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THE DAMN TRUTH : Live Report @ Le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Jeudi 29 juin 2023

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Report 1 : SEB 747 – Report 2 : Cédric LeMAGIC – Photos : SEB 747

LE CONCERT VU PAR SEB 747

« L’appétit est la conscience du corps », a dit un jour Alexandre Dumas. Je suis sûr qu’il parlait de notre musique préférée. Évidemment, ce soir, mon appétit va être aiguisé, puisque je vais voir un excellent groupe de Blues, Classic Rock Canadien qui s’appelle THE DAMN TRUTH. Et c’est reparti en direction du Brin de Zinc de Barberaz. Cette fois-ci, mon binôme habituel ne m’accompagnant pas, j’ai pris la décision de partir en famille avec femme et enfant. Ce n’est pas souvent qu’elles partagent ma passion, alors pour une fois…

Me souvenant de nos déboires lors de mon dernier trajet à cause des travaux, je pars relativement tôt. Du coup, nous arrivons vraiment en avance. Je retrouve tout de même quelques copains, notamment ceux que j’avais croisés au concert de FISHBONE. J’ai le temps de papoter dehors car il fait beau et relativement chaud – même si quelques nuages pointent à l’horizon. Soudain, je vois des gens parlant Anglais et parfois en Français, habillés comme dans les années 60. Ce ne serait pas le groupe par hasard ? Effectivement, ce sont bien les DAMN TRUTH ! Ils n’ont pas encore commencé qu’ils discutent déjà avec les fans. Trop cool !! Je les vois même faire de la pub pour le festival Gresiblues dans lequel ils vont jouer quelques jours plus tard.

Nous entrons dans l’antre de la bête pour retrouver Ced LeMagic, un autre scribe de W.T.R. et qui va lui-aussi faire un report.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Pas le temps de se poser trop de questions, les DAMN TRUTH débarquent sur scène. D’entrée de set, le groupe séduit le public avec « This Is Who We Are Now », un mélange de LED ZEPPELIN à la sauce sixties premier single extrait de leur dernier album « Now or Nowhere ». Album produit en partie par – excusez du peu – BOB ROCK.

LEE-LA BAUM, la guitariste chanteuse, dont la voix rappelle celle de GRACE SLICK et JANIS JOPLIN, possède le don de se mettre le public dans la poche en parlant d’entrée de set en Français. TOM SHEMER, guitariste, PIERRE-YVES « PY » LETELLIER, bassiste et DAVE TRAINA, batteur complètent le line up.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Le groupe est comme une tornade hurlante lorsqu’il monte sur scène et nous le prouve dès le début de son spectacle. Mais, ce qui illumine ce soir le BDZ, ce sont les sourires des Montréalais. Il ne fait aucun doute qu’ils sont heureux d’être à Barberaz pour jouer devant nous leur blues-rock énergique, mais sans oublier les mélodies. Bref, que du bon ! PY, TOM et DAVE ne font qu’un avec LEE-LA. C’est vraiment impressionnant ! L’alchimie entre les camarades du groupe est de plus en plus palpable au fur et à mesure que les morceaux défilent, et rayonnent de la scène jusque dans la foule.

Musicalement, nous passons un super moment. Il n’y a quasiment pas de titres mou du genou. Et même quand un titre commence comme tel, « Lonely » par exemple, il y a tout de suite des riffs de guitare dissonants tout autour. Ce morceau vous retourne le cerveau, comme une bête guettant sa proie. C’est complètement fou !

TOM et LEE-LA, en couple dans la vie, se font régulièrement face à face, semblent rivaliser de doigté, à celui qui tirera le meilleur de son instrument. Pendant ce temps, PY s’éclate à jouer avec sa gratte derrière la tête alors que DAVE insuffle un groove décadent avec ses incessantes frappes. Pas de temps mort, nous en prenons pour notre grade.

La chanteuse tient son public. Elle parle souvent dans un très bon Français, même si pour elle, elle ne le parle pas correctement. En tous cas, elle semble ravie de voir autant de visages dans le Brin de Zinc. L’ambiance est électrique et le public répond présent aux sollicitations de la chanteuse. Un spectateur est même à fond devant la scène, dansant sans discontinuer devant les musiques de nos copains Canadiens. LEE-LA n’est pas la seule à prendre le devant des planches, puisque TOM va au-devant des spectateurs, tout comme PY lorsqu’il ne se ballade pas le long de la scène.

