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PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII : Live Report @ l’Espace Juheges de Torreilles (66) – Samedi 09 septembre 2023

Report et photos by TI-RICKOU

« Bon chérie, on fait quoi ? On y va au PWOA ou pas ? » « Ca dépend de ta fille, si elle a cours le samedi matin, c’est mort… » « Heu, elle l’aura quand son planning ? » « Le lundi de la rentrée, patate ! ».

Putain, ça me ferait vraiment chié de louper ça ! L’affiche est béton avec pas moins de 6 groupes que je n’ai jamais vus en live. 6 groupes auxquels se rajoute 3 autres que j’adore.

En plus, il y aura plein de copains et de copines ! Et puis le site est mega cool. Sans compter qu’ils ont annoncé un retour de la canicule et qu’aller me baigner avant le fest et manger un plateau de fruits de mer ne serait pas pour me déplaire.  OK, pas la peine que j’argumente car ma chérie est tout autant que moi aux taquets.

Yes, le feu est vert, on peut y aller ! Je suis à fond le vendredi soir pour prendre la route. Fille récupérée au lycée, chérie récupérée au boulot, plein de la voiture cher mais fait ! C’est parti, go pour Torreilles, la cité du heavy metal pour ce week-end !

Je roule sur l’autoroute quand soudain un truc attire mon œil… Tiens ce van suisse devant nous, je suis sûr qu’il va aussi au fest. Yes, j’ai bien vu ! Il est écrit SIN SCARLETT à l’arrière du van et c’est bien l’un des groupes à l’affiche du PWOA. Putain, ça c’est drôle ! Je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive. On se suit, on se dépasse, on se re-dépasse jusqu’à ce que le groupe s’arrête pour faire une pause. Bon ce n’est pas grave, on se verra demain.

Arrivée à notre base du week-end, un plouf dans la piscine suivi d’une énorme marmite de la mer à Port-Leucate. J’espérais pouvoir passer sur le site du PWOA mais les filles sont trop nazes. Je me console en me disant qu’on retrouvera les copains demain et que, de toute façon, ils ne sont pas tous arrivés. Donc dodo, petit-déjeuner des champions et plouf des filles dans la piscine (heu, moi je suis courageux mais pas Breton. L’eau est à 24 !).

Bon, je veux rien dire, mais il faudrait quand même y aller, on va finir par être en retard !! Tu es sûre que ça commence à 13h30, chérie ? OK, du coup on part tranquille. Sauf que bien-sûr, quand on arrive sur le parking, on entend que le premier groupe a attaqué. C’était 13h, pas 13h30 !

SACRAL NIGHT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Je fonce aussi vite que je le peux mais pour les photos dans le pit, c’est mort. Les photographes ont droit à 3 titres seulement. Je suis tellement dégoûté que je ne pense même pas à sortir mon appareil pour prendre des photos au coeur de la foule et je saisis… mon portable pour avoir quelques clichés… Désolé les copains, j’ai merdé sur ce coup-là.

Mais bon,  je rentre de suite dans le show de SACRAL NIGHT. Les Grenoblois sont les seuls Français de l’affiche. Le chant est en Français. Je connais bien le chanteur ANTOINE que j’ai vu le week-end dernier à Lyon avec ELECTRIC SHOCK, un groupe plus calibré hard-rock que SACRAL NIGHT. Là, on est dans du heavy burné.

Le site est encore bien clairsemé, mais le public présent ne va pas être déçu. Musicalement, ça dépote et scéniquement aussi ! Les musicos assurent et ANTOINE, bah voir mon report sur ELECTRIC SHOCK à Lyon : il a pris une vraie aisance sur scène. Là encore, c’est flagrant. En plus aujourd’hui, il porte une belle cape et ça lui va bien. Sa voix est maîtrisée  et juste sublime. Dommage que je n’en ai pas vu plus… Mais bon, au moins j’en ai vu une partie. Et ce que je peux dire, c’est que c’est encore mieux que la dernière fois où j’ai vu SACRAL NIGHT… il y a quelques années déjà.

