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HARSH + EXXCITE : Live Report @ l’Alpy Bières d’Annecy – Samedi 03 février 2024

HARSH @ Alpy Bières

Nouveau samedi et nouveau concert pour moi. Et, pour une fois, ce qui n’est pas pour me déplaire, je n’ai pas des tonnes de route à faire. En effet, c’est à Annecy, la petite Venise des Alpes – à quelques kilomètres de chez moi – que je me rends. J’y retrouve mon copain Steve*74.

C’est à Alpy Bières, une salle toute nouvelle pour nous, que HARSH et EXXCITE, sont venus faire le show. C’est la première fois, et on espère pas la dernière, qu’un concert de Hard-Rock s’y fait. Il faut dire aussi que ce n’est pas vraiment une salle de concerts mais plus un bar-restaurant qui fait régulièrement des soirées à thèmes. Metal’titude, l’association qui a organisé ce petit événement appelé “The Dirt”, se bat régulièrement pour pouvoir faire bouger la région, ce qui est assez cool.

Allez, assez de présentations, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. L’entrée se fait à l’extérieur et comme je n’ai jamais mis les pieds dans ce bar, une question me taraude : je m’inquiète de la place et du risque que l’endroit soit un tantinet étriqué. Heureusement, mon inquiétude est de courte durée. En effet, le lieu est suffisamment vaste pour le public. Pour les groupes, la scène est un peu petite, mais suffisamment spacieuse pour qu’ils évoluent correctement. Elle est installée sur un terrain de pétanque. Mince ! Moi qui voulais faire une partie avant que ça commence, ce sera pour une prochaine fois. Lol. En revanche, il n’y a pas de place pour les amplis donc le son se fera sur les retours. Comme le dit si bien l’expression québécoise “Faute de pain, on mange de la galette !”.

EXXCITE @ Alpy Bières

EXXCITE est le premier à jouer. ABEL au chant et à la guitare, ERWIN à la lead, THOMAS  à la batterie et MATT à la basse se mettent en place. Avec un tout nouveau line-up depuis la dernière fois où  je les ai vus, le groupe tape dans le mur. “Ça va Annecy ?”, demande ABEL après le premier morceau. Le leader est tout sourire et on sent son envie de jouer chez lui ce soir.

Il n’est pas le seul. ERWIN fait des solos de folie, THOMAS tient le rythme avec MATT qui semble avoir des problèmes avec sa basse. Qu’à cela ne tienne, il bouge dans tous les sens et tient bien la scène, tout comme ABEL lorsqu’il est derrière sa guitare. Le son étant ce qu’il est, il ne rend pas justice au Sleaze Rock rassembleur du groupe. Le guitariste chanteur donne tout ce qu’il peut pour tenir en haleine le public.

Malheureusement, en ce qui concerne les lumières, c’est un peu la croix et la bannière. Mon copain Steve*74 galère pour les photos comme le groupe galère avec le son. Je vous rappelle tout de même que nous ne sommes pas dans une salle de concert, mais dans un bar. Il faut donc faire avec. Déjà qu’on a enfin un concert de Hard sur Annecy, alors on va arrêter de se plaindre ! Mdr.

Après un second titre au fort potentiel, ABEL reprend le micro « Est-ce que ça va Annecy ? On va vous jouer une nouvelle chanson !». Et il pose sa guitare, laissant ERWIN imposer son style. J’ai l’impression que les problèmes de son ne s’arrangent toujours pas et perturbent un peu le groupe. On continue avec le premier cover de la soirée “Wicked sensation”, une chanson de LYNCH MOB, rarement reprise. Moi qui adore ce titre, je suis aux anges. Personnellement, je trouve qu’ils se débrouillent mieux sur ce titre. “Ça va Annecy ? On est là ! On galère, mais on est là !”, nous dit ABEL qui semble prendre les choses du bon côté malgré les problèmes récurrents.

Le groupe est en rodage et cela se voit. Cependant, les musiciens sont en feu et hyper motivés. « Back on track » ou « Bourbon Street », les morceaux joués ce soir, « Erwiness » et « The Last Shot » de même que « No Way Back From Hell », voilà de quoi contenter un public qui est en osmose avec EXXCITE.

