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STEVE ESTATOF P10

Il y a des soirs de concert que j’apprécie plus que d’autres. Et ce soir, c’est le cas déjà parce que STEVE ESTATOF va se produire sur scène pour la première fois après la sortie de son nouvel album et parce que je n’ai pas deux plombes de voiture à faire pour accéder au concert ! Et ça, vu la route que j’ai fait ces derniers temps, c’est particulièrement appréciable !

Donc ce soir, c’est direction Péronnas, juste à côté de Bourg-en- Bresse pour ceux qui ne connaissent pas, et plus précisément aux Arts dans l’R.

Pour moi, pas de pression, même pas peur de louper la première partie, il n’y en a pas ! En plus, aux Arts dans l’R, le concert se déroule confortablement assis et j’ai même le temps de commander une boisson gazeuse avant que STEVE et ses frères ne commencent. Trop dur les conditions de rockeur ! Ah oui, c’est bêta mais je ne vous ai pas parlé des conditions du concert : ce soir STEVE se livrera à l’exercice périlleux de l’acoustique.

Je suis assez impatient que ça commence car il y a un petit bout de temps que STEVE ESTATOF n’a pas joué en live avec son groupe. L’ambiance dans la salle est particulièrement effervescente, ce qui est normal vu qu’il y a là de vrais fans – dont certains sont venus de très loin pour ne pas louper l’événement. Chacun est donc sur les chardons ardents en attendant qu’il arrive.

Allez ça y est, STEVE et ses frères MIKE et CLIFF montent sur scène, batterie et guitares itou. Ils nous ont préparé une set list pour l’occasion qui débute par un nouveau morceau. Et, tout de suite, je sens qu’on va avoir droit à une prestation qui va sortir des chemins battus.

Le son est comme d’habitude dans cette salle magnifique. Le fait que STEVE joue avec ses deux frères – qui eux aussi sont indéniablement de vrais rockeurs – lui apporte un équilibre et une facilité à s’exprimer musicalement. Les trois frères enchaînent les morceaux, piochant dans le répertoire des deux premiers CD et bien sûr du petit dernier “Baby Bust”.

STEVE ESTATOF P20

STEVE ESTATOF P24Au fil du concert, STEVE et ses frères se détendent, ça déconne de plus en plus, on est dans une ambiance très “live en famille”. C’est tellement fluide qu’on a l’impression d’arriver très vite, trop vite, à la fin du concert.

Mais bien sûr, nous on ne veut pas les laisser partir ! Ils nous font donc un rappel. Et alors là, à partir du rappel, les frangins se mettent à naviguer à vue. Les morceaux sont choisis à l’instinct. C’est trop bon !

Et là c’est fini… ou pas car bien sûr ils vont revenir. Et là, c’est encore plus jouissif ! Ils nous demandent même s’il y a des morceaux qu’on à envie d’entendre. On va à nouveau avoir droit à un morceau très poétique qu’ils avaient déjà joué, “Petite salope” pour la plus grande joie de tout le monde ! La salle s’éclate, ça chante, ça danse, STEVE est heureux et putain, nous aussi !

On voit que STEVE a du mal à se contenir de rester assis et de ne pas aller courir dans la salle en sautant de partout. Ca doit être une grande première pour lui ! Mais du coup, l’énergie contenue va transparaître malgré son immobilité apparente. Bon, il  va quand même finir par se mettre debout sur son tabouret pour nous interpréter un titre, lol !

STEVE ESTATOF P14

Un peu plus tard, on va avoir droit à un grand moment d’émotion, STEVE est seul avec sa guitare sur scène et va réussir le tour de force de nous hypnotiser complètement. Sa voix est magique et son interprétation atteint son apogée.

Bon, après 2 h 30 de show, c’est vraiment fini. Les lumières se rallument.

Le temps que STEVE nous rejoigne pour se prêter au sympathique jeu des photos et des dédicaces, on fait tous la même constatation : on a du mal à se remettre car on vient de vivre là un moment exceptionnel. Ce qui est bien dans ce genre de cas, c’est que tout le monde se met à papoter comme si on se connaissait depuis Mathusalem. Une manière probablement d’essayer de faire prolonger ce moment… Moi en tout cas, ce soir je suis heureux, j’ai retrouvé STEVE ESTATOF ! Et de le retrouver en plus lors d’un moment qui risque de ne pas se reproduire d’ici demain car il est clair que c’était juste là une étape avant de se ré-envoler en live électrique.

Mais moi, je vous le dis clairement, le STEVE qu’on a vu ce soir est vraiment fidèle au STEVE qu’on a tous gardé dans notre esprit, un rockeur au grand coeur qui donne tout, qui est vrai et ça par les temps qui courent, c’est vraiment une denrée rare.

Un message personnel à ceux qui ont déjà enterré STEVE ESTATOF, et bien moi je vous le confirme, il est vivant et bien vivant et vous l’avez enterré vraiment trop vite car un musicien de cette trempe avec un coeur comme il a, il va vous en mettre encore plein la vue… et bien sûr plein les oreilles !

