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RAKEL TRAXX : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 11 juin 2022

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Aujourd’hui, c’est la Saint-Barnabé, et c’est la journée mondiale du tricot. Vous vous doutez bien que je ne vais pas me lancer dans cette activité quoique, il y a quelques mois, on avait quasiment que ça à faire, étant donné qu’on était cloîtrés à la maison. Heureusement, c’est enfin fini et on reprend les concerts qui sont programmés à foison maintenant.

Voilà pourquoi, ce soir, je file une fois de plus vers la Savoie. En effet, le Brin de Zinc, reçoit les glam-rockers marseillais de RAKEL TRAXX.

Je passe, là aussi, un peu comme d’habitude, chercher mon copain de concert Steve*74, et nous partons à Barberaz.

En première partie, HELLFIRE KLUB, un tribute à Edguy doit chauffer la salle. Comme la politique du webzine étant ce qu’elle est, nous ne pourrons pas en parler. Cependant, force est de constater que PACO, le leader du groupe et organisateur de la soirée se démène comme un beau diable pour organiser des concerts dans la région.

Pendant que le groupe joue devant un Brin de Zinc bien rempli, dehors un accordéoniste – qui semble avoir un peu abusé d’eau ferrugineuse – met l’ambiance. SWYLDE, SQUALL et ZANTOLO n’en perdent pas une miette et s’amusent comme des petits fous. Un bon moment de détente pour les RAKEL avant de prendre d’assaut la scène du BDZ.

Trêve de plaisanterie, il est l’heure d’aller s’installer sur scène pour les Rakel. Le public toujours aussi présent remplit bien correctement le Brin de Zinc.

SHANON, le chanteur, lance les hostilités avec l’incontournable hit « Quicksand ». Et tout de suite, les Marseillais mettent le feu au Brin de Zinc. Nous n’en attendions pas moins de leur part, évidemment ! Il n’empêche que les spectateurs qui ne connaissaient pas sont agréablement surpris. La setlist est exactement celle du Rock ‘n’ Eat Live, au mois d’avril dernier. Tout est en place pour qu’on passe une excellente soirée.

Cependant, il y a un je-ne-sais-quoi de plus, si je veux comparer aux nombreuses fois où je les ai vus. Peut-être une énergie due à un nombre de concerts conséquents depuis ces dernières années. Enfin, bref, les Marseillais ne sont pas venus enfiler des perles et nous le démontrent dès le second titre « Sexy Town », un inédit, et « I Need You Honey » qui débouche juste après.

Le sleaze rock teinté de métal des copains est interprété dans un esprit fun et rock à la Guns’n’Roses des premiers temps, et ça fait plaisir à voir ! C’est normal, on est fans.

Les copains et les copines qui sont devant la scène pour supporter nos amis, sont les mêmes que ceux qu’on croise régulièrement aux concerts des RAKEL. Mais il y a aussi des nouvelles têtes, qui prennent leur première dose du glam efficace et rentre-dedans de nos copains de la Canebière.

Ce soir, les classiques que sont devenus « Lady got a gun », « I had a dream » « Red n’ hot » sont interprétés, mais nous avons droit aussi à des inédits : « 19 Nights », le single qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux et « Mexico », interprétés juste avant. Ce sont des morceaux explosifs qui promettent pour leur futur EP qui devrait sortir en septembre, nous a-t-on dit.

Le public est à fond derrière les Marseillais et la chaude ambiance que met le groupe dans le BDZ, est intense. La musique des RAKEL TRAXX est toujours aussi efficace : si vous fermez les yeux, vous vous projetez soniquement en 1990, en plein dans la période phare du glam-rock au Forum de Los Angeles !

LESTE, derrière ses fûts, est toujours aussi efficace. La rythmique qu’il tient avec SWYLDE, qui a pris une place considérable dans le groupe, puisque, avec SHANON, c’est lui qui motive le public et prend les chœurs, est métronomique. Nos deux guitaristes, dignes des plus grands guitaristes de ce style de musique, ne sont pas en reste, et donnent le change avec leurs riffs entêtants.

« Where are the Girls ? » demande SHANON. « The Wild Girls ! », rectifie le bassiste. Et c’est encore à un nouveau titre auquel nous avons droit ce soir : « Wild Girls ». Vivement le nouvel EP !! Notre patience va être mise à rude épreuve cet été en attendant cette sortie.