LEE-LA affiche beaucoup d’émotions dans ses discours pénétrant dans le cerveau des spectateurs, ne pouvant qu’approuver ses propos. Certains morceaux dégoulinent d’empathie et de compassion, tout en restant énergiques et passionnants.

« Ce soir, nous fêtons l’amour », nous dit LEE-LA « que vous soyez Black, Gay, Bi ou quoi que soit d’autres, on s’en fout, ce n’est que de l’amour. L’amour du Rock ’n’ Roll ! ». C’est l’heure pour « Its only Love » de débouler dans les enceintes du Brin de Zinc. Les spectateurs sont aux anges, et prônent l’amour de la musique. La chanson permet également un court solo de batterie de DAVE qui, toute la soirée, a fourni un excellent backbeat tout en souriant. Même s’il s’est parfois lever pour faire travailler la foule depuis le fond de la scène, Lol !

Il y a une vraie chaleur qui s’installe entre le groupe et le public, une harmonie avec les copains Canadiens qui en fait un moment magique. LEE-LA est non seulement un sosie vocal de JANIS JOPLIN, physiquement elle lui ressemble un peu. Euh… je croyais que le clonage était interdit ? Lol.

C’est avec le morceau « Tomorrow » que nos copains Montréalais nous quittent. Une question me vient à l’esprit : combien de temps vont-ils faire patienter le public avant de remonter jouer un ou deux morceaux ? Après une courte minute de tergiversations, les DAMN TRUTH remontent sur scène. Même pas le temps de me questionner que c’est déjà le rappel. C’est le plus court délai d’attente auquel j’ai assisté. lol.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Une reprise de U2, seul cover de la soirée, pour entamer la fin du set, et c’est reparti !  Ces gars (et cette dame) utilisent vraiment toute la scène. TOM va se promener dans le public pour montrer ses talents guitaristiques. PY va faire face à sa leader, semblant chercher lui aussi à rivaliser avec ses talents de musicienne. Un peu plus tard, TOM et PY se mettent dos à dos, puis le bassiste se penche en arrière sur le dos du guitariste, les deux continuant de jouer de leur instrument comme si de rien n’était. La complicité entre les membres du groupe ne fait aucun doute. Ils s’entendent comme larrons en foire. Puis c’est au tour de « Heart is Cold » d’être jouée afin de clôturer cette magnifique soirée.

Les 20 minutes du rappel sont passées comme une lettre à la poste et, après les remerciements de rigueur, le groupe au grand complet, vient discuter avec les fans et pose joyeusement pour des selfies.

« Les mots manquent aux émotions », disait Victor HUGO. Ce soir, c’est le cas. J’ai adoré, que dis-je, j’ai  idolâtré le concert de ce soir. Il restera, pour moi, dans les annales du rock.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Nous discutons un peu avec TOM qui nous rappelle combien ils sont contents d’être venus ce soir et que nous ayons apprécié leur prestation. Voyant mon T-Shirt de Glenn HUGHES, il me parle de leur future tournée en Angleterre avec The Voice of Rock et me dit à quel point ils sont heureux d’avoir été choisis.

L’atmosphère générée ce soir était par moments totalement électrique, démontrant que THE DAMN TRUTH est un groupe en plein essor. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait de ne surtout pas les rater s’ils passent près de chez-vous. Vous ne serez pas déçus !

Nous prenons congé de nos nouveaux copains Canadiens et repartons dans notre contrée parce que demain il faut aller travailler. Euh c’est normal les trombes d’eau qui tombent généreusement du ciel ? C’est malin, je suis tout mouillé maintenant. Heureusement que pour repartir, le dernier album des DAMN TRUTH nous accompagne dans la voiture.

Un évident grand merci à Thomas pour cette fabuleuse soirée et cette nouvelle pépite.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

LA SOIREE VUE PAR CED LeMAGIC

« Oh Kalysse ! Bien contents d’être au Brin de Zinc ce soir ! », nous annonce la chanteuse LEE-LA BAUM. Ils démarrent un set bien seventies à la sauce LED ZEP, mené par la rythmique de PIERRE-YVES LETELLIER à la basse, DAVE TRAINA à la batterie et LEE-LA et TOM SHEMER aux guitares.

