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LIFE OF AGONY

La destination du soir est Villeurbanne et plus précisément le CCO. Et même en ayant prévu large et en tenant compte de la galère pour se garer là-bas et ben, je suis à la bourre ! Si, si, c’est vrai.

Pas de beaucoup, dix minutes, mais c’est déjà suffisant pour m’avoir fait louper le début de la soirée (je le sais car j’entends jouer au loin).

BLOOD RUNS DEEP

Bon, c’est confirmé, j’ai loupé le début du groupe de première partie,  les suisses de BLOOD RUNS DEEP. Je me précipite dans la salle pour en rater le moins possible et prendre des photos.

Heu… ambiance très stoner doom, très lourd, pesant. Des lights qui renforce cette impression. C’est bien fait, les musicos sont bons, la voix est claire et pourtant je n’arrive pas à rentrer dans leur univers. Ca m’oppresse même, pourtant je résiste parce que c’est très bien.

Enfin, je résiste, je résiste… pas jusqu’au bout quand même. Trop noir pour moi.

Allez, un petit tour en zone fumeur (heu… pour prendre l’air frais, bien-sûr !) et dire bonjour aux copains présents. En même temps, je repense aux BLOOD RUNS DEEP, c’est quand même bizarre, c’est dans un style que j’aime habituellement en plus c’était bien fait et je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas accroché. Il faudra que j’écoute tranquillement leur CD. Pendant que je réfléchis (si, si, ça m’arrive !!), j’ entends à nouveau de la musique.

SECOND FUNCTION

Je n’y crois pas !!!! Je suis en train de louper le début du deuxième groupe SECOND FUNCTION ! Le changement de plateau a été méga rapide. 

Bon, même si eux-aussi sont suisses, le point commun avec le groupe précédent s’arrête là. Eux, ils sont plutôt dans le rock métal méga mélodique. Métal léger. Je rentre de suite dans leur musique. C’est mélodique, les morceaux passent tout seuls, les musicos sont bien scéniquement. Le public présent (200 personnes à vue de nez) apprécie. Ca passe tout seul. J’aime bien la voix du chanteur qui colle parfaitement à leur univers. Du coup, je me laisse porté par leur musique tout au long du set qui sera, comme pour les BLOOD RUNS DEEP, court.

LIFE OF AGONY

Bon, là je reste dans la salle. Je ne veux pas louper le début de la tête d’affiche, na ! L’attente ne sera pas longue. Le changement de plateau est rapide et donc c’est au tour de LIFE OF AGONY de rentrer sur scène. Et c’est parti à fond les manettes ! Putain, ça déménage grave ! Heu, tiens, c’est bizarre, c’est bien la voix du chanteur mais c’est une fille qui a le micro… J’ai du manquer un épisode, moi !! Ah oui, c’est ça, le chanteur s’est fait opérer et est devenu NINA (en clair, c’est un transexuel !).

En tout cas, NINA elle à la pêche ! Elle bouge et se démène comme une diablesse. Le public est aux taquets et, même si la salle n’est pas blindée, ce n’est pas faute des fans qui ont fait le voyage de très loin pour ce one shot en France. Et ils vont être servis ! Les morceaux du groupe sont des bombes en live et les morceaux du dernier LP trouve naturellement leur place dans la set list.

Moi qui avais peur de ne pas trop trouver mon compte du côté des anciens titres, mais non. Ceux qu’ils jouent ne sont pas trop typés hardcore. Bon, ça bouge mais même quand ça dépote, ça reste musical. Sauf que dans le public, certains en profitent pour se lâcher sans faire gaffe à rien, même à un gentil photographe qui finira le concert avec un gros cocard !! Il y a aussi le sempiternel spectateur qui prend la scène pour un plongeoir bien-sûr !

L’ambiance est super, le groupe méga en forme, le son méga bon, je ne regrette pas d’être là, moi ! LIFE OF AGONY en live, c’est énorme ! Court mais intense.

Voilà, c’est déjà fini. C’est passé à la vitesse de mère-grand en rollers électriques dans une descente ! Mais le truc cool, c’est qu’il est tôt et que je ne vais pas me coucher trop tard moi… pour une fois !!

Allez, un grand merci à toute l’équipe de Mediatone pour cette soirée ! Long live rock’n’roll, les gars  !!!