SQUALL monte sur les retours, ZANTOLO se met en retrait, SWYLDE aussi, et SHANON demande à tout le monde de monter sur scène pour l’indispensable « Give me your Love ». Evidemment, personne ne se fait prier pour monter sur les planches, et l’ambiance est de plus en plus fun sur scène.

Et c’est, comme d’habitude encore une fois, sur la reprise de QUIET RIOT, euh, pardon, SLADE (c’est juste pour faire rager mon copain Steve), que se finit le show des RAKEL.

Les voilà qui quittent la scène, non sans avoir fait la photo de groupe. Oui mais voilà, là aussi, un peu comme d’habitude, le BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame encore un titre avec tellement de conviction, que, même s’ils semblent sur les rotules, les membres du groupe reviennent sur scène pour nous jouer un dernier morceau, non inclus sur la setlist, qui termine de dévorer les spectateurs chambériens.

Quel concert mes aïeux ! Encore meilleur que celui de Lyon, qui était déjà énorme. C’est vous dire !

Les RAKEL on fait brûler le Brin de Zinc de plaisir et les spectateurs ont pris leurs pieds.

De longues et intenses discussions plus tard, notamment avec SHANON, sur le futur festival Glam-Slam qui les attend en Belgique le samedi 11 Septembre, et il est temps pour nous de retrouver nos chaumières avec un sentiment d’avoir, une fois de plus, vécu un super concert.

Un grand merci à Thomas, le patron du BDZ, qui nous permet de vivre de tels moments !

RIOT CITY + SEVEN SISTERS + RAKEL TRAXX + LOCO MUERTE – Live Report @ Rock’n’Eat Live de Lyon – 30 avril 2022

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Report by TI-RICKOU

Il y a presque deux ans que je n’ai pas fait un concert à Lyon, moi ! Oui, oui, je vous assure ! Donc, quand j’ai vu cette affiche, je me suis dit : « Yes, ça c’est une date à ne pas louper ! “.  Et, en effet, outre les copains glam-rockeurs de RAKEL TRAXX, on a aussi deux groupes de heavy – l’un anglais et l’autre canadien – que je n’ai jamais vus en live. L’occasion est trop belle, surtout que je pensais que l’affiche avec KINGCROWN à Montpellier était le même soir alors que c’était la veille en fait (désolé les amis de vous avoir loupés pour une raison aussi stupide, sniff !). Bref.

Donc direction Lyon et le Rock’n’Eat Live où, pour une fois, je me gare les doigts dans le nez. Et, dès l’entrée, je constate qu’il y a plein de copains que je n’avais pas revus depuis Mathusalem. La soirée s’annonce très bien ! En plus, je suis en avance car le premier groupe n’a pas commencé. La soirée va être plus longue que prévu car un quatrième groupe s’est joint à l’affiche ; ce sont les parisiano-mexicains de LOCO MUERTE. Je ne connais pas du tout mais le minuscule bout que j’ai entendu d’eux m’a semblé un peu violent.

En attendant, papotage avec les copains et j’ai aussi la joie de retrouver la fine fleur de W.T.R., Steve 74* et Seb 747. W.T.R. est en force ce soir !! Si on foire le report, je les mets sur un rail avec du goudron et des plumes !!

LOCO MUERTE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez tiens, une petite musique folklorique mexicaine… Attention, c’est un piège !! Ca part direct en metal, punk hardcore et ça déboîte sa mère-grand à la Croix-Rousse. Du coup, dans la salle, ça bouge bien.

Ce qui me fait un choc, c’est que j’avais oublié que de prendre des photos sans pit avec un public déchainé, c’était coton, lol.

Le deuxième morceau commence et hop ! Steve et Seb ne sont plus là. Etonnant, lol. LOCO MUERTE, ce n’est pas forcément mon style et ma zone de confort, mais bizarrement j’aime bien. Ils ont leur style à eux et ils y vont à donf’. Je dois dire que quand la voix est plus douce, c’est même vraiment bien.

Et ils savent mettre le feu sur scène les parisiens ! Allez le plongeoir est ouvert ! Putain, c’est bouillant au Rock’n’Eat ! Je prends un tractopelle dans la tronche. Vraiment étonnant. En tout cas, les LOCO MUERTE ont ouvert les hostilités de belle manière.