On a droit à pas mal de morceaux de leur dernier album. Cet album nommé « Now or nowhere » date de 2021. Cet album est leur 3e et il est quand même produit par BOB ROCK au Warehouse Studio de Vancouver !

Le groupe arbore un look kitch très seventies, avec des couleurs et des pantalons pattes d’eph’. Ils dégagent une énergie charismatique qui captive immédiatement le public. En parlant du public, une cinquantaine de personnes seulement sont présentes dans la salle au début du concert. Ce manque d’affluence est peut-être dû au fait que le groupe doit passer quelques jours plus tard (le 02 juillet) dans un fest tout proche.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

LEE-LA et TOM se font régulièrement des bisous sur scène, c’est vraiment un beau couple qui semble très complice.

L’ambiance est cool et très sympathique et les gens restent devant la scène, ce qui prouve qu’ils aiment ce qu’il se passe sous leurs yeux. Il faut dire que les DAMN TRUTH sont sacrément bons ! Les morceaux sont à la fois complexes et dynamiques et la voix de LEE-LA fait ressortir le côté mélodique de leurs chansons.

Le set a duré une bonne heure, heure que je n’ai absolument pas vue passée. Pour moi, les DAMN TRUTH ont vraiment été une bonne découverte ! J’ai retrouvé le groupe au merch’ et je les ai trouvés vraiment cordiaux. C’est là que j’ai appris qu’ils venaient de Montréal…. Serais-je saisi du syndrome Ti-Rickou qui régulièrement arrive devant la scène en ne sachant rien du groupe qu’il va voir ? Hum hum…  

Bref, le groupe se prête volontiers au jeu des photos et j’ai réussi l’exploit de ne pas en faire moi-même ! Tabernacle !

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

TRYO @ Crescendo (Festival off) – Royan

Imaginez la tête que j’ai fait quand je me suis aperçu, grâce à une copine, qu’à quelques kilomètres d’où j’ai prévu de passer mes vacances il y a un festival de rock prog’ en bord d’océan pendant quatre jours ? Et que ça tombe exactement quand je suis sur place ! En plus à l’affiche, à des jours différents, il y a MORGLBL, FRANCK CARDUCCI BAND et les suisses de GALAAD que je n’ai jamais eu l’occasion de voir live. Je pense vraiment qu’il y a un Dieu pour les hardos et qu’il veille en particulier sur Ti-Rickou (bon moins sur ma femme sur ce coup-là !).

Comme je suis aux taquets sur l’histoire et bien que j’ai le temps, je vais me promener du côté de Saint-Palais pour voir le site et repérer les lieux. J’aimerai aussi voir si ce n’est pas trop galère d’y accéder car je ne suis pas le seul à passer mes vacances par là-bas et que ça circule presque aussi mal que dans le sud.

Les Dieux du Rock sont décidément avec moi car je tombe sur des gens qui voient que j’ai le programme du fest à la main et qui me disent qu’il ne faut surtout pas le louper… Comme si j’en avais l’intention ! Et bien-sûr, je vous le donne en mille, ce sont les organisateurs du festival ! Ils m’apprennent qu’en plus des quatre jours, ils organisent la semaine d’avant différents concerts en mode festival off. Mais non, je n’oublie pas (contrairement à ce qu’on n’arrête pas de me répéter) qu’on est quand même en vacances ! Bon, maintenant, il ne reste plus qu’à attendre une semaine. Ca va être dur de patienter !

Ca, c’était ma motivation première. Mais quand tu es dans ton camping – qui au niveau animation, même dans la catégorie “peut mieux faire” c’est trop bien pour eux – et que tu entends des balances qui indiquent que c’est du sérieux, voire du lourd, tu sais que ça ne se passe pas dans ton camping ! Et là je m’aperçois qu’une des soirées off, c’est ce soir et qu’en plus – oh bonheur – c’est accessible à petoux mignons.

