivement, on aurait pu s’attendre à la visite de BRIAN MAY… mais il devait avoir d’autres choses à faire.

De toute façon, on s’en fout, on vient de passer un moment d’anthologie.

JOHNNY GALLAGHER

Allez, encore un peu de courage. Il est près de 1h du mat’ et JOHNNY GALLAGHER prend possession de la petite scène. Ce colosse avec un coeur énorme va nous distiller son blues-rock chaleureux avec sa bonne humeur et sa dextérité habituelle. J’allais dire comme d’habitude car JOHNNY est un habitué du fest. Quand il ne vient pas pour jouer avec son groupe, il vient pour jammer avec les potes. Si tout le monde pouvait faire comme lui  !

Voilà. Il est franchement tard mais la nuit n’est pas fraîche et cette première journée officielle se termine avec encore un putain de goût de reviens-y.

 

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DIMANCHE 21 juillet

Allez, en parlant de reviens-y, on prend les mêmes et on y retourne pour le dimanche ! Et bien sûr, je commence par louper ROBERT CRAY. Enfin, louper ou pas car en ce dimanche, l’accès à la Magic Mirrors est liée à un supplément et que de toute façon, les 900 places de la salle sont full. Le concert est retransmis sur des écrans géants dans tout le site avec une méga qualité de son. Enfin bref, de meilleures conditions que si t’es en haut du Stade de France ! Lol !

URIAH HEEP 1

Mais bon, de toute façon, je suis là pour URIAH HEEP et cà tombe bien, ils montent sur scène. En plus, je ne les ai jamais vu, même si bien sûr la formation de ce soir n’a plus grand chose à voir avec la formation d’origine. Mais on s’en fout un peu car on est là pour écouter les classiques de URIAH HEEP et s’éclater avec eux. Et re-putain again ! on ne va pas être déçus.

URIAH HEEP 3

On va avoir des morceaux d’albums plus récents mais ils ne vont pas oublier leurs classiques. Les musiciens sont visiblement méga heureux d’être là et bien sûr, comme à chaque fois, c’est communicatif ! Le chanteur est un putain de frontman mais bon, les autres sont aussi tous des bêtes de scène !  Bref, un petit “Easy leavin” et c’est terminé. Sniff !

URIAH HEEP 2

Pendant que ceux qui ont payé le supplément se dirigent vers le Magic Mirrors pour le show acoustique de BRIAN MAY et KERRY ELLIS, moi je me dirige vers le ravitaillement. Et c’est le cul dans l’herbe, devant un écran géant et non pas dans la Magic Mirrors serré comme des sardines par 40° que je vais assister au show… ou pas. Car honnêtement un cover band acoustique avec BRIAN MAY à la sèche pour reprendre “Dust in the wind” avec une chanteuse blonde (même si elle a une belle voix), ça fait quand même un peu light. Du style piano bar ou groupe de bar de plage ! Franchement, j’aurai eu les boules s’y j’avais payé en plus ! Surtout que la partie show électrique prévue avec du QUEEN a été un peu zappée…

 FOREIGNER 1

Bref, passons et dirigeons-nous vers la grande scène pour être dans les premiers rangs pour FOREIGNER ! Pour moi, c’est un moment bizarre car je les ai vus plusieurs fois dans les années 80. Du coup, je ne reconnais plus LOU GRAMM… Normal, c’est plus lui au chant depuis longtemps, lool ! Par contre, je ne reconnais pas MICK JONES à la guitare ce qui m’inquiète un petit peu plus.

Le show commence à toute vitesse, enchaînant “Double Vision”, “Head Games”, “Cold as Ice”… Mais… Où il va, le chanteur ? Il saute dans la foule, se fait porter par le public ou nage dessus comme on veut pour aller grimper sur le poteau du chapiteau pendant que les musicos tapent le solo. Bon c’est pas tout là, mais maintenant, il va falloir revenir… Et il revient !

FOREIGNER 2

Moment d’émotion qui va lui permettre de récupérer avec “Waiting for a girl like you”.  Arrivée de MICK JONES sur scène qui nous explique qu’il ne peut pas être là tout le temps car il est en convalescence, mais qu’il est épaulé par un guitariste qui est loin d’être manchot (et c’est pas non plus un pingouin !). Et là, la tuile ! Une putain de coupure de son totale. Moment d’angoisse : tout le monde se demande s’ils vont pouvoir re-jouer. Mais oui ! Au bout d’un moment ça repart ; trop fort les techniciens de Guitares en scène !

FOREIGNER 3

 Bref, le concert continue avec les classiques du groupe (on ne va pas vous faire la set list non plus !) pour la plus grande joie des spectateurs présents qui ont littéralement rempli et même débordé du chapiteau ! Et putain, ils ont bien fait d’être là car ce soir FOREIGNER nous a vraiment délivrer un concert de rock burné.

Et ouais, contrairement à d’autres groupes des années 70/80, FOREIGNER continue à faire de la musique comme on l’aime !

SHAKRA 1

Bon, on passe sur la scène village où nos amis suisses de SHAKRA entrent sur scène. Ca démarre sur les chapeaux de roues ! Les morceaux de SHAKRA tapent autant sur scène que sur CD. Le nouveau chanteur a vraiment une putain de voix et il assure le show même si perso, je trouve qu’il manque du charisme un peu nécessaire pour le hard typé FM. Bref, ça fait quand même du bien de les retrouver sur scène et c’est de toute manière une belle façon de clôturer le festival pour moi.

En effet, demain c’est MARK KNOPFLER mais les places ayant été intégralement vendues dès l’annonce du concert, je n’ai pas pu en avoir une. A vrai dire, je ne suis même pas persuadé que j’aurais couru le risque d’être déçu en venant voir MARK KNOPFLER sans DIRE STRAITS..

SHAKRA 2

 

BILAN DU FESTIVAL

Encore une fois, Guitares en scène se révèle un festival bien à part par sa programmation, son ambiance, par le fait aussi que c’est un festival à taille humaine.

Cette année mes coups de coeur sont : ULI JON ROTH toujours là, méga prestation de POPA CHUBBY et d’URIAH HEEP, gros show de FOREIGNER, et une putain de méga baffe avec la jam. Autant j’avais été dur avec STEVE MORSE l’an dernier pour la prestation du G3, autant cette année, il m’a scotché ! S’il pouvait toujours m’accrocher comme ça, ça m’irait bien !

Voilà. Maintenant c’est le moment de remercier.

On remercie le festival pour son organisation, sa super équipe de bénévoles, un peu aussi pour l’organisation et la programmation de la Magic Mirrors qui a été beaucoup mieux gérée que l’an dernier.

GUITARES EN SCENE

Un méga merci à Pierrot et Karoll, nos anges gardiens, sans qui ce report n’aurait pas pu être fait pour leur gentillesse !

 

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