Tagged: BACK ROADS

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Du Heavy qui bastonne, mega fun. Un CD à écouter très fort. Pour fans de Heavy Metal. Un seul défaut, il est trop court !

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VARIATIONS

Nador

Attention, on parle là de Hard Rock 70 tendance psychédélique, donc on flirte plus avec un Rock barré qu’avec du Heavy. 

Les morceaux sont variés, passant du Hard Rock à du Pop Rock avec des super musicos. Moi perso, j’adore la voix de  Marc TOBALY.

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Vampire rock

Une fille qui chante du hard ? Si, c’est possible ! Bon, on est dans du Rock Hard. J’adore la voix de Fabienne SHINE. Et en plus, « No time to lose » est un de mes classiques.

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Un EP 5 titres de Hard Rock mega bien fait. Un régal pour les oreilles avec des morceaux top et une voix qui colle bien à la musique.

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Astral Deliverance

Un CD qui va droit au but. Du Heavy Metal mélodique avec la voix de Jo AMORE qui n’est pas sans rappeler celle de DIO. Un CD que j’aime vraiment.

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FISC

Handle with care

Du Hard FM made in France très bien fait musicalement. Très belle pochette. En plus le CD a un extra track !!

 

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FISC

Too hot for love

J’adore toujours leurs pochettes ! Leurs morceaux aussi ! Toujours dans du Hard FM à la BON JOVI premier album. Super album. J’adore « Tokyo nights ».

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EP 4 titres. Pour un début, les Grenoblois ont frappé fort avec un Heavy Metal de haute volée. Un CD à écouter très fort.

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SQUEALER

Squealer’s Mark

Une voix râpeuse pour du du Hard Metal avec des petits airs de ACCEPT. Très sympa.

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SWEET LIPS

Xoxo

Du Hard mélodique à la Y&T. Un putain d’album et un groupe qui avait tout pour réussir avec cet album car c’est un petit bijou de Hard mélodique FMisant.

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MYSTERY BLUE

Claws of steel

Du Metal mélodique avec chanteuse. J’adore l’intro qui débouche sur un délire et un morceau qui a bien la pêche.

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EP 4 titres pour ce groupe parisien composé de 2 filles et de 2 garçons. Les morceaux top et efficaces avec une voix magnifique. Du Hard Rock comme on l’aime.

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DEBORAH LEE

Déborah Lee

Album produit par Renaud HANSTON.. avec Renaud HANTSON à la batterie, Renaud HANTSON au synthé et Renaud HANTSON qui fait les chœurs ! Après, la voix de DEBORAH LEE sur ce disque est spéciale. Chant en Anglais et en Espagnol. Un CD à part des autres mais qui a bien sa place dans ma collection !

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Premier EP des Grenoblois. Du Hard Rock sans compromis qu’on se prend direct in the face. C’est brut, ça nique la nuque et ça fait du bien aux oreilles !

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Face to face

Le groupe français avec un chanteur. Le groupe qui a fait ce putain d’album de Hard mélodique. Du Hard mélodique mais pas mou. En plus, il n’a pas trop vieilli !

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Du Heavy qui déboîte à donf’. Un groupe français bizarrement un peu méconnu avec un album que j’écoute encore souvent.

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EXCESS

Shut up your Face , Open your Ears

Trois titres d’accord mais trois putains de morceaux de Hard Rock ! Une belle ballade et deux morceaux qui le font bien. J’en aurai bien aimé plus, moi !!!

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BONESHAKER

Start the race

Dans un style plus Hard Punk Rock, les BONESHAKER envoient le bois. Les morceaux très « in the face » le font grave. Un CD Ovni !

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Du Hard Rock Blues avec une super chanteuse et un guitariste de haute volée. Des morceaux qui restent en tête et qu’on réécoute souvent à travers le temps.

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THE ELDERBERRIES

Nothing ventured Nothing ganed

Dans la famille Hard Rock à la HELLACOPTERS, les ELDERBERRIES, ça le fait ! Vous pouvez aussi trouver des morceaux de leur disque sur la B.O. du film Hellphone.

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TRACY GANG PUSSY

Du Hard Punk Rock ‘n’ Roll  qui ne se prend pas la tête. Des morceaux bien faits, un CD très agréable. Un vrai groupe à part.

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Ce groupe de Clermont-Ferrand nous ont fait un album superbe de Hard Rock Classieux avec de très beaux morceaux. J’adore la voix d’Olivier COSTES et ce disque tourne souvent chez moi.

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THE BLACK KING

The Black King

Des petits jeunes qui savent déjà bien faire parler la poudre ! Du vrai Hard Rock old school. 6 titres qui le font grave !! « Born to break your Balls »… heu, c’est pas moi qui le dit !!

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AESTHESIA

Serious conspiracy

Du pur Sleaze qui déménage grave, des morceaux qui déménagent grave, un putain de chanteur et des mégas musiciens. Un album à avoir pour tout fan de Sleaze Glam. Eh oui, ils viennent de Paris, mais leur Sleaze est universel !!

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STICKY BOYS

This is rock ‘n’ roll

Ils sont trois, ils font du Hard Rock Boogie et ce CD, il faut l’avoir dans sa collection ! Un album qui fait du bien de la pointe des cheveux aux bouts des pieds.

