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STEVE VAI 1

STEVE VAI

Report by Steve*74

Ce soir, c’est en principe la fête. Nous célébrons la prise de la Bastille, lieu hautement symbolique dans notre histoire. C’est une soirée placée sous le signe de la joie avec des bals et des feux d’artifice un peu partout. Malheureusement, elle se terminera dans l’horreur, mais ça je ne le sais pas encore quand je décide d’aller à St-Julien pour revoir une dernière fois les TWISTED SISTER.

Je rate brillamment le premier groupe de la journée JANICE IN THE NOISE. Bon à priori, ce n’était pas vraiment mon style musical préféré donc je ne suis pas trop déçu. Surtout que j’évite comme certains (Seb 747 se reconnaîtra) de me faire mouiller, car il ne fait ni beau ni chaud. Les marchands de glace ne feront pas fortune aujourd’hui !

STEVE VAI 7

STEVE VAI

J’arrive donc sur les premières notes de STEVE VAI. Autant vous l’avouer tout de suite, il est déjà passé ici il y a deux ans et je m’étais fermement ennuyé. Oui, il joue divinement bien, mais si vous n’êtes pas guitariste, vous vous enquiquinez rapidement.

J’en profite pour adresser aux programmateurs un message, il faudrait peut-être penser à faire venir d’autres guitaristes que VAI ou SATRIANI. Un YNGWIE MALMSTEEN par exemple changerait du ronronnement existant qui consiste à faire venir certains artistes trop régulièrement à ce festival.

Ce conseil étant donné, il faut admettre que le show de ce soir est moins rébarbatif que l’autre fois. C’est nettement moins démonstratif et il innove avec des duos virtuels par écran interposé avec VAI et JOHNNY GALLAGHER pour n’en citer que deux.

Sinon, question vidéos outre les autres guitaristes, sont projetés des clips d’époque de STEVE. C’est amusant de voir sur scène des musiciens jouer en live avec en fond de décor ces vieilles images. Bonjour le changement de look enregistré en trente ans de carrière !

Je ne suis pas devenu un adepte de STEVE VAI mais j’ai un peu plus apprécié cette prestation. Ceci dit ce n’est pas une raison pour le reprogrammer dans deux ans !!!

SARI SCHORR 6

SARI SCHORR

Direction ensuite la petite scène pour SARI SCHORR, la découverte de la soirée. Jusque-là totalement inconnue pour moi, cette chanteuse américaine originaire de Brooklyn est ici pour défendre et faire
connaître son premier opus “A force of nature” sorti en 2016. Ancienne choriste de POPA CHUBBY, elle se lance dans l’aventure solo avec un album produit par MIKE VERNON, une référence dans le milieu musical. Il a notamment produit JOHN MAYALL, TEN YEARS AFTER, CLAPTON ou encore DAVID BOWIE.

Quand un homme de ce renom produit une nouvelle artiste, on peut légitimement penser que cela va être de qualité. Bingo !!! C’est bien le cas.

Elle est cataloguée pop-rock blues sur les sites spécialisés, mais sur scène le rock et le blues prennent le dessus haut la main. Une belle reprise de LED ZEPPELIN illustre parfaitement le savoureux mélange du rock et du blues. Bon il faut savoir qu’INNES SIBURN, le guitariste, a tourné avec ROBERT PLANT, ce qui aide pour appréhender ce style.

SARI possède une voix chaude et puissante. Sans vouloir faire de comparaison, il y a du JANIS JOPLIN chez cette femme. On peut facilement palper et ressentir les émotions dégagées, il y a de la sincérité à chaque moment.

Epaulée par un groupe répondant au nom de THE ENGINE ROOM, les morceaux passent comme une lettre à la poste. Mais on remarque aussi beaucoup INNES, un extraordinaire guitariste qui ne ménage pas sa peine.

La rythmique n’est pas en reste et assure une belle assise qui permet à INNES de démontrer tout son talent et de partir dans des solos mémorables. Voici encore un guitariste à suivre et une discographie à surveiller.