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BRITISH LION

Bon, comme souvent en ce moment, c’est direction Lyon. Mais ce soir, c’est au CCO de Villeurbanne que cela a lieu. Ce n’est pas une salle où je me rends souvent, en revanche au niveau musical je n’ai que de bons voire de très bons souvenirs (première fois JOE BONAMASSA, énorme baffe, première fois KORPIKLAANI, énorme baffe). Par contre c’est la salle où j’ai le plus galéré pour me garer ou m^me pire pour retrouver ma voiture après le concert ! Heu comment chérie, c’est parce que je suis une banane ? Enfin bref, toujours des grosses galères à chaque fois. 

british-lion-25Heu, alors pourquoi j’y vais ? Bonne question ! Déjà parce que je dois être un peu maso. Pas qu’un peu ? Merci Chérie ! Et surtout parce que j’aime vraiment VOODOO SIX et que je ne les ai jamais vus en live. Et en plus, cerise sur le cake, il y a BRITISH LION en tête d’affiche. Et même si je trouve que leur premier album n’est pas un monument du hard-rock, c’est bien fait et surtout, c’est le groupe d’un petit bassiste STEVE HARRIS. Oui, oui, le bassiste compositeur d’IRON MAIDEN !! Rien que le fait de voir STEVE dans une petite salle, ça vaut bien toutes les galères. Et puis même pas peur, I am a rock’n’roller, na !!!

Et j’ai bien fait de ne pas flipper car je me gare fastoche près du CCO. Du coup comme j’avais prévu une bonne marge, je suis en avance, les portes sont encore fermées. Bizarrement, il n’y a pas énormément de gens qui attendent. Il y a bien sûr quelques fans purs et durs de la Vierge de Fer (j’espère qu’ils sont au courant qu’il n’y aura aucun morceau de MAIDEN ce soir), dont des marseillais qui sont là depuis 10h ce matin. Il est quand même 18h. Ils sont heureux car vers 15h STEVE et les autres sont venus les voir pour faire des photos et signer des autographes. Je suis quand même méga surpris que ce ne soit pas full l’histoire, comme quoi ce n’est pas parce que tu joues dans un groupe qui remplit des stades que tu vas remplir avec ton projet solo.

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VOODOO SIX

Enfin bon, les portes s’ouvrent. On les franchit doucement because les normes de sécurité actuelles mais tout le monde prend ça très cool. L’ambiance est déjà très bon enfant, un peu comme si on était en famille.

Allez, VOODOO SIX démarre et on ne doit pas être très nombreux à être venus exprès pour eux ! Moi j’aime bien leur hard-rock teinté de southern et là je vais pouvoir l’apprécier pleinement. Le son ce soir est très bon donc pas de problème là–dessus. Les musiciens sont bien sûr contents de jouer devant tant de monde et ne font aucun complexe. Il faut dire que leurs morceaux tiennent vraiment la route.

En plus, moi j’adore la voix du chanteur, même si autour de moi, il y en a qui pensent qu’il devrait y mettre un peu plus d’agressivité. Moi, je ne trouve pas mais bon….

Enfin, à voir la réaction du public, les VOODOO SIX viennent de récupérer des nouveaux fans. Je suis déjà bien content d’être venu.

Allez, petite pause. Le temps bien sûr de papoter avec les copains et de voir que sur les stands  merch’ que ce soit de VOODOO SIX ou de BRITISH LION, il n’y a que des tee-shirts à vendre et pas de CD. Etrange, n’est-ce pas ? Bon, leur tee-shirts ils sont beaux mais ils ne sont pas donnés quand même.

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BRITISH LION

Fin de ma réflexion métaphysique et début de BRITISH LION. Et comme de bien entendu, je me suis placé à la gauche de la scène et devinez où est positionné STEVE HARRIS ? A droite !!! C’est bêta pour les photos !! Ou pas car fausse frayeur, il n’arrête pas de bouger. En tout cas, il a l’air vraiment heureux et il a l’air de s’éclater avec ses nouveaux copains.

Le chanteur est à l’opposé de BRUCE DICKINSON. Déjà, il est chauve, lol !! Non sans déc’, il est beaucoup plus poser, sa voix est dans une toute autre tessiture mais qui est parfaite pour le style.

Je suis agréablement surpris. Les morceaux qu’ils jouent passent mieux en live que sur CD. En plus, je préfère vraiment leurs nouveaux morceaux.

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BRITISH LION

Ceux qui sont venus spécialement pour STEVE HARRIS vont en avoir pour leur argent car STEVE HARRIS, même quand il n’est pas dans IRON MAIDEN, c’est STEVE HARRIS !

Musicalement déjà, dans certaines de leurs compos, on reconnaît la ligne de basse typique du monsieur, et visuellement effectivement il ne va pas changer de position entre BRITISH LION et MAIDEN.