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STEEL RANGERS

Full X Ess

Du Glam Sleaze bien fait. Une pochette très GUNS ‘N’ ROSES. Un CD avec des morceaux sans prise de tête et avec des morceaux qui passent bien.

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Ce groupe du Pas de Calais aurait pu être classé dans la rubrique Hard Boogie car ils font du Hard Rock en mode « on est les fils d’AIRBOURNE ». Un EP 3 titres mais 3 putain de brûlots !

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BLACKRAIN

Licence to thrill

Bon que dire de cet album que je n’ai pas déjà dit ? Une pure merveille de Sleaze, des morceaux qui cassent tout sur leur passage, un groupe qui ne se la joue pas Rock ‘n’ Roll mais qui l’est vraiment. J’en ai presque oublié du coup qu’ils sont français.. Made in la Haute-Savoie, mon brave monsieur !!!

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J’adore ce groupe qui nous vient de Sète. Cet album est une tuerie intégrale avec un putain d’hymne, « Brotherhood », le genre de morceau que tu écoutes le dimanche et que tu chantonnes toute la semaine.

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FURIOSO

Furioso

Ce CD marque le retour de Renaud HANTSON dans le Hard Rock avec pleins de copains guitaristes : NONO, Patrick RONDAT, Michel AYME, Christophe MARQUILLY et pleins d’autres. Donc bien sûr, de belles parties de guitare et des morceaux sympas. Ca fait du bien d’entendre la voix de HANTSON qui s’éclate à nouveau.

 

WHISKY OF BLOOD

Six Six Sex

La pochette donne le ton : sexe, alcool and Rock ‘n’ Roll ! Du Hard Rock sans prise de tête, à l’ancienne. De la musique qui donne la pêche en mettant la banane. Du Hard Rock made in Grenoble ; bref : un Hard qui secoue les noix !!

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YVES CHOIR

By prescription only

Dans la famille « les chanteurs ça pue du cul donc je n’en mets pas », je voudrais Yves CHOIR. Un putain de CD instrumental avec Billy SHEEHAN à la basse, la participation de Steve LUKATHER à la guitare et de Jeff PORCARO aux drums.. Vous vous dites que ce n’est pas forcément un gage de réussite, ben là si. A avoir pour tous les amoureux de la guitare. Un bémol, il faut maintenant casser sa tirelire pour le trouver !!

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Un groupe qui nous vient de Franche Comté pour nous distiller un Hard Rock Heavy comme on l’adore. Un CD à avoir dans sa collec’.

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Amphibia

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Ce groupe de Lyon fait dans le Hard Heavy et ce « Tequila » dépote méchamment. La voix est top. Un album à écouter à donf’ !

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Album unique de ce groupe d’Annecy, né des cendres du groupe BRONX. Superbe album de Hard Rock avec des paroles qui tapent. Très difficile à trouver en 1ère version. Dispo en réédition avec bonus sous le label Steel Shark Records.

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MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Report by Seb 747 – Photos : Ti-Rickou

En ce lendemain d’halloween, me voilà reparti en direction de Barberaz. Alors qu’il entreprend un gigantesque voyage autour de l’Europe avec plus de 40 dates, ce soir MARCO MENDOZA a posé ses flight cases en Savoie. Pour ceux qui, honte à vous, ne le connaissent pas encore, c’est l’ex-bassiste de plein de pointures différentes : WHITESNAKE, THIN LIZZY, ROCH VOISINE (oui, je sais, ce n’est pas forcément à retenir, lol), SOUL SIRKUS (avec NEAL SCHON et Jeff SCOTT SOTO) et THE DEAD DAISIES. C’est une occasion pour lui de se rapprocher des fans dans de petites salles à travers le continent, ce qu’il aime clairement faire.

Forcément, je me doute qu’il va y avoir du monde. D’ailleurs, je sais qu’une bonne partie de mes potes vont faire le déplacement.

Comme la route se fait sans problèmes (il serait temps depuis le temps que je la parcoure !), je ne vous ferais pas l’offense de vous raconter comment elle s’est déroulée. Nous allons plutôt parler musique, vu que c’est ce qui nous intéresse. Ce soir, le réda’ chef m’a donné la lourde tâche de faire le report, histoire de se concentrer sur les photos. Donc, je m’exécute.

La première partie est assurée par BACK ROADS, un groupe que j’ai déjà vu, notamment en première partie des DEAD DAISIES justement. C’est plus ou moins grâce à cette première partie qu’ils sont là ce soir, une profonde amitié s’étant instaurée entre MARCO MENDOZA et les membres du groupe. C’est FRANCK, le bassiste de BACK ROADS, seul sur scène, qui nous présente la soirée. « On va faire un set d’une petite heure, histoire de chauffer un peu la salle et MARCO jouera vers 22h. », nous dit-il.

Et nous voilà partis pour une bonne heure d’un show intense. C’est avec « Lot Lizard » que les lyonnais commencent leur set suivi rapidement par le morceau qui les caractérise, « Backroads ».