Le problème de son se règle enfin et le groupe continue en roue libre. Effectivement, une fois le son restauré, les musiciens se lâchent complètement sur le dernier morceau, rejoué une seconde fois. Son set terminé, le groupe quitte la scène. Cependant, les spectateurs en veulent encore et ABEL remonte sur scène. “Vous êtes toujours là, Annecy ?”, demande-t-il. “On vous en fait une autre !”. Et c’est sur un cover de MOTLEY CRUE, “Live Wire” que le groupe termine son set.

Une chose est sûre, le son de ce soir n’était pas à la hauteur de la musique de EXXCITE. Le problème de son qu’a connu le groupe tout le long de son set m’ayant laissé dubitatif, je retournerai les voir une prochaine fois pour me rendre vraiment compte de leur travail.

HARSH @ Alpy Bières

Le temps de papoter avec tous les copains qu’on n’a pas vu depuis une éternité, de jeter un œil sur le stand de merch’, et de s’hydrater – bien évidemment-  et il est temps pour HARSH de prendre d’assaut la scène… ou pas. Il y a auparavant un tirage au sort de la tombola organisée ce soir. Et c’est ABEL qui s’y colle.

Une fois les lots distribués (des bouteilles) et après de bons délires, c’est au tour de HARSH d’attaquer les planches. Le groupe met un certain temps à régler le son et celui-ci défile rendant l’attente du public épineuse. Une fois l’acoustique réglée à leur convenance, les lumières s’éteignent, il est temps pour le groupe de démarrer son set.

C’est sur une chanson de MICHEL POLNAREFF que le groupe monte sur scène. Dès le début, le son est bien meilleur, ouf ! Finalement, l’attente en valait la peine. Dès le premier titre, “Think twice”, la folie commence et ne va pas s’arrêter de sitôt. A peine le titre terminé, HARSH poursuit avec le groovy “The sound she does” et fait déjà participer le public en lui faisant taper des mains.

“Comment ça va, Annecy ? Vous allez bien ?”, demande ALBERT, le vocaliste guitariste, “Le prochain morceau, c’est le premier qu’on a écrit tous ensemble, il s’appelle Burning Heart !”.  Et voilà une autre claque qu’on se prend à travers la figure. Le public nombreux qui ne connaît pas encore HARSH n’en revient toujours pas.

ALBERT, le leader naturel du groupe, reprend la parole : “Comment vous allez, Annecy ?”. Il nous présente le premier cover de la soirée, “Born to be wild” interprétée par SEVERIN, le guitariste soliste. LEO qui semble posséder plus de bras qu’il n’en faut, et JULIEN qui frappe ses cordes avec passion, tiennent une rythmique d’enfer. ALBERT fait de nouveau chanter le public, qui ne demande que ça, sur “Fire at Will”.

S’ensuit un duel effréné entre les deux guitaristes, chaque musicien répondant à l’autre avec une dextérité impressionnante. Nous avons droit à un petit bout d’”Eruption” de VAN HALEN joué par ALBERT et un petit “Jeux interdits”, dont la musique est encore plus connue que le film lui-même, exécuté de mains de maître par SEVERIN. “Faites du bruit pour SEVERIN ! ”, nous dit le chanteur… “Et pour ALBERT ! ”, lui répond le guitariste. Mais quelle claque je viens de prendre !

“End up alone” ralentit le tempo tout en étant agressif en guitare. Les lights ne sont toujours pas au beau fixe mais le son, lui, semble s’être encore amélioré. “Annecy, vous allez bien ? C’est la première fois qu’on joue à Annecy. Le prochain morceau,  on ne l’a pas encore sorti. Ça tombe bien, on va l’enregistrer bientôt. Ça parle de tout ce qui se passe en ce moment.”,  annonce le chanteur guitariste. Ce titre qui s’appelle “Alone we’re together” est une super ballade inédite.

On poursuit l’aventure avec “Tease Me”, sorti il y déjà cinq ans qui déchire toujours autant. La première fois où j’ai vu HARSH, j’avais été enchanté par leur prestation. Cette fois-ci, je suis encore plus impressionné.

