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Bon, direction la Capitale des Gaules, Lyon, et plus précisément le Marché Gare. Heu, j’ai du mal à me retrouver, les Halles ont été démolies et le quartier entier a été remodelé… Non, je ne suis pas perdu, juste désorienté !! Bon, la patinoire est toujours là.. Maintenant deux ou trois tours du pâté de maisons et j’arrive enfin à me garer.

Comment ça, ça sent le “j’ai raté la première partie” ? Pas faux. Mais l’important, c’est que je sois là pour le début de FREAK KITCHEN, et là pari réussi !!

Et c’est parti ! Sous les “goody, goody” du public bien présent ce soir, MATTIAS, CHRISTER, BJORN montent sur scène et le show commence. Les FREAK KITCHEN en live, c’est carrément le délire, et musical et visuel. MATTIAS nous balance une série de speachs. Euh, il n’a pas du être prévenu que les français et l’anglais ça fait trois  ! D’autant plus qu’il nous les sort en version accélérée ! En clair, il n’y a plus grand monde qui suit !

Mais bon, on comprend l’essentiel et l’essentiel c’est de délirer avec eux ! Il faut dire que leurs morceaux s’y prêtent un max ! On va bien sûr avoir droit à des morceaux issus de leurs différents albums avec entre autre un “Goody, goody” très attendu par tout le monde.

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FREAK KITCHEN, en plus d’être un groupe de putains de musiciens, c’est aussi un groupe de vrais clowns qui délirent grave. Ce soir, le délire c’est que MATTIAS va se mettre à la batterie et BJORN à la guitare. Heu, le le truc c’est que BJORN est pieds nus et que ses deux copains n’ont pas arrêté de cracher sur scène !.. Heureusement, il n’a pas du le voir !!

En tout cas, ils nous prouvent qu’il ont plusieurs cordes à leurs arcs ou… plusieurs baguettes !!!

Bref. Chacun reprend sa place et c’est reparti pour du pur FREAK KITCHEN ! Des morceaux qui groovent, qui rappent presque, qui fleurent bon le métal et qui permettent à MATTIAS de nous prouver encore une fois qu’on peut être un putain de guitariste et ne pas être chiant ni se la péter “musique prise de choux”, accessible uniquement aux musiciens. Chez nos fous furieux, rien de tel : du fun et du plaisir à jouer.

Bon, on arrive à bientôt deux heures de set et malheureusement, c’est fini. On a tous le sourire-banane aux lèvres, le genre d’expression qu’il n y a qu’un concert de FREAK KITCHEN qui puisse te le donner.

Ils vont vite venir nous rejoindre au stand merchandising pour se prêter avec humour aux photos et aux dédicaces. Le petit plus qui termine cette soirée à merveille.

Le temps de dire au revoir aux copains et il est temps d’aller voir s’il n’y a pas de “madames qui attendent le bus” assises sur ma voiture, car si le quartier a changé de look, le reste n’a pas bougé !

Goody, goody les gens !

Bon c’est malin maintenant, je parle le FREAK KITCHEN couramment !!

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GODIN END

Euh, chérie, vu que le concert d’HEAVYLUTION à Saint-Étienne est impossible d’accès à cause de la neige et des gentils vacanciers qui chaînent sur l’autoroute et qui ne laissent pas passer les chasse-neige (et non, il n’y a pas que des parisiens…), je te propose une tartiflette bien de saison dans un petit resto.

Heu tiens, il y a CHRISTOPHE GODIN – quel hasard – dans le resto !!! Aïe, pas la tête !! C’est quand même pas de ma faute s’il a décidé de faire un concert master class dans le restaurant où on vient manger ! Re-aïe ! Bon d’accord, il y a aussi pas mal de copains et de copines aussi… Quel hasard !!

Mais comment est-ce que j’aurais pu manquer ça ? Voir un guitariste comme CHRISTOPHE GODIN faire une master class concert dans un restaurant avec une clientèle pas trop branchée guitares électriques tout en mangeant une bonne tartiflette, c’est une expérience à ne pas louper.

Et d’entrée CHRISTOPHE GODIN le signale en expliquant – bien sûr à sa manière – que c’est la première fois qu’il fait ça et qu’il n’a pas l’habitude de jouer dans ces conditions et surtout avec un niveau sonore aussi bas !

