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GUITARE EN SCENE 2023 – Jour 4 : Live Report @ le Stade des Burgondes de St Julien en Genevois (74) – Dimanche 23 juillet 2023

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Report : HI’TWIST – Photos Hi’TWIST, Caroline MOUREAUX, Luc NAVILLE

Pour la dernière journée du festival, on a au programme un dimanche bien progressif. La circulation en cette saison estivale aura raison de moi, j’arriverai presque à la fin du set d’ATLAS KARMA. Néanmoins, j’aurai le temps de voir deux titres de ce groupe qui opère dans un style électro pop, avec des réminiscences hip hop et rock. Belle énergie avec des titres issus de leur premier EP « Monsters are real ». Une suite à prévoir avec un premier album qui devrait sortir cette année.

WHISBONE ASH @ GUITARE EN SCENE 2023

Le groupe qui fait suite sur la scène village peut être considéré comme un dinosaure du rock. Avec plus de 50 ans d’existence, WISHBONE ASH officie dans un registre hard-rock très mélodique et un rock progressif épuré, agrémenté de notes folk.

Le show démarre avec « We stand as one » issu de leur dernier album ” Coat of arms ” (2020). Avec l’anniversaire récent de leur joyau « Argus » (72), le groupe interprète une bonne partie de cet album. Quel plaisir de réentendre « The king will come », « Blowin’free » ou encore « Warrior » !

Les duels de guitare d’antan avec TED TURNER ont fait place à ceux de JYRKI « MUDDY » MANNIMEN et de ANDY POWELL, seul membre originel du groupe. Toujours avec sa fidèle Flying V, ce dernier va nous emmener dans la longue carrière du groupe avec « Jail Bait » (de « Pilgrimage ») ) pour s’achever avec « Phoenix “, tiré de leur premier album éponyme (69).

WISHBONE ASH a su captiver un auditoire varié entre les nostalgiques des années phare du groupe (69/75) et un public découvrant leur musique mélodique.

MAGMA @ Guitare en Scène 2023

Quand MAGMA démarre son show sous le chapiteau, le public est quelque peu éparpillé. Avec une musique pas toujours facile d’accès et une langue quelque peu étrange (le Kobaien), MAGMA explore avec « Klameuhr » un univers expérimental et jazzy.

Entouré d’une dizaine de musiciens, chanteurs et choristes, le leader et fameux batteur CHRISTIAN VANDER nous emmène dans son univers avec des titres tels que « Köhntarkôsz Anteria (part 1) ou « Ehn deiss ».

Le groupe MAGMA a été formé en 1969, inspiré par le talent et la quête de l’idole de CHRISTIAN VANDER : JOHN COLTRANE.

VANDER est à la recherche de la note suprême ; c’est l’oeuvre de toute une vie ! Cette musique sombre et puissante, donnera une prestation qui ne peut laisser le public indifférent.

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Après l’épreuve du feu, place au groupe tant attendu de la journée : PORCUPINE TREE. Déjà l’écran annonce une soirée « non portables » et les photographes pro apprendront qu’ils sont relégués loin des musiciens, derrière la table de mixage.

En intro, « Even less/Stupid dream » et son imagerie, nous emmène sur les contrées d’« In Absentia » (2002) avec « Blackest eyes , « The sound of Musak ». Tel un orfèvre, STEVE WILSON, capitaine du navire, chanteur et multi-instrumentiste, nous emporte dans son monde fantasque et imaginaire.

En parfaite osmose avec le claviériste RICHARD BARBIERI et le batteur GAVIN HARRISON, la musique de PORCUPINE TREE associe de longs mouvements atmosphériques ou au contraire, assez violents.  Cette composition mélodique touche la sensibilité de l’auditeur. 

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

L’album « Deadwing » (2005), belle œuvre audiovisuelle, n’est pas oublié puisque l’on aura droit à « Mellotron scratch », suivi d’« Open car ». On découvre aussi sur scène, leur tout dernier opus » Closure/Continuation » (2022), le mélodique « Harridan », « Off the new day » ; les deux singles de l’album. Avec en plus « Dignity », « Chimera’s wreck » et « Herd culling », cet opus sera le plus représenté durant le show avec le classique « In absentia ».

