Tagged: RAVEN

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII : Live Report @ l’Espace Juheges de Torreilles (66) – Samedi 09 septembre 2023

Report et photos by TI-RICKOU

« Bon chérie, on fait quoi ? On y va au PWOA ou pas ? » « Ca dépend de ta fille, si elle a cours le samedi matin, c’est mort… » « Heu, elle l’aura quand son planning ? » « Le lundi de la rentrée, patate ! ».

Putain, ça me ferait vraiment chié de louper ça ! L’affiche est béton avec pas moins de 6 groupes que je n’ai jamais vus en live. 6 groupes auxquels se rajoute 3 autres que j’adore.

En plus, il y aura plein de copains et de copines ! Et puis le site est mega cool. Sans compter qu’ils ont annoncé un retour de la canicule et qu’aller me baigner avant le fest et manger un plateau de fruits de mer ne serait pas pour me déplaire.  OK, pas la peine que j’argumente car ma chérie est tout autant que moi aux taquets.

Yes, le feu est vert, on peut y aller ! Je suis à fond le vendredi soir pour prendre la route. Fille récupérée au lycée, chérie récupérée au boulot, plein de la voiture cher mais fait ! C’est parti, go pour Torreilles, la cité du heavy metal pour ce week-end !

Je roule sur l’autoroute quand soudain un truc attire mon œil… Tiens ce van suisse devant nous, je suis sûr qu’il va aussi au fest. Yes, j’ai bien vu ! Il est écrit SIN SCARLETT à l’arrière du van et c’est bien l’un des groupes à l’affiche du PWOA. Putain, ça c’est drôle ! Je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive. On se suit, on se dépasse, on se re-dépasse jusqu’à ce que le groupe s’arrête pour faire une pause. Bon ce n’est pas grave, on se verra demain.

Arrivée à notre base du week-end, un plouf dans la piscine suivi d’une énorme marmite de la mer à Port-Leucate. J’espérais pouvoir passer sur le site du PWOA mais les filles sont trop nazes. Je me console en me disant qu’on retrouvera les copains demain et que, de toute façon, ils ne sont pas tous arrivés. Donc dodo, petit-déjeuner des champions et plouf des filles dans la piscine (heu, moi je suis courageux mais pas Breton. L’eau est à 24 !).

Bon, je veux rien dire, mais il faudrait quand même y aller, on va finir par être en retard !! Tu es sûre que ça commence à 13h30, chérie ? OK, du coup on part tranquille. Sauf que bien-sûr, quand on arrive sur le parking, on entend que le premier groupe a attaqué. C’était 13h, pas 13h30 !

SACRAL NIGHT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Je fonce aussi vite que je le peux mais pour les photos dans le pit, c’est mort. Les photographes ont droit à 3 titres seulement. Je suis tellement dégoûté que je ne pense même pas à sortir mon appareil pour prendre des photos au coeur de la foule et je saisis… mon portable pour avoir quelques clichés… Désolé les copains, j’ai merdé sur ce coup-là.

Mais bon,  je rentre de suite dans le show de SACRAL NIGHT. Les Grenoblois sont les seuls Français de l’affiche. Le chant est en Français. Je connais bien le chanteur ANTOINE que j’ai vu le week-end dernier à Lyon avec ELECTRIC SHOCK, un groupe plus calibré hard-rock que SACRAL NIGHT. Là, on est dans du heavy burné.

Le site est encore bien clairsemé, mais le public présent ne va pas être déçu. Musicalement, ça dépote et scéniquement aussi ! Les musicos assurent et ANTOINE, bah voir mon report sur ELECTRIC SHOCK à Lyon : il a pris une vraie aisance sur scène. Là encore, c’est flagrant. En plus aujourd’hui, il porte une belle cape et ça lui va bien. Sa voix est maîtrisée  et juste sublime. Dommage que je n’en ai pas vu plus… Mais bon, au moins j’en ai vu une partie. Et ce que je peux dire, c’est que c’est encore mieux que la dernière fois où j’ai vu SACRAL NIGHT… il y a quelques années déjà.