Il ouvre le bal des questions et une charmante demoiselle lui demande ce que c’est que sa grosse tirette… Heu oui, j’ai une grosse tirette, ça s’appelle un vibrato !!

Allez, le ton est donné, CHRISTOPHE alterne les questions-réponses avec des exemples musicaux et bien sûr des morceaux de son trio MORGLBL. Il raconte des tas d’histoires au milieu dans une configuration sur-réaliste. L’ambiance est très bon enfant, pas de prise de tête, que de la bonne humeur et surtout de la guitare jouée en toute humilité.

Et putain, c’est toujours un plaisir que d’entendre CHRISTOPHE GODIN jouer ! Je ne pense pas que la majorité des gens présents ce soir soient conscients du niveau du monsieur qui, en plus d’être un méga guitariste, est un orateur parfait. Il déroule son fil avec toujours beaucoup d’humour et du coup, le temps file à toute vitesse.

Ca fait plus de deux heure qu’il joue ! On va avoir droit à du MALMSTEEN, du BLACKMORE, du JEFF BECK, à des riffs de PANTERA, de MAIDEN et bien sûr… à du GODIN !  Il nous joue même un morceau de metal cartoon totalement improvisé !

Bref, un voyage dans le monde fabuleux de la guitare accessible à tous.

Personne ne s’est endormi, c’est plutôt bon signe ! La clientèle habituelle et la clientèle venue exprès pour l’occasion ont parfaitement cohabitées et partagés un moment rare. CHRISTOPHE GODIN m’a encore une fois impressionné par sa dextérité et sa simplicité.

Bon allez, on se dit au revoir et au mois de juillet à Guitares en Scène. Mais là, il y aura un peu plus de monde vu qu’il joue à Saint-Julien en Genevois le même jour que STING !! Mais ce qui est sûr c’est que CHRISTOPHE GODIN sera le même devant 5.000 personnes !

Bon alors, pas sympa mon petit resto ???

GODIN BEGIN

 

Report de Steve 7*4

Je n’ai pas fait d’études de météorologie mais je peux vous affirmer qu’il y a en ce moment un anticyclone musical au-dessus de la ville de Chambéry. J’ai l’impression de passer une bonne partie de mes soirées dans la capitale du duché de Savoie et ce depuis plusieurs semaines déjà !

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Vous l’avez compris, j’ai repris mon bâton de pèlerin et direction La Ravoire (à côté de Chambéry) pour, une fois n’est pas coutume, un concert de blues avec POPA CHUBBY.

Trouver l’Espace culturel Jean Blanc est d’une facilité déconcertante. Si vous prenez la bonne bretelle de sortie, tout est indiqué. Ce n’est pas si courant ! Dommage que la rue où se situe la salle soit barrée dans un sens et que le parking soit largement trop petit… A l’intérieur la salle est moderne, belle, avec une grande scène, mais – car il y a toujours un mais – elle est uniquement équipée de places assises. Pas de parterre devant.

Pas non plus de première partie. POPA CHUBBY, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, entre sur scène. Je ne sais pas si dans sa jeunesse il a abusé des CHUPA CHUPPS, son père tenant un magasin de confiserie, mais il a aujourd’hui du mal à marcher. Il va d’ailleurs passer tout le concert assis, ne se levant qu’à de rares occasions pour effectuer un solo.

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Né dans le célèbre quartier new-yorkais du Bronx en 1960, le petit TED HOROWITZ se tourne très jeune vers la musique. C’est à travers des ROLLING STONES qu’il découvre le rock et le blues. Ensuite, il puise son influence dans les 60’s avec comme maîtres à penser CLAPTON et HEBDRIX. Le blues lui ouvre son cœur… et les portes du succès quand, en 92, il gagne un grand concours organisé à travers tous les USA et sponsorisé par une radio. Ce qui lui ouvre des portes ! La même année, il participe dans la foulée au Festival Blues de Long Beach. Sa carrière est véritablement lancée en 1991 lors de la parution de son premier album « It’s time Chubby time ». Entre temps, il change de nom pour POPA CHUBBY qui est tiré d’une expression argotique américaine « pop a chubby » que l’on peut traduire par « avoir une érection » !!! Tout un programme…