Allez, je peux faire un tour du site, voir les foodtrucks, les stands merch’, le bar et dire bonjour aux copains. Pour la plupart, je ne les ai pas revus  depuis des années. Nathalie, la présidente du Rising Fest (qui aura lieu dans un mois) a dit avec raison : « Le Pyrenean, c’est une énorme cousinade. ». Et elle a raison ! Putain que c’est bon de revoir tous ces potes ! Et en plus ce soir, j’en aurais de nouveaux car pas de doute, chaque année la famille s’agrandit. Et au Pyrenean, on est en famille : vestes à patches, T-Shirt heavy metal, bracelets à clous et cartouchières. Des vrais metal fans. Pas des bobos metal comme on en voit de plus en plus, pas de mecs déguisés en licorne, etc. Ici, on est venus pour l’affiche.

En parlant d’affiche, il faut d’ailleurs que je me rapproche de la scène, moi ! Allez, je chope une bouteille d’eau car il fait vraiment très chaud et c’est parti !

THE NIGHT ETERNAL @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est au tour des Allemands de NIGHT ETERNAL d’envahir la scène. C’est un groupe assez récent – fondé en 2018. J’ai hâte de les voir en live car j’adore leur heavy tendance doom.

Et bah, je flingue le suspect de suite : en live, c’est très bien aussi et, pour un groupe assez récent, ils assurent scéniquement. Quant à leurs morceaux, en live ça le fait.

Dommage que le son ait quelques soucis. Il me semble important de vous expliquer que les organisateurs ont en effet connu de gros problèmes techniques avant l’ouverture du site, en raison notamment des variations importantes entre les températures du jour et celles de la nuit (20 degrés environ) et même s’ils ont fait tout leur possible tout n’est pas rentré dans l’ordre semble t’il.

Malgré cela, THE NIGHT ETERNAL nous offre un très bon set devant un public qui, petit à petit, continue d’arriver.

Je constate que cette année encore, les Espagnols sont très présents, voire même beaucoup plus présents que les années précédentes. D’abord, on n’est pas loin de l’Espagne mais en plus, cette année, il y a MURO, un groupe Espagnol très populaire en Espagne à l’affiche.

Retour à l’ombre car le soleil tape très fort pour un nouveau papotage avec les copains et surtout, hydratation !

SIN STARLETT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Ca va être le tour des Suisses de SIN STARLETT – le groupe qu’on a croisé sur l’autoroute – de monter sur scène. Alors eux, je ne connais pas du tout ce qu’ils font (j’en vois qui rigole en lisant ces lignes, pfff !). Ca va du coup être une vraie découverte pour moi. Mais bon, au PWOA, on n’a jamais de mauvaise surprise, pas de mecs qui dégueulent dans leur micro mais bien du heavy metal et basta. J’aime bien la variété, moi… Quand c’est dans la continuité, lol !

Avec SIN STARLETT, on est dans du heavy metal classique, avec un chanteur qui a un beau pantalon moule-burnes à rayures. Il a surtout une voix à la ROB HALFORD ! Les morceaux sont top avec de gros riffs et des musiciens qui envoient du lourd. Ils n’ont pas fait la route pour rien ! En plus, ils s’éclatent à donf’ et sont visiblement mega heureux d’être là Bref, ils sont aux taquets… et le public aussi !!! L’ambiance dans la fosse est très bonne.

Voilà, on est entre nous, on s’éclate… pas de circle machin bidule, pas de wall of truc, pas de mecs se croient à la piscine et qui te sautent sur la tête mais un public respectueux qui communie avec les groupes et qui est là pour leur musique. Ca n’a l’ira de rien mais ça change tout.

Et du coup, ça donne un super set des copains suisses. Bonne découverte pour ma part, dommage qu’il n’y ait pas de Cds au stand merch’. Le groupe quant à lui est déjà bien parti pour une troisième mi-temps d’anthologie et, ma foi, je peux vous garantir qu’ils ne vont pas faire semblant. Bref, un groupe vraiment rock’n’roll… et puis, comme ils n’arrêtent pas de le dire à la télé : il faut s’hy-dra-ter !!!

Pour ma part, et de manière plus raisonnable, j’entame ma troisième bouteille d’eau. Plus on monte dans l’affiche et plus je suis aux taquets.

