Tagged: PUNK

PACK O FEST III : Live Report @ la Salle des Fêtes d’Hauteville sur Fier (Haute Savoie) – Samedi 30 mars 2024

EXXCITE @ PACK O FEST III

Nous sommes au début du week-end de Pâques, et quoi de mieux que… d’aller chercher des œufs cachés dans le jardin ? Ben non, bananes ! On fera ça demain. Lol. Non, nous allons faire un petit festival. Et quel festival me demanderez-vous ? Il vous faut des lunettes ou quoi ? C’est marqué dans le titre ! Faut tout vous dire, vous ! C’est le Pack Ô Fest d’Hauteville sur Fier dont c’est déjà la troisième édition. Ce festival se tient sur deux jours, cependant, mon co-festivalier Steve*74 et votre serviteur, n’y allons que le premier soir, la programmation du dimanche étant un tantinet trop violente pour nos petites oreilles fragiles. Mdr

C’est sous un temps digne du Sahara, avec un vent à décorner les cornes de Lucifer, que nous prenons la route en direction de l’Albanais. L’avantage, c’est que nous n’avons pas des kilomètres à faire, et ce n’est pas pour nous déplaire. Mes moitiés nous accompagnent une fois de plus, histoire de faire un concert de plus. Mais au fait, qu’allons-nous voir ? Eh bien, il y a trois groupes de Punk et nos copains d’EXXCITE. Lorsque je les avais vus à l’Alpi Bière, j’avais bien aimé leur prestation, je me suis donc décidé à retourner voir le groupe, avec je l’espère, un meilleur son. Les trois autres groupes au nom bien prononcé sont MON EX S’APPELLE SIMONE, THE OLD PUNKS and CHARLOTTE et ROCCO GLAVIO.

Comme c’est à un concert aux trois quarts composés de groupes de Punk, je prends mes précautions et arrive avec une armure médiévale, que j’ai piqué à un copain, devant les portes (je tiens à ma vie). Comment ? Je ne peux pas rentrer habillé comme ça ? « Rhôôôô m’enfin ! », comme aurait dit un certain Gaston L. célèbre personnage de BD. Bon ben j’vais m’changer ! Mais si jamais je meurs, ce sera de votre faute ! Lol. Trève de plaisanterie, nous rentrons dans la Salle des Fêtes de la ville ou un bar bien fourni nous attend avec une petite restauration qui va bien et largement à portée de n’importe quelle bourse du moment qu’elle n’est pas trouée.

Le temps de prendre nos marques et de faire un petit coucou à notre copain organisateur et accessoirement guitariste du groupe SHAYTAN que le premier groupe, MON EX S’APPELLE SIMONE s’installe. Renseignements pris, c’est un groupe de covers pop et punk qui s’est monté entre potes pour s’amuser.

Sympathique. On passe de BLACK SABBATH à DIRE STRAITS avec un gros virage RITA MITSOUKO en terminant sur du LYO. Ils reçoivent les applaudissements nourris du public qui, petit à petit, remplit la Salle des Fêtes.

Place au second groupe qui porte le doux nom de THE OLD PUNKS AND CHARLOTTE. C’est aussi un groupe de covers beaucoup plus punk. Petite particularité: il y a deux filles dont une chanteuse. Renseignements pris, une fois de plus, c’est carrément un groupe familial. Il y a le père à la guitare, la fille à la basse et la mère est chanteuse. Le public est beaucoup plus chaud que tout à l’heure et met bien l’ambiance. C’est très bien fait et si un jour ils font leur propre musique, cela devrait sûrement être très intéressant.

Vingt-deux heures passé, je découvre, après une petite interview d’EXXCITE, le trio ROCCO GLAVIO qui a déjà investi la scène. Composé d’un bassiste qui s’accompagne d’un petit clavier, d’un gratteux en short et bas résille et d’une batteuse qui assure les chœurs, le groupe joue un punk revendicatif où les influences BERURIER NOIR, TAGADA JONES et compagnie sont plus que palpable.