Allez, je peux faire un tour du site, voir les foodtrucks, les stands merch’, le bar et dire bonjour aux copains. Pour la plupart, je ne les ai pas revus  depuis des années. Nathalie, la présidente du Rising Fest (qui aura lieu dans un mois) a dit avec raison : « Le Pyrenean, c’est une énorme cousinade. ». Et elle a raison ! Putain que c’est bon de revoir tous ces potes ! Et en plus ce soir, j’en aurais de nouveaux car pas de doute, chaque année la famille s’agrandit. Et au Pyrenean, on est en famille : vestes à patches, T-Shirt heavy metal, bracelets à clous et cartouchières. Des vrais metal fans. Pas des bobos metal comme on en voit de plus en plus, pas de mecs déguisés en licorne, etc. Ici, on est venus pour l’affiche.

En parlant d’affiche, il faut d’ailleurs que je me rapproche de la scène, moi ! Allez, je chope une bouteille d’eau car il fait vraiment très chaud et c’est parti !

THE NIGHT ETERNAL @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est au tour des Allemands de NIGHT ETERNAL d’envahir la scène. C’est un groupe assez récent – fondé en 2018. J’ai hâte de les voir en live car j’adore leur heavy tendance doom.

Et bah, je flingue le suspect de suite : en live, c’est très bien aussi et, pour un groupe assez récent, ils assurent scéniquement. Quant à leurs morceaux, en live ça le fait.

Dommage que le son ait quelques soucis. Il me semble important de vous expliquer que les organisateurs ont en effet connu de gros problèmes techniques avant l’ouverture du site, en raison notamment des variations importantes entre les températures du jour et celles de la nuit (20 degrés environ) et même s’ils ont fait tout leur possible tout n’est pas rentré dans l’ordre semble t’il.

Malgré cela, THE NIGHT ETERNAL nous offre un très bon set devant un public qui, petit à petit, continue d’arriver.

Je constate que cette année encore, les Espagnols sont très présents, voire même beaucoup plus présents que les années précédentes. D’abord, on n’est pas loin de l’Espagne mais en plus, cette année, il y a MURO, un groupe Espagnol très populaire en Espagne à l’affiche.

Retour à l’ombre car le soleil tape très fort pour un nouveau papotage avec les copains et surtout, hydratation !

SIN STARLETT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Ca va être le tour des Suisses de SIN STARLETT – le groupe qu’on a croisé sur l’autoroute – de monter sur scène. Alors eux, je ne connais pas du tout ce qu’ils font (j’en vois qui rigole en lisant ces lignes, pfff !). Ca va du coup être une vraie découverte pour moi. Mais bon, au PWOA, on n’a jamais de mauvaise surprise, pas de mecs qui dégueulent dans leur micro mais bien du heavy metal et basta. J’aime bien la variété, moi… Quand c’est dans la continuité, lol !

Avec SIN STARLETT, on est dans du heavy metal classique, avec un chanteur qui a un beau pantalon moule-burnes à rayures. Il a surtout une voix à la ROB HALFORD ! Les morceaux sont top avec de gros riffs et des musiciens qui envoient du lourd. Ils n’ont pas fait la route pour rien ! En plus, ils s’éclatent à donf’ et sont visiblement mega heureux d’être là Bref, ils sont aux taquets… et le public aussi !!! L’ambiance dans la fosse est très bonne.

Voilà, on est entre nous, on s’éclate… pas de circle machin bidule, pas de wall of truc, pas de mecs se croient à la piscine et qui te sautent sur la tête mais un public respectueux qui communie avec les groupes et qui est là pour leur musique. Ca n’a l’ira de rien mais ça change tout.

Et du coup, ça donne un super set des copains suisses. Bonne découverte pour ma part, dommage qu’il n’y ait pas de Cds au stand merch’. Le groupe quant à lui est déjà bien parti pour une troisième mi-temps d’anthologie et, ma foi, je peux vous garantir qu’ils ne vont pas faire semblant. Bref, un groupe vraiment rock’n’roll… et puis, comme ils n’arrêtent pas de le dire à la télé : il faut s’hy-dra-ter !!!