Je constate qu’autour de moi, malgré la boue, le public est resté en masse devant la scène et n’est pas parti pour s’assurer une bonne place pour TWISTED SISTER. Mieux, il est conquis et en redemande, mais le timing est serré. Tant pis ce sera pour une prochaine fois, car SARI SCHORR à une autoroute devant elle et elle devrait faire parler d’elle très rapidement. Sur ce coup-là, bravo aux organisateurs pour cette révélation !

TWISTED SISTER 8

TWISTED SISTER

Dès la fin de la prestation de SARI, je ne m’attarde pas et je cours vers la scène principale pour être bien placé pour l’attraction de la soirée : TWISTED SISTER !!

Ca fait une éternité que je n’ai pas vu le groupe sur scène. Pour tout vous dire, à l’époque ils étaient encore maquillés. Suite au décès d’AJ PERO, ses copains ont décidé d’effectuer une dernière tournée en hommage. Cela s’appelle le “Forty & fuck it !”, un programme tout en finesse comme il se doit avec eux…

Depuis des lustres ces musiciens arpentent toutes les scènes du monde et toujours avec un entrain sans faille malgré les années qui passent. DEE SNIDER a un physique de jeune homme, pas un soupçon de graisse. Il doit s’entretenir pour avoir une telle pêche et une telle forme. A côté de lui ses acolytes accusent un peu plus leurs âges.

Pour effectuer cette série de dates, le groupe a fait appel à un batteur pour le moins renommé. Le très talentueux MIKE PORTNOY. Oui, celui de DREAM THEATER, TRANSATLANTIC ou encore WINERY DOGS est là ce soir derrière ses fûts !

TWISTED SISTER 4

TWISTED SISTER

C’est sur “It’s a long way to the top” de qui vous savez que débute les festivités. Dès le départ et les premières notes de “What you don’t know”, le public et DEE SNIDER sont en transes. Le show démarre sur les chapeaux de roue et en réalité ne ralentira jamais.

Bon, je ne vais pas vous décrire la musique ici, tout le monde a un jour ou l’autre entendu un morceau du quintet américain. C’est toujours aussi rock et fun dans l’esprit. J’ai l’impression d’écouter un best of live ! Tous les titres majeurs défilent les uns après les autres mais c’est bien entendu sur le “We’re not gonna to take it” que la foule se déchaîne. Elle reprend en chœur les refrains pour le plus grand plaisir de DEE.

Ces morceaux sont fait pour la scène et ils n’ont pas pris une ride. Tout le monde baigne dans une douce euphorie.

La fin se termine en apothéose avec “Under the blade”, “I wanna rock” et “Shoot‘em down”. Qui dit mieux ???

Alors que le concert aurait dû se terminer là, DEE SNIDER reprend le micro et annonce au public qu’un attentat vient d’avoir lieu à Nice. Son timbre de voix a changé, on devine une peine profonde en lui. Visiblement ému et pour manifester son dégoût, il nous annonce qu’exceptionnellement et en hommage aux victimes, ils vont rejouer “We’re not gonna to take it”.

Le morceau se termine par des doigts d’honneur des musiciens et de la foule envers ces événements macabres.

Alors que nous venons d’assister à un concert mémorable, nous quittons le chapiteau avec de mauvaises vibrations. Pendant le retour en voiture, nous apprendrons la triste réalité et le lourd bilan de cette soirée tragique. Un grand merci à ces artistes pour leur compassion et leur humanisme. Tout le monde ne l’aurait pas fait.

KILLCODE 2

KILLCODE

Difficile après cette annonce de se passionner pour KILLCODE, le dernier groupe du jour. La majorité du public quitte l’enceinte du festival et c’est devant une assemblée assez réduite que KILLCODE commence son show. Le froid et la fatigue n’auront pas d’effets sur les derniers spectateurs qui découvrent stoïques ces musiciens new-yorkais.

Visuellement, on pense tout de suite à du rock sudiste et je m’attends à entendre un cousinage incestueux d’idées prises chez LYNYRD SKYNYRD, BLACKFOOT et consorts. Et bien non, c’est plutôt un stoner mâtiné de southern rock qui est joué. Façon rock qui tâche !