Dans une ambiance assez intimiste au niveau des éclairages, le premier morceau nous donne le ton de la soirée. Du blues-rock certes, mais pas celui que les noirs du Mississippi jouaient au début du siècle dernier. Ni celui des bluesmen plus proches de nous, comme JOHNNY WINTER pour n’en citer qu’un. Non, le bonhomme aborde le blues à une sauce très personnelle. Il puise ses influences dans le blues bien-sûr, mais aussi dans le rock, le jazz, la pop, le hard-rock… Ensuite le tout est passé à la moulinette et ressort sur disque, comme sur scène, avec des directions musicales différentes d’un album à l’autre, mais toujours avec des riffs aux sonorités assez agressives pour le style.

Ce soir, il va survoler son immense répertoire. En bientôt vingt-cinq ans de carrière, il a sorti presque trente albums studio. Qui dit mieux ?? Une vraie boulimie de travail !

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La traditionnelle reprise d’HENDRIX en début de concert, un morceau du nouvel album « Rock on bluesman » épique et puissant, des morceaux que je ne connais pas (désolé mais je n’ai pas toute sa discographie chez moi !), POPA CHUBBY passe d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante. Ses solos fiévreux sont longs mais pas démonstratifs. Et surtout ils restent efficaces et gorgés de feeling ! La preuve en image avec sa Stratocaster de 1966 qui n’a plus une seule trace de peinture. Sa voix, qui n’est pas hyper puissante, est agréablement rocailleuse.

Je connaissais la reprise du « Ace of spades » de Motorhead  mais pas celle de « Dirty deeds done dirt cheap » d’AC/DC  jouée de façon très personnelle en mid-tempo. Ensuite retentit « Hallelujah ». La messe est dite, c’est le dernier morceau.

Le public, qui jusqu’ici est resté plutôt calme, redemande un autre morceau. Ca fait pourtant plus de deux heures que le concert a commencé ! Moi qui pensait me coucher tôt et bien c’est raté ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’y avait pas de première partie.

Ce dernier morceau est à l’image des autres, très long mais pour une fois c’est un instrumental. Sur une rythmique très jazzy, POPA CHUBBY est en solo permanent ou presque dans un registre plutôt rock.

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Après un break qui aurait du annoncer la fin du morceau, les voilà repartis de plus belle avec un solo du bassiste. Puis le batteur qui ne veut pas rester en reste y va lui aussi du sien, accompagné ensuite par POPA qui s’est mis derrière une deuxième batterie. Un échange improvisé entre les deux voit le jour. Même si il a l’air de s’éclater derrière sa batterie, pour moi il est clair que POPA est franchement meilleur à la guitare !

Les premiers rangs du public ont enfin quitté leurs sièges et sont debout. Il était temps car le concert se termine après un dernier accord !

Ensuite c’est le rush vers le stand merchandising, où POPA dédicace son dernier CD qui se vend comme des petits pains. A tel point que les retardataires doivent se rabattre sur les affiches car le stock de CD est épuisé !! Et moi qui ai oublié de prendre les miens pour les faire signer ! Va vraiment falloir que je me fasse des pense-bêtes !

Au final, une bonne soirée avec de bons musiciens, même si ça manquait un peu d’ambiance. En même temps, entre un jeu de lumière très soft et pauvre en couleurs, des musiciens qui ne bougent pas et un public assis, pas évident de créer une ambiance chaude !

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POPA CHUBBY en grand professionnel donne tout ce qu’il a au public. Il a réussi à capter l’attention des spectateurs avec un blues tout terrain. Bravo à lui et à bientôt pour de nouvelles aventures avec encore des tonnes de disques pour notre infatigable stakhanoviste du blues made in USA !

 

LE BLOGGAllez ! Deux bonnes nouvelles et une mauvaise. La mauvaise, c’est que les vacances se terminent, la première bonne nouvelle c’est qu’il fait enfin beau et la deuxième, c’est que les concerts reprennent !!  Et ça c’est une putain de bonne nouvelle car je commençais sérieusement à être en manque, moi !