ROCCO GLAVIO @ PACK O FEST III

Dès leur deuxième titre, ils enflamment la Salle des Fêtes qui entre en ébullition. Devant la scène, les pogos vont bon train et il ne vaut mieux pas rester trop près si on tient un peu à ses abattis. Mais pourquoi m’a-t-on refusé mon armure à l’entrée ? Mdr. Avec une set list écrite sur un bout de carton et des titres très vindicatifs sur la société, le groupe joue sans se soucier du qu’en dira t’on et joue à fond les ballons. C’est très bon, même si c’est un tantinet répétitif. Bon, ils jouent du punk, pas de la Polka, aussi !

Leurs titres sont rigolos par moments, avec notamment une parodie de “Le Lion est mort ce soir” en renommant ce titre “Le Punk est Mort”, et parfois très sérieux lorsqu’il parle de dépression ou sur notre gestion de la planète avec “Société Malade”. Mais dans quel monde vit-on ? Voilà que des Keupons deviennent écolos ! Complètement dingue ! Blague à part, c’est intéressant qu’un groupe s’intéresse à ce genre de choses.

Plus les morceaux défilent et plus le public est déchaîné. Les pogos vont bon train et les glissades aussi. Mais toujours dans un esprit fun et bienveillant. Perso, j’accroche bien avec leurs différents titres dont je perçois par moments quelques notes de métal. Un petit cover des BERURIER NOIR plus tard avec une petite piqure au RN au passage et c’est déjà la fin du set.

J’ai bien apprécié leur prestation avec une batteuse qui est une véritable tigresse sur scène, ce qui donne la patate aux deux guitaristes. Un groupe que je me ferai un plaisir de revoir.

EXXCITE @ PACK O FEST III

Le temps de changer le kit de batterie, d’installer les panneaux latéraux et il est déjà l’heure du crime. L’heure pour EXXCITE de monter sur scène. « Est-ce que ça va, Hauteville ? Est-ce qu’il y a encore un peu de monde ? Vous pouvez venir vous rapprocher… Ou pas ». C’est ainsi qu’ABEL CABRITA entame son set.

Le groupe est bien en place et remonté comme un coucou afin de séduire un public pas vraiment pour eux. Dès le troisième morceau, “Wicked sensation”, moi je suis à fond. Bon d’accord, j’adore ce morceau, je n’ai donc pas d’excuses. Les Keupons restant le sont aussi, et l’ambiance devant la scène devient un peu dangereuse pour moi. Je préfère m’éclipser un peu sur le côté, laissant les plus fous s’éclater.

Petite nouveauté, nous avons droit ce soir à un petit duel de guitares fort intéressant, que j’ai particulièrement apprécié, ABEL répondant à ERWIN sous les coups de butoir de THOMAS et les infrabasses de MATT. Malheureusement pour EXXCITE, beaucoup de spectateurs ont déserté. Même s’ils n’ont pas d’excuses, il faut dire tout de même que le lendemain nous passons à l’heure d’hiver et que nous perdons une heure de sommeil, ceci expliquant peut-être cela. En tout cas, ABEL  et ses musiciens sont hyper motivés, et jouent comme si la salle était pleine à craquer, faisant fi du manque de spectateurs.

A peine une demi-heure plus tard, et c’est déjà le dernier morceau. Avant la fin, ABEL disparaît dans les loges laissant les musiciens seuls sur scène finir le titre. Puis il revient sans sa guitare. « On vous en fait une dernière », dit-il aux derniers aficionados. Et c’est le « Live wire » de “monte les écrous” euh… MOTLEY CRUE qui finit le show. Les musiciens s’éclatent comme des fous et se font plaisir sur scène. Le public restant est lessivé et a bien apprécié la prestation de nos copains. Pardonnez aux autres, ils n’ont pas idée de ce qu’ils ont raté.