Quand la magie de l’image et du son nous interpellent, c’est avec ” Anesthetize ” et ses longues compos. Superbe ! Toujours tiré  de « Fear of a black planet » (2007), leur plus gros succès discographique, « Sleep together », nous assènera d’un déluge de sons et de rythmes. Un vrai feu d’artifice !

Le groupe s’échappe de scène. On reste sonné devant un tel choc musical et émotionnel !

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Sous les ovations d’un public conquis, retour sur scène et avec le trio « Collapse the light into earth », « Halo » et «Trains ». Ces titres finiront de porter l’estocade à ceux qui n’étaient pas encore complètement conquis par cette musique si envoûtante ! Rarement on aura vu une telle homogénéité où un son puissant et clair se mêle à des images qui se fondent dans ce décor si innovant.

Un festival qui se termine en beauté. Encore bravo à l’organisation, à tous ses bénévoles et un remerciement spécial au Point Presse (Géraldine & Thierry ainsi que Pascale) pour leur aide, leur disponibilité et leur gentillesse. A l’année prochaine puisque les dates du prochain Guitare en Scène viennent d’être annoncées ; à savoir les 18,19, 20 et 21 juillet 2024.

PS : un grand merci à Caroline MOUREAUX et Luc NAVILLE pour leurs prêts de photos !

GUITARE EN SCENE 2023 – Jour 2 : Live Report @ le Stade des Burgondes de St Julien en Genevois (74) – Vendredi 21 juillet 2023

Report by SEB 747 – Photos de HI’TWIST et SEB 747

Yes !!! Ce soir je vais, une fois n’est pas coutume, à un concert (lol) et pas n’importe où puisque je me rends à St Julien en Genevois, à une petite heure de chez moi, pour le festival Guitare en scène ! Et pour une fois, je le fais côté coulisses. Trop cool !!! J’avoue que c’est très intéressant de voir l’envers du décor. Cette fois-ci, c’est mon copain Hi’Twist qui fait le photographe. D’ailleurs, je ne suis pas mécontent qu’il soit déjà venu la veille, cela nous évite bien des déboires à l’entrée de ST JULIEN. Une fois sur place, direction l’arrière du stade où je suis très bien accueilli. Les présentations faites, il est temps d’aller voir la petite scène dans le Stade des Burgondes.

YVET GARDEN @ Guitare en Scène 2023

YVET GARDEN est le premier groupe à jouer ce soir. Ils viennent de Valence et ont gagné un tremplin pour GES. Dès leurs premiers morceaux, je sens que ce n’est pas ma tasse de thé. C’est peut-être un peu trop « jeune » pour moi. Ce n’est pas mauvais, rassurez-vous, mais il me manque un petit truc pour me faire décoller. En tout cas, la jeunesse de GES (les bénévoles) a l’air de bien apprécier. Je reste poliment, observant de loin la prestation des Valentinois.

Plus le set se déroule et plus j’ai l’impression qu’ils sont impressionnés de jouer dans le festival. En plus, pour couronner le tout, ils ont le soleil en pleine poire.

YVET GARDEN @ Guitare en Scène 2023

J’en profite pour taper la discute avec quelques copains venus aujourd’hui pour voir la future jam et j’aperçois DINO JELUSIC dans le public, en train de regarder la prestation de YVET GARDEN. Lui semble bien apprécié. C’est une bonne nouvelle pour le groupe. Personnellement je pense qu’ils ont été dépassés par l’événement. A revoir dans une petite salle où leur musique, selon moi, siéra mieux.

Une fois la prestation terminée, retour en coulisses où nous débattons de la prestation précédente. Les quelques photographes présents sont comme moi, un peu déçus de cette entrée en matière.

JELUSICK @ Guitare en Scène 2023

C’est bien beau de papoter, mais il serait peut-être temps de retourner devant la grande scène sous le chapiteau où JELUSICK, le groupe, doit bientôt arpenter les planches. Justement sur scène, nous retrouvons comme l’an passé un tonton Zeze, alias Francis Zegut, en pleine forme qui nous présente le groupe à venir.

« Reign of vultures » est le premier morceau sur lequel JELUSICK, le groupe Croate fracasse le chapiteau. Ce titre met tout de suite dans l’ambiance. Ils ne sont pas là pour faire mumuse avec le public, mais bien pour le remuer.

