Tagged: 30 SEPTEMBRE 2016

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RATTLESNAKE

Report par STEVE*74

Ce qu’il y a de bien avec internet, c’est qu’au dernier moment vous pouvez trouver une date de concert et ainsi modifier votre planning de la soirée. Il faut dans ce cas être hyper-réactif et partir le nez au vent pour une nouvelle aventure musicale.

Ce soir, direction le Grand-Lancy dans la proche banlieue de Genève pour un festival programmé sur deux soirs.

Pour une fois se garer devant la salle est un jeu d’enfant. Ouf ! car je suis limite au niveau du timing… La faute à un monde fou sur la route et aux trop nombreux feux tricolores entre la douane et la salle.

La première chose que j’aperçois en arrivant devant la salle est un stand où l’on peut découvrir et goûter gratuitement la Trooper, la célèbre bière d’IRON MAIDEN. Chose que je m’empresse de faire illico presto ! La soirée débute bien !!

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REBEL DUCK

Juste le temps ensuite de dire bonjour à quelques connaissances que déjà retentissent les premières notes de REBEL DUCK, le premier groupe de la soirée. Je découvre devant une salle modestement remplie un groupe totalement inconnu pour moi.

Renseignements pris, le quatuor vient de Neuchâtel et a déjà sorti fin 2015 un CD intitulé “Hard rock city”. Avec un tel titre nous savons où nous allons, pas de souci. Tout un programme en sorte !

Dès le premier titre,”Wolf under the moonlight”, le décor est planté. Ils pratiquent bien un hard-rock mélodique et plus les morceaux défilent et plus l’influence sous-jacente d’un AC/DC apparaît. Des titres faits pour la scène et plein d’énergie. Bon, il faut dire qu’ils sont jeunes, donc plein d’allant et débordant d’une énergie propre à leur âge !

FLO le guitariste chanteur possède une belle voix et essaye de faire participer un public un peu amorphe. NICOLAS, le bassiste et RAPHAEL le batteur, assurent une bonne rythmique sur laquelle ALIX le guitariste, tisse des solos incisifs.

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REBEL DUCK

Comme souvent lors des concerts gratuits, les spectateurs quittent la salle pour aller dehors, fumer, parler ou rejoindre la buvette située elle-aussi à l’extérieur. C’est dommage, mais le phénomène va se répéter toue la soirée, quelque soit le groupe.

Les REBEL DUCK eux s’en fichent et continuent de convaincre ceux qui restent avec des titres toujours aussi percutants. Seul petit bémol à ce show, le dispensable slow “Snow white” qui, pour moi, est assez insipide et n’apporte pas grand chose d’original. Le suivant “Long time Rock’n’Roll” manque lui aussi de personnalité.

Heureusement la fin est nettement plus rock avec les OH OH OH de rigueur chanté par le public lors de “On stage tonight”. Pour finir en beauté, ils interprètent un percutant “Black pumpkin”.

Avis aux amateurs de ce genre, voici un groupe plein de promesses et à suivre.

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RASH PANZER

Place ensuite aux RASH PANZER. Pour vous les situer, un flash-back s’impose.

Le groupe a connu son heure de gloire à Genève et ses environs dans la deuxième partie des années 80. Formé en 1979 autour de J. JAY GUERTCHAKOF, le chanteur emblématique, le groupe a connu de nombreux changements de personnel au cours de son histoire. Son point d’orgue arriva quand NONO et FARID de TRUST décidèrent de produire le groupe pour un 45T. Mais pour différentes raisons, le disque ne parut pas en 45T mais uniquement en K7 auprès d’un public restreint. C’est ce qu’on peut appeler une bonne opportunité de ratée !!! Finalement un EP sortira bien plus tard en 88 avec une autre formation autour de J. JAY.

Après une longue période d’hibernation, le virus refait surface et le groupe se reforme autour de J. JAY et RENATO, le guitariste présent lors de la sortie de l’EP. Après des répétitions et plusieurs mois de composition, un album voit le jour en 2013 : “Back on the rocks”. La machine est remise sur rails et fonce tête baissée vers de nouvelles aventures.

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RASH PANZER

Maintenant que vous connaissez un peu leur histoire, faisons place à la musique et au concert de ce soir. C’est devant un public plus conséquent que pour les REBEL DUCK que les premières notes de “Do you really know” se font entendre. Je sens d’entrée que je vais rajeunir de quelques années avec un répertoire naviguant entre les anciens et les nouveaux titres. 