Eh les mecs, STEVE is back !

Voila, je tiens à remercier STEVE ESTATOF, MIKE et CLIFF pour nous avoir délivrer ce show exceptionnel, LAETITIA et RAPH les deux patrons de la salle pour nous avoir permis de vivre ce moment ainsi que pour leur gentillesse et leur accueil.

Là c’est fini, on va pouvoir enfin se mettre au lit. Hmm, là j’ai un problème, pas sûr de pouvoir m’endormir avec “Petite salope” dans la tête !

STEVE ESTATOF P15

john corabi 1

Ce soir, je sors de mon territoire pour filer sur Besançon. Non ! Pas manger de la cancoillotte… bien que… c’est bon la cancoillotte, mais pour assister à un événement ; un concert unique en France : JOHN CORABI en live.

Vous ne le remettez pas ? Attendez, ça va vous dire un truc : le chanteur qui a remplacé VINCE NEIL dans MOTLEY CRUE pendant quelques années. Et maintenant ça vous parle ?!!

Donc, après pas mal de route, j’arrive avec beaucoup de plaisir au Passagers du Zinc et ce, avec d’autant plus de plaisir que j’adore cet endroit. Il y a déjà devant des têtes connues, ce qui me confirme qu’on va être un public de connaisseurs. Et effectivement, dès que la salle du bas est ouverte, le bar se vide et tout le monde descend. C’est plutôt bon signe, ça ! Bref, en quelques minutes, la salle est presque pleine.

john corabi 2Sur scène, JOHN CORABI prend sa place sur une chaise en plein milieu de la scène. C’est pratique çà pour les photos : il ne bouge pas ! De toute façon, ce soir, je ne suis pas venu voir un mec se rouler par terre car c’est un show en acoustique (comme l’an dernier du côté d’Annecy).

Donc pour moi, pas de surprise ! Pour d’autres, si. Mais bon, tant pis.

 

Ce soir, tout est dans la douceur. La voix magique de JOHN suffit largement. On va avoir droit bien sûr à des morceaux de ses différents projets, quelques covers et… à beaucoup de bla-bla ! Incroyable mais vrai, JOHN CORABI réussit l’exploit d’être encore plus bavard que moi ! Donc entre chaque morceau, il va nous expliquer pleins de trucs. Heureusement pour nous, il va rester longtemps sur scène !!!

Pourtant, passés les premiers moments d’émerveillements en écoutant sa voix, il y a un truc qui me titille. Je cherche ce que ça me rappelle… J’ai trouvé ! J’ai l’impression de me trouver à la fin du film Rockstar quand la star d’un groupe de heavy-métal envoie tout balader pour aller faire du grunge dans un bar.

JOHN CORABI, c’est un peu ça : la rupture du passé. Faire la transition entre le rôle de chanteur de MOTLEY CRUE, groupe mondialement connu, à celui de chanteur de UNION, groupe beaucoup moins connu, puis de faire à peu près la même chose mais en acoustique.

Il faut dire que la formule acoustique lui convient bien.

john corabi 5La preuve, la salle est encore bien pleine quand le concert se termine ! JOHN va prendre le temps de monter signer des autographes et faire des photos. Après avoir, bien sûr, ranger sa guitare ! Il signe sans sourciller les albums de MOTLEY que pas mal lui présentent.

Ce qui est évident, c’est qu’il est tout content d’être là et d’avoir quand même eu la possibilité de jouer en France. Chose hallucinante d’ailleurs : c’est la deuxième fois qu’il vient en Europe et c’est la deuxième fois qu’il ne joue pas à Paris. Mais bon tant mieux pour nous car ce soir encore la magie de JOHN a opéré. En plus, les concerts unplugged ne sont en plus pas légion. Heu, quand même JOHN, la prochaine fois, j’aimerai bien te voir avec tes copains… en électrique !!!

En tout cas, cette fois encore, j’ai eu confirmation que JOHN CORABI est un putain de chanteur, vraiment sous-estimé !

Heureusement que les Passagers du Zinc ont pris le risque de le faire passer – un dimanche soir en plus ! – car ça aurait été vraiment dommage qu’il évite la France.

JOHN CORABI 3

SANCTUAIRE 2

    Bon, cela faisait longtemps que je n’avais pas loupé le premier groupe. La faute au temps qu’il m’a fallu pour me garer (plus de 25 minute pour trouver une place !) et celui qu’il m’a fallu pour trouver la salle (je ne la connaissais pas encore et elle n’est franchement pas indiquée !).

Et là, non seulement j’ai loupé le premier groupe mais en plus j’ai raté le début de SANCTUAIRE… bon, juste le début !

Heureusement, car c’est dans la lignée de BLASPHEME, SORTILEGE, HIGH POWER et consorts en, peut-être, un peu plus musclé leur heavy. Allez ! Du coup  un groupe de heavy grenoblois découvert. Bon par moi, car dans les 300 personnes présentes ils ont des fans (comment ça, ils bougent et slamment beaucoup ?!!).