Les musiciens donnent le maximum mais pour moi le ressort est cassé. Après l’annonce ce cette attaque et la qualité du show des TWISTED, il est difficile de se remettre dans le bain pour apprécier à sa juste valeur un groupe comme KILLCODE. J’espère les revoir dans d’autres circonstances pour les juger convenablement.

Avant de conclure, je suis allé sur Youtube écouter des morceaux de leur album et ici le côté sudiste est nettement plus présent qu’en live.

En conclusion, j’ai passé une excellente soirée avec en point d’orgue la prestation de TWISTED SISTER. Dommage que sur le chemin du retour nous n’ayons que très peu parlé de musique…

Ce report est dédié aux trop nombreuses victimes de l’attentat de Nice.

TWISTED SISTER 11

TWISTED SISTER

Report de Steve*74

SCORPIONS 3

SCORPIONS

En ce mois de juillet, la Haute-Savoie est une nouvelle fois en feu. Après Morzine, c’est une des têtes d’affiches du Hellfest qui passe à côté de chez moi cette fois-ci. Comment les rater ? Direction Saint-Julien en Genevois et le festival Guitare en Scène pour voir et écouter une nouvelle fois SCORPIONS.

Pour débuter cette journée, et les hostilités, FLAYED. Les gagnants du tremplin de l’année dernière ont le bonheur d’ouvrir sur la petite scène. Ils œuvrent dans un hard-rock burné estampillé 70’s avec orgue Hammond. D’ailleurs le clavier arbore un beau T-Shirt BLACK SABBATH, un homme de goût donc…

Etant arrivé un peu tard, je n’ai vu que la fin du concert. Désolé les gars si vous lisez ces quelques lignes ! Pour les avoir vu en première partie d’ORANGE GOBLIN à Grenoble, je peux quand même affirmer que les musiciens forts d’une grande expérience technique et scénique assurent bien en live. Le public se montre réceptif et les encouragent.

CRYSTALL BALL 2

CRYSTALL BALL

Les suisses de CRYSTALL BALL ont l’honneur et le privilège de jouer sur la grande scène placée sous un immense chapiteau. Etant donné leur parcours discographique et la qualité de leurs albums, c’est amplement mérité.

En promotion pour leur huitième album, les lucernois ont chauffé le chapiteau alors que la température extérieure ne le demandait pas. Leur hard-rock mélodique tirant parfois sur le heavy a des refrains entêtant qui donnent envie de chanter avec eux. Tous les groupes suisses ne ressemblent pas à GOTTHARD mais il y a de l’idée dans certains passages…

Le guitariste soliste SCOTT LEACH et le batteur MARCEL SARDELLA sont les deux seuls rescapés du groupe d’origine. Le chanteur STEVEN MAGENEY est allemand et ne s’exprime qu’en anglais – ce qui n’est pas toujours évident pour un public essentiellement francophone (!!) – mais il arrive à faire passer des messages comme l’annonce des nouveaux morceaux “Maday”, “Paradise” ou “Liferider” par exemple.

CRYSTALL BALL 1

CRYSTALL BALL

Le public se montre très réceptif et découvre (pour un certain nombre, c’est sûr) un groupe sympathique et talentueux. Par conséquence, il y aura du monde un peu plus tard au stand merchandising.. Surtout qu’ils se prêteront volontiers au jeu des photos et des dédicaces pour la grande joie des filles !!

Pour finir, dites-moi comment ils font nos voisins helvètes pour avoir des groupes comme CRYSTALL BALL, SIDEBURN, GOTTHARD, SHAKRA, KROKUS, etc si un micro-climat ne plane pas au-dessus de ce pays ? Qu’on nous donne la recette, car moi je suis preneur !!!