J. JAY rend très rapidement un hommage aux anciens membres du groupe aujourd’hui disparus. Oui, J. JAY et RENATO ne sont pas nés avec la dernière pluie et les années passent vraiment trop vite. Outre RENATO et J. JAY, la formation compte ce soir PHIL CARRUPT (basse) et BERNARD WIDMER (batterie) dans ses rangs. Les petits nouveaux se sont bien intégrés et font sans souci oublier leurs prédécesseurs.

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RASH PANZER

Les bougres n’ont rien perdu de leur énergie et ils naviguent entre heavy-rock et hard-rock traditionnel. Ils ne renient pas leurs influences très 80’s.

Le second morceau “More and more” délaisse un peu le hard-rock pour des sonorités plus rock. A noter sur ce titre un beau solo de RENATO.

Les titres défilent et les influences restent. Ce n’est pas honteusement pompé, c’est même savamment distillé. Mais l’ombre d’AEROSMITH, par exemple, plane au-dessus de RASH PANZER. Il y a pire comme référence me direz-vous ! Après “Gimme some light” et comme son nom l’indique, les lumières de la salle se rallument à la fin de ce titre.

Bonne prestation d’ensemble, mais je pense qu’ils peuvent mieux faire en modernisant un peu le style musical.

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RATTLESNAKE

Place maintenant au troisième et dernier groupe de la soirée. Les RATTLESNAKE sont eux aussi une référence dans le coin. Formés dans les années 90, ils écument les scènes de la région avant de disparaître comme tant d’autres. Mais en 2012, DYLAN, âgé alors de 17 ans, convainc son père de reprendre le micro pour reformer le groupe. Là encore, après de nombreux changements de line-up autour de Raph (le père) et Didi (le fils), le groupe se stabilise avec maintenant BASTI (à la basse) et INDY (à la guitare).

La musique est festive et ne prend absolument pas la tête. Tout est prétexte à la fête et à l’éclate. Le premier titre “Rattlesnake girl” annonce bien la couleur. Du pur hard-rock’n’roll où l’ombre d’AC/DC n’est jamais très loin. D’ailleurs un peu plus tard, ils nous feront un “Shot down in flames” pour confirmer leur attirance pour les anglo-australiens. Ecoutez aussi le très bluesy “Hell to pay” et vous ne pourrez plus nier cette filiation.

Pendant que BASTI garde souvent les yeux fermés, enfermé dans sa bulle, RAPH et surtout INDY descendent de la scène pour aller rencontrer le public. INDY, lui, s’arrêtant le plus souvent devant les personnes du sexe opposé ! Comme c’est bizarre !!

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RATTLESNAKE

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RATTLESNAKE

En vieux routiers qu’ils sont, ils ont de la bouteille. Pour confirmer cette affirmation, ils ont sur leurs pieds de micro un petit cercle où ils peuvent poser leurs gobelets de bière sans risque de la renverser. C’est la classe !!!

Le temps défile à toute vitesse, les morceaux passent comme une lettre à la poste et sans lasser les auditeurs que nous sommes. Pour le rappel RAPH demande à J. JAY de remonter sur scène pour chanter en duo un “Jumping Jack Flash” – des ROLLING STONES, pour les incultes – de toute folie. Cà swingue un max et tout le monde tape du pied sur ce riff imparable.

Cette journée de vendredi se termine sur un air de fête. Si vous avez envie d’écouter ces musiciens et de faire une agréable découverte, vous pouvez vous procurez leur CD pour les apprécier.

En conclusion, une excellente soirée avec une bonne découverte et deux confirmations. Vivement demain pour la suite !

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RATTLESNAKE

 

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Report by SEB 747

C’est en surfant sur la toile que m’est apparue cette date. Un concert à deux pâtés de maisons de chez moi ? J’en suis ! Non seulement c’est gratos et donc je ne vais pas me priver, mais en plus je ne risque pas d’avoir le syndrome Ti-Rickou vu que je peux y aller à pieds.

Je dois avouer que je n’ai découvert le nom des MUDCATS que la semaine dernière lorsque je suis allé au fin fond de la Suisse. Je me suis aperçu que les fameux MUDCATS – que je ne connais pas plus que NEVERCOLD d’ailleurs – allaient être en première partie des NASHVILLE PUSSY au début de l’année prochaine… Ah oui quand même ! Du coup, je me suis dit que ça ne pouvait être que bon.