WHISKY OF BLOOD 1
Bon dans la catégorie  “groupes que je ne connais pas”, je voudrais  WHISKY OF BLOOD. Heu, ils trichent. D’entrée ils font monter une charmante copine sur scène (histoire que même les sourds restent devant la scène !! Lol).

WHISKY OF BLOOD 3Leur hard est classique mais efficace. Les morceau sont bien faits et les musicos se donnent à fond. J’accroche vraiment à la voix du chanteur  et  à  leur univers festif (comment ça et à leur copine sexy ?!! Ben, c’est le plus produit !).

Et je ne suis pas le seul. C’est du délire devant la scène (peut-être un petit peu trop pour moi d’ailleurs..).

Et ce n’est pas fini : on vit une véritable apothéose sur le morceau final lorsque le groupe invite les filles à monter sur scène ; soit il y a beaucoup de malentendants soit il y a beaucoup de transsexuels à Grenoble car la scène se trouve vite prise d’assaut par des filles et des garçons  !

C’est  donc  plus de 50  personnes  qui  terminent sur scène pour finir le concert

WHISKY OF BLOOD 2

(heu, j’ai un peu flippé pour la solidité de la scène, moi, car en plus ça s’agitait bien là-haut !). Je vous ai fait une vidéo.. heu.. prise dans des conditions difficiles ! lol !).

Bon, une vraie fin rock ‘n’ roll.

Allez ! C’est reparti  pour le dernier set. Il est 23h30 et d’entrée je suis rassuré : ça ne va plus slammer !!

BLAZE BAYLEY 1

THOMAS ZWIJSEN s’assoit sur sont tabouret et commence à jouer sur sa guitare acoustique. Du MAIDEN, du DICKINSON, du DI ANNO mais tout seul. Drôle d’intro. Il joue vraiment BLAZE ? Le public chante en chœur. C’est magnifique.

Allez ! Ca bouge. Re-heu, c’est une nana avec un violon (ah oui ! il paraît que ça s’appelle une violoniste !) qui le rejoint donc pour du MAIDEN à la sèche avec  violon (non, c’est vrai heu !).

THOMAS ZWIJSEN

Enfin, BLAZE BAYLEY arrive. Ouf, n’a eu peur, moi !. Bon, BLAZE est toujours  pareil (c’est la quatrième fois que je le vois en pas longtemps). Il est souriant,  heureux d’être là, il serre les mains des fans dans les premiers rangs, attrape les épaules pour ne faire qu’un avec le public (c’est vraiment un tactile). L’acoustique fait encore mieux ressortir sa voix (quel putain de chanteur).

Il y a des morceaux qui sonnent vraiment bien en version unplugged !!

BLAZE BAYLEY 2

C’est sublime les trente premières minutes, beau les trente suivantes après je commence à fatiguer. BLAZE, lui, est toujours aux taquets : il a signé  pour deux heures de show, il jouera deux heures, même si ça l’emmène jusqu’à plus d’une heure 30 du matin !

Bon j’avais raison : pas de slamm de la part des plus fous furieux qui sont en train de dormir au bar ou plus lâchement en train de fuir !!!

Comme d’habitude, BLAZE indique pendant le concert que quand on lui achète un CD, ça va directement dans sa poche et non pas dans celle d’une maison de disque. Il remercie par avance ceux qui achèteraient au stand car ça lui permet de vivre et de créer d’autres disques.

Allez, c’est fini. Le temps de dire au revoir à BLAZE qui, bien-sûr, est déjà à son stand de merchandising et je pars.

BLAZE BAYLEY 3

Bilan de la soirée

RESTFUL : je ne sais pas, j’étais pas là.

SANCTUAIRE : du heavy métal revival 80  avec un mélange  d’influences des groupes de hard français de l’époque. Bien fait dans le style. Ah oui, ils ont réussi à régler le problème d’ego entre chanteur et guitariste : c’est le même !!!

WHISKY OF BLOOD : mon coup de cœur de la soirée. Du hard à l’ancienne qui envoie le bois, des musiciens qui s’éclatent sur scène, un groupe qui propose un vrai show avec une danseuse (sexy mais pas vulgaire, voir vidéo). Ils ont des morceaux qui tiennent la route, des refrains qui tiennent en tête. Bref, une vraie bonne découverte pour moi. A revoir sans modération.

BLAZE BAYLEY – THOMAS ZWIJSEN : c’est beau, c’est bien fait, bien chanté. Content d’avoir vu et écouté, mais le côté APOCALYPTICA, c’est bon une fois. En plus perso, je déteste le violon (heu, pas la violoniste ! Elle revient quand elle veux, elle ! .. mais sans son violon, bien sûr !). Enfin, confirmation de la qualité de chanteur de BLAZE car en acoustique, ça ne ment pas.

Un méga remerciement à PSYCHO CIRCLE pour la soirée (heu, si vous trouvez la même salle avec un parking, çà serait parfait !).
Encore une fois, ceux  qui sont restés devant leur télé on eu tort !!.. Ou pas, car c’était plein sans eux, lol !!