On va avoir droit à la pose mitraillette, etc. Il se passe toujours quelque chose. Le chanteur attrape de temps en temps une guitare sèche, mais bon, même là on ne s’emmerde pas. Et même beaucoup plus, je suis carrément emporté.

Allez, comme prévu, on n’aura droit à aucun cover de MAIDEN. Droit dans ses bottes le monsieur.

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BRITISH LION

Les lumières se rallument mais STEVE prend quand même le temps de distribuer des médiators et de venir donner ses beracelets éponge à un petit qui est au premier rang. Heu pourquoi les deux ? Et nous !!!!!

Bon allez, on papote un peu. On est tous raccord, c’était mieux que ce à quoi on s’attendait. En plus, j’ai découvert des morceaux vraiment cools.

Le bruit à couru – pas assez vite pour certains, lol – que STEVE allait venir faire des photos et dédicacer des albums, donc il reste à peu près 300 personnes entre la porte de sortie et la porte de la salle. M’en fous, je ne suis pas pressé ! C’est toujours sympa de papoter avec des gens même si je pense qu’on risque de papoter un bon moment. Vu le nombre de personnes qu’il y a, il ne devrait pas se presser pour arriver. La sélection par le temps !! Heu… que neni !!! Alors, soit il est inconscient soit il a envie de se faire un bain de foule car moins de quinze minutes après, il est là avec le groupe au grand complet. Et il va se prêter au jeu et faire des photos et signer avec un grand sourire, heureux d’être là. Moi j’en suis sur le cul ! Imaginez qu’il essaie de faire ça avec MAIDEN après un concert à Bercy, mdr !

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BRITISH LION

Déjà, j’avais été convaincu par cette soirée, mais là forcément, je partage le même sentiment et le même sourire banane que ceux qui sortent. Merci STEVE, tu es un grand musicien et en plus ce soir, tu m’as prouvé que tu es aussi un grand monsieur !

Long live rock’n’roll !

Un grand merci aux filles de Sounds Like Hell Productions pour nous avoir fait vivre ce moment et aux agents de sécu pour avoir été méga cool, de ne pas nous avoir jetés et même parfois d’avoir pris des photos. Un special thank à Fabrice !

Et pour les fans, une petite galerie-photos spéciale STEVE HARRIS

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MOOSORROW

Bon, ce soir le pagan a lieu à Villeurbanne et plus exactement au CCO. Et le CCO, il y a un bail que je n’y ai pas mis les pieds, moi ! J’ai de méga bons souvenirs de concerts là-bas. Le seul truc qui m’embête, c’est bien sûr pour se garer car dans les alentours proches, c’est presque mission impossible. Mais j’ai prévu le coup et même en me galérant un peu, lorsque j’arrive il y a encore une bonne queue devant la porte. Etat d’urgence oblige, la fouille est bien effectuée.

Allez, je suis à l’intérieur et le premier groupe n’est pas encore sur scène. Je suis trop fort !!j ai même le temps de bien me placer pour vous prendre de belle photos ! Si, si, elles sont belles mes photos !

Bon ce soir, ça risque d’être coton. La salle affiche full et il n’y a pas de crash barrière.. mais bon, rock ‘n’ roll !!!

MOOSORROW entre sur scène. J’espère que ça va me plaire car les finlandais sont plus qu’une simple première partie, ils sont co-tête d’affiche. En clair, ils vont jouer longtemps !

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MOOSORROW

Déjà, scéniquement, ça le fait. D’entrée de jeu, j’ai un bon feeling. Musicalement, on est dans du pagan dit black metal, mais en fait c’est plutôt du pagan doom et moi, ça m’arrange !

La voix n’est pas trop criarde, les morceaux sont cool. Après, on n’est évidemment pas dans du pagan festif mais c’est bien fait et intéressant. Du coup, je me laisse emporter. Bon d’accord, j’aime bien le côté doom dans le pagan.

En plus, l’ambiance st bon enfant, ça bouge pas mal mais tout en restant cool. Les musiciens nous emmènent dans leur monde et c’est cool.

Je n’ai pas vu le temps passer que déjà, le voyage est terminé. Et je ne me suis même pas enfui ! Heu, il faut dire que le son n’est vraiment pas fort non plus et que ça manquait un tantinet de puissance sonore.

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KORPIKLAANI

Allez, petite pause avant que ce ne soit le tour de KORPIKLAANI. Tiens, c’est marrant d’ailleurs, la toute première fois que je les ai vus en live c’était ici, aub CCO… mais bon ça commence à faire un bail.

Bon, quand on parle des finlandais on voit leur… logo, bien sûr !!
Et c’est parti pour le pagan made in KORPIKLAANI, c’est-à-dire du pagan festif et joyeux.