HARSH @ Alpy Bières

ALBERT décide de rincer la gorge de ses musiciens avec une bouteille de Jack (à consommer avec modération) puis il descend de scène pour faire boire les spectateurs. Une fois remonté, il présente les musiciens et chacun fait une courte démonstration de ses talents. Puis le groupe décide de détruire le reste des spectateurs avec leur nouveau single, sorti quelques jours avant ce soir, avec le second cover de la soirée,  “Maniac” du film culte Flashdance. A ce moment précis, les spectateurs qui pouvaient rester sceptiques (il en reste ?) sur la prestation des Parisiens ne peuvent plus rester de marbre. Quand en plus, ALBERT descend de nouveau de scène pour faire chanter le public cantonné au bord des planches mais aussi ceux planqués au fond. Top fort !

“Le prochain morceau est un morceau qu’on aime jouer, on espère qu’il vous plaira aussi !”.  Et c’est sur “Good Loving“, un titre que n’aurait pas renié OZZY sur son “Bark at the Moon” que se termine le set de HARSH. “Merci pour l’accueil ! Vous êtes incroyables !”, nous dit ALBERT dès la fin du morceau.

Quelques agitations plus tard, il remonte sur scène. “Annecy, on a une petite surprise pour vous, vous l’avez déjà vu, mais pour nous c’est une surprise… Faîtes du bruit pour ABEL, s’il vous plaît !”. Le public se manifeste bruyamment et voilà HARSH et ABEL qui font un bœuf pour le dernier cover de la soirée “Johnny B. Good” ! Les barmen en profitent pour donner au public des bougies-fontaine, ce qui a le don de rajouter un plus dans l’ambiance festive du soir.

HARSH @ Alpy Bières

Après avoir mis le feu – littéralement et presque physiquement – à la scène, le groupe remercie une fois de plus le public et termine son set. Même pas le temps de ranger les instruments, que les voilà déjà en train de déambuler dans le bar, discutant avec les fans et signant à tout va. Nous en profitons pour leur rappeler leur première partie d’ADAM BOMB au Brin de Zinc l’an dernier et pour les féliciter de leur prestation de ce soir. ALBERT est surpris puisqu’il nous explique qu’ils ne s’entendaient pas du tout et qu’ils ont joué au feeling. Personnellement, je suis impressionné par leur prestation alors qu’ils ne s’entendaient absolument pas ! C’est dans des moments comme celui-là qu’on se rend compte que l’expérience des tournées que le groupe a effectué, ça paie.

Mais l’heure tourne de plus en plus vite, et l’heure du crime étant déjà passé depuis une bonne heure, il nous faut prendre congé de nos nouveaux copains de HARSH. La route, pour une fois, ne sera pas longue.

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OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

EXXCITE

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps. En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. 

CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE? vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

SLEEKSTAIN

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié “A poil” !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Y. BLUES

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES. C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique. Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer. Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de “Fais-moi mal, Johnny”  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à “L’Internationale”. Grand écart mais bien pensé et bien amené.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée.

Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : “On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ?” Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

EXXCITE

J’avais déjà fait une interview d’EXXCITE il y a un bon moment mais depuis le groupe a profondément été modifié. En plus, je ne peux pas résister à un quelqu’un qui menace de ne pas jouer si je ne vais pas les voir (sic ABEL CABRITA).

Je pensais bien que cette interview ne serait pas un long fleuve tranquille mais j’étais très loin de penser que ça allait tourner comme ça, bref voici une interview comme le titre l’indique : young and crazy. Et je rajouterai fun !

Cette interview montre la joie de vivre du groupe et l’ambiance qui
accompagne ses concerts. Pour l’instant, dans le Top 5 des interviews irréelles.

Interview réalisée le 08/07/2017 au Roche’n’Roll Fest

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EXXCITE

L’avantage quand on dort sur place, c’est qu’on a peu de chance d’être à la bourre. J’ai dit peu de chance… Heu, ne rigolez pas, non seulement je n’étais pas à la bourre mais j’ai même fait le soundcheck… Bon d’accord, des bancs de la piscine distante de quelques centaines de mètres du festival. La pause était nécessaire vu que non seulement la température n’a pas baissé mais qu’en plus elle a encore augmenté ! Et pourtant, on est quand même en pleine montagne !