Aussi sec, je jette un coup d’oeil sur le programme des festivités de la ville. J’apprends que ce sont les balances du groupe chilien TRYO (non, pas le TRYO français, chérie !), que j’entends. Yes, ce groupe est sur l’affiche du festival Crescendo, je voulais les découvrir en live et il joue ce soir pour le festival off !!

Bon, adieu bonnes résolutions et donc aussitôt lu, aussitôt parti !! 

KARCIUS @ Crescendo (Festival off) – Royan

Pour une fois, les locaux avaient raison, c’est pas loin à pied. Je découvre le site dans un parc, sous les pins. Bien-sûr, ça a commencé quand j’arrive. Heu, ça n’a pas l’air d’être mes chiliens ça… ou alors ce sont des chiliens qui ont l’accent québécois !  Fortement improbable….

Ah oui, c’est KARCIUS ! Ils sont sur l’affiche du fest eux-aussi et ils ouvrent cette soirée. Ca tombe bien, c’est un autre des groupes que je voulais découvrir. Et j’avais raison, car KARCIUS, et bien tabernacle, c’est du tout bon !

C’est du rock prog’ comme j’aime, pas chiant, pas trop technique. Le clavier a du mal à tenir en place. En plus, dans ce parc, ça rend vraiment très bien. Ah oui, pour ceux qui ne me connaissent pas, je ne suis effectivement pas le plus grand spécialiste du monde en rock prog’ donc je ne vais pas forcement rentrer dans les détails techniques. Moi, je suis plutôt spécialisé dans le hard prog’ mais là, avec KARCIUS, il y a des moments où vraiment on n’en est pas loin.

Je rentre dans leur univers directement. Ma première découverte d’un groupe du festival CRESCENDO est positive. A revoir bien-sûr sur la grande scène !

TRYO @ Crescendo (Festival off) – Royan

Maintenant, c’est la pause. J’en profite pour voir que le public présent est très hétéroclite. Ca va du fan de prog’ à la famille. Tout le monde est bien, cool, assis dans l’herbe, bref prêt pour accueillir TRYO.

Alors là, directement, c’est clair que j’aime ! Leur musique est bien-sûr prog’, voire très prog’, rock, voire très rock. On est totalement dans le rock prog’ que j’aime. C’est très fort musicalement et ce n’est en même temps pas une démonstration. Il y a vraiment des bases rythmiques solides et une mélodie qui ne va pas me perdre en route.

Perso, je préfère quand même les morceaux où ils évoluent en trio que les morceaux où ils ont un renfort à la guitare mais je suis vraiment friand de leur musique.

Bon ça caille un peu, et là, sous les arbres, je me dis que j’aurais du prendre un sweat. Malgré le froid, je suis super content quand ils nous annoncent un rappel !

Voilà qui me donne encore plus l’eau à la bouche pour le festival qui commence dans un peu moins d’une semaine !

TRYO @ Crescendo (Festival off) – Royan

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DANCE LAURY DANCE T1

Heu non, je ne suis pas bourré, je ne me suis pas gouré sur le groupe que je vais voir ce soir, c’est bien les québécois de DANCE LAURY DANCE qui me font aller redire un petit coucou à mon copain James du Thunderbird de St-Etienne ! C’est pour vous dire si j’ai aimé !

Bon, là il y a déjà un changement par rapport à Genève. Déjà on est dans un vrai temple du rock et en plus, il y a un groupe de première partie.

Bon, c’est HIGH FOR A DIVE, un groupe de la région stéphanoise, qui à priori évolue plus en hardcore. On va être fixé tout de suite. Et… des fois je regrette qu’il y ait des groupes de premières partie car là même si le hardcore n’est déjà pas forcément mon truc à la base, là on est plutôt dans du death métal. Ca doit venir de la façon de beugler dans le micro… Alors, on a beau m’expliquer que c’est un style musical, que ça renforce le côté violent de la musique, honnêtement je trouve qu’il y a plus de différence entre la musique que j’aime et ce style qu’entre la musique que j’aime et du blues. Allez tiens, je crois que je préférerai encore écouter un concert de CABREL, lol ! Après sur les qualités techniques des musiciens, je ne me permettrai pas une appréciation vu que je suis déjà remonté me réfugier au bar !

J’en profite pour papoter avec les DANCE LAURY DANCE et leur faire une interview (à bon entendeur !..).