Tellement en manque que je suis parti à toute berzingue…  sans mon appareil photo ! Pas malin pour un mec qui veut faire un report.. Mais ne vous inquiétez pas, on reprend les bonnes vieilles méthodes d’avant : heureusement il y a l’I-Phone, l’I-phone !!! 

Pour cette reprise des hostilités, direction Lyon et un nouvel endroit tout nouveau pour moi et  pour nos concerts : le Blogg.

Déjà le point méga positif, c’est que ce n’est pas galère pour se garer, il y a même un parking géant ! Le Blogg a une super terrasse et une grande salle avec une scène… Bon, pas haute la scène, mais c’est une scène quand même.

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J’ai à peine mis le premier pied sur la terrasse que je vois Monsieur ADAM BOMB qui est déjà là pour me dire bonjour…. et surtout pour vendre ses désormais légendaires tickets de tombola. Non, non, non, pas pour gagner une tringle à rideaux mais pour gagner un beau T-shirt ADAM BOMB. Pas con le père ADAM sur ce coup-là : une centaine de billets à un euro… Il est amorti son T-shirt !!

Bon, il faut dire que certaines personnes vont avoir du temps pour lui acheter des billets car avant qu’il ne monte sur scène, on va avoir droit à deux groupes de covers.

Moi, je trouve que j’ai de la chance : c’est vachement agréable d’être en terrasse. Et en plus, il y a un DJ qui nous passe de la musique ! Seul petit bémol : on ne sait pas du coup quand les groupes commencent à jouer. Pour ceux qui finissent, on le sait : c’est quand on voit tout le monde ressortir !

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Bien entendu, je ne vais pas me faire un report sur nos amis les tribute bands, un à MAIDEN l’autre à DIO. La question n’est même pas de savoir si c’est bien fait ou pas bien fait.  Ca m’embête un peu car, sur ce coup-là, il y a dans chacun de ces tribute des musiciens dont j’apprécie les groupes de compos.

On a visiblement un problème depuis quelques temps : d’un côté, les musiciens ont du mal à trouver des dates pour leurs groupes de compos et de l’autre, les salles sont quémandeuses de groupes de covers. Du coup, tout le monte se met aux tribute pour pouvoir jouer.

Bref, à long terme, c’est le serpent qui se mord forcément la queue.

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Allez ! Il est tard, mais on s’en fout. ADAM BOMB monte enfin sur scène ! Et d’entrée de jeu, je sais que ce soir ça va le faire.

Il est accompagné d’un putain de bassiste. C’est le bassiste qui jouait il y longtemps dans TKO avec ADAM. Et putain, il n’a rien perdu ! Quel bassiste et quel frontman !!! Ca se marie parfaitement avec le jeu et  la musique d’ADAM.

Ils sont épaulés par un batteur plus jeune mais bien en phase avec nos deux compères. Et putain, ça cogne !

Alors bien sûr, on va avoir droit aux incontournables d’ADAM BOMB, que ce soit en compos, en covers… ou en feux d’artifices divers !

Au niveau pyromanie, il est encore pire qu’avant ! Il met le feu partout : à sa guitare, aux cymbales et il allume des pétards (non Bob, pas ceux qui font rire !) sans arrêt.

De plus, il est dans une méga forme. Quel plaisir de l’entendre nous faire “Eruption” ou “Je t’aime Bébé”. Un show mené de main de maître avec la guitare qui clignote, la bandoulière qui clignote et les tenues invraisemblablement glam d’ADAM !

Bien sûr, il n’oubliera pas le tirage du gagnant du bôôô T-Shirt ADAM BOMB. Sniff, c’est même pas moi !

Allez, un petit rappel signé LED ZEPPELIN, “Rock’n’Roll”, et c’est fini pour ce soir.

Moi je suis encore sur le cul. Cà doit bien faire quinze fois que je le vois en live mais là c’est sûr je viens d’assister à l’une de ses meilleures prestations ! Pitié ADAM, ne vire personne (ne riez pas, ADAM est aussi rapide à la guitare qu’il l’est pour changer de line up) !

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Bon voila, maintenant il est très très tard et faut pas déconner, j’ai quand même pas mal de route, moi !

Long live rock’n’roll !