J’arrive donc juste pour l’ouverture des portes et je suis même en avance par rapport à mon ami Steve*74. Premier réflexe : dire bonjour aux copains et copines que je n’ai pas vu depuis… quelques heures.

Je n’ai même pas le temps de faire le tour des stands merch’ que sur la scène de droite, le premier groupe ouvre cette deuxième journée du Roche’n’Roll Fest. Et cette deuxième journée est, merci mon Dieu, sous le signe du rock-hard ! Pas la peine de vous dire que sur la globalité de l’affiche, je suis plus enthousiaste qu’hier !

BLACK LEMONS

Allez c’est parti ! Ce sont les suisses de BLACK LEMONS qui lancent les hostilités. Bon, j’avais lu – et on m’avait dit – que c’était du punk mais là on est plus dans du punk à roulettes. Le punk à roulettes pour ceux qui ne le savent pas, c’est le style OFFSPRING. Ils sont mega contents d’être là. Ils demandent aux gens de s’approcher de la scène car effectivement en ce début de fest et par cette canicule, non seulement le public n est pas forcément arrivé mais ceux qui sont là sont plutôt vautrés dans l’herbe ou près du bar… eh oui, à la télé et à la radio, on nous dit qu’il faut nous hydrater. Donc, on obéit !

Personnellement, j’aime bien le style des BLACK LEMONS. C’est frais, ça bouge et en plus, c’est bien fait. Totalement le genre de groupe parfait pour ouvrir un fest.

Première pause de cette deuxième journée. Pause qui, comme lors de la première soirée, ne va vraiment pas durer longtemps… L’avantage d’avoir deux scènes et des techniciens hyper-efficaces, c’est que les groupes s’enchaînent très, très vite.

EXXCITE

Même pas le temps de finir ma bouteille d’eau que c’est déjà le tour de EXXCITE de monter sur scène. Première acclamation du public due à la monter sur scène d’ABEL CABRITA, le guitariste. C’est la vraie star du festival. Pour ceux qui n’auraient pas suivi le report d’hier, ABEL est aussi le bassiste de NOW OR NEVER.

Bon allez l’intro se termine. Nouvelle ovation pour ABEL dans un premier temps et pour tout le groupe ensuite ! C’est marrant, j’ai personnellement vu pas mal de fois EXXCITE en live et le webzine a fait pas mal de reports sur eux mais à chaque fois il y a du mouvement dans les musiciens. Cette fois-ci, c’est un nouveau musicien qui apparaît ou plutôt une musicienne car maintenant EXXCITE a une claviériste… Ou pas car, pour le début du concert, il y a bien le clavier mais il n’y a personne derrière !

Ca démarre très, très fort ! ABEL et les siens sont à minima aux taquets et se démènent comme des diables. Ils sont littéralement déchaînés.

CYZO SKYZ, le chanteur bouge autant – voire plus – qu’ABEL, ce qui est un exploit. Il investit complètement la scène. C’est dingue, il a non seulement pris sa place dans le groupe mais en plus il est devenu un mega frontman.

EXXCITE

EXXCITE

Le public qui arrive sur le site se joint à la fête. Il faut dire que les morceaux d’EXXCITE – surtout les titres glam – mettent le thermomètre à dure épreuve, comme si il y en avait besoin ! Il y a même un boys band improvisé avec entre autres RICKY MARX (NO OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS) et JEEP MONCOVER, le tour manager bien connu qui font les midinettes en mimant un refrain qui fait “No, no, no”.  ! Trop drôle ! Les musiciens sont hilares sur scène et le public se régale.

La clavieriste fait son apparition sur un morceau que je connais bien. Et ça le fait. Non seulement ce n’est pas choquant mais ça apporte un plus aux morceaux.

Nos copains sont de plus en plus déchaînés. Je pense qu’on va avoir du mal à les arrêter. La scène, pourtant grande, n’est pas assez grande pour eux, il faut qu’ils descendent dans le public pour nous faire un cover d’EUROPE bien apprécié par la gente féminine. Ils enchaînent avec un BON JOVI pendant lequel le chanteur décide de faire un wall of death… avec lui au milieu !! Alors, un wall of death sur le “Living on a prayer” de BON JOVI,  je doute que qui que ce soit l’ait déjà fait mais en plus que les deux murs s’écrasent sur le chanteur, là c’est du jamais vu !

