Monthly Archives: décembre 2024

LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 63 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un grand webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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Ce soir, c’est une fois de plus au Brin de Zinc, haut lieu de la musique underground en Savoie, que je me rends. Cette fois-ci, on est dans un registre un peu différent car les FORTUNE CHILD s’inspirent fortement des sonorités revival du Hard Rock des 70 et, cherry on the cake, c’est la toute première fois que le groupe passe en France et même en Europe. Quelle chance !

Quand j’arrive, mon binôme (Bérénice) est déjà sur place et je constate que la date est loin de faire le plein mais on est dimanche et la semaine a été rude avec pas mal de concerts sur le secteur. C’est peut-être là que ça c’est joué.

Pour vous situer les FORTUNE CHILD, c’est un groupe américain originaire de Jacksonville en Floride. Il est relativement jeune puisqu’il s’est formé en 2021. Toutefois, il est à noter que leur premier album « Close tout sun » (2022) a quand même été produit par Kevin ELSON (JOURNEY, MR. BIG, LYNYRD SKYNYRD) et Jeff CARLISI (38 Special). Ce premier essai a, il faut le dire, remporter l’adhésion de bien des critiques.    

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, il n’y a pas de première partie et il est 20h quand les FORTUNE CHILD montent sur scène.

Le premier morceau « Saints & Sin » sonne prog’ au niveau du son de gratte (il n’y a pas de synthé). On passe ensuite aux sonorités blues puis à des sons bien axés années 70. Il arrive même que, parfois, on soit à la limite du stoner.

Sur scène, ils sont désormais en formation trio puisque la batteuse, Melany JOE ne fait plus partie du groupe. C’est donc désormais Christian POWERS qui assure le chant et la batterie. Il est connu pour être le « nouveau » batteur des ALL THEM WITCHES, groupe que j’ai eu l’opportunité de voir au Hellfest il y a quelques années. Il est assisté de Buddy CRUMP à la guitare et de Jon WARD à la basse.

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Leur set regorge de bonnes vibrations bien old school. Leur Hard Rock est vibrant et vivant. Le problème pour moi est le niveau sonore trop élevé. Ca joue très fort et ça nous débouche clairement bien les oreilles. Je crois que le sondier du groupe s’est fait avoir ! Ca faisait quand même pas mal de temps que je n’avais pas été obligé de mettre mes bouchons d’oreilles, moi ! En tout cas, ça joue costaud.   

Malgré le peu d’affluence, le groupe semble content d’être là.

Ce soir, je constate que la machine à fogg est restée dans son coin. C’est cool. Je ne suis perso pas un grand fan de ce truc. Du coup, les lumières sont bien.

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

J’avais constaté en me plaçant devant la scène qu’il n’y avait pas de setlist au sol. Et effectivement, ils n’en ont pas besoin. Christian nous annonce les titres au micro et le groupe déroule morceau sur morceau, sans temps mort. J’aurais aimé qu’il y ait un peu plus d’interactions, ne serait-ce que pour reposer nos oreilles !

La voix de Christian POWERS est chaleureuse et vibrante d’émotion. Elle est en parfaite adéquation avec la musique. Chose étonnante, je constate que quel que soit le niveau sonore, elle garde sa musicalité. J’aime bien.

Buddy CRUMP, quant à lui, fait preuve d’une incroyable dextérité et il accompagne le set de riffs acérés. C’est net et c’est, en plus, parfaitement articulé. Jon WARD, le bassiste, nous gratifie de ses pulsations puissantes. Une vraie avalanche d’intensité. Les titres que le groupe nous déroule ne sont certes pas au summum de l’originalité mais ils sont bien faits, bien construits avec de fortes influences LED ZEP, BLACK CROWES, HENDRIX. Ils ne se sont cependant pas noyés dans ces influences mais s’en sont servis pour nous offrir quelque chose de neuf. Ca sonne frais.  

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Dès le 6e morceau, on a droit à un cover et c’est « Red House » de Jimi HENDRIX qui ouvre le bal. S’ensuivent « Shake », « All I Wanna Know ». Pour « Don’t Shoot me Down », un morceau de Hard Rock groovy à souhait, on a droit à un solo de guitare des plus intéressants. Les FORTUNE CHILD semblent vivre et respirer chaque note de leur musique. Ils nous martèlent sans répit avec leurs titres puissants et dynamiques.

Après « Anyway », c’est le tour du second cover de la soirée : « Sunhine of your Love » de CREAM qu’ils nous interprètent en mode Clapton. Ce n’est pas un morceau que j’ai souvent entendu en reprise, ça ! Je pensais qu’au fur et à mesure du concert le son s’arrangerait mais c’est toujours aussi fort. J’en viens même à moins apprécier la musique.