Pour ma part, et de manière plus raisonnable, j’entame ma troisième bouteille d’eau. Plus on monte dans l’affiche et plus je suis aux taquets.

TOWER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est maintenant au tour des Américains de TOWER et de leur charmante chanteuse de monter sur scène. Dès les premières notes, c’est parti à 200 à l’heure. J’aime bien ce groupe en Cd mais en live, c’est directement des grosses baffes dans la tronche. Putain,  qu’est-ce que ça fait du bien ! Que dire de la voix de la chanteuse ? Elle est puissante, précise et elle matche carrément avec la musique. Elle me fait d’ailleurs un peu penser à la voix de KATE, la chanteuse d’ACID.

Les musicos, tout comme leur frontgirl, font bien plus que jouer, ils se donnent à fond et le public qui s’y reconnait en prend pour son grade et embraye comme un seul homme. La température monte d’un gros cran. On est nombreux à se prendre une baffe avec ce groupe.

J’en rajoute une couche parce que leurs morceaux sont littéralement conçus pour faire participer le public, pour communier avec lui. Ah, vous ne le saviez pas ? Les heavy metalleux sont de grands communiants…  surtout à coups de houblon bien frais !

Avec TOWER, j’ai pris ma première grosse claque de la journée. Dégoûté là-aussi qu’il n’y ait pas leur Cd au stand merch’. Sniff !! Un groupe de plus sur ma liste de recherches, c’est ma chérie qui va être contente !!

Je fais un petit tour au parking quelques minutes plus tard et je tombe sur le groupe. Ils sont cools. On papote un peu, on fait des photos, des gens adorables.

GLACIER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Le temps de se réhydrater, de papoter encore un peu avec des copains que je n’avais encore pas croisés et c’est le moment que j’attends depuis très longtemps : voir les Américains de GLACIER en live.

Leur EP date de 1985 et je l’ai usé à mort. Allez, c’est parti. Yes ? yes, en live ça dépote ! En revanche, le son devient encore plus problématique pendant leur set. J’en fais abstraction et je me concentre.

On m’aurait dit en 1985 que je ne les verrais qu’en 2023, je ne l’aurais pas cru. Alors oui, ils sont comme moi, ils sont vintage. Ce qui n’empêche pas qu’ils nous offrent une très bonne prestation. Leur heavy metal est toujours un régal pour mes cages à miel. Je suis toutefois un peu déçu parce que, même si c’est très bien, je ne me prends pas la claque que j’attendais. Dommage.

MURO @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Si la température et le soleil commence à être plus supportables, le public, lui, est bouillant. Les Espagnols ont gagné les premiers rangs et sont désormais massés derrière les crash barrières, chauds comme de la braise. Vous l’aurez compris, c’est annonciateur du show de MURO.

MURO, c’est encore un groupe des années 80 que je n’ai jamais vu en live. Si en France ils ne sont pas trop connus, c’est autre chose en Espagne ! Je suis aux taquets moi aussi quand le groupe monte sur scène.

Heu… ce n’est pas le chanteur d’origine, là maintenant c’est une chanteuse !!! Et quelle chanteuse ! Putain, elle envoie le bois!! Le groupe est sur le même rythme en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Le problème c’est que, en ce qui concerne le son, c’est de pire en pire. Malgré les efforts et l’énergie déployés par les orga, le matos a vraiment souffert de l’humidité de la nuit et de la chaleur du jour. Le public crie au groupe qu’il ne l’entend pas. Le groupe s’énerve. On a une première interruption du set.

Ça repart sur les chapeaux de roue mais les problèmes recommencent aussitôt. Le guitariste se rend à la console centrale mais pas mieux. Nouvelle interruption. Heureusement, les organisateurs avaient prévus une console et une table de secours. Le temps (plutôt court) pour changer les deux et la décision est prise de recommencer le set depuis le début afin que le groupe se produise dans de bonnes conditions devant leurs fans.