Allez c’est déjà fini, sniff !! EXXCITE, moi j’aime vraiment et là c’était un grand concert.

Bon, je ne vais même pas avoir le temps de me réhydrater car ABEL CABRITA veut que je leur refasse une interview, chose que je vais faire (enfin essayer de faire) avec grand plaisir. Sauf que, même si le son est moins fort qu’hier, dans la zone VIP ça ne va pas être jouable ! On va la faire à l’extérieur, sur le parking.  Mais c’était sans compter sur le fan club de NOW OR NEVER et le boys band de tout à l’heure qui nous ont suivis ! En clair, ça a été l’interview la plus bordélique ou rock’n’roll, comme vous préférez, que j’ai faite. Pourquoi je vous en parle ? C’est que comme je n’ai pas eu le temps de la visionner cette interview, je ne suis pas sûr qu’elle soit publiable !

NADEDJA

Bon, même pas le temps de passer par la case bar et de prendre une bouteille d’eau que je retourne vers la première scène où les lyonnais de NADEDJA ont déjà commencé à jouer. Euh là, il y un saxo sur scène. Si, si !

Musicalement, ils me mettent un peu dans la merde. On va dire qu’ils font du rock metal blues punk. De la musique à leur sauce, quoi ! C’est surprenant au début. On n’a pas forcément l’occasion d’entendre du sax dans notre style musical (on n’est pas au Mexique !), mais c’est bien fait. Leurs morceaux sont agréables, les paroles sont en français et c’est mega travaillé.

En plus, les musiciens ont une très bonne présence scénique. Le guitariste chanteur a des faux airs à DANKO JONES… en plus beau gosse ! Ils mettent bien en valeur leur différence, ce qui ne les empêche pas de faire bouger le public qui se révèle très ouvert et réceptif à leur musique. Pas surprenant que leur nom soit régulièrement présent sur les affiches dans la région ! Un des groupes découverte de ce fest pour moi.

Bon là, à cette nouvelle pause, il faut que je boive ! Note pour l’année prochaine : s’il fait le même temps, prévoir un jacuzzi ou une douche dans l’espace VIP, les copains ! Bien qu’en parlant de douche, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je suis un peu comme Astérix et Obélix, j’ai peur – bien qu’on m’ait dit que les orages ne devraient pas tomber avant deux heures du mat’ et qu’à priori, à cette heure, je ne serai plus là – que le ciel ne nous tombe sur la tête !

DOG’N’STYLE

Bon, pas le temps de souffler, j’y retourne ! C’est au tour des DOG’N’ STYLE en provenance d’Epinal (mais ils ne sont pas sages comme des images) d’investir la scène. DOG’N’STYLE, c’est un des groupes que je veux absolument voir en live et ce, depuis un bon moment. Je les ai malheureusement loupés lors de leur récent passage au défunt BARACAT (Rémi, si tu me lis..) et là, je suis forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu ! On augmente le son, on monte les potards, leur hard-rock’n’roll va remonter la pression en décibels ! Au premier coup d’oeil, on voit que ce sont des vrais de vrais, des hardos comme on aime et qu’ils sont là pour faire parler la poudre, faire de la musique, boire des bières, bref faire la fête ! 

Leurs morceaux sont des petites bombes atomiques de hard-rock comme j’aime et te font bouger les cheveux et vibrer les orteils ! Le public qui continue à arriver se masse devant la scène. C’est peut-être pour les copines sexy qui occupent la scène…. Heu, elles ne bougent pas, normal ce sont des poupées gonflables ! Au moins, on est tranquilles, elles ne vont pas faire les choeurs !

DOG’N’STYLE

Scéniquement, les DOG’N’STYLE, ça le fait grave. En plus, ils ont les mots pour faire réagir le public, toujours prêt à s’enflammer. Moi je suis aux anges. Je découvre les morceaux que je ne connaissais pas encore vu que je n’ai pas leur album et c’est clair que c’est encore un truc qui va me coûter du pognon. Nouvelle tarte de ce festival.