La musique de nos copains lyonnais plait bien. Leurs influences LED ZEPPELIN qui se font ressentir dès les premiers titres séduisent. Bluesy par moments, progressifs par d’autres, les BACK ROADS savent captiver un Brin de Zinc qui commence seulement à s’échauffer. La voix de SYLVAINE est pleine d’énergie et vous électrise. Idéale pour porter le rock pur et intense du groupe.

CHRISTOPHE et FABRICE, les deux guitaristes, impressionnent par leurs dextérités respectives prenant chacun les solos. FRANCK, notre nouveau « Grand organisateur » à la place de FABRICE, aphone ce soir, n’est pas en retrait et prend le devant de scène lorsque c’est nécessaire. NICOLAS, derrière ses fûts, tient la cadence. Les titres tirés de leurs deux albums sont taillés pour le live et cela se sent. Une bonne ambiance règne sur scène et dans le public.

Il est l’heure de la cover : « Whipping post », morceau des ALLMAN BROTHERS. Ce titre permet aux musiciens de montrer leurs talents ainsi qu’à SYLVAINE, qui tient son public au creux de ses mains, ses prouesses vocales. Les titres s’enchaînent et ils arrivent même à jouer un titre « une fois et demie » comme me le dira Fabrice après le Set. Ils sont trop fort ces BACK ROADS !

« Il est bientôt l’heure de finir notre show, nous dit la chanteuse, mais pas sans avoir dansé avec le Diable ! » Et c’est le morceau « Dancing with the devil » qui arrive. Le Brin de Zinc s’enflamme et une odeur de soufre semble remonter des profondeurs de Barberaz !

Nous n’avons pas fini de danser puisque c’est avec « Mister Gray » que se termine le show de BACK ROADS. Une belle prestation sans défaut qui a largement séduit les savoyards et fait s’échauffer le Brin de Zinc comme il se doit !

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Il est l’heure pour MARCO MENDOZA de prendre la salle d’assaut. Mais où est-t-il ? On voit son guitariste et son batteur, sur scène et FRANCK, le bassiste des BACK ROADS, qui vient nous le présenter. Seulement pas de bassiste, ex-DEAD DAISIES. Ah mais le voilà ! Du fin fond du Brin de Zinc, tel un boxeur montant sur le ring, MARCO traverse le public pour s’installer sur les planches, tout en tapant dans les mains des spectateurs.

Les deux musiciens, britanniques, qui l’accompagnent sont TOMMY GENTRY, blond comme les blés, guitariste du groupe écossais GUN et KYLE HUGHES, blond lui aussi (décidément) à la batterie qui, lorsqu’il n’est pas en tournée avec MARCO, joue avec BUMBLEFOOT (Ex-GUNS N’ ROSES – SONS OF APOLLO), excusez du peu !

C’est avec “Sunshine Of Your Love” de CREAM, que MARCO, notre ami californien, commence son set. Et là, je me dis que nous allons avoir droit à toute une série de covers. Mais que nenni ! Notre copain bassiste est venu défendre son excellent troisième album “Viva La Rock” et va nous en interpréter une bonne partie.

Dès le début de son set, MARCO, en véritable show-man, fait partager son plaisir de faire de la musique avec le public. Il lui fait claquer des doigts et fait participer tout le monde, même ceux qui ne le veulent pas ! Il se déplace de droite à gauche de la scène et regarde droit dans les yeux ceux qui ne participent pas. Il descend même de la scène, pour les faire travailler. Mdr.

La voix chaude et groovy de MARCO est fascinante, elle se fait parfois sensible et parfois plus rock, pour nous emmener ensuite dans une montagne russe d’émotions musicales. Il y en a pour tous les goûts. Pour tout ceux qui aiment la bonne musique, du funk, du R’n’B, du blues, du rock, mais interprétés à la sauce MENDOZA. Son enfance passée au Mexique avec sa grand-mère font que ses influences latines ressortent par moments. Mais il reste rock dans l’esprit et le fait de s’être entouré de tels cadors le motive encore plus.

Du haut de ses 63 printemps, Marco tient une pêche incroyable. Il ne se ménage pas, possédant une éthique de travail acharnée qui le voit constamment sur la route. J’avoue que j’aimerais bien avoir la même attitude dans quelques années !

Malgré un début de set un peu poussif, selon moi, il va nous asséner au fur et à mesure de son show, des brûlots de ses précédents groupes, et notamment trois titres de THIN LIZZY. Mais aussi beaucoup de titres à lui, tirés de son dernier album, tels que « Leah », la ballade et « Rocket Man », un titre bien rentre-dedans.

Quelle maîtrise de la basse ! MARCO MENDOZA est un fin technicien de son instrument de prédilection, et en plus il a des capacités vocales tout à fait incroyables, se jouant des octaves avec une certaine aisance. On peut voir dans ses chants, ses danses, ses performances de jeu à quel point il est vraiment heureux d’être ici et cet enthousiasme convainc les fans. C’est une bonne chose aussi, car lors d’un spectacle MARCO MENDOZA, la participation de la foule est obligatoire !

En revanche, il est contre ceux qui filment le concert avec leurs portables, indiquant qu’il n’apprécie pas parce-que le son n’est pas bon et ne rend pas bien l’ambiance du concert. Il veut bien qu’on le prenne en photos par contre. Ouf de soulagement pour le rédac’ chef !