Quelle belle démonstration de EXXCITE qui semble être de mieux en mieux rodé et a fait une bien meilleure prestation que la dernière fois. Cependant, comme me le dit si bien mon copain Steve, avec un meilleur son c’est tout de même plus facile. Et dire que ce n’est que leur quatrième show avec leur nouveau line up. Du coup, ma fille est devenue accro, c’est malin ça !

Après un petit Check Out avec ABEL et les autres musiciens, nous prenons le chemin du retour, non sans avoir grandement remercié Steph pour notre invitation. On se retrouve en novembre pour le Tartifest !

LIPSTICK VIBRATORS + WHAT THE FUCK : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 09 avril 2022

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Report by SEB 747

Samedi soir, veille du 1er tour des élections présidentielles, quoi de mieux pour se vider le crâne qu’un concert ?… D’autant plus quand c’est à deux pas (à vol d’oiseau) de chez moi ! Mon copain de virées électriques, Steve*74 devait aussi être de la partie mais un rhume de printemps l’a rattrapé. Du coup, je me retrouve un peu perdu sans mon binôme. Par chance, un autre copain a accepté de m’accompagner sur la route, non pas que celle-ci soit difficile – je pourrais la faire les yeux fermés (enfin pas trop non plus, faudrait pas se foutre en l’air avant le concert) – mais c’est toujours sympa d’avoir de la conversation pour l’aller et le retour.

Ce soir, je vais au Brin de Zinc de Barberaz voir les LIPSTICK VIBRATORS, un groupe parisien de high energy rock’n’roll avec un sauvage mélange de punk-rock et de garage et WHAT THE FUCK, un groupe de garage rock annécien que j’ai déjà eu l’occasion de voir il y a quelques années. J’ai comme l’impression qu’il va y avoir du mouvement ce soir. Bah, j’ai survécu aux pogos de THE RUMJACKS, je devrais pouvoir survivre à ceux de ce soir !!

C’est donc motivé comme jamais que je prends la route en direction de la Savoie. Il y a du monde sur la route et j’arrive légèrement en retard sur mon horaire prévu. Heureusement pour moi, ils n’ont pas encore commencé.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

Tenue de hockeyeur sur le dos, c’est-à-dire : jambières, coudières, casque… je suis prêt à affronter le, sûrement très chaud, public. Comment ? Je ne peux pas rentrer comme ça ? M’enfin, ça m’aurait tout de même bien servi, moi ! Lol.

Le public, clairsemé au départ, remplit petit à petit la salle. C’est cool pour l’organisation. Même si le Brin de Zinc n’est pas plein, il est tout de même bien rempli.

Les trois membres de WHAT THE FUCK s’installent sur les planches et font rugir les guitares. Pas de basse, juste un batteur, JAB, par ailleurs chanteur, et deux guitaristes, OLIV et PEDRO.

Dès le premier morceau, l’énergie punk est là. Ravageur jusqu’au bout de la crête (punk oblige), l’absence de basse ne semble pas être un problème. Un peu surpris par la structure du groupe, les spectateurs se rapprochent de la scène au bout du troisième morceau. Mais, même s’il y a de plus en plus de gens, ça reste relativement sage devant les planches. Je comprends mieux pourquoi mon équipement de hockey n’était pas nécessaire. Mdr.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

OLIV, chapeau sur la tête, prend le chant sur 3 titres. J’avoue que je préfère sa voix mais la rage de JAB est idéale pour la musique du groupe. Très rock’n’roll dans la musique, très punk dans la voix embellie au papier de verre et à la bière, tous les titres sont très bons et on passe un excellent moment.

On est loin du punk-rock des années 2000 mais bien dans le style des 70’s. GBH ou même THE EXPLOITED, voir les U.K. SUBS ne sont pas éloignés de la musique de WTF. Parfois ils me font même penser aux SEX PISTOLS sur certains morceaux. J’apprécie beaucoup, et j’en oublie presque de faire des photos.

A peine le temps de me réveiller, que c’est déjà la fin. Pas vu le temps passé, moi !!