Et le premier effet est de transformer le public en kangourou !! Eh oui, ils ont à peine commencé que le public se lâche complètement et fait la fête à la mode finlandaise !

C’est clair que les morceaux des copains sont de purs invites à faire la fête et à la bonne humeur ; de l’accordéon, du violon… et ce putain de rythme ! J’adore ce groupe car ils allient son traditionnel et métal dans une parfaite alchimie. Et ils n’oublient pas de s’amuser en jouant !

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KORPIKLAANI

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KORPIKLAANI

Leur set list est partagée entre anciens morceaux et morceaux plus récents mais de toute façon, c’est diablement efficace. C’est vraiment dur de tenir devant la scène, ça bouge vraiment. Comme d’hab’, me direz-vous… Ben non, encore plus que la dernière fois au Transbordeur avec SABATON.

En plus, là on a droit à un show complet… et bien sûr à un rappel ! Et devinez avec quoi ils vont clôturer ces dingues ?? Yes ! C’est avec “Beer, Beer, Beer” !!! Ce qui va donner lieu à une véritable hystérie collective.

Ouah ! C’est fini ! Je suis vidé mais bien sûr heureux.

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KORPIKLAANI

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KORPIKLAANI

Je vais avoir le temps de regarder leur stand merch car on ne peut sortir qu’au compte-gouttes. Des gens se sont fait tirer leur portable pendant le concert. Si, c’est malheureusement possible. Du coup la sécu fouille tout le monde. Mais pour moi pour l’instant, devant le stand merch j’ai un problème : les sweat sont méga beaux mais… à cinquante euros !!

La bonne nouvelle, c’est que les portables ont été retrouvés, la mauvaise c’est que les voleurs non.

Bilan de la soirée

Une agréable surprise avec MOOSORROW et une méga tarte en guise de confirmation avec KORPIKLAANI. C’est toujours aussi bon !! Ca fait du bien… sauf bien sûr aux cervicales !!

Allez, comme dirait KORPIKLAANI ; “Bière, bière, bière” !!

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KORPIKLAANI

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OVERKILL

Report by SEB 747

Allo Seb ? Ouais c’est Ti-Rickou. On a bien aimé ton report sur SYMPHONY X, tu n’irais pas à OVERKILL par hasard pour nous faire un report ?

Un 1er avril ? Ce n’est pas une blague ?

Donc direction la banlieue de Villeurbanne, pour aller voir les pionniers du thrash new-yorkais ! Avec plus de trente-cinq ans de carrière à son actif, le groupe mené par l’emblématique frontman BOBBY “BLITZ” ELLSWORTH est venu enflammer la scène du CCO.

Avant toutes chose, afin de ne pas me faire rattraper par le syndrome Ti-Rickou, (vous savez : arriver à la bourre, rater la première partie, etc…), je décide de partir plutôt que prévu. Le concert commençant à 19h30, je me donne une bonne marge de 30 minutes. Et heureusement que je suis parti en avance parce qu’au bout d’une petite heure de route, un accident venant de surgir me ralentit ! « Ils ne peuvent pas le faire à un autre endroit ???? J’ai pas que ça à faire, moi ! Je risque de rater le premier groupe ! » Ouf, ça n’a pas trop duré !

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ONE MACHINE

Les thrasheurs du New-Jersey ont emmené dans leurs bagages un groupe pour moi, totalement inconnu, ONE MACHINE. Il a été engendré par le guitariste STEVE SMYTHE, fondateur de VICIOUS RUMORS qu’il quitta en 1999 pour rejoindre TESTAMENT jusqu’en 2004 puis NEVERMORE jusqu’en 2007. C’est vous dire le pédigrée du bonhomme !

Le temps de passer le bonjour, et on entend démarrer les grosses guitares. Je vais directement dans la salle, ONE MACHINE venant de commencer. Première impression, la place qui leur est allouée est vraiment restreinte, et il n’y a que des barbus sur scène. C’est ZZ TOP ?

ONE MACHINE 3

ONE MACHINE

Musicalement, c’est très thrash, mais relativement bien mélodique.

Le chanteur CHRIS HAWKINS enjambe tant qu’il peut la double grosse caisse, manquant régulièrement de se casser la figure. Mais ce n’est pas grave, il headbangue à tout va et en plus il vient régulièrement se placer sur le devant de la scène. Idéal pour les photos. Bon, la voix de Chris est un peu trop criarde à mon goût, mais lorsqu’il passe du côté mélodique de ses phrasés, ça passe tout de suite beaucoup mieux. A chaque début et fin de morceau, il s’essaie non sans mal au Français « Bonjour la France ! Ok ! Ça va bien ? Vive la France !».