Peu importe que MARCO joue dans une arène, dans un festival ou dans un club. Il excelle sur les grandes scènes mais on a le sentiment qu’une partie de lui aime encore plus ces petites salles. Il peut voir dans le blanc des yeux de ses fans, entrer dans l’action et emmener toutes les personnes présentes avec lui. C’est, à mon avis, pour ces moments privilégiés qu’il vit.

Epaulé par ces jeunes musiciens de renoms, Marco n’hésite pas à leur laisser le devant de la scène. L’impression qu’il se fait de plus en plus plaisir en jouant avec ses copains britanniques, se ressent ce soir. D’ailleurs, il nous répétera régulièrement tout le long de son set combien il est content de tourner avec eux. TOMMY, tout comme KYLE, reprennent avec force et vigueur les chœurs. Ils semblent aussi heureux que MARCO de jouer ensemble.

Le temps défile et les morceaux se lient les uns après les autres. C’est le moment pour MARCO et sa troupe de nous asséner le coup de grâce, avec “Viva La Rock”, le titre éponyme de son dernier album. Le Brin de Zinc est littéralement en feu avec ce morceau très entraînant. C’est une fin passionnante, livrée avec autant de venin et de puissance que la première chanson. Quel show !

Même si, selon moi, le début du set a été un peu long au démarrage, la fin a été fantastique. Surtout les morceaux de son dernier album que j’ai beaucoup apprécié. A l’heure des fameux Meet And Greet, où il vous faut payer pour rencontrer vos idoles, MARCO, lui, est toujours abordable. Il se laisse volontiers photographier en compagnie de ses fans et signe à tout va tout ce qu’on peut lui demander. Un mec abordable et d’une gentillesse extrême.

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Encore un grand merci au Brin de Zinc pour avoir fait venir Mister MENDOZA en son antre !

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THE DEAD DAISIES au CCO https://lewebzinedeti-rickou.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Report et Photos by Ti-Rickou

Je viens de m’apercevoir que ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas été voir un concert au CCO. C’est facile, la dernière fois c’était le 21 avril pour le fabuleux Metal Thunder Jackets avec TIGERS OF PAN TANG. J’adore cette salle, tous les concerts que j’y ai vus restent d’excellents souvenirs. Le son y est très bon. C’est une salle où on se sent bien. Seul bémol et de taille, pour se garer dire que c’est la croix et la bannière, c’est un euphémisme !… Ce qui ne m’arrange pas car la première partie ce soir n’est autre que mes copains de BACK ROADS. Et bien sûr je ne veux pas les louper. Donc il va falloir vraiment jouer avec un timing serré.

Heu… là ça vient de se corser sévère. J’ai appris que ces fous furieux de DEAD DAISIES feraient un show acoustique avant BACK ROADS pour les 50 premiers arrivés devant la porte. Là, la pression est très très forte. Hors de question que je loupe ça… Quitte à arriver extrêmement en avance et d’attendre sous la flotte. Même pas grave. Si chérie, même pas grave !

Donc je prévois très large mais, même en prévoyant plus que nécessaire et de loin, j’arrive devant les portes quand les organisateurs sont en train de remettre le précieux sésame (un beau bracelet orange fluo au nom des DEAD DAISIES) au bras des heureux élus. Yes, j’en suis !!!! Même pas le temps de regarder si mes acolytes du webzine sont dans les 50 ou si j’ai d’autres potes, on nous fait déjà entrer dans la salle. Trop top !!

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Et là au sol, au pied de la scène, il y a une batterie, des guitares et la basse qui sont déjà préparées comme si elles n’attendaient que nous. DEAD DAISIES arrive et au lieu d’aller vers leurs instruments, ils viennent nous voir, nous disent bonjour, serrent des mains, font des bises. Ils sont contents qu’on soient là et prennent du temps avec nous avant de s’installer sur leurs tabourets.

Allez, moment irréel. C’est un putain de concert acoustique privé qu’ils nous font ! Des titres à eux plus des covers. L’ambiance est presque surnaturelle tellement la situation est irréelle. Il y a une ambiance fabuleuse aussi bien parmi les musiciens qui s’éclatent comme des gamins qui font une bonne blague que dans le public présent qui profite à mort du privilège qui lui est accordé. Ayant déjà eu la chance de voir JOHN CORABI dans cet exercice deux fois, je prends encore plus de plaisir à le revoir avec ses copains DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et DEEN CASTRONOVO.

La demi-heure de concert passe à la vitesse de ma mère grand sur une quenelle dans les traboules. La surprise n’est pas finie car ils nous annoncent que aussitôt après ce show acoustique, ils vont faire des photos avec nous, signer des autographes et tout et tout. En plus quand on se dirige vers les personnes qui ont apporté des affiches et des autocollants, ils nous annoncent que c’est gratuit ! Là j’hallucine totalement. Les mecs nous font un concert en plus, nous donnent des goodies, font des photos avec nous et en plus, ils ne veulent pas de thunes !!! Quand tu penses que des groupes avec un CV du quart de ces mecs prennent de 500 à 800 euros pour faire un meet and greet qu’ils viennent faire au forceps, ça me laisse forcément admiratif de ce que sont en train de nous faire les DEAD DAISIES ! Je savais que ces mecs avaient un coeur énorme et une envie de jouer égale, mais là ils continuent à m’épater. C’est ce qui fait, en plus de leurs qualités musicales, la force de ce groupe.