Et c’est reparti ! Là, ils vont pouvoir aller jusqu’au bout. J’ai adoré ce groupe musicalement et j’ai adoré leur fougue ; Ils n’ont rien lâché pour donner un bon concert à leurs fans. J’ai adoré la putain de présence de la chanteuse. Une vraie tigresse, quelle frontwoman !!

HIGH SPIRITS @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Mention spéciale aux orga qui eux-aussi n’ont rien lâché. Ils ont fait face aux problèmes et trouver des solutions, même lorsque la situation est devenue délicate. C’est pour ça que j’aime ce fest pas comme les autres.

Il reste encore trois groupes à venir, dont encore un que j’ai jamais vu en live. C’est d‘ailleurs à eux de monter sur scène, je parle des Américains de HIGH SPIRITS. Je croise les doigts pour eux et pour le son.

Allez, c’est parti ! Le son, ça va. Et le groupe ? Ben, c’est un peu moins heavy que le reste de l’affiche, plus mélodique, mais c’est mega bien fait. Les morceaux sont top, ça joue grave et j’adore la voix du chanteur. Je suis un peu moins fan de son look qui détonne un peu avec le style mais, plus le concert se déroule et plus j’aime. C’est trop, trop bon ! Oups, je crois que je vais avoir droit à une nouvelle série de séances de kiné, moi !  

Leur set va passer tout seul. Je ne lui trouve qu’un seul défaut, c’est que c’est trop court. Bref, nouvelle tarte dans la tronche.

RAVEN @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

La nuit est là désormais, le soleil fait enfin dodo et c’est au tour des vétérans de RAVEN de monter sur scène et de jouer… enfin… si la balance leur convient. Le check son va être beaucoup plus long que pour les autres groupes.

Et c’est enfin parti ! Et ce n’est pas avec eux qu’on risque de s’endormir. Ils attaquent bille en tête et amplis à fond, ils poussent au maximum la puissance du trio. Putain, ils ont la pêche les deux frères !! Ils sont eux-aussi à fond et croisent la basse et la guitare comme pour un duel ! Et quel duel !

RAVEN, je les ai déjà vus un certain nombre de fois ces dernières années. Je leur ai même fait une interview alors qu’ils jouaient en première partie de SAXON au Transbordeur de Lyon. Le problème, c’est que même si je les trouve vraiment bien ce soir, j’accroche un peu moins avec la set list que je trouve moins percutante. C’est peut-être que la fatigue se fait sentir mais pour ma part, je n’ai pas pris de baffe.

Ma chérie à se rend compte de ma fatigue et insiste pour que je mange un truc. Même si je n’ai pas mangé à midi, je n’ai pas eu faim de l’après-midi. Trop d’excitation, les photos à prendre, les dizaines de copains que je revoie, les Cds à chiner. Mais là maintenant, j’ai faim ! Bon, je n’ai que peu de temps, pas le choix. J’oublie le hamburger et fonce sur la pizza. C’est très rapide à avoir et c’est parfait. En plus, elle est mega bonne !

Je vais être raccord avec les gars qui ont terminé de monter le matos du dernier groupe de cette superbe édition du PWOA, RIOT V. De chaque côté du kit de batterie, ils ont installés  des porte-flammes : un avec la pochette de « Thundersteel » et l’autre avec celle de leur dernier album.

Perso, j’adore le RIOT du début des 80. « Fire down under » est un de mes albums de chevet et je ne m’en suis jamais lassé. Après, les albums de RIOT V, contrairement à mon copain Markus FORTUNATO, je suis moins fan. Pas que c’est mauvais mais il n’y a plus le côté hard que j’adorais. En live, j’ai déjà fait le même constat. Leurs nouveaux titres ne sont pas du niveau des anciens et je trouve qu’ils ne jouent pas assez d’anciens morceaux. Lors du show de Grenoble, ils n’en avaient joué que trois. Je pense que, quitte à garder le nom de RIOT, autant jouer les anciens morceaux qui sont vraiment au top.