Donc direction la Brasserie Pirate pour ce concert. Chouette, je vais retrouver mon copain le squelette pirate, vous savez celui que j’avais rencontré lors de ma chronique de TRY AGAIN et SIDMANTRA au mois de mai dernier ?!!! Malheureusement cette fois-ci, je n’y vais pas avec le même état d’esprit, une mauvaise nouvelle étant tombé dans mon cercle proche. Tant pis, finalement il n’y a rien de tel qu’un bon concert pour se vider la tête ! 

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THE MUDCATS

Ce sont les MUDCATS qui commencent. «Quatre types qui aiment avoir un gros son afin de partager leur amour pour la musique ainsi que pour la bière». Voilà qui s’annonce bien ! 

D’entrée de jeu, je sais que j’ai bien fait de venir. La musique présentée par cette espèce de gros poisson chat (un Mudcat quoi) qui aime le rock, la bière, les filles et LEMMY KILLMISTER comme le dit si bien leur bio, se résume à un seul mot : rock ‘n’ rooooll !!!!
Des pépites rock, des riffs accrocheurs, des mélodies entraînantes, je passe un très bon moment et j’en viens même à discuter avec mon copain le squelette pirate, qui n’a toujours pas fini sa bière d’ailleurs. Moi par contre…

Le chanteur guitariste YANN VOLPE, casquette vissée sur la tête, est un très bon frontman avec sa voix rauque et puissante. C’est cash, direct, sans fioritures mais tout en recherche de mélodies enveloppées dans un registre un tantinet stoner mais toujours sur une base MOTORHEAD/NASHVILLE PUSSY.

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THE MUDCATS

Le batteur OLIVIER SUTTER s’en donne à cœur joie et frappe sans ménagement sur ses toms et ses cymbales. NOEL HERZOG le gratteux, lorsqu’il joue avec son manche magique, sort des riffs de je ne sais où et ERWIN BERTSCHI le bassiste, également membre de VOICE OF RUIN, joue avec ses quatre cordes comme s’il en avait six.

J’adore leur musique et je me rapproche pour faire des photos. Tiens pour une fois, je me déplace facilement. C’est dire s’il y a foule, lol !!! 
YANN s’éclate et se fait plaisir. Il martyrise sa gratte et joue à fond les ballons.

C’est très bon et je dodeline de la tête lorsque je m’aperçois que nous ne sommes plus que deux spectateurs devant la scène. Les autres ayant décidé de faire un tour à l’extérieur. C’est bien dommage parce qu’ils ratent quelque chose. Les MUDCATS sont de sacrés lascars qui s’entendent comme larrons en foire et, même s’il n’y a que très peu de monde à mon grand détriment, ils jouent comme si de rien n’était.

Snif, c’est déjà fini. Hey, en y réfléchissant bien, j’ai encore fait la découverte d’un groupe suisse, moi ! Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’ils venaient de Genève…

Bon, petit tour dehors pour féliciter les MUDCATS de leur prestation.

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NEVERCOLD

Mais déjà les premières notes de NEVERCOLD retentissent.

Tiens, musicalement c’est pas mal. Je me dis qu’il faut que j’aille voir ça même si c’est catalogué comme rockcore. Dans le core, je connaissais le hardcore, le metalcore, le thrashcore, voire l’emocore, ou bien encore le rapcore, mais le rockcore, c’est quelque chose qui m’est inconnu !

Première constatation, il y a beaucoup plus de monde que tout à l’heure. Trois petits keupons sont rentrés et deux-trois skins aussi. Euh… J’ai vraiment l’impression d’avoir changé de galaxie depuis tout à l’heure, moi ! Vous êtes sûr qu’on est toujours sur Terre ? C’est étrange mais mon pote le squelette à changé de place. Bizarre…
Comment ça les effluves d’alcool me montent à la tête ? Même pas vrai !

Aaaarrrrrggghhhh !!!!! Voilà que KORS le vocaliste se met à chanter. Chanter ? Non plutôt hurler, voire gueuler ! Comme diraient nos amis grecs, il s’est coincé les koléos dans un étau ou quoi ?