Changement de registre sur la petite scène avec RESTLESS et un rockabilly dynamique axé sur des standards du genre. Pour schématiser, cela ressemble à du STRAY CAT. Agréable mais hors sujet pour des métalleux non ouverts à d’autres musiques. Et puis une grande partie du public est resté sous le chapiteau pour garder sa place devant la scène ou une des rares places assises pour SCORPIONS. Eh oui, ce soir le festival affiche complet, ce qui doit réjouir les organisateurs !

SCORPIONS 5

SCORPIONS

Enfin, c’est au tour des vedettes de la soirée, les allemands de SCORPIONS. Tout le monde ou presque est venu pour ce groupe de légende que la terre entière connaît. En cinquante ans de carrière, ils ont largement eu le temps de distiller leur venin.

Derrière un énorme backdrop représentant la pochette du dernier album “Return to forever”, les musiciens arrivent sur scène pendant que retentit la musique d’intro jumelée avec des vidéos.

Le premier morceau “Going out with a bang” est extrait de ce dernier disque. Malgré un refrain assez accrocheur mais déjà entendu (ou presque), ce titre est franchement très moyen.

Heureusement que des classiques suivent cette entrée en matière un peu poussive : “The zoo” et “Coast to coast” remettent les pendules à l’heure. La machine est lancée et plus rien ne pourra l’arrêter.

SCORPIONS 6

SCORPIONS

Ensuite, nous avons un medley de vieux titres rarement joués comme “Steamrock fever” et “Catch your train”. Il manque peut-être la griffe d’ULI JON ROTH mais ça fait plaisir de réentendre ces morceaux. A quand un “Pictured life” sur scène ?!

Les musiciens paraissent en forme et contents d’être là. MATTHIAS sourit, KLAUS lance des baguettes à tour de bras, RUDOLPH court et dans un ballet bien réglé change de guitare pratiquement à chaque morceau. Il a toujours une pêche d’enfer ! J’aimerais bien avoir la même à son âge !

Tiens encore un autre medley et en acoustique cette fois-ci. Avec des guitares sèches, on ne peut avoir que des slows. Bingo !! KOTTAK descend de son estrade pour accompagner ses collègues et tapoter sur son tabouret en guise d’accompagnement. “Always somewhere”, “Eye of the storm” (extrait du dernier album) et pour finir l’incontournable “Wind of change”.

Les spectateurs chantent et bien-sûr en redemandent. N’oublions pas que ce sont les slows qui ont démocratisé le groupe auprès du grand public. Les fans se réjouiront un peu plus tard avec “Send me an angel”.

SCORPIONS 7

SCORPIONS

Après avoir annoncé leur retraite lors de la dernière tournée, les musiciens sont revenus (comme tant d’autres) sur leur décision et ont décidé de continuer pour le grand bonheur des fans. La question est maintenant de savoir s’ils ont eu raison de persévérer ou s’ils auraient dû arrêter au firmament.

Pour les avoir vu de nombreuses fois, je peux affirmer que la voix de KLAUS MEINE commence un peu à accuser le coup. La voix est toujours juste mais il a perdu en puissance et en pro qu’il est, il se ménage plus qu’avant.. Le show est aménagé pour lui permettre d’effectuer des pauses astucieuses. Entre un instrumental, le solo de batterie et le public qui chante les refrains lors des slows, l’homme sait y faire et arrive à gérer au mieux son chant. Eh oui, notre gaillard a quand même 67 ans !!!

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, cette tournée pourrait bien être la dernière…. Comme ils doivent repasser dans la région avec EUROPE en novembre et décembre prochains, nous verrons bien comment il supporte ces dates incessantes. Surtout qu’ils ne ressemblent pas à ces nombreux groupes qui continuent à tourner alors que le chanteur n’est souvent plus capable d’interpréter convenablement les morceaux. Par charité je ne citerais pas de noms…

SCORPIONS 11

SCORPIONS

Après un “Crazy world” peu joué, le groupe termine comme à son habitude en boulet de canon avec les classiques. “Dynamite”, “Big city night”, et en rappel “Still loving you” suivi de “Rock you like a hurricane”.