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit gloug et je retrouve de Steve et Seb planqués sous les tables. Heu, les copains, c’est fini ! Vous pouvez sortir car c’est maintenant au tour de RAKEL TRAXX de monter sur scène. Là, en terme de style, on fait le grand écart car les RAKEL TRAXX, c’est du glam sleaze pêchu.

Et d’entrée de jeu, nos copains marseillais nous font savoir qu’ils ne sont pas venus pour une dégustation de beaujolais. Ca fait deux ans qu’ils n’ont pas pu faire de scène et ils lancent direct la distribution de grosses baffes. Putain que c’est bon !! Le public, qui est bien arrivé et dans lequel on retrouve pas mal de fans des RAKKEL est aux anges, ça chante, ça reprend les couplets et les refrains à tue-tête, ça saute, bref il y a une  mega ambiance dans la salle. Les copains sont déchainés sur scène. Je les ai vus des dizaines de fois en live mais ce soir, ils donnent clairement un de leur meilleur show, ils font mega fort !

Leurs morceaux, qui sont de purs brûlots glam, explosent et reçoivent l’accueil dû aux vraies pépites qu’ils sont. On a droit à leurs titres fétiches qui vont réchauffer un max le Rock’n’Eat, si besoin en était. Là, je n’ai pas perdu Seb et Steve, ils sont comme moi, aux taquets.

Comment c’est fini ? Même pas en rêve !! Il reste un morceau et pas n’importe quel morceau ! Tout le public est en train de hurler : ” Come on, feel the noise – Girls, rock your boys – We’ll get wild, wild, wild – Wild, wild, wild !!!!”. Heu les mecs, juste pour info, c’est SLADE qui l’a fait ce « Cum’on feel the Noize « et pas QUIET RIOT, lol. Le set se termine en pure folie avec comme d’habitude toutes les filles qui sont invitées à monter sur scène. Putain, la tarte aux pralines qu’on a prise !!

Je récupère comme je peux la set list de ZANTO et là, je m’aperçois que chacun des musicos a une set list imprimée avec sa photo ! Oui, il y a les mêmes morceaux dessus, bande de bananes, sinon ça aurait été mega compliqué pour jouer, lol.

On débriefe avec les copains du webzine et là, on est tous d’accord pour dire que les RAKEL TRAXX ont encore évolué et qu’on a tous hâte de les revoir en tête d’affiche. Une pensée pour Cyril qui, comme chacun le sait, est le 6e RAKKEL, chauffeur, roady et surtout leur brother et qui à cause d’un genou abimé n’a pas pu être présent.

SEVEN SISTERS @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, ce n’est pas tout mais il reste deux groupes qui ne sont pas encore passés. Cette fois-ci, direction l’Angleterre et le heavy metal old school avec SEVEN SISTERS. Echarpe de leur club de foot préféré sur le pied de micro, le ton est donné. Les Anglais sont dans la place et nos oreilles vont être copieusement avoinées. Les fans de heavy old school comme moi sont aux taquets. Ca commence fort !

Les morceaux de leur dernier album défilent et ce pour mon plus grand plaisir car, outre que j’adore ce groupe,  j’adore aussi leur nouvel opus. Et ça ne va pas changer ce soir ! Leurs morceaux sont mélodiques, beaux, puissants, en mode 80 revisitées. Les musicos sont impériaux et, il faut le dire, ce sont des putains de musiciens ! Ils entraînent un Rock’n’Eat bien rempli dans leur monde.

Voilà un putain de groupe fin prêt pour assurer la relève !!

Yes, je suis mega content de les avoir vus sur scène et d’avoir eu la chance de les rencontrer avant et après le concert. Ces mecs sont de vrais good guys, adorables et curieux des fans qu’ils rencontrent. Trop heureux de faire des photos et de signer leurs albums. Débrief avec mon Seb et mon Steve, ils ont bien aimé. Ca tombe bien, on est raccord.

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, le dernier groupe commence et il est déjà tard. Place aux canadiens de RIOT CITY !!!! Eux aussi, je veux les voir, je les adore et leur dernier album est juste une tuerie. Et c’est parti en mode « les freins, c’est pour les lâches », place au heavy thrash.