Je trouvais ça étrange la manière dont les micros de GODOHAN le bassiste et de TONY le guitariste étaient disposés, mais j’ai vite compris pourquoi. KORS en véritable frontman visuellement communicatif est une pile électrique. Il pogote avec le public en hurlant dans son micro. Il lui faut donc beaucoup de place !

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NEVERCOLD

Bon, je décide de faire abstraction du beuglement, euh… du chant et j’arrive presque à apprécier. Mais deux-trois titres pas plus car au bout d’un moment, ça devient lassant.

NEVERCOLD démonte tout sur son passage et une chose est sûre, ces mecs n’ont jamais froid dans le dos. Ils ont une énergie débordante qui envoie la sauce tout le long de leur set. Il n’y a pas à dire, ça déménage !

Seulement comme ça pogote de plus en plus et que la salle commence à s’échauffer offensivement, je décide de m’asseoir le temps que ça passe. Comme il y a un Charlie Hebdo qui traîne sur une table, j’en profite pour y jeter un coup d’œil. Mais bon, ça braille tellement que je n’arrive pas à rester concentré sur les blagues de l’hebdo. Dommage. En plus, mes oreilles commencent à siffler… malgré les bouchons !!! 

Du coup, je sors voir si dehors ça ne serait pas plus écoutable. En vain, ça ne change rien ! En plus, il y a même des grillons en colère. J’en vois même quelques-uns qui sont en train de manifester leur mécontentement, pancartes à l’appui.

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THE MUDCATS

Houlà ! J’ai comme l’impression que les émanations de bière et le bon gros bourrin ne font pas bon ménage dans ma tête. Je crois que je vais vite retrouver mon doux foyer !

En tous cas, THE MUDCATS est absolument un groupe à voir. J’ai pris une bonne claque. Zut, j’ai oublié de leur prendre leur CD ! Bah, si le temps veut bien que je retourne aux Prisons de Moudon fin janvier, j’en profiterais.

 

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RED MONEY

Allez, ce soir c’est une soirée garage. Heu non, ma voiture va bien  ! C’est d’une soirée rock garage dont je parle et ça se passe à la Tannerie de Bourg-en-Bresse…. Et bien sûr, c’est une soirée… de travers. Bref, groupes au sol  pour faire plus intimiste…

Et c’est parti pour le premier groupe. En fait, c’est un duo : un batteur et une guitariste chanteuse. RED MONEY, c’est un duo français mais avec le chant en anglais. Bon, c’est une formule qui devient courante par les temps qui courent.

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RED MONEY

Moi, je vais les découvrir car comme d’hab’, j’ai bien préparé mon truc. Bon, déjà le son est bon, voire très bon. Ce qui est un bon début. Et, bonne surprise, RED MONEY c’est très bien !

Le duo fonctionne vraiment. Le batteur est impérial, la fille à la guitare aussi et en plus elle a une voix superbe. Les morceaux sont garage rock et surtout très entraînants.

Le public présent est comme moi bien content et il y a une superbe ambiance… du coup liée à la proximité avec les musiciens. Très bonne entrée en matière.

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CAPSULA

Une petite pause et c’est déjà au tour des espagnols, heu non des argentins et d’un espagnol, de CAPSULA de jouer. Ils évoluent en trio : un batteur, une bassiste et un  guitariste chanteur.

D’entrée de jeu, CAPSULA, ça déménage !! Les morceaux sont assez courts et du coup, ça pulse. Les musiciens sont habitués aux live et en plus visiblement, ils aiment ça  Et donc, ça fonctionne très bien. CQFD.

Moi, je ne regrette pas d’être venu car c’est vraiment le genre de groupe à voir en live… même si le rock garage n’est pas forcément le style que je préfère.

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CAPSULA

Comme les morceaux de leur petit dernier “Santa Rosa” sont très bons et que la setlist est efficace, le set va être carrément intense avec des côtés psyché punkisant blues barré. Ils nous font bien sûr différents morceaux de leurs nombreux LP.

Bon, c’est fini. Le public se rue sur leur stand merch’ pour littéralement le dévaliser. Il ne va leur rester que deux vinyls pour le concert du lendemain ! C’est vous dire si les gens ont appréciés ! Un stand presque vide en est la preuve.

Comme j’ai un peu de temps, je papote un peu avec les groupes avant de partir.

Ce soir, ça a été une soirée concert rock garage vraiment cool. Sans prise de tête. Purement rock’n’roll, quoi !!

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CAPSULA