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Après cette intense prestation, il est temps de se rafraîchir au bar, pendant que les LIPSTICK VIBRATORS installent leur matériel. À côté de moi, le leader du groupe, demande cinq pintes à Thomas qui gère le bar ce soir. “Mais vous n’êtes pas six ?” lui demande-t-il. “Non, le dernier est aux merch’… Quoiqu’en y réfléchissant bien, s’il y a moi et moi, on est bien six”, plaisante le chanteur DANDY PUMPKIN. Ah ben, la soirée s’annonce bien ! Lol.

Blazer noir sur une chemise blanche aux manches relevées, c’est sur le titre “Falling Down”,  que le frontman monte sur scène, non sans avoir déposé les pintes à ses camarades : TOM IDLE et ses lunettes noires, qu’il ne quittera pas de toute la soirée, à la guitare lead, COXCS TORNADO, la bassiste aux cheveux de feu, et les deux petits nouveaux : DUCHE à la guitare rythmique, casquette de marin sur la tête, et TARRO, aux bras multiples, derrière la batterie.

Dès le premier morceau, c’est une petite claque que je prends, face à un véritable frontman. Saisissant par le col son public dès le second titre, faisant tomber le blazer – la chemise tombera par la suite laissant apparaître les bras tatoués d’un chanteur ultra-motivé – DANDY envoûte le BDZ.

Le groupe suit derrière et est aussi déterminé que son leader. On en prend plein les yeux. DANDY est hyper-expressif et ses interventions, souvent humoristiques, font mouche à chaque fois. “C’est une chanson que j’ai écrite pendant le confinement. Je l’ai trouvé cool, alors je l’ai appelée : Lockdown” (Lockdown = Confinement en Anglais).

Le leader du groupe, n’est pas le seul à faire le show, TOM IDLE démontre ses talents et est le premier à descendre dans le public, allant jouer jusqu’au fond de la salle. Évidemment, au fur et à mesure du set, le public se rapproche mais laisse tout de même une marge suffisante pour que DANDY descende lui-aussi de la scène. Il est surmotivé et pour tout dire, carrément en transe. Ses morceaux coulent littéralement à travers lui.

Souvent punk, de temps en temps rock, voire parfois même hard, la musique des LIPSTICK VIBRATORS est très entrainante. Evidemment, DANDY est celui vers qui tous les regards se tournent. Il n’arrête pas de bouger (sympa pour les photos), se retrouve souvent à genoux sur scène, se tient à son pied de micro pour hurler vers le sol. En bref, il fait le spectacle à lui tout seul.

Cependant, les autres musiciens ne sont pas en reste, Coxs TORNADO, la bassiste au sourire ravageur, fait ronronner sa basse, que l’on entend particulièrement bien, derrière les multiples frappes de TARRO, et les mimiques de DUCHE, guitariste émérite. TOM IDLE qui sort des riffs puissants de sa guitare est aussi celui qui, souvent, soutient son camarade chanteur, en se mettant à genoux pour jouer, ou comme sur les derniers titres, en montant sur les retours. Il fait autant le show que son leader.

“Vous en voulez encore ?”, demande DANDY à la fin de “Kiss While I’m Drunk”, “Ca tombe bien, on avait prévu d’en faire d’autres”. Toujours autant pince sans rire ce chanteur !!

Trois autres titres suivent et la petite claque qu’on vient de se prendre à travers le dentier, continue de grossir. Les spectateurs se lâchent un peu plus sur ces morceaux et, la prudence étant mère de sûreté, je préfère me retirer du devant de la scène. Le chanteur, descendu une fois encore de la scène, finit son set couché à même le sol, complètement éreinté. D’ailleurs, dans le genre boxon, quasiment tout le monde est descendu de la scène, instrument en main, pour le dernier titre.

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Sur les 18 morceaux interprétés ce soir, tous sont excellents. Contrairement à mes a priori, pas un titre ne se ressemble. J’avais quelques petites appréhensions avant ce concert, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par les deux groupes et même par le public relativement très sage.

Conclusion, je suis content de mon concert avec deux excellents groupes, que j’irais revoir volontiers.