DANCE LAURY DANCE T12

La bonne nouvelle de la soirée, c’est que malgré le fait qu’il y ait ce soir vingt-deux mecs qui courent après un ballon sur un stade, il y a quand même pas mal de monde. Après en espérant que les potes du premier groupe restent un petit peu et que ceux qui sont au bar descendent !

On va bientôt le savoir car c’est au tour de DANCE LAURY DANCE de descendre dans la salle. Waouh ! Bon d’entrée de jeu, ce ne sont pas du tout les mêmes conditions qu’à Genève. Le son est fort mais bon et la salle est bien remplie. D’ailleurs ça fait un bon moment que je n’ai pas vu le Thunder aussi blindé. Le bouche à oreilles commence à bien fonctionner, tellement bien qu’il y a même des lyonnais dans la salle ! Si, si !!

En tout cas, ils ne vont pas regretter le voyage car nos copains canadiens sont particulièrement en forme. En plus – toujours par rapport à Genève – même si la scène n’est pas énorme au moins ils peuvent bouger un peu ! Et pour les autres musiciens ça peut être un avantage car le chanteur de toute façon, même dans un mouchoir de poche, il faut qu’il déménage !

Sinon, pas beaucoup de changement dans la set list par rapport à Genève sauf effectivement que leur brûlots avec des gens qui connaissent les paroles et qui sont venus spécialement pour les voir, ça change vraiment la donne.

DANCE LAURY DANCE T2

Bon, on va bien sûr avoir droit à plein de petites histoires rigolottes car un concert de DANCE LAURY DANCE, ça n’engendre pas la monotonie. Encore une fois, ça passe à une vitesse dingue. On en est déjà au cover de Queen – entre nous encore plus percutant que la première fois où je l’ai entendu.

Là, je sais que ça va bientôt se terminer. C’est ça. “Austin TX” arrive et à la fin il nous disent que c’est fini…

Que neni !!! Nous on est gentils, on veut continuer ! Et comme eux, ils sont gentils aussi, ils veulent bien continuer à s’amuser avec nous. A la demande générale, ils acceptent de nous faire un des morceaux que je préfère : “To be drunk”. Mais bon pour nous le faire, ils ne peuvent pas le faire avec de l’eau, ainsi qu’ils vont nous le pérciser ! Donc le temps que le ravitaillement arrive, on va avoir droit à un autre morceau pas piqué des vers qui nous permet d’apprécier encore une fois le délire des copains.

Dans la salle, l’ambiance est aussi chaude que la température. Ca slamme dans tous les sens : une vraie putain d’ambiance rock ‘n’ roll !

Et le moment que je voulais vraiment est arrivé. Ils vont nous faire le morceau qui m’avait manqué cruellement à Genève : “To be drunk” !!!! Bon il faut dire qu’ici c’est assez approprié ! Et j’avais méchamment raison d’avoir envie de voir ce morceau sur scène car c’est franchement une tuerie absolue ! En plus, il y a plein de gens qui connaissent les paroles par coeur ! Trop top !

Bon ben là malheureusement, c’est fini. Je suis toujours dans un état groggy style KO debout ! La baffe a encore été plus forte que la première fois ! Franchement je ne regrette pas mon déplacement au Thunder.

DANCE LAURY DANCE est vraiment un groupe énorme.

Tellement que comme ça, à quelques jours d’écart, je ne suis pas sûr de pouvoir résister à me les refaire une troisième fois, moi !

C’est pas tout, mais l’heure est quand même pas mal avancée, même si on a du mal à se séparer. C’est vrai, ces mecs non seulement leur musique est top mais en plus ils sont du même calibre ! Tabernacle !!!

Bon, allez là il faut vraiment que j’y aille. Ils n’ont pas annoncé d’inondations sur Sainté mais vu le déluge qui nous tombe sur la tronche, j’ai quand même un léger doute !

Heu, ça n’a pas l’air de déranger ma femme qui n’a pas encore compris que le concert est fini depuis une demie-heure et qu’il faut arrêter de hurler “I just want, want to be drunk” à tue tête !

DANCE LAURY DANCE T4

 

 

*****

 

ET POUR FINIR, UNE VIDEO DE TI-RICKOU

(devinez quel morceau ?!!)