Donc le concert officiel n’a pas encore commencé que je suis déjà monté très haut !

La pause avant le début de BACK ROADS va me permettre (peut être) de redescendre un petit peu. Bon, pas assez pour cacher mon énorme « wouah » aux copains qui débarquent enfin pour le concert et qui me demandent comment c’était. Désolé les gars, là je comprends qu’il y a de quoi se la prendre et se la mordre ! J’ai encore plus la sensation d’avoir été vraiment privilégié.

Allez, la salle s’est bien bien remplie, BACK ROADS arrive sur scène. Ils attaquent d’entrée de jeu fort. SYLVAINE  DESCHAMPS-GARCIA au chant, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES à la guitare, FRANCK MORTREUX à la basse et BILAL HARDY à la batterie prennent leurs repères sur la scène qui, bien qu’elle soit très grande, a été partagée en deux car derrière eux il y a la batterie surélevée des DEAD DAISIES.

Ca ne va pas les perturber trop longtemps car ils ont bien décidé de faire parler la poudre ! Leur hard-rock boogy est un projectile très efficace. Je trouve que BILAL, leur nouveau batteur s’est très vite adapté et s’est vite intégré au groupe.

A la fin du premier morceau une partie de la salle entonne un « joyeux anniversaire » en l’honneur de FABRICE DUTOUR qui fête aujourd’hui ses 18 ans (?!!!!). L’ambiance dans le public est très bonne. Une bonne partie de la salle connait bien sûr les morceaux de BACK ROADS et les apprécie. La salle ne se vide pas pour remplir la zone fumeur et ça, c’est un très bon signe.

Scéniquement BACK ROADS a trouver son point d’équilibre. SYLVAINE fait encore plus le show et l’entente entre les musiciens est palpable. Le son est excellent, les lights sont très belles et moi je suis mega content de les voir en première partie des DEAD DAISIES car ils le méritent vraiment.

Bon, encore une fois, je trouve le temps court mais je suis quand même bien content d’aller prendre l’air car dans la salle blindée à bloc, il fait vraiment très très chaud !

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THE DEAD DAISIES au CCO

Allez, à peine le temps de se rafraîchir que c’est reparti. La musique est de plus en plus forte, ça veut dire que ça va commencer. C’est ROSE TATTOO qui annonce l’arrivée tonitruante des DEAD DAISIES avec « Midnight Moses ». Alors là ça commence très fort ! Le public est aux taquets, ça chante, il y a une ambiance de dingue. C’est hallucinant !!

Hallucinant aussi les DEAD DAISIES qui jouent comme s’ils faisaient un boeuf dans un bar ou chez l’un d’entre eux en s’éclatant un max, en prenant un pied pas possible sans rien calculer que distiller leur musique. Et effectivement, c’est ça qui fonctionne.

Bon scéniquement, ça donne une pure tuerie. JOHN CORABI ne tient pas en place. Un moment je le cherche, il est avec le batteur derrière la batterie a taper sur les fûts aussi, le moment d’après il joue avec une sorte de maracas, il court à droite, il court à gauche. Bon pas pratique pour les photos mais pour le show, c’est terrible !

DOUG ALDRICH, comme à son habitude, ressent tellement ses rythmiques et ses solos qu’il offre toujours des attitudes hallucinantes. Sa dextérité fait passer toutes les difficultés de l’interprétation pour chose facile. MARCO MENDOZA, lui aussi fidèle à son habitude, s’éclate comme un petit fou. Lui aussi prend des poses, fait des postures mais n’oublie jamais de jeter ses médiators au public, de faire des signes qu’il est raccord avec vous. Un pur bonheur. DAVID LOWY, même s’il est un peu moins démonstratif que ses potes, tient très bien la scène. Lui aussi, son niveau de jeu est tout simplement impressionnant. J’allais oublier DEEN CASTRONOVO que le fait d’être bloqué derrière sa batterie n’handicape nullement. Il fait lui aussi le show et ne loupe pas une occasion de se lever et de participer à la grande fête que les DEAD DAISIES nous donnent.

Musicalement, je ne vais pas vous donner la set list du concert mais on va bien sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums et à des délires musicaux qui consistent à reprendre des débuts de morceaux très connus et d’attaquer tout de suite sur un autre morceau très connu. Là où les DEAD DAISIES sont encore plus forts, c’est qu’ils arrivent à me faire apprécier des morceaux que je n’aime pas forcément faits par leurs auteurs en me les rendant agréables.

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Après, quand ils attaquent « School’s out », c’est sûr que c’est de la folie furieuse. Leur version est méga percutante. la foule reprend évidemment le refrain en choeur. Plus tard dans la soirée, le « Helter skelter » est bien sûr refait à la sauce MOTLEY CRUE (on se demande pourquoi). Cette reprise aussi fracasse tout et emmène tout le monde très loin d’ici.