Voilà mon état d’esprit quand RIOT V commence son set. Les lights sont superbes, le son est bon. Heu bo, mais ils jouent fort, les mecs ! Et c’est quoi cette putain de cette list ? Ils ont communiqué avec mon esprit ou quoi ?!!! Là, ils nous sortent une putain de set list ! 6 titres de « Thundersteel », 3 de « Fire Down Under », 2 de « The Privilege Of Power », 2 de « Unleash The Fire », 2 du dernier album, 1 de « Restless Breed », 1 de « Narita » et 1 de « Rock City ».

Je suis content ! Non, pas content, heureux. Je n’étais pas sur mes gardes, je me la suis joué vieux briscard et vlan ils me cueillent à froid, les traitres ! Non seulement ils jouent très bien mais en plus, ils jouent des titres que j’adore et là, ça change tout.

Et il n’y a pas que moi qui craque. Malgré l’heure tardive et l’humidité qui s’est installée, le public est toujours aux taquets. Les bénévoles aussi. Ils s’éclatent sur le côté de la scène pour un final de folie !!!

Là, c’est fini. On dit au revoir aux copains, épuisés mais heureux eux-aussi, qu’on croise, on étire ce moment au maximum pour en profiter jusqu’au bout. Quelle journée ! Quel fest ! Quels plateaux ! Voilà une mega cousinade qui s’est mega bien passée.

PS : un immense merci aux organisateurs qui, eux, n’ont pas eu une journée facile mais qui ont géré grave. Les copains, c’était dur mais vous nous avez offert une putain d’édition ! A l’année prochaine, même lieu, pour l’édition VIII du PWOA !

Long live le Pyrenean Warriors !!!!!

ET POUR CEUX QUI EN VEULENT ENCORE,

QUELQUES GALERIES DE PHOTOS SUPPLEMENTAIRES !

John GALLAGHER – RAVEN

On m’aurait dit dans les années 80 qu’en 2018 je ferai une interview de JOHN GALLAGHER, le chanteur de RAVEN, sérieux, je ne l’aurais pas cru ! 

Un grand merci à Corinne grâce à qui cette interview a pu se faire – et un autre grand merci pour avoir prêté ta voix pour la traduction instantanée !

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à regarder cette vidéo que nous à la faire !!!

  

Interview réalisée le 07 octobre 2018 au Transbordeur de Villeurbanne

John GALLAGHER – RAVEN

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

Pour ceux qui suivent le webzine, vous devez être étonnés que je retourne voir SAXON vu que les deux dernières fois, je n’avais pas forcément apprécié leurs prestations. Déjà, si j’étais retourné les voir, c’était que les groupes de première partie étaient inloupables. Là, c’est le même cas de figure. Lors du lancement de l’affiche, ce devait être Y & T et RAVEN. Malheureusement, Y & T a du annuler sa participation, mais comme ils ont été remplacés par FM, ça me va aussi !

Je suis donc aux taquets et il est hors de question que je loupe le premier groupe de la soirée : RAVEN. Je ne suis pas le seul a avoir été attiré par l’affiche et, même si le Transbo n’affiche pas complet, il est quand même bien bien rempli.

RAVEN @ le Transbordeur – Lyon

Allez, c’est parti. RAVEN attaque. Ca me fait tout drôle de voir que ce n’est pas le même batteur (Je saurais pourquoi plus tard). Mais bon, ce n’est pas ça qui va empêcher les frères GALLAGHER de faire ce qu’ils ont toujours fait, délivrer leur putain de heavy metal à fond la caisse !

Oui, RAVEN c’est ça : du heavy metal efficace qui te fait bouger les cheveux sans même bouger tes orteils. Le public présent est très heureux de les retrouver… pour ceux qui les connaissent, et de les découvrir pour les plus jeunes.

Leur set n’offre pas de temps mort et il est parfaitement dans l’état d’esprit de la soirée. Moi je suis toujours content de ré-écouter leurs morceaux (nostalgie quand tu nous tiens). C’est toujours du bonheur de les voir encore une fois en live et de voir qu’ils se donnent toujours à fond, même s’ils n’ont plus un batteur qui met des coups de boules dans les cymbales – bon il avait un casque !