Et putain, c’est fort, que dis-je, c’est mega trop fort – et non, je ne suis pas mega trop vieux. C’est dommage car ça gâche la fête. Bon, pour moi et les copains car pour le reste du public, ça n’a pas l’air très grave. Ca bouge grave dans la fosse et faire des photos sur ce coup-là, c’est carrément du sport, et du sport violent parfois, lol, mais ça fait du bien de retrouver ces sensations.

En revanche, le son est désagréable. La voix est déjà bien dans les aigues, mais quand il les pousse ces aigues à la façon d’un JUDAS PRIEST ou d’un KING DIAMOND, là ça devient difficilement supportable. Steve a déjà été se réfugier dans la salle de billard et Seb ne va pas tarder à le rejoindre.

Moi, je résiste, déjà parce que c’est mega bien scéniquement et musicalement et qu’ils bottent des culs grave. Et puis, les oreilles de Ti-Rickou ayant été élevées à TED NUGENT, MOTORHEAD, JUDAS et METALLICA, sans limitation de puissance (sauf quand la solidité du plafond a été mise à l’épreuve). Je me marre. Je tourne un peu dans la salle et je finis par trouver un endroit sur le côté gauche de la scène dans le couloir où ça va mieux et où le son est supportable.

Heureusement car je prends une mega baffe avec ce groupe. Non seulement ça joue grave, mais leurs morceaux sont une tuerie pure. Eux aussi, en parfait petits fils d’ANVIL, sont prêt pour prendre la relève du metal !

Bon, c’est fini. Il est très, très tard et les murs du Rock’n’Eat sont imbibés de sueur. Le temps de faire signer leur album à RIOT CITY, de voir avec mes deux copains qui fait le report (OK, c’est pour moi !), de dire au revoir à tous les copains et copines et là, il me faut bouger si je veux être rentrer à l’heure pour le petit-déjeuner, lol.

En tout cas, je suis mega heureux d’avoir pu être présent à cette soirée. Long Live Rock’n’Roll, putain ! Et vive les lives et le Rock’n’Eat !!!

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

RAKEL TRAXX

Report by SEB 747

En mai, fais ce qu’il te plaît ! Tu peux te rouler à poil dans un champ de muguet, faire un barbecue de sardines en bas de chez toi ou te décider de faire un concert au fin fond de l’Ain. Ces temps-ci, les concerts dans ma région ne poussant pas à foison, je me dis qu’une petite virée au Réservoir de Belley devrait faire l’affaire… D’autant plus, que la première option ne m’attire pas le moins du monde et que la seconde, très tentante – cela va de soi – ne me mettrais plus en très bon terme avec mes voisins.

Direction donc le Bugey, non pas pour visiter la centrale nucléaire, mais bien pour aller au concert.

Tout est au beau fixe, le temps, comme la route. Je pars tranquillement de bonne heure afin de ne pas rater un groupe. Manque de bol, le tunnel qui nous permet de traverser la montagne, est fermé jusqu’en Novembre. Va falloir prendre le chemin touristique dans la montagne. Sauf que je n’avais pas prévu de faire le touriste, moi ! Dur dur la vie d’un rockeur ! Heureusement que j’avais prévu large question trajet.

Bon, y’a pas de doute, question paysage, on est servi. C’est magnifique et ça ferait presque oublier pourquoi nous sommes sur la route, lol ! Mais l’appel du rock‘n’roll est plus fort et, après de longs virages en épingle sur une route où il ne fait pas bon croiser quelqu’un, j’arrive sans encombre au Réservoir. Ouf, ca c’est fait ! Reste plus que le retour, mais cà c’est une autre histoire.

Premier constat, une fois sur place, nous ne sommes pas très nombreux. Mais les copines sont bien là et les connaisseurs ont fait le déplacement. Ce soir, le Réservoir organise une soirée hard-glam avec les RAKEL TRAXX. De retour après une tournée en Italie, les marseillais sont venus faire une date dans l’Ain, histoire de finir de rôder leur show avant d’aller se frotter au Warm UP du Hellfest. Mais avant cela, il y a deux groupes pour chauffer la salle.

BLACKBURST

A peine le temps de dire bonjour aux copains et aux copines, qu’on nous annonce que ça va commencer. En plus, je viens d’apprendre que les BLACKBURST sont des invités de dernière minute. C’est cool, j’ai hâte de les revoir. Je les avais vus au Brin de Zinc et ils m’avaient déjà fait une forte impression. Je me dis donc que ce soir, cela devrait commencer sous les meilleurs auspices.