TOWER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est maintenant au tour des Américains de TOWER et de leur charmante chanteuse de monter sur scène. Dès les premières notes, c’est parti à 200 à l’heure. J’aime bien ce groupe en Cd mais en live, c’est directement des grosses baffes dans la tronche. Putain,  qu’est-ce que ça fait du bien ! Que dire de la voix de la chanteuse ? Elle est puissante, précise et elle matche carrément avec la musique. Elle me fait d’ailleurs un peu penser à la voix de KATE, la chanteuse d’ACID.

Les musicos, tout comme leur frontgirl, font bien plus que jouer, ils se donnent à fond et le public qui s’y reconnait en prend pour son grade et embraye comme un seul homme. La température monte d’un gros cran. On est nombreux à se prendre une baffe avec ce groupe.

J’en rajoute une couche parce que leurs morceaux sont littéralement conçus pour faire participer le public, pour communier avec lui. Ah, vous ne le saviez pas ? Les heavy metalleux sont de grands communiants…  surtout à coups de houblon bien frais !

Avec TOWER, j’ai pris ma première grosse claque de la journée. Dégoûté là-aussi qu’il n’y ait pas leur Cd au stand merch’. Sniff !! Un groupe de plus sur ma liste de recherches, c’est ma chérie qui va être contente !!

Je fais un petit tour au parking quelques minutes plus tard et je tombe sur le groupe. Ils sont cools. On papote un peu, on fait des photos, des gens adorables.

GLACIER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Le temps de se réhydrater, de papoter encore un peu avec des copains que je n’avais encore pas croisés et c’est le moment que j’attends depuis très longtemps : voir les Américains de GLACIER en live.

Leur EP date de 1985 et je l’ai usé à mort. Allez, c’est parti. Yes ? yes, en live ça dépote ! En revanche, le son devient encore plus problématique pendant leur set. J’en fais abstraction et je me concentre.

On m’aurait dit en 1985 que je ne les verrais qu’en 2023, je ne l’aurais pas cru. Alors oui, ils sont comme moi, ils sont vintage. Ce qui n’empêche pas qu’ils nous offrent une très bonne prestation. Leur heavy metal est toujours un régal pour mes cages à miel. Je suis toutefois un peu déçu parce que, même si c’est très bien, je ne me prends pas la claque que j’attendais. Dommage.

MURO @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Si la température et le soleil commence à être plus supportables, le public, lui, est bouillant. Les Espagnols ont gagné les premiers rangs et sont désormais massés derrière les crash barrières, chauds comme de la braise. Vous l’aurez compris, c’est annonciateur du show de MURO.

MURO, c’est encore un groupe des années 80 que je n’ai jamais vu en live. Si en France ils ne sont pas trop connus, c’est autre chose en Espagne ! Je suis aux taquets moi aussi quand le groupe monte sur scène.

Heu… ce n’est pas le chanteur d’origine, là maintenant c’est une chanteuse !!! Et quelle chanteuse ! Putain, elle envoie le bois!! Le groupe est sur le même rythme en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Le problème c’est que, en ce qui concerne le son, c’est de pire en pire. Malgré les efforts et l’énergie déployés par les orga, le matos a vraiment souffert de l’humidité de la nuit et de la chaleur du jour. Le public crie au groupe qu’il ne l’entend pas. Le groupe s’énerve. On a une première interruption du set.

Ça repart sur les chapeaux de roue mais les problèmes recommencent aussitôt. Le guitariste se rend à la console centrale mais pas mieux. Nouvelle interruption. Heureusement, les organisateurs avaient prévus une console et une table de secours. Le temps (plutôt court) pour changer les deux et la décision est prise de recommencer le set depuis le début afin que le groupe se produise dans de bonnes conditions devant leurs fans.

Et c’est reparti ! Là, ils vont pouvoir aller jusqu’au bout. J’ai adoré ce groupe musicalement et j’ai adoré leur fougue ; Ils n’ont rien lâché pour donner un bon concert à leurs fans. J’ai adoré la putain de présence de la chanteuse. Une vraie tigresse, quelle frontwoman !!

HIGH SPIRITS @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Mention spéciale aux orga qui eux-aussi n’ont rien lâché. Ils ont fait face aux problèmes et trouver des solutions, même lorsque la situation est devenue délicate. C’est pour ça que j’aime ce fest pas comme les autres.