Je viens d’assister à un show hyper bien huilé et haut en couleurs avec ses rétroprojections sur les écrans. Pour les avoir vu la veille à Sion en Suisse, je constate que la setlist est la même, que les effets, les déplacements des musiciens sont les mêmes. Tout est réglé, millimétré comme du papier à musique. Rien n’est laissé au hasard. Cela a un nom, la Deutsch Qualität !!!

J’ai volontairement omis de vous décrire la musique, de la disséquer car ami lecteur, je sais que tu connais tout par cœur ou presque.

En conclusion, un excellent show où les musiciens commencent à accuser un peu l’âge de leurs artères. Nous nous éloignons de plus en plus des tournées des décennies précédentes mais peut-on raisonnablement en demander plus ?

Personnellement j’ai bien aimé ce concert et je vous encourage vivement à aller les voir. Moi c’est sûr, j’y retournerais en fin d’année. Quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu !

SCORPIONS 4

SCORPIONS

airbourne 1-

Airbourne

Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.

Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.

DITYSOUND 1

Dirtysound Magnet

Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé !  Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.

udo 2

UDO

J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !

Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.

UDO 4

UD

Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !

Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire “Métal” en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est “Métal heart” ! C’est le seul moment où j’écoute la “Lettre à Elise”, moi ! “Balls to the wall” en remet une couche et voilà, c’est fini.

Pas de “Princess of the dawn”, pas de “Restless and wild”. Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.

udo 1

UDO

Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !

Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de  se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.

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Airbourne

Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.

Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !

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Airbourne

 

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Airbourne

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.

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Sideburn

Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN,  vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.

…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un “TNT” des familles.

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Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)

 

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Sideburn

L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.

Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!

 

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Steve Vai

Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !

Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.

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Eric Sardinas

Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.

ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.

Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.

eric sardinas 2

Eric Sardinas

Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !

Allez tiens et si je me remettais le premier CD  d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!

Rock’n’rooooll !!!

 

BILAN DE LA SOIREE

 

DIRTYSOUND VIGNETTEDIRTYSOUND MAGNET

Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.

 

 

 

 

udo 3UDO

Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler “Balls to de Wall”, ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !

 

airbourne vignetteAIRBOURNE

Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.

 

 

sideburn vignetteSIDEBURN

Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !

 

 

 

steve vai vignetteSTEVE VAI

Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son “Surfin with the alien”, les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!

 

 

eric sardinas vignetteERIC SARDINAS

On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.

 

 

Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.

Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !

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VENDREDI 19 juillet

Le festival commence théoriquement le samedi, le vendredi étant réservé à la finale du tremplin avec en supplément un concert. Ce soir, c’est GNO, le groupe de CHRISTOPHE GODIN qui s’y colle. En temps normal, je n’aurais peut-être pas fait le déplacement jusqu’à St-Julien en Genevois pour voir GNO une fois de plus, mais vu qu’ils nous ont trouvé un invité spécial en la personne d’ULI JON ROTH, il était hors de question que je loupe ça.

En parlant de loupés, j’ai raté les deux premiers groupes de la finale du tremplin. Je suis en fait arrivé juste quand le deuxième groupe, DIRTY SOUND MAGNET, était en train de terminer. C’est bêta, ça avait pas l’air mal (style plutôt LED ZEPP.) et en plus… ce sont eux qui ont gagné !

SUPERVEGA

J’ai quand même vu le troisième groupe SUPERVEGA, trio de la région de Nice avec une fille à la basse et au chant distillant un rock hard de qualité avec des compos qui tiennent la route. Le groupe qui a gagné devait vraiment être bon vu le niveau de celui-là !

GNO

Bon, GNO rentre sur scène ou plutôt dans un chapiteau de cirque à l’ancienne avec des miroirs, un endroit cosy, propice à la quiétude, aux show unplugged… Ben là, ça va pas être çà car GNO, ça envoie du bois ! Y’en a qui vont sortir très très vite ! N’est-ce pas mamie ? Tu avais vu de la lumière et c’était gratuit ?

Christophe et les siens nous délivrent un set puissant, jovial (eh ouais, le métal peut être sympa, on n’est pas obligé d’être toujours méchant et de hurler à la lune !). Bref, le concert passe à vitesse grand V.