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

  • Heu chérie, tu as vu, il y a les IGUANES et les ROLLING MUPPETS qui passent dans l’Ain ? 
  • Je croyais que tu ne voulais pas faire de concert ce soir vu que demain tu dois te lever très tôt ?!
  • Oui, mais ça fait longtemps qu’on ne les a pas vu les IGUANES et les ROLLING MUPPETS… Et puis, ce n’est pas trop loin… Et si on y va, promis, on ne rentre pas tard…

Bon, voilà comment je me retrouve dans la campagne pour une soirée punk rock.

Sur l’affiche, en plus des deux groupes déjà cités, il y a deux autres groupes – SKINK et PADGEKO – mais comme je galère pour me garer, je n’arrive malheureusement qu’à la toute fin du deuxième groupe. En tout cas, mon timing est parfait pour ne pas louper le début des IGUANES. J’avais découvert ce groupe il y trois ans pour la Fête de la Musique aux Arts dans l’R et j’avais pris une bonne baffe donc je suis méga content de les retrouver. 

LES IGUANES @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Allez, les IGUANES sur scène, c’est franchement du délire ! Le chanteur est en kilt avec des grosses bottes de moto et c’est un vrai fou furieux. Il est toujours en train de délirer. Il faut dire que leurs textes, eh ben c’est ça, du gros délire, du punk-rock sans prétention, sans prise de tête mais qui fonctionne terrible.

Les autres IGUANES ne sont bien-sûr pas en reste. On est dans une ambiance très festive. Le public très nombreux est raccord avec le groupe mais ça reste vivable dans la salle. Pas trop de pogos de fous furieux. L’ambiance est vraiment bonne et amicale.

Moi, je craque sur deux ou trois morceaux que j’adore, d’autant plus que là, les IGUANES sont déchaînés. J’aime bien le punk quand c’est fait comme ça ! On n’est pas trop loin des SHERIFF avec des textes qui te font bien rigoler. 

Bon, la fin du set est un peu plus agitée dans le public, il faut faire attention à ne pas prendre de douche au houblon donc je vais regarder la fin d’un peu plus loin. 

Allez, pause. J’ai le temps de reprendre mes esprits dans la zone extérieure qui, c’est incroyable, est encore plus blindée que la salle. Ca laisse rêveur de voir le nombre de personnes présentes ce soir. A vu de nez, je dirais qu’on est bien 400. Je me dis que si tout le monde veut rentrer dans la salle pour les ROLLING MUPPETS, ça va être chaud quand même. Perso, je ne sais pas où ils vont se mettre ! Allez, en attendant je ne vais pas attendre et payer pour savoir ; je vais me positionner devant, lol !

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Et dans la famille fous furieux, je voudrais les ROLLINGS MUPPETS ! Fans d’ULTRA VOMIT, d’OPIUM DU PEUPLE et consorts, bienvenue ! Les ROLLING MUPPETS c’est dans le même esprit, du punk-rock déjanté, des paroles délires, un état d’esprit mega festif.

Musicalement on est dans du punk rock hard avec une chanteuse et un chanteur. Visuellement, la famille Pierrafeu version punk débarque avec des massues en plastique que les membres du groupe se font un plaisir de balancer dans le public. Mais ledit public, au lieu de les garder et de se taper dessus avec, les renvoie sur la scène et seuls quelques gamins les gardent… Bref, on joue à ça jusqu’à ce que la chanteuse se voit dans l’obligation d’expliquer que que les massues ne sont pas consignées et que c’est cadeau.

Bref, on est presque dans un cartoon vivant qui accompagne des textes pas piqués des hannetons.

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

A un moment, la chanteuse prévient que s’il y a des enfants dans la salle, ça va être coton pour les parents de leur expliquer les paroles de la prochaine chanson. Mais promis, nous dit-elle, c’est la seule… Les enfants de toute façon ne vont pas chercher à comprendre, ils voient des adultes faire les clowns sur scène et ça leur va bien. Les ROLLING MUPPETS franchissent même les barrières de l’âge.