Il reste encore trois groupes à venir, dont encore un que j’ai jamais vu en live. C’est d‘ailleurs à eux de monter sur scène, je parle des Américains de HIGH SPIRITS. Je croise les doigts pour eux et pour le son.

Allez, c’est parti ! Le son, ça va. Et le groupe ? Ben, c’est un peu moins heavy que le reste de l’affiche, plus mélodique, mais c’est mega bien fait. Les morceaux sont top, ça joue grave et j’adore la voix du chanteur. Je suis un peu moins fan de son look qui détonne un peu avec le style mais, plus le concert se déroule et plus j’aime. C’est trop, trop bon ! Oups, je crois que je vais avoir droit à une nouvelle série de séances de kiné, moi !  

Leur set va passer tout seul. Je ne lui trouve qu’un seul défaut, c’est que c’est trop court. Bref, nouvelle tarte dans la tronche.

RAVEN @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

La nuit est là désormais, le soleil fait enfin dodo et c’est au tour des vétérans de RAVEN de monter sur scène et de jouer… enfin… si la balance leur convient. Le check son va être beaucoup plus long que pour les autres groupes.

Et c’est enfin parti ! Et ce n’est pas avec eux qu’on risque de s’endormir. Ils attaquent bille en tête et amplis à fond, ils poussent au maximum la puissance du trio. Putain, ils ont la pêche les deux frères !! Ils sont eux-aussi à fond et croisent la basse et la guitare comme pour un duel ! Et quel duel !

RAVEN, je les ai déjà vus un certain nombre de fois ces dernières années. Je leur ai même fait une interview alors qu’ils jouaient en première partie de SAXON au Transbordeur de Lyon. Le problème, c’est que même si je les trouve vraiment bien ce soir, j’accroche un peu moins avec la set list que je trouve moins percutante. C’est peut-être que la fatigue se fait sentir mais pour ma part, je n’ai pas pris de baffe.

Ma chérie à se rend compte de ma fatigue et insiste pour que je mange un truc. Même si je n’ai pas mangé à midi, je n’ai pas eu faim de l’après-midi. Trop d’excitation, les photos à prendre, les dizaines de copains que je revoie, les Cds à chiner. Mais là maintenant, j’ai faim ! Bon, je n’ai que peu de temps, pas le choix. J’oublie le hamburger et fonce sur la pizza. C’est très rapide à avoir et c’est parfait. En plus, elle est mega bonne !

Je vais être raccord avec les gars qui ont terminé de monter le matos du dernier groupe de cette superbe édition du PWOA, RIOT V. De chaque côté du kit de batterie, ils ont installés  des porte-flammes : un avec la pochette de « Thundersteel » et l’autre avec celle de leur dernier album.

Perso, j’adore le RIOT du début des 80. « Fire down under » est un de mes albums de chevet et je ne m’en suis jamais lassé. Après, les albums de RIOT V, contrairement à mon copain Markus FORTUNATO, je suis moins fan. Pas que c’est mauvais mais il n’y a plus le côté hard que j’adorais. En live, j’ai déjà fait le même constat. Leurs nouveaux titres ne sont pas du niveau des anciens et je trouve qu’ils ne jouent pas assez d’anciens morceaux. Lors du show de Grenoble, ils n’en avaient joué que trois. Je pense que, quitte à garder le nom de RIOT, autant jouer les anciens morceaux qui sont vraiment au top.

Voilà mon état d’esprit quand RIOT V commence son set. Les lights sont superbes, le son est bon. Heu bo, mais ils jouent fort, les mecs ! Et c’est quoi cette putain de cette list ? Ils ont communiqué avec mon esprit ou quoi ?!!! Là, ils nous sortent une putain de set list ! 6 titres de « Thundersteel », 3 de « Fire Down Under », 2 de « The Privilege Of Power », 2 de « Unleash The Fire », 2 du dernier album, 1 de « Restless Breed », 1 de « Narita » et 1 de « Rock City ».

Je suis content ! Non, pas content, heureux. Je n’étais pas sur mes gardes, je me la suis joué vieux briscard et vlan ils me cueillent à froid, les traitres ! Non seulement ils jouent très bien mais en plus, ils jouent des titres que j’adore et là, ça change tout.

Et il n’y a pas que moi qui craque. Malgré l’heure tardive et l’humidité qui s’est installée, le public est toujours aux taquets. Les bénévoles aussi. Ils s’éclatent sur le côté de la scène pour un final de folie !!!