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Une petite heure et demie après le début du set et un rappel avec le « Fire » de HENDRIX, le groupe quitte la scène, non sans nous avoir annoncé leur intention de revenir ici, au Brin de Zinc.

Ils viennent ensuite dédicacer à leur stand merch’. J’apprends qu’ils seront à Nantes demain et ensuite à Anglet. Je ne peux que leur souhaiter bonne route !

Voilà, c’est ainsi que je finis mon année de live reports parce que là, il va me falloir un peu de temps pour me remettre les oreilles en place. Mais non, je ne suis pas vieux, je suis vintage, je vous dis !

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DOMINUM, The Dead don’t Die

DOMINUM, The Dead don’t Die
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Napalm Records

Sortie : 27 décembre 2024

Cool, voilà le 2e album de DOMINUM, « The Dead don’t Die » avec une pochette qui donne le ton : du Metal Zombie, de la musique pour faire danser les zombies pour Halloween !

Je suis fan du groupe et de ce genre donc je rentre directement dans leur monde. Welcome to Zombie Land ! J’adore l’atmosphère de cet album, la voix. Les morceaux te donnent envie de bouger la tête et de reprendre les refrains avec le groupe. Eh oui, DOMINUM fait dans le Zombie Metal joyeux. Si, si. Après le Metal Pirate, venez découvrir le Zombie Metal, les amis !

Tout est top. Cet album est un pur petit bijou, du zombie qui te fait du bien. Moi je sais qu’après avoir écouté ce disque, j’avais un sourire banane. Et puis tiens, même joueur rejoue, play again ! Vive Halloween, vive les zombies et vive DOMINUM ! Et donc 4 pics.

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

Coincé par malchance dans les méandres de l’organisation Live Nation, je n’ai finalement pas le temps de voir le set de RUN RONIE RUN, le groupe qui ouvrait la soirée à l’Elysée Montmartre. Le show débutait pourtant à 19h30 et j’étais largement en avance ! En attendant d’accéder à mon accréditation, je dois du coup me contenter de voir défiler une partie du public. Ce même public oscille entre vieux punks sur le retour, nostalgiques rangés, quelques isolés ainsi que quelques jeunes accompagnant leurs parents (curieux probablement de découvrir leur musique). En voilà tout un patchwork !

Après le concert des DEAD DAISIES, il y a trois semaines, c’est la deuxième fois que je me rends dans cette salle mythique inaugurée en 1807. Elle se situe, comme son nom l’indique, au cœur du quartier Montmartre et elle est désormais dans sa nouvelle configuration. Pour rappel, la salle avait été fermée plus de cinq ans, suite à un incendie qui avait ravagé le lieu.

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

J’attends sagement sur le côté droit du pit quand, via ce passage, je vois arriver Dave VANIAN, le chanteur, suivi de Paul GRAY, le bassiste, CAPTAIN SENSIBLE, le guitariste et enfin GALE DU RAT, le batteur. Ca fait drôle de les voir les cheveux bien grisonnants et même blancs ! Il faut dire qu’ils ont dépassé les 65 ans et que CAPTAIN SENSIBLE a fêté ses 70 printemps cette année. Avec son béret rouge, il est si reconnaissable !

Ca y est, la sécurité nous laisse accéder au pit et nous prenons nos marques. J’ai le temps de regarder le public agglutiné contre les barrières ; je confirme, ce sont des vétérans du rock ! Dix ou quinze minutes d’attente et à 21heures tapantes, Laurence BURROW est le premier à monter sur scène et à rejoindre ses claviers. Ouah, le rock ne conserve pas toujours ! Dire qu’il a le même âge que moi…  Paul GRAY enfile sa basse et CAPTAIN SENSIBLE, sa guitare. Pour l’anecdote, CAPTAIN était à l’origine le bassiste du groupe et il a délaissé l’instrument pour prendre la place du guitariste.

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

On démarre sur les chapeaux de roue avec « Love Song » suivi de « Machine Gun Etiquette », tiré de l’album du même nom. Le groupe va jouer le plus de titres de cet album (sept en tout) avec « Plan 9 Channel 7 », « I just can’t be Happy Today », « Noise Noise Noise ». Nos Anglais sont contents d’être là et ils le font savoir dans un accent à couper au couteau. Quand on aime, on ne compte pas et c’est avec « Wait for the Blackout », « Lively Arts », « The history of the world (part 1) » que le groupe explore leur Black Album. Des morceaux courts mais des refrains tellement accrocheurs ! Les anciens dans le public, entament un espèce de pogo communicatif.