Bon allez, là ça fait 2h de show, c’est fini. Wouah, putain c’était bon !

Euh… c’est pas fini !!!! Les fous furieux, ils font un rappel ! Après un show acoustique d’une demi-heure, un show de 2h ces mecs nous font un rappel ?!!! Quand je vous dis qu’ils sont barges et qu’ils ont un coeur énorme ! Bon, ceux qui avaient déjà loupé le show acoustique et qui sont partis avant le rappel vont avoir encore plus les boules mais bon, il y a des jours comme ça ! Moi je suis très heureux de me reprendre une louche de DEAD DAISIES, je les écouterais bien jusqu’au bout de la nuit.

Là, c’est fini. Leur stand merch’ est pris d’assaut. Malheureusement, je ne peux pas rester pour re-papoter avec eux. Je me console un petit peu en me disant que je revois JOHN CORABI en acoustique au début de l’année au Rock’n’Eat Live.

La vraie famille du Hard Rock rhônalpin était présente ce soir. J’ai revu des potes que je n’avais pas vu depuis mega longtemps. En plus, les gens sont venus de méga loin (d’Alsace, de Paris, du sud, de la Suisse) et tous sont sortis de la salle mega contents !

Quel putain de soirée ! Je peux le dire tranquillement, je pense que c’est mon concert de l’année !! Une putain d’ambiance. Vraiment DEAD DAISIES est le groupe à ne manquer sous aucun prétexte en live ! Mention spéciale à JOHN CORABI qui nous a interprété un morceau où il se souvenait que les gens le croyaient au fond du trou après son départ des MÖTLEY et qu’il était à nouveau vraiment présent. Les mecs si vous n’étiez pas là, j’espère que ce que vous faisiez valait vraiment le coup car ce genre de concert se compte sur le bout des doigts, même au bout de 35 ans de concerts.

Long live rock ‘n’ roll my friends ! Et un big up à Médiatone pour nous avoir permis ce moment.

PS : dans la salle il y avait aussi deux personnes que j’apprécie qui fêtaient leur anniversaire : un happy birthay à MARY REYNAUD et à TERRY.

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ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018

Après le Leym’Fest il y a quelques semaines, c’est le tour de l’édition 2018 des Poul’Hard de Bresse. C’est un autre petit festival incontournable de la rentrée et j’essaie de ne pas louper. En plus, je sais où c’est et je m’y gare fastoche.

Euh René, ça fait longtemps que tu n’avais pas rigolé… J’arrive malheureusement en retard pour le premier groupe. RENEGAT MARGINAL, les locaux, œuvrent à priori plutôt dans un style hardcore. Trop triste, moi !

SALHEM @ Poul’Hard de Bresse 2018

La bonne nouvelle, c’est que je suis forcément aux taquets pour l’arrivée de SALHEM sur scène ; un SALHEM remanié pour l’occasion avec l’incontournable bassiste MARKUS FORTUNATO en remplacement VIP.

Et d’entrée de jeu, la présence de MARKUS, ça apporte. Déjà scéniquement, c’est clair. En plus, le son est très bon aujourd’hui. La voix de TITI COLLET passe parfaitement et je ne sais pas si c’est lié à ce que MARKUS apporte, mais je trouve que les morceaux sonnent mieux.

La cover de LAVILLIERS, efficacement exécutée, réveille tout le monde. Les morceaux du dernier album sont aussi très efficaces en live. SALHEM joue à domicile, ils sont donc comme en famille. Et dans le cas présent, la famille a vite adopté le nouveau bassiste !

Allez, petite pause. Crêpe or not crêpe ?

SILVERTRAIN @ Poul’Hard de Bresse 2018

Je garde la crêpe pour plus tard car c’est maintenant l’heure de retrouver SILVERTRAIN sur scène. Là aussi, il y a eu du changement et pas seulement le bassiste ! En effet, c’est tout le groupe, à part PHIL YBORRA le leader historique, qui a changé.

Dans ces cas-là, il y a toujours un truc bizarre qui se produit : on voit les choses à travers le prisme de la comparaison, et notamment  avec le dernier live auquel on a assisté. C’est sûr que visuellement le bassiste et le guitariste d’avant couraient partout et avaient une excellente prestation scénique. Les nouveaux venus sont peut-être un peu moins flamboyants mais en tout cas, ils sont très en place et ils sont eux-aussi à l’aise sur scène.

La surprise vient de la set list qui, en opposition à la set list des concerts passés, fait la part belle aux anciens albums du groupe… et fait l’impasse sur le dernier album ! Moi, évidement, je suis super content d’entendre en live des morceaux que j’adore depuis longtemps. En plus, les petits nouveaux du groupe ont vraiment intégré et compris l’esprit de SILVERTRAIN.

PHIL est heureux comme une mouche sur un verre de bière. Le public présent devant la scène apprécie la prestation de ce SILVERTRAIN sur-boosté et sur-motivé. Ils nous prouvent encore une fois que, malgré les aléas de la vie d’un groupe, SILVERTRAIN est non seulement là, mais qu’il est bien là… Et qu’en plus, il est décidé à nous accompagner pendant encore de nombreuses années ! Message à ceux qui n’aimaient pas le line up précédent, j’ai une nouvelle les gars : SILVERTRAIN is back !