Les hostilités commencent donc avec leurs covers de FU MACHU (ce qui n’est pas courant, vous l’admettrez) et de MOTORHEAD, joués à leur sauce, bien entendu. Comme la dernière fois, les gars nous ravissent de riffs très rock et d’une voix écorchée puissante.
CYRIL arbore une jolie basse noire avec des cordes roses. BIRDY est comme à son habitude en train de faire voler les riffs de sa gratte et PHIL nous captive avec sa voix rocailleuse, sous les coups de butoir d’ALEX. Pauvre batterie, lol !

Après deux covers du groupe d’ORANGE COUNTY et une de MOTORHEAD tiré du dernier album en date, nous repartons sur du FU MANCHU. Je me dis que nous allons avoir droit au même set qu’à Barberaz étant donné que le groupe a moins d’un an d’existence.

BLACKBURST

Et là, une question se pose dans ma tête, quand est-ce qu’ils vont faire des compos à eux ! C’est « un jeune groupe de vieux » nous dira PHIL. Oui, mais tout de même !

Puis, un titre est interprété qui ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà entendu. “The Chase” qu’il s’appelle. Wahou, c’est un de leur propre titre. Et c’est vraiment très bon. Dans la lignée d’un stoner revitalisé à la sauce MOTORHEAD. J’adore !

Tiens ? CYRIL prend la parole. Il nous annonce avoir une pensée pour MISTIF, le chanteur des MONKEY BIZNESS, décédé la semaine dernière. Il nous rappelle que c’est avec eux que les BLACKBURST avaient fait leur premier concert. C’est donc tout empreint d’émotion que le groupe nous interprète un “BLACKBURST” qui démonte tout sur son passage.

BLACKBURST

L’ambiance sur scène est géniale, tout comme le son d’ailleurs.
Et après avoir interprété encore un titre de leurs compos, nous finissons sur trois covers de MOTORHEAD. Quelle ouverture de show ! Ils nous l’ont dit après mais ils ont déjà un quatrième titre de composé et sont en train de bosser sur le cinquième. Qui sait, peut-être bientôt l’album ? En tous cas, c’était vraiment bien. Encore mieux que la dernière fois. Ils ont élevé leur niveau, non seulement musicalement mais aussi géographiquement. Ben oui, Belley c’est plus haut que Barberaz, mdr !! Je suis quasiment sûr que leur prochain concert se déroulera sur le Mont-Blanc si ça continue. !! Re-mdr.

Place maintenant, à PACO, le gentil organisateur de ce concert et son groupe de reprises de BON JOVI : NOW OR NEVER. Cependant, comme c’est un tribute band, bon ou pas, nous n’en parlerons pas ainsi que le veut la politique de W.T.R. Il faut tout de même reconnaître que PACO se démène toujours comme un beau diable pour organiser des concerts un peu partout dans la région. Et c’est tout à son honneur. Merci mister !

 

RAKEL TRAXX

Après être allé faire un tour au stand boisson et nourriture, revoilà les copines et les copains qui se ruent sur les premiers rangs. Une avalanche de décibels fait trembler le Réservoir. Le glam explosif et déjanté des RAKEL TRAXX est sur le point de démarrer.

L’entrée de “Can’t you see”, tiré de leur second album, donne le top départ de ce set. SHANON DOLLZ le chanteur est remonté comme un coucou. Il est brûlant comme du charbon ardent et le public lui mange déjà dans la main.

Et on continue avec “Prostitute night” de leur premier LP. Les deux gratteux ZANTOLO et SQUALL sont à fond. Ils balancent des riffs inspirés en triturant leurs cordes respectives. « Bonne mère ! ça remue dans les brancards » !

Ni une ni deux, voici qu’arrive “I need you honey” encore tiré de leur premier album. Le public hurle à tue-tête et réserve un accueil bouillonnant à SWYLDE le nouveau bassiste. Quel gros son de basse ! 4 cordes lui suffisent pour bouger dans tous les sens. Il assure vraiment le show et en plus il a une sacrée voix.

Les marseillais enchaînent parfaitement les titres de leur dernier album sorti en fin d’année dernière. “Red n’hot”, “Cry n’die”, “Lady got a gun”, “Hey hey”, que des tubes qui s’accrochent dans votre cerveau tel une moule sur son rocher. On est tous dingues de leur musique !