Là, c’est fini. On dit au revoir aux copains, épuisés mais heureux eux-aussi, qu’on croise, on étire ce moment au maximum pour en profiter jusqu’au bout. Quelle journée ! Quel fest ! Quels plateaux ! Voilà une mega cousinade qui s’est mega bien passée.

PS : un immense merci aux organisateurs qui, eux, n’ont pas eu une journée facile mais qui ont géré grave. Les copains, c’était dur mais vous nous avez offert une putain d’édition ! A l’année prochaine, même lieu, pour l’édition VIII du PWOA !

Long live le Pyrenean Warriors !!!!!

ET POUR CEUX QUI EN VEULENT ENCORE,

QUELQUES GALERIES DE PHOTOS SUPPLEMENTAIRES !

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

C’est clair que Grenoble n’est pas ma destination préférée mais encore une fois Metallian Prod fait fort. Comment résister à cette affiche ? En plus, c’est à l’Ilyade que ça se passe et on peut s’y garer facilement (bon d’accord, c’est pour retrouver ma voiture dans la nuit que c’est plus dur !). La salle est cool, le son est bon. Et donc… je suis déjà parti !

Ce soir, je n’ai pas de marge. Même pas le quart d’heure bressan, lyonnais, stéphanois, etc… etc. car ce sont mes copains d’EXISTANCE qui ouvrent et que ce serait bêta que je les loupe.

Tiens, je vais essayer de me garer au même endroit que mes copains, comme ça je n’aurai qu’à les suivre pour retrouver ma voiture, CQFD ! Je suis tellement aux taquets et je suis tellement en avance que j’ai le temps de flyer pour VULCAIN à Lyon le 24 novembre (Ceci est une pub non subliminale !).

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

Allez, les portes s’ouvrent. Même si toute le monde n’est pas arrivé, le spectacle va pouvoir commencer. D’entrée de jeu, EXISTANCE annonce la couleur : ils ne sont pas là pour aller récolter des noix mais bien pour nous démonter la tête !

C’est dingue, ça ne fait pas si longtemps que ça que je les ai vu en live à l’excellent Metal Thunder Jackets mais ils ont encore gagné en présence, en assurance. Putain, ça le fait encore plus, et visuellement et musicalement. On va bien-sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums dont certains de leur excellent dernier album.

Encore une fois les copains kiffent les grandes scènes. Ils ont tout l’espace pour s’exprimer et les bougres, ils en profitent !

Les chanceux qui sont rentrés à l’heure sont rejoints au fur et à mesure par les retardataires qui se pressent eux-aussi devant la scène pour profiter du spectacle. En même temps, quand vous rentrez dans leur univers, vous êtes comme absorbés par leur dynamisme, leur professionnalisme et par leurs putains de morceaux qui sont des hymnes à foudroyer direct ta grand-mère sur ses skis.

On ne va pas revenir sur la qualité des musiciens ni sur la voix exceptionnelle de JULIAN IZARD. Non seulement EXISTANCE est un des fers de lance du renouveau du heavy metal français mais il est aussi une des valeurs montantes du renouveau du heavy metal mondial.

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

En fin de set, JULIAN nous annonce un hommage à DIDIER IZARD son père – chanteur de feu H-BOMB – malheureusement décédé  récemment. Pour ce faire ils vont, contrairement à leur habitude, jouer un morceau en français. Et il s’agit ni plus ni moins que du sublime “Gwendoline” ! Ils vont le faire non seulement avec tout leur talent mais aussi avec tout leur coeur et toute leur âme. Je ne vous explique même pas comment cette version de “Gwendoline” est magique. DIDIER, où que tu sois, tu dois être mega heureux de ces petits gars car c’est ce que tu voulais pour eux : des grosses scènes, des grandes tournées, et surtout fait de cette manière.

Moi j’ai, je ne sais pas pourquoi, les yeux embués, un besoin irrépressible d’être seul quelques instants et de prendre l’air. Ca tombe bien car le show est malheureusement fini.