Un petit rappel et là, le moment que j’attendais arrive. Pour les trois derniers morceaux : Monsieur ULI JON ROTH, avec son bandeau et sa chemise d’époque, vient taper le boeuf avec eux. Si si, il est là, à deux mètres de moi dans une salle avec des miroirs en train de jouer devant 3-400 personnes (pas le temps de compter quand on est devant ULI JON ROTH !!). On a quand même droit à un morceau d’HENDRIX, faut pas déconner non plus.

GNO - ULI JON ROTH

Franchement, çà valait le coup d’être là car la sensibilité d’ULI avec sa guitare est vraiment à part. J’en connais qui pleurent lorsqu’il joue. Pas parce qu’il leur pète les oreilles mais parce qu’il met une telle émotion dans ses morceaux que c’est beau à en pleurer.  C’est vrai que le père ULI JON ROTH n’a rien perdu de son talent. C’est comme le bon vin, çà bonifie avec le temps. Je l’aurai bien écouté encore une heure de plus, mais vu qu’ils sont en train de couper le courant, çà ne va pas être possible. Même pas triste, je sais que je le revois demain !!!

 

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SAMEDI 20 juillet

Allez ! retour au festival et bien sûr, je commence par rater MARK HARMAN, guitariste plutôt branché rockabilly.

POPA CHUBBY 1

Mais bon, j’arrive juste pour un des concerts que je voulais voir, c’est-à-dire POPA CHUBBY ! C’est vrai que ça ne faisait pas longtemps que je l’avais pas vu mais bon, c’est toujours avec plaisir que je vois le new-yorkais. Et là d’entrée, je sais qu’il est en forme. On a droit à des covers d’HENDRIX et à des morceaux à lui. La set list est basée sur des morceaux qui en tout cas envoient bien le bois ! Non vraiment, il est plus en forme que la dernière fois à la Tannerie de Bourg-en-Bresse. En plus, c’est vrai que sur la grande scène du festival, ça le fait grave. Son set est vraiment puissant et passe à la vitesse d’un TGV en colère.

Et dès qu’il a fini, qu’est-ce qu’il fait notre “petit” copain ? Il descend, il s’assoit à une table derrière la barrière et il dédicace ses CD. Heu, du rarement vu à Saint-Julien sur la grande scène, je crois !

POPA CHUBBY 2

Bon, ma période d’attente commence. On va quand même faire un tour au Magic Mirrors où une chanteuse de jazz BETTYE LAVETTE est en train d’effectuer un show… euh bien sûr de jazz. Donc belle voix, bien fait, mais moi je vais faire un tour.

Sur la grande scène monte VICENTE AMIGO. Dans la famille “tu fais la paëlla, j’amène la sangria”, bref, un guitariste de flamenco, olé ! Je ne vais pas vous refaire le couplet : çà jouait bien, c’était bien fait, mais comme même dans un bistrot à tapas, j’aurai eu du mal, je vais faire un tour again (y’a pleins de trucs à bouffer).

Bon, c’est au tour de BIRELI-LAGRENE, guitariste de jazz manouche, dans la famille “je vais leur piquer leur paëlla et boire leur sangria” de rentrer sur scène dans la Magic Mirrors cette fois-ci. Vu que le monsieur est très célèbre, que Ti-Rickou est curieux, je vais aller voir… Mise à part que le son du clavier me rappelle le son de l’orgue Bontempi que j’avais eu pour un de mes Noëls, et bien que le Monsieur soit un virtuose de la guitare, je retourne faire un tour again ! Vous allez finir par vous demander pourquoi je suis là en fin de compte ?

STEVE MORSE

Pour çaaaaa !!!

Il est 23h25 à peu près et sur la grande scène STEVE MORSE, CHRIS SPEDDING, le batteur et le bassiste d’ERIC CLAPTON montent sur scène pour une méga jam – marque de fabrique du festival, d’ailleurs. Ils vont être rejoint par MARK HARMAN, par VICENTE AMIGO et par bien sûr ULI JON ROTH !