Nos Anglais ont quelque peu contourné leur dernier opus, « Darkadelic », pourtant d’une fougueuse jeunesse en nous jouant seulement les jouissifs « Beware of the Clown » et « The Invisible Man ». Dommage car cet album mériterait d’être mieux représenté ce soir pour sa promotion !

Les Anglais préfèrent assurer avec des classiques comme  « Neat Neat Neat », tiré de « Damned Damned Damned » (76). Mais un pareil titre, avec sa ligne de basse en intro et son refrain accrocheur, ne peut vous laisser indifférent ! Il fait même carrément taper du pied !

S’ensuit des premières notes aux synthés qui me font revenir dans mes jeunes années puisque je reconnais « Eloïse » dont l’original, chanté par Barry RYAN, date de 69 ! Mention très bien tout comme la version du groupe FAR CORPORATION, collectif où ce titre était chanté par Robin Mc AULEY (ex-GRAND PRIX et futur McAULEY/SCHENKER GROUP).

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

Après 1h15, le groupe quitte déjà la scène de concert pour mieux revenir nous donner un premier rappel avec « Curtain Call » puis avec une intro à la batterie, on entre encore dans un hymne dédié au Punk Rock avec le jubilatoire « New Rose ». Le public est conquis et le fait savoir. Si les DAMNED reviennent, c’est pour mieux nous asséner ce qu’ils savent le mieux faire : du bon rock ‘n’ roll comme les STOOGES ou le MC5, leurs grosses influences.

« Smash it up » (part 1 et part 2) en 2ème rappel, finit par nous convaincre qu’ils ont encore de l’énergie à donner ! Eux qui ont vu le jour en 76 avec les CLASH et les BUZZCOCKS, ont encore leur place en 2024, tout comme les autres survivants. Je ne suis pas sûr que les SEX PISTOLS  l’aient encore !

01h35 de concert au final, c’est un peu court. J’aurais aimé qu’ils jouent quelques morceaux de ce que je considère comme leur petit chef d’œuvre (mais ça ne tient qu’à moi), l’album « Phantasmagoria » (85). Tiens à ce sujet, il serait bon que la maison de disque réédite cet album…

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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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Ne pouvant être à la fois au four et au moulin, il me faut choisir entre l’Ilyade et le Brin de Zinc. Choix cornélien, étant donné que je suis fan des deux salles. Je jette finalement mon dévolu sur Barberaz. Pourquoi ? Eh bien, d’abord parce que Chambéry c’est moins loin pour moi que Grenoble et ensuite parce que  je n’ai encore jamais eu l’occasion de voir le personnage qui y joue ce soir. En effet, je vais voir un chanteur américain venu tout droit du Minnesota qui réside désormais en Italie et s’appelle DAVID REECE.

Ancien chanteur du groupe DARE FORCE qui avait sorti au début des années 80 deux excellents albums, il fut recruté par les Allemands d’ACCEPT lors du premier départ d’Udo DIRKSCHNEIDER et a sorti avec eux l’album « Eat the Heat ». Malheureusement pour lui, le retour, temporaire tout le monde le sait, d’Udo le fit partir du groupe. Depuis, il a acquis une petite notoriété et a sorti d’autres albums sous son nom, et celui de BANGALORE CHOIR (prononcez koir). Il a aussi fait plein de participations et a été un temps chanteur du groupe BONFIRE. Voilà le pedigree du musicien.

Aujourd’hui, c’est sous son nom que le chanteur a décidé de tourner après avoir sorti un album en mars dernier. Il est accompagné de trois Italiens : les frères SAVINELLI  – Niccolò et Giovanni – à la guitare et à la batterie, et Riccardo DEMAROSI, le bassiste.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

C’est accompagné par mon fidèle acolyte Steve*74 que je me rends en direction de Barberaz. Contrairement au rédac’ chef qui trouve à chaque fois de quoi se restaurer, nous, nous n’avons rien à nous mettre sous la dent. Le restaurant qui est à côté du Brin de Zinc est malheureusement fermé. Bah, ça nous laissera plus de temps pour papoter avec les… non, pas les piliers de bar, mais bien évidemment les copains ! Qui a dit : « c’est les mêmes ? ».

Ce soir, pas de première partie, inversement à Bagnols sur Cèze lors de la première date en France de DAVID REECE. Dommage pour le rédac’ chef qui est le premier d’entre nous à l’avoir vu en live car lui a dû se taper un tribute band. Après une attente relative, le groupe ne traverse pas le BDZ, comme c’est souvent le cas, pour s’installer sur scène. Il est déjà sur le côté.