RAKEL TRAXX

SHANNON, particulièrement en verve ce soir, nous interpelle toujours en anglais. C’est sûrement dû à leur récente virée italienne, il ne doit pas s’en être encore remis !

Et voilà un petit medley, avec des extraits de TWISDTED SISTER, OZZY, GUN’S N’ROSES, POISON et MOTLEY. Le glam, très sleaze par moment, des RAKEL TRAXX emporte le public.

Sans coups férir, voici que le groupe libère le titre “Let me take”, tiré de “Bitches Palace”, leur premier effort, puis “You’ll never stop the game”, un autre titre du dernier LP.

LESTE, le batteur fou, insuffle un groove et une puissance sans commune mesure au groupe. Quel show explosif ! J’aimerai bien voir l’état des toms après ce concert !!

Les gratteux se répondent coup pour coup. SQUALL, avec son T-Shirt de DR HOUSE, casquette vissée sur la tête, se frotte au public. ZANTOLLO, torse nu fait apparaître ses tatouages, le visage enfoui sous son épaisse tignasse et fait riffer sa guitare. SWYLDE court régulièrement de long en large de la scène, comme s’il y avait le feu sur la Canebière. C’est parfait pour le style. Des larsens récurant sortent de la scène et gâchent un peu le show. Mais qu’à cela ne tienne, les RAKEL ont décidé de jouer coûte que coûte et ce n’est pas quelques petits problèmes de son qui va les empêcher de faire rocker le Réservoir.

L’intensité ne baisse pas d’un cran. Quel punch incroyable de ces cinq gaillards ! C’est l’éclate la plus totale.

RAKEL TRAXX

Après un “Together” de toute beauté, un nouvel hymne à l’actif du groupe retentit. C’est “I need your love tonight”. Joué depuis pas mal de temps dans leurs shows, ce titre est une vraie pépite. Il est bien rôdé et fait hurler les copines qui n’en demandent pas tant, tellement elles sont à fond.

Maintenant, le groupe balance en pâture aux spectateurs “Love me pretty baby”. Encore un hymne à l’actif du groupe. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette. Les membres de BLACKBURST sont dans le public aussi, assistant avec ferveur au show des marseillais.

Le groupe tape juste entre les deux yeux d’un public aux abois. Les absents qui auraient pu combler les espaces vides ont eu tort, les RAKEL TRAXX assurent comme des bêtes. Et avec le sourire, s’il vous plait !

Le groupe nous assène le coup de grâce lorsqu’ils se décident à jouer “Give me your love”.

« Where are the girls? » demande SHANON. « Come on on stage! ».
Et c’est parti ! Les filles ne se font pas prier pour monter rapidement sur la scène. Elles sont très vite rejointes par tout le monde. L’ambiance devient complètement déjantée et je me demande comment font les musiciens pour jouer. La bouteille rose des RAKEL TRAXX coule à flots dans les gorges des copains et des copines. Elle est largement diffusée par le staff du groupe et les membres de BLACKBURST. Ça devient démentiel sur scène !!

“Cum’on feel the noise”, le titre de SLADE, repris en son temps par QUIET RIOT, dessoude la salle avant de renvoyer tout le monde à la maison. PACO est même venu chanter les refrains avec les marseillais.

RAKEL TRAXX

Le groupe a joué à plein régime et, malgré la route qu’ils auront à faire le lendemain, les RAKEL TRAXX n’hésitent pas à venir rapidement au stand merch’ pour signer autographes sur autographes, prendre des photos avec leur public et tailler la bavette. Des gens simples et super sympas.

Ce soir, les RAKEL nous ont filé une rouste et, comme on dit chez eux, « Oh, peuchère ! » !!!!