Bien-sûr, le public – à forte majorité punk – s’éclate un maximum et moi je trouve ça toujours aussi rafraîchissant.

Bon, l’heure tourne, il ne faut pas déconner, j’ai promis de ne pas rentrer trop tard. Je pars donc à regrets avant la fin du show. En tout cas, je suis super content de ne pas avoir loupé cette soirée ! 

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Incoming search terms:

  • cd padgeko

ULTRA VOMIT

Allez, ce soir c’est un retour à la case Tannerie de Bourg-en-Bresse. Le truc, c’est de se démerder pour ne pas être ni trop en avance ni trop à la bourre. Pourquoi ? Parce que ce soir la Tannerie joue à guichets fermés, le concert étant sold out depuis Mathusalem. Donc le problème c’est que, même s’il y a un immense parking, ça risque d’être coton pour trouver une gâche… Et comme il pleut, ce n’est pas forcément la peine d’attendre sous la pluie que les portes s’ouvrent et que le public s’engouffre dans la salle. Après, ne pas arriver trop tard pour pouvoir se faufiler dans une salle blindée.

Mission accomplie ! Les Dieux du hard-rock sont avec moi ! Et le public aussi. Ce sont en majorité des jeunes venus là pour s’éclater mais très respectueux et dans un super état d’esprit.

LE REPARATEUR

Donc je suis devant la scène quand LE REPARATEUR ouvre les hostilités de la soirée. Bon moi, LE REPARATEUR, pour ceux qui suivent les reports, j’aime. Leur duo batterie guitare est méga efficace, leurs paroles sont corrosives et fun, leurs morceaux donnent la pêche et l’envie de faire la fête. C’est en bref, le groupe idéal pour ouvrir pour ULTRA VOMIT.

En plus, ce soir le son est vraiment très bon. LE REPARATEUR y va à fond. Une grande partie du public apprécie et communique avec le groupe qui lui aussi communique avec le public. Bref, tout le monde communique et ça donne une ambiance fun et festive. Le public comme je l’avais pressenti s’éclate à fond sur les morceaux du REPARATEUR. Un spécial PS pour leur cover de “Société, tu m’auras pas de RENAUD SECHAN (pas HANTSON !). Le concert se termine et j’aime toujours autant LE REPARATEUR.

Bon, là c’est le moment de se questionner petit Jedi : je bouge pour aller m’hydrater ou pas – car pas sûr que ce soit très simple de revenir à ma gâche. Mais bon, l’appel de la soif est la plus forte, advienne que pourra ! Je vais tenter le coup. Ceci me permet de dire bonjour à des copains et copines qui étaient à quatre mètres de moi et auxquels je ne pouvais pas accéder, de prendre un petit coup d’air frais, voire très frais car le contraste entre la bouilloire de la salle et le froid polaire de l’extérieur est saisissant.

ULTRA VOMIT

Je ne vais pas attendre que tous les copains de la salle finissent eux-aussi de s’hydrater pour y retourner. Je ne veux pas louper une miette du début d’ULTRA VOMIT car même la mise en place des instruments et l’essai que tout va bien est un spectacle en soi et le public montre qu’il est chaud bouillant.

Les musiciens redescendent de scène, une petit musique passe quand sur l’écran, géant apparaît un message ; << Mesdames et Messieurs, veuillez patienter un instant, les musiciens testent leurs instruments >>. La température monte encore d’un cran dans la salle, ça va commencer ! La musique des dessins animés de Warner Bros retentit. Sur l’écran, il y a la présentation des musiciens à la mode Looney Tunes.