Le batteur nous sortira aussi sa petite phrase un peu osée, ce qui fera bien marrer tout le monde.

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ONE MACHINE

Ne pouvant beaucoup se mouvoir, les cinq musiciens secouent régulièrement la tête. STEVE SMYTHE étant celui qui headbangue le plus, tout en nous assénant de riffs assassins. Quand on sait qu’il est atteint d’insuffisance rénale, il y a de quoi être admiratif. Ouah, ça c’est du thrash !

CHRIS HAWKINS demande aux gens du public de faire des circle pit, au grand plaisir de ces derniers qui s’exécutent… mais timidement.

Ça joue fort, très fort. Vite, très vite. Mais pas autant que ce qui va suivre.

Après avoir annoncé un morceau avant l’autre, au grand dam du bassiste totalement hilare sur scène, nous avons doit à quatre morceaux d’affilée et c’est fini. Bonne entrée en matière.

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OVERKILL

Les lumières s’éteignent, une intro démarre, et c’est parti ! OVERKILL débarque sur “Armorist”, titre du dernier album en date “White Devil Armory”. D’entrée de jeu, le niveau sonore s’élève, sans parler du niveau musical. Non pas que ONE MACHINE ait été mauvais, mais OVERKILL, c’est la classe supérieure.

BOBBY OLDSWORTH attaque tambour battant, donnant des coups de poings à la foule omniprésente. Eh oui, il y en a qui tape dans la main, lui donne des coups de poings !!

S’ensuit “Rotten To The Core”, titre qui date de 1984. Ça fait une paie, nous voilà plonger dans le bain. BOBBY s’efforce lui aussi de communiquer avec nous en Français. C’est cool de voir des américains parler dans la langue de Goethe, lol !!

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OVERKILL

DD VERNI, bassiste depuis le début, oscille comme un serpent et nous assomme de coups de basse. Qu’est-ce que c’est bon ! Le public se met à pogoter de plus en plus, notamment sur “Electric Rattlesnake” de 2012. Plus ça va et plus ça pogote. On a même droit à un stage diving d’un hurluberlu. Je suis surpris qu’il n’y en ait eu qu’un seul de toute la soirée.

RON LIPNIC, batteur du groupe depuis onze ans maintenant frappe ses fûts comme si ça vie en dépendait. On se demande comment fait la batterie pour tenir !

Bon sang, nous voilà de retour en 1988 avec “Hello from the gutter”, puis trois titres d’affilée débarquent du premier LP “Hammerhead”, “Feel the fire”, “Blood and Iron”. La foule se déchaîne comme jamais. C’est plus tout jeune, mais ça dépote toujours autant.

La set list suit son court et OVERKILL enchaîne les titres avec pas moins de huit titres issus de leur cinquième album. BOBBY nous raconte qu’ils sont du New Jersey et que ce sont nos cousins d’Amérique. Marrant. Régulièrement, il s’éclipse derrière la sono pour débarquer comme un fou furieux sur son pied de micro.

Retour dans le passé. “Raise the Dead” débarque du premier album.
Arrive sans crier gare “Overkill”, et nous revoilà plonger en 1984 pour la sortie de leur tout premier EP.

Les gratteux balancent des riffs de tueurs. DAVE LINSK shred comme un fou furieux et en champion de la grimace, DEREK « SKULL » TAILER s’amuse avec ses médiators, les lançant en l’air et les jetant à l’opposé des auditeurs qui attendent de les recevoir.

Ah, petit souci de son, on n’entend plus la guitare de SKULL. Pendant quasiment tout un morceau nous avons droit à une configuration à quatre. Pas désagréable, on entend mieux tous les instruments. Le jeu de scène est excellent, et les lights sont somptueux. Quelle soirée !

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OVERKILL

Ah, ça y est, le rappel débute et nous sommes en 1989 avec “Elimination”, titre issu de “Years of Decay”. Bon ben on repassera pour des titres récents. Faut dire qu’avec plus de quinze albums derrière eux, ça doit être ardu de définir une setlist !

Comment ne pas finir un concert d’OVERKILL avec leur fameux hit “Fuck you”. La salle étant trop heureuse de montrer au groupe leur joli majeur tendu que celui-ci n’a pas hésité à nous montrer tout le long de leur set.

Une bonne baffe à travers les dents, que je recompte d’ailleurs à la fin du concert, histoire de voir si je les ai toujours. Faut dire que ça pogote pas mal dans les concerts de thrash.

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OVERKILL