BACK ROADS @ Poul’Hard de Bresse 2018

Re-petit entracte avant de retrouver les copains de BACK ROADS. Je suis content car, comme ça fait un petit moment que je n’ai pas pris ma dose de hard blues des familles, ça me manquait.

SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA la chanteuse, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES les guitaristes, ainsi que FRANCK MORTREUX à la basse sont aux taquets.

Les BACK ROADS ont eux-aussi vécu un changement de line up, leur batteur ne pouvant plus faire partie du groupe pour cause de départ à l’autre bout du monde (bonne route à lui !). Ca va me faire drôle car je les ai toujours connu avec la même formation. Le nouveau batteur a un jeu de batterie différent et il s’est bien adapté. Et en plus ce soir, c’est son baptême du feu.

BACK ROADS @ Poul’Hard de Bresse 2018

Le changement ne perturbe pas nos copains. Moi, de toute façon, je suis fan. J’adore leurs jeux de guitares, leurs solos et bien-sûr la voix de SYLVAINE, rauque et parfaite pour les morceaux. Je n’ai qu’une hâte, c’est qu’il nous sortent bientôt un nouvel opus car les BACK ROADS, c’est vraiment du lourd. Et, il faut le dire, c’est aussi un des rares groupes français dans cette catégorie.

Voilà les festivals que j’aime, moi : des groupes que j’aime et dans des styles que j’aime ! En clair, j’aime bien l’ouverture mais quand ça reste groupé !

ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018

Allez, pour terminer la soirée ce n’est rien de moins que ÖBLIVÏON qui prend la scène d’assaut ! Pour les extra-terrestres du metal, ÖBLIVÏON c’est JO et DAVID AMORE, STEPHANE RABILLOUD (tous ex-NIGHTMARE), MARKUS FORTUNATO (EX MZ, FORTUNATO, etc, etc – même moi j’ai du mal à suivre !) et FLORIAN LAGOUTTE. On n’a donc effectivement pas à faire à des lapins de cinq semaines.

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas OBLIVION, on va dire qu’il y a une base NIGHTMARE présente et une touche heavy. Et bien-sûr, un petit côté DIO. Voilà. Après, allez écouter !

Comme d’habitude, on va avoir droit à une set list composée des morceaux de leur (pour l’instant) unique album et des morceaux de NIGHTMARE. Ca donne une set list très efficace.

ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018
ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018

Scéniquement, ÖBLIVÏON, ça le fait. MARKUS, bien qu’il en soit à son deuxième set de la soirée, est frais comme un gardon. STEPHANE et FLORIAN ne sont pas non plus en reste au niveau scénique.

JO, lui, est comme à son habitude impérial. Après, avec les chanteurs, c’est toujours pareil, il y a les gens qui aiment leur voix et ceux qui y sont réfractaires. Moi je fais partie de ceux qui adorent la voix de JO, même si – et c’est mon petit bémol de la soirée – le son est fort et la voix un peu trop aiguë. Mais bon c’est pour chipoter car ÖBLIVÏON a encore une fois rempli sa mission. Et de quelle manière !!

ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018

Le public, malheureusement un peu restreint cette année, en a pour son argent. Je trouve pour ma part que cette édition 2018 des Poul’Hard de Bresse est vraiment très réussie ! En tout cas, vu le nombre de sourires banane aux stands merch’ des différents groupes, les copains présents ne sont pas prêt de l’oublier ! 

C’est le genre de fest où j’ai toujours du mal à partir car – non, je ne suis pas bavard ! – j’ai toujours des copains avec qui j’aime papoter et des groupes que j’ai du mal à quitter. SYLVAINE, on continuera notre conversation la prochaine fois, lol !!

ÖBLIVÏON @ Poul’Hard de Bresse 2018

JOHNNY GALLAGHER

Allez, la reprise des concerts comme chaque année se passe en Suisse, juste à côté de la frontière et pas loin de Genève. Le vendredi, il y a le choix : l’Octopode Festival et sa soirée metal ou le Festiverbant. J’ai tellement hésité, moi, que j’ai réussi l’exploit de n’aller ni à l’un ni à l’autre ! Mais là, ce samedi, c’est sans hésitation que je prends la direction du Festiverbant !!

Comme je sais y aller et où me garer, c’est simple d’arriver à l’heure, lol ! Bon, je suis en avance. Et devinez sur qui je tombe ? JOHNNY GALLAGHER qui vient faire son tour hors des backstages ! Petit papotage et premières photos du fest. Je le laisse quand même aller se préparer. Je continue ma balade et je constate que contrairement à l’an dernier, le disquaire est ouvert. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’a pas pris de CD. Que des rondelles qui grattent ! C’est ma carte bleue qui est contente !

Pas le temps de pleurer sur ma malchance que le premier groupe attaque. Ce sont les genevois de SONIC CRASH qui s’y collent. C’est un trio musicalement dur à définir : un morceau bien pop pour commencer, un morceau bien blues après, d’autres rock – voire lorgnant sur le hard-rock…

C’est bien fait mais ça sent la recherche de leur identité musicale propre. Hey, j’ai une idée ! Ils peuvent chercher dans le dos du chanteur, il y a un beau patch CINDERELLA !