Il est 21h08 précises quand débutent les hostilités. Et, à peine les premières notes entamées de « Just One Night », un titre de BANGALORE CHOIR, que David serre les mains des premiers spectateurs. La classe. Et en plus, il se tient déjà au bord de la scène pour jouer, incroyable.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

Et on enchaîne sans temps mort avec un titre d’ACCEPT « X-T-C ». La complicité entre le chanteur et ses comparses est palpable. David chante dans l’oreille de Giovanni, et headbangue à côté de Riccardo. « It’s our third date in France and we really enjoy it », nous dit David avant d’entamer « I Can’t Breathe », un titre de 2021 tiré de l’album « Blacklist Utopia » de DAVID REECE, le groupe. Et on continue le plaisir avec « Tomorrow Don’t Matter Today » tiré du tout récent LP « Baptized by Fire ». Il est tellement récent d’ailleurs que le chanteur en a oublié le titre, ce qui l’a bien fait rire.

Après nous avoir enthousiasmé avec un nouveau titre « Payback’s a Bitch », DAVID annonce le prochain morceau « Are you ready, France ? This from ACCEPT, Come on ! Clap your hands in the air ! Come on ! I see you ! ». Et c’est le fameux hit « Generation Clash » qui fédère tout le public du Brin de Zinc qui déboule. « I’m so happy ! », nous dit le leader en faisant traîner le I. Il présente le groupe qui l’accompagne, en commençant par la rythmique, Riccardo, impressionnant de justesse avec sa basse, et Giovanni le batteur aux multiples bras. « I am DAVID REECE and I’m happy to be here ! », continue t’il en se présentant puis « And last but not least, Nicolo on the guitar ! ». Et il laisse le devant de la scène, pour un petit solo pas piqué des hannetons, au fameux guitariste qui nous démontre son talent.

David nous explique qu’il habite en Italie et qu’il a trouvé ses musiciens à cinq minutes de chez lui. Vive la proximité ! Après nous avoir énoncé comment il s’est battu avec sa maison de disques pour sortir en single « Victim of the Night », la chanson suivante venue de BANGALORE CHOIR, il est l’heure, comme lors de sa première date en France, du premier cover « Changes » de BLACK SABBATH. Ce superbe morceau fait, une fois de plus, chavirer le public. D’autant plus qu’après avoir posé sa veste, le chanteur fait une nouvelle fois chanté le public. « Merci beaucoup ! », nous dit-il en Français.

Mais ce n’est pas fini, puisque l’on continue côté cover avec un titre du BOBBY « BLUE » BAND, popularisé en son temps par un autre David, COVERDALE celui-ci : « Ain’t No Love in the Heart of the City ». N’en jetez plus, la coupe est pleine ! C’est absolument dément ! Quels morceaux repris de façon magistrale par le musicien.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

La soirée aurait pu s’arrêter là, mais ce n’est pas dans l’ADN de DAVID REECE qui continue avec ses compositions « We’ve Lost the Fight », « Wrong Move ». Tout est parfait : le son, pas si mal que ça (j’ai connu pire), les lumières plus importantes que d’habitude même s’il y aurait encore à redire, l’attitude des musiciens sur scène, l’ambiance… Vraiment excellent.

Il est l’heure de s’accrocher à notre ceinture car le groupe a décidé de lâcher les chevaux pour les derniers morceaux. Ils sont tous issus du tout premier album de BANGALORE CHOIR, « On Target ». De « Slippin’ Away » à « Angel in Black » en passant par « Freight Train Rollin’ », c’est de la folie ! Moi, je suis à fond. Certes, ces titres ne sont pas tous récents, mais ce sont d’incroyables hits.

Alors que David nous remercie d’être venus, en faisant un peu de pub pour le stand de merch’, il en oublie le dernier titre. « On more ! »,  demande un copain. Il rappelle au chanteur qu’il reste encore un morceau à jouer sur la setlist. David se marre et nous annonce le dernier titre, « All or Nothin’ ».

Comme le dit bien ce titre, c’est « tout ou rien » et ce soir, nous avons tout eu. Le show était fantastique, malgré quelques problèmes de gorge, pour le chanteur et, à priori, de fièvre pour Ricardo. Cependant, cela ne s’est absolument pas fait sentir. En plus, l’énergie déployée et la virtuosité déversée n’ont pas été en reste. On en a pris plein les mirettes.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

Une fois le set fini, on retrouve tout le monde au stand merch’ où le chanteur parle avec tout le monde, signe à tout va, et nous rappelle à quel point il est content d’être venu en France pour la première fois. Un grand musicien qui a le cœur sur la main et qui nous assure qu’il va tout faire pour revenir nous voir dès que possible. Vous vous en doutez, nous serons là lorsqu’il reviendra !

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas pour ce magnifique concert. On se revoit l’année prochaine !

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