Allez, c’est la pause. J’en profite pour voir à quel moment je peux goupiller une interview avec RAVEN. Une chose est claire : ce ne sera pas pendant FM !

FM qui d’ailleurs monte sur scène. Le groupe a la lourde tâche de faire oublier que ce n’est pas Y & T qui vient de prendre cette place car pas mal de gens avaient pris leurs billets avant le changement d’affiche.

FM @ le Transbordeur – Lyon

D’un premier coup d’oeil, je vois que la salle ne s’est pas trop re-remplie. Pas mal de gens en profitent pour manger un bout dehors… à l’excellent camion de hamburgers !

Bon, bien-sûr, ils ont tort car FM, moi je sais que c’est excellent ! Même si le son est vraiment faible (dommage), leur hard plutôt FM classieux aurait mérité un niveau sonore supérieur. Après, c’est clair qu’être pris en sandwich entre RAVEN et SAXON, ça peut en dérouter quelques uns.

Moi je m’en tamponne le coquillard, je profite du moment. J’adore leurs morceaux et je suis heureux de pouvoir les voir en live. Et puis, que la salle soit blindée ou pas, ils jouent pareil. Il y a quand même pas mal de fans qui apprécient en connaisseurs et réagissent et ça c’est le plus important.

Personnellement, je trouve que leur set sera un peu court. Mais bon, les fans purs et durs de heavy metal, et de SAXON en particulier, ne sont pas forcément de mon avis et FM n’a pas vraiment gagné de fans de ce côté-là.

Dernière pause de la soirée. Mon interview ne peut malheureusement pas se faire maintenant… Je sens que je vais rester jusqu’au bout du show de SAXON !

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

En parlant de SAXON, les voilà qui montent sur scène. C’est parti ! Tiens, c’est bizarre, visuellement BIFF m’irrite moins (non, pas la tête !!!). C’est clair que les dernières fois, je ne sais pas si c’est dans son attitude ou dans sa manière d’être, mais je n’avais pas accroché. Là, ça passe bien.

En plus, la set list de ce soir est axée en grande partie sur les classiques du groupe et je devrais y trouver mon compte. Sauf que, au début du concert, même si je connais bien les morceaux, je trouve qu’ils sont joués un ou deux tempo plus rapides. Et donc un peu trop rapide pour moi. C’est ça aussi que je n’apprécie plus dans SAXON, c’est ce besoin de muscler les morceaux. Bon, il y en a qui aiment.

A partir du milieu du set, ils vont enfin ralentir le tempo et je retrouve les morceaux tels que je les aime. Pour moi ce qui compte, ce n’est pas seulement les mélodies mais c’est aussi la manière de les jouer.

BIFF et ses copains sont en très grande forme ce soir. En tout cas ce qui est sûr, c’est que malgré son âge, BIFF a toujours une voix parfaite.

Le public du Transbordeur communique à fond. Il y a une très bonne ambiance dans la salle. Je vais m’éclipser un petit moment du concert pour aller faire l’interview de RAVEN (enfin !) et je reviens juste pour les derniers morceaux. Tout le monde est heureux, les musiciens, le public. Quant à moi, même si j’ai plus apprécié ce set que les deux précédents, je me promets que, à part cas de force majeure, c’est-à-dire grosse première partie que je veux voir, je m’en tiendrai là.

Un grand merci à Mediatone pour cette date !

raven 10

RAVEN

Il y a un bon moment que je ne suis pas allé au Marché Gare à Lyon. Mais là, ce n’est franchement pas le meilleur moment pour y aller : non seulement l’OL joue juste a côté pour la Champion’s Ligue mais en plus tous les alentours du Marché Gare sont en travaux.

Donc coton pour y arriver… et pour se garer aussi !