Moi, je suis triste bien sûr quand ça se termine mais comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps : “Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux !”. Excusez-moi, c’est la soif !

Yes, pause hydratation… ou pas car OIL CARTER vient d’arriver et donc, direction le parking pour la deuxième interview de la soirée. Je vérifie d’abord que le fan club de NOW OR NEVER ne soit plus là et j’embauche Steve*74 pour filmer car j’ai niqué toute ma batterie avec EXXCITE. Mais bon, je ne pouvais pas laisser passer ce moment, on est rock’n’roll ou pas.

BUKOWSKI

Et évidemment, je n’ai même pas le temps de passer au ravitaillement ! Je me dirige vers la scène où BUKOWSKI vient de faire son apparition. Et BUKOWSKI, c’est clair, je ne vais pas en louper une miette. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus en live et la dernière fois, j’avais pris une bonne claque.

Bon ça doit faire vraiment longtemps que je ne les ai pas vus car je ne reconnais pas le guitariste. Normal, ce n’est pas le même ! Je ne l’aurai pas forcément oublié vu que le nouveau porte des dreads. En tout cas, il a très vite pris sa place dans le groupe et il faut bien dire que scéniquement, il est très impressionnant. Je suis mort de rire parce qu’en plus il n’arrête pas de me tirer la langue ! Ca me fait penser à un bassiste lyonnais aux cheveux blonds frisés et dont les initiales sont MF (non, je ne balance pas, MARKUS !).

BUKOWSKI

Pour ceux qui ne connaissent pas BUKOWSKI, scéniquement c’est terrible. Les musicos ont une présence et un charisme incroyable. Musicalement, on est plutôt dans du hard moderne qui, moi, me transporte grave. Et il n’y a pas que moi, vue la réaction du public très nombreux maintenant qui se masse devant la scène et s’éclate sur les titres qui défilent à la vitesse de ma grand-mère en ski (on est à la montagne, je vous le rappelle !).

Le chanteur fait des explications de texte, il dédicace un morceau en hommage à leur manager décédé il y a six mois et va même jusqu’à faire asseoir les gens en hommage aux victimes des attentats. L’horreur du Bataclan l’a visiblement profondément marqué. C’est un vrai moment d’émotion.

BUKOWSKI

C’est clair que BUKOWSKI, c’est vraiment un groupe à voir en live et ce soir ils sont mega en forme.

Bon allez, ça sent la fin, ils nous disent qu’il y a encore deux groupes à venir dont OIL CARTER avec qui ils ont déjà joué et nous annoncent qu’on va prendre une grosse claque. Moi c’est clair, la dernière fois que j’avais vu BUKOWSKI – en première partie de D.A.D. à Lyon – j’avais pris une bonne claque mais là, c’est carrément un gros pin dans la tronche qu’ils m ont mis !

Là, je vais quand même essayer de boire un peu ! Moi, malheureusement, je n’ai pas le droit de goûter au breuvage houblonné vert qui coule à flots et que les copains ont l’air d’apprécier comme il se doit ! Normal de faire la fête aux produits régionaux et ici, c’est la bière verte au Génépi !

OIL CARTER

Bon allez, c’est reparti ! Vu que je leur ai fait une interview, vous aurez compris que je suis aux taquets pour OIL CARTER. Depuis le temps que je voulais les voir ! Ca va être une découverte scénique de plus pour moi ce soir.

Et ça part sur les chapeaux de roues ! Les toulonnais n’ont pas fait le déplacement pour admirer les montagnes et, eux-aussi, ont décidé de nous démonter la tête à grands coups de décibels. Ils officient dans un style, on va dire classique, mélange de MOTORHEAD, PANTERA, METALLICA et consorts mis dans un shaker. On secoue bien, on rajoute la touche OIL CARTER, et voilà !

Ils ont une présence sur scène qui met tout le monde d’accord. On voit qu’ils ont l’habitude de jouer live et surtout qu’ils aiment ça. Si j’ai pu avoir, à un moment donné, un doute sur le fait qu’ils arrivent d’entrée à emmener la foule en passant juste derrière BUKOWSKI, eh bien ces doutes viennent de s’envoler en fumée ! Rien à redire, ça joue, ça tient la scène.