Comme d’hab’, le son est bon et la scène est grande. Les gens arrivent petit à petit. Il fait très chaud et il faut s’hydrater. Comme d’hab’ aussi, l’attente entre les groupes est réglée comme un coucou (suisse of course !) à trente minutes. Et trente minutes après, c’est au tour de nos copains et copine de BACK ROADS de monter sur scène.

BACK ROADS

Je suis impatient de les revoir. En effet, je ne les ai pas vus en live depuis la sortie de leur nouvel album et j’ai hâte de les entendre jouer leurs nouveaux titres…

Je vous le dis d’entrée, je ne vais pas être déçu ! Ils attaquent par deux nouveaux titres et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en live, ça dépote sévère ! En plus, le son est très bon. Le public qui commence à être présent en nombre apprécie et rentre directement dans le set.

Le set continue par le titre éponyme du groupe : « Back Roads ». Ouah, quelle entame ! Les BACK ROADS sont déchaînés, ça joue et ça bouge. SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA, la chanteuse, se lâche complètement, elle est dans les morceaux vocalement et physiquement. Elle ressent vraiment les morceaux ! FABRICE DUTOUR et l’ensemble des musiciens (FRANCK MORTREUX à la basse, CHRISTOPHE OLIVERES en seconde guitare et NICOLAS AMMOLLO à la batterie) ne sont pas en reste.

Il y a une vraie communion entre eux qui se propage dans le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne !  

Le reste de la setlist est, bien-sûr, un mélange entre les titres des deux albums. Ils finissent sur un cover du ALLMAN BROTHERS BAND.

Re-ouah, quel putain de concert ils nous ont fait là ! Sur cette superbe scène, BACK ROADS a été vraiment grand ! Ils ont pris une nouvelle dimension et avec le nouvel album, ils se sont vraiment trouvés !! A voir et à revoir sans modération !! SYLVAINE a une vraie putain de voix et elle a trouvé son équilibre, c’est carrément trop bon !

Allez hop, hydratation car il fait mega chaud. Papotage avec les copains, copines. Seb 747 qui a débarqué au début du show partage mon engouement pour BACK ROADS. Et non, je ne l’ai pas menacé !!

JOHNNY GALLAGHER

Bon, une demi-heure, ça passe vite quand on s’amuse donc c’est l’heure… pour ma femme d’aller faire un tour, lol et pour JOHNNY GALLAGHER de monter sur scène. Et tout de suite, c’est la fête !! Voir JOHNNY sur scène, ce n’est que du bonheur et de la joie de vivre en barre. Ce colosse, béret sur la tête a une conception du blues bien à lui, son blues est… festif (si, si !!). C’est tantôt blues-rock, tantôt teinté de reggae, tantôt empreint de ballades irlandaises.

JOHNNY fait comme toujours participer le public – très nombreux maintenant. Il le fait chanter et danser. Bref, un concert de JOHNNY, c’est dur à raconter parce qu’en fait, ça se vit ! Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les différents fests de la région le mettent à l’affiche. Bon, c’est vrai, même lorsqu’il n’est pas sur l’affiche, il est aussi souvent là et se retrouve régulièrement à faire le beuf !!

Les musiciens de son groupe sont parfaits pour lui et lui permettent de s’exprimer au chant… mais bien sûr aussi avec sa guitare car JOHNNY GALLAGHER est un putain de gratteux, tout en feeling. Et ce soir, que ce soit sur ses propres morceaux ou sur des covers, il le prouve une nouvelle fois, et de quelle manière ! La preuve en est que même ma femme s’est rapprochée et a apprécié ! C’est vous dire s’il est fort !!!

Bon, même si le public en redemande, « House of the Rising Sun » sera le dernier morceau. Pas de rappel. Heu en même temps c’est normal vu qu’il remonte sur scène dans une demi-heure pour une jam en hommage à CHUCK BERRY ! Eh oui, il va enchaîner deux concerts !!

Mais pensez-vous que c’est pour ça qu’il va aller se reposer en loges ? Que nenni, on le retrouve quelques minutes après sur son stand merchandising en train de signer des disques et de faire des photos avec le sourire, sans oublier le petit mot gentil…

C’est la sécu qui vient le chercher pour remonter sur scène avec son groupe et des invités !! Et c’est reparti pour un tour. Frais comme un gardon, bien hydraté, JOHNNY nous revient avec un « Spirit of Chuck Berry ». Et, même s’il est très tard, le public est aux anges.

Bon, moi aussi, mais là il est vraiment très tard et donc je ne vais pas rester pour voir la jam avec FABRICE et SYLVAINE des BACK ROADS, sniff !!! Le son m’accompagne quand même jusqu’à la voiture et j’avoue que j’ai du mal à monter dedans. En tout cas, quel Monsieur ce JOHNNY !!!!

Quel fest ! Encore une fois, une superbe ambiance, une superbe programmation. Vive le Festiverbant et à l’année prochaine… avec le même temps !

JOHNNY GALLAGHER