 

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SHANON DOLZZ – RAKEL TRAXX

– Bon, tu vas où ce soir en concert Ti-Rickou ?
– Je vais du côté de Grenoble.
– Heu… tu sais que la release de NIGHTMARE c’était hier soir, t’es un peu à la bourre sur ce coup-là !
– Bien-sûr que je sais, banane ! Même que je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu y aller personnellement ! En plus, je ne t’ai pas dit que j’allais à Grenoble mais que j’allais du côté de Grenoble. Et c’est à Voiron.
– Comment, il y a une salle de concert à Voiron qui fait du hard-rock ?
– Heu… je ne crois pas… Et ce n’est pas dans une salle de concert que je vais mais au magasin de mon pote Cyril, au Rock Azylum.
– Quoi, il fait des concerts dans le magasin, Cyril ?
– Je ne t’ai pas dit que j’allais à un concert… bien que… Il y aura un mini show acoustique. Mais c’est surtout la release party du nouvel excellent album des RAKEL TRAXX ce soir !!
– Quoi, tu vas jusqu’à Voiron pour une release party de RAKEL TRAXX ?
– Heu, déjà, tu n’as pas de gosses  ou de chiens à emmener en ballade au lieu de poser des questions à la con ? Eh oui, évidement que je ne vais pas louper ça !

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SWYLDE – RAKEL TRAXX

Bon, après ce dialogue d’à moitié sourds, direction Voiron. Et devinez quoi, je suis en avance !! Ca va me permettre de papoter avec les potes. Heu comment chérie ? Je n’approche pas des bacs de disques ! Bien-sûûûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.. Les RAKEL sont déjà là. Tiens, je ne vois pas le bassiste. Normal, c’est n’est plus lui ! En plus, ce soir, j’aurai le droit de voir la formation avec le nouveau.

Bon, il n’y a pas énormément de monde ce soir et en papotant avec les potes, je vais comprendre pourquoi. Le parce que est que quand on a fait la bringue jusqu’à 6h du matin, on n’est pas forcément frais à 20h ! Mais bon, on s’en fout, ceux qui sont là sont motivés, les RAKEL aussi. Ils veulent surtout commencer à jouer pour se réchauffer, ils ont du mal avec le changement climatique. Et comme de juste, l’anti-gel, c’est pour après le concert !

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ZANTOLO – RAKEL TRAXX

Malgré le nombre de fois où je les ai vus en live, c’est ma première en acoustique. Ce n’est pas non plus leur millième à eux-aussi. C’est sympa de voir et surtout d’entendre leurs morceaux de cette façon. Ils s’éclatent et nous aussi évidement.

Moi j’aime bien SWYLDE, le nouveau bassiste, il assure à la basse et en plus au niveau look, il est vraiment raccord. Pas de problème pour SHANON DOLLZ, sa voix en acoustique est vraiment superbe. SQUALL est caché derrière son chapeau mais s’éclate comme un petit fou, tout comme ZANTOLO qui lui n’a pas de chapeau ! Le seul qui doit se contrôler pour ne pas frapper trop fort, c’est LESTE, mais bon, lui aussi il assure.

Là, les RAKEL pourraient passer largement pour un groupe de glam des 80’s de L.A.

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LESTE – RAKEL TRAXX

On va avoir droit à un petit cover de SLADE ou plutôt version QUIET RIOT de “Cum’ on feel the Noize” aux petits oignons… mais aux oignons marseillais !

On a à peine  le temps de chauffer que c’est déjà fini. Sniff. Pas grave, on va pouvoir faire des photos, des dédicaces d’album mais avant tout de dépouiller le buffet gentiment proposer par Cyril. On sait recevoir à Voiron.

Tiens, le petit nouveau, en plus d’être bassiste, il sait jouer de la guitare ! Comment je le sais ? C’est qu’il vient de piquer la guitare de ZANTOLO et qu’il attaque du GUNS ‘N ‘ ROSES. Et en plus, il sait même chanter ! Ouah les mecs, celui-là, essayez de le garder car vous avez vraiment trouver la perle rare. En plus, il a tout pour lui; outre du charisme, il est, comme diraient les copines, beau gosse. Mais comme nous dit ZANTOLO : “De toute façon, on est tous beaux gosses dans RAKEL !”.

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SQUALL – RAKEL TRAXX

Bon, je fais quand même mes photos et comme le temps passe vite quand on s’amuse et qu’une partie du groupe repart directement pour Marseille, il n’y a pas d’after de prévue (imaginez ma tronche quand le lendemain j’ai appris qu’à Grenoble, ils fêtaient la fermeture du Maily’s avec URGENT et des musiciens de la soirée du vendredi à la Belle Electrique, dont la chanteuse de NIGHTMARE !).

Donc retour at home avec comme fond sonore le dernier album des RAKEL, of course !

Alors Rock Azylum, c’est loin mais c’est bien et passer ne serait-ce qu’un moment avec les RAKEL TRAXX, ça n’a pas de prix !