RIOT V @ l’Ilyade – Seyssinet

Je n’aimerais pas forcement être à la place de RIOT V car sans être partial, il faut dire qu’EXISTANCE a mis la barre très haut. Mais bon, RIOT V  a quand même une bonne partie du public qui est venu là pour eux. Moi le premier. Je suis curieux de voir ce que donne cette formation-là car aucun des musiciens qui vont évoluer ce soir ne jouaient sur mes albums préférés du groupe, que ce soit “Born in America” ou le méga atomique fabuleux “Fire Under Hunter”. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, le RIOT est suivi d’un 5.

Allez, c’est parti ! D’entrée de jeu, c’est clair que ça joue. Le chanteur est dans la lignée des chanteurs qu’a eu RIOT avec une super voix. Les morceaux récents sont à la fois dans l’esprit de ce que faisait RIOT tout en étant modernes. Bon certes, c’est un tempo un petit peu plus rapide. Et la voix pousse parfois un peu trop vers les aigus pour moi (Markus, pas la tête !!!).

Alors effectivement quand ils attaquent le répertoire de RIOT avec les bombes atomiques que sont “Warrior”, “Swords and Tequila” et consorts, la température dans la salle – qui commence a être très très bien remplie – monte d’un cran. Personnellement, ce sont des moments où je me contente de chanter à tue-tête, histoire de bien niquer les oreilles de mes voisins et de profiter du moment.

En plus ça donne une fin de show mega atomique. Grand-mère, reviens ! T’as encore un truc sur scène qui va te pousser à vitesse grand V dans les pentes ! Ca c’est de la première partie !

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

Maintenant une petite pause avant la tête d’affiche PRIMAL FEAR. Honnêtement, moi j’étais surtout venu pour EXISTANCE et RIOT V donc là, je suis déjà plus qu’heureux. Ce n’est pas que je n’apprécie pas PRIMAL FEAR, mais bizarrement alors que j’adore RALPH SHEEPERS et MAT SINNER (leurs albums solos à tous les deux tournent en boucle chez moi), PRIMAL FEAR, comme la dernière fois où je les ai vus en live, me laisse un peu sur ma faim. Les mauvaises langues vont dire que c’est parce que j’ai beaucoup d’appétit ! 

C’est donc un peu à reculons que je rentre à nouveau dans la salle. Mais encore une fois, d’entrée de jeu, je sens que ça va être différent. Je ne sais pas, peut-être que les deux premiers groupes m’ont bien chauffé, que le son est nickel et que les membres du  groupe sont particulièrement en forme ce soir… ou alors que la set list est vraiment béton… mais en tout cas, je rentre à fond dans leur show !

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

Il y en plus une putain d’ambiance à l’Ilyade ce soir ! Le public est chaud bouillant. Ca communique, ça chante, bref l’ambiance normale d’une salle de concert où les groupes donnent tout. Les gens ont souvent fait comme moi beaucoup de route et ils sont hyper-motivés.

Le groupe en profite. RALPH SHEEPERS essaie vraiment de communiquer voir communier avec le public et le bougre y réussit ! Du coup, forcement, ça passe vraiment trop vite.

Ce que j’aime bien à l’Ilyade, c’est que même quand c’est fini ce n’est pas fini. Les groupes viennent continuer le moment en signant des autographes, en faisant des photos avec les fans. Ils donnent tout au public.

Ce n’est pas tout mais il se fait tard et il y a de la route. Je prends congé de mes potes d’EXISTANCE, ne leur souhaitant que le meilleur pour la suite de la tournée européenne avec PRIMAL FEAR et RIOT V. Mais vue leur prestation de ce soir, il ne devrait pas y avoir de soucis car tous les fans de heavy metal de quelques pays qu’ils soient devaient prendre la même tarte dans la tronche. Et encore une fois, en toute objectivité bien-sûr, ils passeraient après RIOT V que ce ne serait pas forcément un hold-up (Markus, ne sort pas la tronçonneuse !). Long live rock’n’roll les gars !!

PS : une pensée à tous les copains et copines qui comme moi ont plus que galéré pour regagner leur base sur Lyon, Saint-Etienne, Bourg en Bresse et autres, grâce à l’énorme compétence des services d’autoroute qui ont carrément fermée celle-ci, nous envoyant du coup dans une galère de plusieurs heures. C’est beau les sociétés privées….

EXISTANCE @ L’Ilyade – Seyssinet