Et quand j’arrive, je vous le donne en mille, les copains de Saint-Etienne, HEAVYLUTION, ont déjà commencé à jouer. 

heavylution 2

HEAVYLUTION

Bon, je rentre directement dans leur show. Ca faisait vraiment méga longtemps que je ne les avais pas vus évoluer en live. Ils ont vraiment pris de la bouteille. Ils ont plus d’assurance et du coup ils sont plus à l’aise sur scène.

Le chanteur qui officie dans la famille MAIDEN, HELLOWEEN est très à l’aise. Perso, j’aime beaucoup sa manière de chanter.

Leurs nouveaux morceaux font mouche sur le public qui apprécie en connaisseur.

Evidemment, et comme souvent lorsque j’ai loupé le début d’un set, je trouve ça très court. Trop court même. Je me console en me disant que j’aurais forcément l’occasion de les revoir bientôt en live.

Bon, là je peux dire bonjour aux copines et aux copains. Il faut dire que même si on n’est pas 200 personnes dans la salle ce soir, la plupart des présents sont des habitués des concerts, des connaisseurs qui n’auraient pas louper les corbeaux pour tout l’or du monde. Heu… tout l’or du monde, là j’exagère peut être un peu !

Mais bon, tout ça pour dire que le public qui est devant la scène est un public de fans de hard ‘n’ heavy et qu’ils attendent de pieds ferme un groupe que la plupart d’entre nous n’ont jamais vu en live.

raven 12

RAVEN

Et dans un instant, ça va être réparé ! Ladies and Gentlemen, venus du début des années 80 et accessoirement d’Angleterre, RAVEEEEEEEEEEN !!!!!

Et c’est parti ! Putain ça part fort, très fort ! Le trio n’est pas là pour la déco mais bien pour nous mettre des tartes dans la tronche !

Nous, on ne s’attendait pas à ça. On est venus voir et écouter un groupe qui a une quarantaine d’années d’existence et on tombe sur des fous furieux qui nous assènent leur NWOBHM sans relâche, sans temps mort.

raven 1

RAVEN

raven 8

RAVEN

Leur musique, elle te prend, te transporte et quand les RAVEN prennent trois secondes de répit, c’est pour nous chauffer encore plus en nous disant qu’on est très bons !

Whaou, on est tous KO debout ! Et ce n’est pas fini.

Là, le bassiste se livre à un exercice pas forcément nécessaire : non pas un solo de basse mais un carnage sonore de basse ! Ca fait rigoler le guitariste et le batteur – batteur qui se cache les oreilles et feint la douleur ! Bref, du fun et de l’énergie.

Et c’est reparti dans le style “les freins, c’est pour les lâches”. Ils sont dégoulinants de sueur mais ne lâchent rien. La set list est en béton armé : des anciens morceaux aux plus récents, c’est une tuerie.

En plus, ils nous annoncent à la fin du show que dans cinq minutes ils seront au stand merchandising ! Ils sont vraiment incroyables !!

Lorsque les lumières se rallument, on a tous le même sentiment d’avoir assister à un moment rare, à un de ces concerts qu’on raconte aux plus jeunes en disant : “Moi, j’y étais !”.

Et franchement, en arrivant je n’aurais pas cru ça possible.

raven 5

RAVEN

raven 6

RAVEN

Enfin bref, pas le temps de reprendre mes esprits que c’est direction le stand merch où le guitariste et le bassiste chanteur sont là pour faire des photos, signer des CDs et des galettes d’un autre âge. Ils sont  méga nazes mais heureux et super adorables avec les fans et n’hésitent pas à prendre des poses ! 

Bref, un méga happy end !!

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS pour ce moment d’exception.

raven 4

RAVEN

raven 9

RAVEN

Et voilà c’est malin, je ne sais plus où est ma voiture. C’est bêta, ça ! Mais je m’en fous ; c’était trop bon ! Même meilleur que dans mes souvenirs de l’époque.

Putain, un concert où j’aurais eu les boules grave de ne pas y être allé !!

Ca y est, j’ai retrouvé ma voiture, il y a des corbeaux dessus… C’est bizarre, non ?!!