Là c’est parti ! La couleur est annoncée, avec ULTRA VOMIT, ce n’est pas seulement un groupe en live, mais un cartoon disjoncté qui se met en branle. Les musiciens sont à donf dans leur univers, ils attaquent avec des vannes pour que le public réagisse comme un seul homme. Ils vont nous expliquer les bonnes manières ce qui va susciter un mouvement de folie. Ils ont déjà bien commencé à chauffer le public en commençant par dire << Bonjour, Bour’ en Bre >> au lieu de Bourk-en-Bresse comme le lui dit une nana…. Nana à laquelle il répond : << Ha, c’est Bourk en Bresse, en fait ? Comme si il y a avait un K ? OK, mais on s’en bat les couilles ! >>. Bon il faut bien dire en même temps que c’est bien moins dangereux que d’arriver dans un Transbordeur blindé à Lyon en criant : << Bonjour Saint-Etienne >> ! Si, si, ils l’ont fait, j’étais là !!

ULTRA VOMIT

Ils attaquent par un morceau de leur dernier album en nous expliquant qu’on est tous à l’intérieur d’un chien géant. Ils alternent  anciens morceaux et morceaux de leur fabuleux dernier album.

C’est difficile de retranscrire ce qui se passe sur scène car je parlais de cartoon tout à l’heure mais c’est vraiment une suite interrompue de gags, de jeux avec le public et de jeux entre eux. Un combat virtuel organisé entre côté droit et côté gauche de la scène pour “Pipi versus Caca”, un échange d’instruments entre musiciens, des échanges de chanteur… Bref, c’est un parfait bordel organisé !

Ils nous font évidement leur version de “Une souris verte”. Eh oui, le public métal est un grand enfant, il adore reprendre la souris verte avec ULTRA VOMIT ! Du coup, la scène se transforme en plongeoir d’où les gens sautent à plat ventre dans le public (petite mention spéciale à la trop mignonne licorne).

Bref, c’est une ambiance de folie totale mais toujours bon enfant.

On va avoir droit, bien-sûr, à tous les morceaux qu’on aime d’ULTRA VOMIT, sans oublier nos canards. On a chaud (trop chaud), on est naze mais on est heureux et on ne veut pas que ça se termine.

“Khamthaar” va nous rebooster un coup si tant est qu’il y en ait besoin avant qu’on finisse en beauté et à donf’ avec un petit air de MAIDEN sur “Evier metal”. Bien-sûr un concert d’ULTRA VOMIT ne serait pas un concert d’ULTRA VOMIT s’ils ne continuaient pas à faire participer le public jusqu’au bout. Ils font monter quelques personnes du public pour remplacer les musiciens sur scène pendant qu’eux descendaient dans la salle pour une photo de groupe.

En plus de faire le spectacle, ULTRA VOMIT est un putain de groupe de musicos qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. Un peu comme dans un cirque où les clowns doivent maîtriser toutes les disciplines pour arriver à faire rire. A ceux qui veulent confiner ULTRA VOMIT dans un rôle de clowns et qui ne comprennent pas le succès du groupe, je les invite à assister à un de leur concert pour comprendre. Le plus d’ULTRA VOMIT, c’est qu’ils ont compris qu’un concert ce n’est pas simplement se contenter de jouer des notes mais que c’est aussi un spectacle. Et en plus, eux le font avec sincérité et toujours une énorme banane au visage.

ULTRA VOMIT

Banane au visage peut être le mot qui va coller au public qui sort de la salle et qui se précipite au stand merch’ pour avoir un souvenir de ce moment. Les musiciens d’ULTRA VOMIT les rejoignent très vite et ces fous furieux s’empressent d’aller signer, poser, papoter avec leurs fans. Ceci est la marque d’un groupe qui a tout compris.

Voilà, un concert de plus d’ULTRA VOMIT, une cure de jouvence et de bien-être. Ils devraient vraiment être remboursés par la Sécu ! Et même, je les vois bien nous représenter à l’Eurovision Au moins, même si on termine dans les vingtièmes, on se sera éclater ! En attendant, demain ils seront à l’Olympia… qu’est-ce qui va pouvoir les arrêter ?

Un grand merci à la Tannerie, non seulement pour ce concert mais aussi pour cette grosse semaine métal qui a fait le grand écart entre le hard boogy, le hardcore et le métal joyeux. C’est quand vous voulez les copains !