CHRIS SPEDDING

 

STEVE MORSE - VICENTE AMIGO

Et qu’est-ce qu’ils vont nous jouer tous ces gens-là ? Des classiques du rock, du HENDRIX again again, du CLAPTON, du DEEP PURPLE, enfin bref, vous avez compris la manoeuvre. Et putain ! ça va être géant ! CHRIS SPEDDING et ULI JON ROTH sont vraiment aux taquets. Du coup STEVE MORSE aussi et ça donne des choses hallucinantes : un échange de guitares entre STEVE MORSE et VICENTE AMIGO à tomber, une version de “Crossroads” survitaminée, et un putain de “Smoke on the water” comme je n’avais jamais entendu STEVE MORSE le jouer !

ULI JON ROTH 2

CHANTEUR JAM

Heu, je n’ai pas précisé qu’ils étaient accompagnés d’un chanteur dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom mais qui nous a délivré une putain de prestation, notamment sur “Smoke on the water”.

JAM FINAL

Encore un truc qui passe trop vite. Effectivement, on aurait pu s’attendre à la visite de BRIAN MAY… mais il devait avoir d’autres choses à faire.

De toute façon, on s’en fout, on vient de passer un moment d’anthologie.

JOHNNY GALLAGHER

Allez, encore un peu de courage. Il est près de 1h du mat’ et JOHNNY GALLAGHER prend possession de la petite scène. Ce colosse avec un coeur énorme va nous distiller son blues-rock chaleureux avec sa bonne humeur et sa dextérité habituelle. J’allais dire comme d’habitude car JOHNNY est un habitué du fest. Quand il ne vient pas pour jouer avec son groupe, il vient pour jammer avec les potes. Si tout le monde pouvait faire comme lui  !

Voilà. Il est franchement tard mais la nuit n’est pas fraîche et cette première journée officielle se termine avec encore un putain de goût de reviens-y.

 

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DIMANCHE 21 juillet

Allez, en parlant de reviens-y, on prend les mêmes et on y retourne pour le dimanche ! Et bien sûr, je commence par louper ROBERT CRAY. Enfin, louper ou pas car en ce dimanche, l’accès à la Magic Mirrors est liée à un supplément et que de toute façon, les 900 places de la salle sont full. Le concert est retransmis sur des écrans géants dans tout le site avec une méga qualité de son. Enfin bref, de meilleures conditions que si t’es en haut du Stade de France ! Lol !

URIAH HEEP 1

Mais bon, de toute façon, je suis là pour URIAH HEEP et cà tombe bien, ils montent sur scène. En plus, je ne les ai jamais vu, même si bien sûr la formation de ce soir n’a plus grand chose à voir avec la formation d’origine. Mais on s’en fout un peu car on est là pour écouter les classiques de URIAH HEEP et s’éclater avec eux. Et re-putain again ! on ne va pas être déçus.

URIAH HEEP 3

On va avoir des morceaux d’albums plus récents mais ils ne vont pas oublier leurs classiques. Les musiciens sont visiblement méga heureux d’être là et bien sûr, comme à chaque fois, c’est communicatif ! Le chanteur est un putain de frontman mais bon, les autres sont aussi tous des bêtes de scène !  Bref, un petit “Easy leavin” et c’est terminé. Sniff !

URIAH HEEP 2

Pendant que ceux qui ont payé le supplément se dirigent vers le Magic Mirrors pour le show acoustique de BRIAN MAY et KERRY ELLIS, moi je me dirige vers le ravitaillement. Et c’est le cul dans l’herbe, devant un écran géant et non pas dans la Magic Mirrors serré comme des sardines par 40° que je vais assister au show… ou pas. Car honnêtement un cover band acoustique avec BRIAN MAY à la sèche pour reprendre “Dust in the wind” avec une chanteuse blonde (même si elle a une belle voix), ça fait quand même un peu light. Du style piano bar ou groupe de bar de plage ! Franchement, j’aurai eu les boules s’y j’avais payé en plus ! Surtout que la partie show électrique prévue avec du QUEEN a été un peu zappée…

 FOREIGNER 1

Bref, passons et dirigeons-nous vers la grande scène pour être dans les premiers rangs pour FOREIGNER ! Pour moi, c’est un moment bizarre car je les ai vus plusieurs fois dans les années 80. Du coup, je ne reconnais plus LOU GRAMM… Normal, c’est plus lui au chant depuis longtemps, lool ! Par contre, je ne reconnais pas MICK JONES à la guitare ce qui m’inquiète un petit peu plus.