Visuellement, c’est top et musicalement, dans la famille hard heavy musclé, c’est hyper bon ! Leurs morceaux sont hyper-efficaces. Eux- aussi font le bonheur des ostéopathes car leur musique te nique les cervicales bien comme il faut mais en tout cas, ça fait du bien à l’esprit.

OIL CARTER

Ils vont nous faire un petit cover de METALLICA méga bien fait que je préfère même à la façon dont METALLICA le joue maintenant (non, pas la tête !).

Je découvre leur répertoire vu qu’ils vont nous faire des morceaux de leur premier album et de leur dernier. Mention spéciale pour le morceau en hommage à LEMMY. Je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir pour les voir. Et je ne suis pas le seul, le public très présent malgré l’heure tardive est de mon avis et s’éclate dans un bon esprit. Pas de débordements intempestifs ni de gros lourdingues qui se mettent à slammer entre potes. Bref, le paradis ! 

Bon, il se fait vraiment tard et il reste encore un groupe. Donc malheureusement, ça va me paraître un peu court. Mais encore une très bonne découverte live ce soir et une grosse baffe !

Allez – ça commence à être l’arlésienne ce truc-là mais bon, vue la chaleur toujours présente (il est plus de minuit et on flirte encore avec les 28 degrés) – je vais me re-hydrater. Comme d’habitude, la pause va être courte car les changements de plateaux sont vraiment très efficaces. Mon Dieu, que c’est bien cette double scène !

SIDILARSEN

Allez c’est parti pour le dernier groupe de la soirée et le dernier groupe de cette magnifique édition du Roche’n’Roll Fest. Les toulousains de SIDILARSEN montent sur scène. Là encore, c’est une découverte pour moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live et je ne connais pas forcément très bien leur musique. Ce que j’avais entendu des balances a été un bon teaser.

Bon allez, c’est parti ! Grosse artillerie, écran à droite et à gauche de la scène sur lesquels sont projetées des vidéos, gros lights, gros son, musiciens qui assurent et qui ont l’habitude de faire de grosses prestations live, deux chanteurs (un lead avec la guitare plus un deuxième chanteur).

Alors visuellement bien-sûr, c’est top, ça le fait. Musicalement, heu comment va-t’on dire… ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de dancefloor metal. Et c’est peut-être justement ça mon problème. Ce n’est pas le côté dansant qui me dérange mais ce n’est pas une musique qui m’accroche… en tout cas, pas longtemps. Même si, effectivement, ils ont des morceaux dont j’apprécie surtout les textes. C’est vraiment trop décalé par rapport à ce que j’aime. En plus, j’ai vraiment une préférence quand c’est le chanteur guitariste qui officie.

Soyons clair, c’est loin d’être désagréable et de me donner l’envie de fuir. En plus, la plupart du public s’éclate comme un fou. Ca chante, ça danse. C’est nickel comme image de fin de fest !

SIDILARSEN

… Sauf que là, il est plus d’une heure du matin et que le ciel commence à se zébrer dangereusement.  Je pense que je vais avoir de la lumière et de la flotte sur le long chemin de retour. Je vais donc dire au revoir aux copains et copines, aux organisateurs (tiens c’est bizarre, je n’arrive pas à retrouver ABEL et pourtant j’ai bien crié “Apéro”) !

Je ne peux terminer ce report sans adresser un énorme remerciement aux organisateurs pour l’organisation sans faille de ce festival, une programmation top, un lieu magnifique et des bénévoles vraiment adorables. Un mega festival fait par des gens qui ont envie de faire partager leurs coups de foudre sur des groupes et les rendent accessibles à tout le monde. Pour rappel, le fest est non seulement gratuit mais les boissons et la nourriture sont réellement à des prix plus qu’abordables.

Je le dis haut et fort, le Roche’n’Roll Fest est pour moi le festival à ne pas louper l’année prochaine ! 

Allez see you next time my friends, à l’année prochaine.

Long live Roche’n’roll Fest !!!