Le show commence à toute vitesse, enchaînant “Double Vision”, “Head Games”, “Cold as Ice”… Mais… Où il va, le chanteur ? Il saute dans la foule, se fait porter par le public ou nage dessus comme on veut pour aller grimper sur le poteau du chapiteau pendant que les musicos tapent le solo. Bon c’est pas tout là, mais maintenant, il va falloir revenir… Et il revient !

FOREIGNER 2

Moment d’émotion qui va lui permettre de récupérer avec “Waiting for a girl like you”.  Arrivée de MICK JONES sur scène qui nous explique qu’il ne peut pas être là tout le temps car il est en convalescence, mais qu’il est épaulé par un guitariste qui est loin d’être manchot (et c’est pas non plus un pingouin !). Et là, la tuile ! Une putain de coupure de son totale. Moment d’angoisse : tout le monde se demande s’ils vont pouvoir re-jouer. Mais oui ! Au bout d’un moment ça repart ; trop fort les techniciens de Guitares en scène !

FOREIGNER 3

 Bref, le concert continue avec les classiques du groupe (on ne va pas vous faire la set list non plus !) pour la plus grande joie des spectateurs présents qui ont littéralement rempli et même débordé du chapiteau ! Et putain, ils ont bien fait d’être là car ce soir FOREIGNER nous a vraiment délivrer un concert de rock burné.

Et ouais, contrairement à d’autres groupes des années 70/80, FOREIGNER continue à faire de la musique comme on l’aime !

SHAKRA 1

Bon, on passe sur la scène village où nos amis suisses de SHAKRA entrent sur scène. Ca démarre sur les chapeaux de roues ! Les morceaux de SHAKRA tapent autant sur scène que sur CD. Le nouveau chanteur a vraiment une putain de voix et il assure le show même si perso, je trouve qu’il manque du charisme un peu nécessaire pour le hard typé FM. Bref, ça fait quand même du bien de les retrouver sur scène et c’est de toute manière une belle façon de clôturer le festival pour moi.

En effet, demain c’est MARK KNOPFLER mais les places ayant été intégralement vendues dès l’annonce du concert, je n’ai pas pu en avoir une. A vrai dire, je ne suis même pas persuadé que j’aurais couru le risque d’être déçu en venant voir MARK KNOPFLER sans DIRE STRAITS..

SHAKRA 2

 

BILAN DU FESTIVAL

Encore une fois, Guitares en scène se révèle un festival bien à part par sa programmation, son ambiance, par le fait aussi que c’est un festival à taille humaine.

Cette année mes coups de coeur sont : ULI JON ROTH toujours là, méga prestation de POPA CHUBBY et d’URIAH HEEP, gros show de FOREIGNER, et une putain de méga baffe avec la jam. Autant j’avais été dur avec STEVE MORSE l’an dernier pour la prestation du G3, autant cette année, il m’a scotché ! S’il pouvait toujours m’accrocher comme ça, ça m’irait bien !

Voilà. Maintenant c’est le moment de remercier.

On remercie le festival pour son organisation, sa super équipe de bénévoles, un peu aussi pour l’organisation et la programmation de la Magic Mirrors qui a été beaucoup mieux gérée que l’an dernier.

GUITARES EN SCENE

Un méga merci à Pierrot et Karoll, nos anges gardiens, sans qui ce report n’aurait pas pu être fait pour leur gentillesse !

 

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  • Marc Fortunato guitariste bassiste