Le guitariste IVAN KELLER, lunettes de soleil sur les yeux, semble un peu en retrait contrairement à son copain bassiste LUKA BRODARIC déjà à fond. MARIO LEPOGLAVEC derrière ses fûts est un peu loin mais ses frappes sont puissantes et résonnent bien sous le chapiteau. D’entrée de jeu, je sens que ça va promettre.

JELUSICK @ Guitare en Scène 2023

DINO va aux claviers dès le deuxième morceau, mettant un peu de mélodie dans son métal. Il revient en courant et reprend son micro pour continuer le titre. Personnellement, je trouve que ça casse un peu le rythme de la chanson. Le clavier se trouvant assez loin sur scène, un clavier supplémentaire ne serait pas une mauvaise idée, ou posé un peu plus près.

Comme le premier album du groupe n’est prévu que pour fin septembre, nous avons droit à quelques cover, c’est un peu le thème de cette soirée, mais interprété façon JELUSICK. Un « The Look » de ROXETTE et son refrain incontournable « She goes (na na na na na na) She’s got the look », mais en version métal et ça le fait grave, un petit « Burn » de qui vous savez… Sur scène, le son est (trop ?) fort et ça bastonne sévère. IVAN ne semble plus timide, même s’il semble s’économiser, et va au front. Mais il est vrai que celui qui, à part DINO, est à fond, c’est bien le bassiste qui fait le grand écart tout en headbanguant comme un damné sur scène. Il va finir par se briser la nuque s’il continue comme ça. Lol.

DINO court souvent aux claviers et chante toujours aussi bien. Tiens, il me semble reconnaître un titre de ANIMAL DRIVE, groupe dont le chanteur a fait partie. Les titres défilent à une vitesse phénoménale, avec certains morceaux de JELUSICK, de ROMERO, de nouveau d’ANIMAL DRIVE… en bref, des morceaux sur lesquels le chanteur a participé. A noter que son futur album risque d’être absolument fabuleux.

Nous avons droit à un moment de calme avec Dino seul aux claviers, puis un petit solo de basse accompagné de la batterie, et un autre très instrumental. Personnellement, je préfère lorsque le chanteur est présent, n’étant pas fan des morceaux trop instrumentaux. En tous cas, le public est à fond derrière le groupe et participe aux sollicitations du frontman, lorsqu’il va vers le public pour le faire taper des mains.

DINO JELUSICK présente régulièrement les musiciens qui l’accompagnent, semblant impressionné par leur qualité de jeu. Un titre à la WHITESNAKE qui nous fait bien comprendre pourquoi DAVID COVERDALE, le leader du serpent blanc, a appelé DINO pour lui demander de rejoindre son groupe, et il est 21h lorsque sonne la fin du show. À peine une heure, c’est un peu court, mais c’était très intense.

GES ALL STARS 2023

Après la photo de famille, DINO invite les spectateurs à rester, après être allé boire une bière où se promener, en insistant sur le fait que tout le groupe va rester pour la suite, avec des invités sur scène pour faire du WHITESNAKE. C’est la fameuse jam de Guitare en Scène qui se déroule chaque année, et cette saison, nous allons retrouver le guitariste Américain JOËL HOEKSTRA et le claviériste Italien MICHELE LUPPI de WHITESNAKE et, encore une fois, MARCO MENDOZA, le latino bassiste de San Diego et ex-membre du serpent blanc.

Après un petit retour en coulisses nous retrouvons la scène chapiteau, ou un grand nombre de spectateurs c’est amassé. Notre tonton national est de retour sur les planches afin de présenter la jam de GES.

Les membres de JELUSICK sont de nouveau sur scène, excepté LUKA. Après une nouvelle présentation du groupe par notre ami MARCO, la jam démarre avec un petit « Burn » qui voit débouler un DINO survolté. « Bad Boys » et « Slide it in » sont enchaînés l’un derrière l’autre avec JOEL et IVAN qui exécutent solos sur solos, chacun rivalisant avec l’autre, sous les ronflements de basse de MARCO, les frappes de malades de MARIO et les nappes de claviers interprétés par MICHELE.

GES ALL STARS 2023

Sur « Love is no strangers », ce dernier va laisser sa place à DINO pour prendre le chant. Personnellement, j’ai trouvé son interprétation exceptionnelle. « Ain’t no Love in The Heart of The City » revoit DINO JELUSICK reprendre le devant de la scène et le refrain de la chanson repris a capella par le public. Sous le chapiteau, ça fait son effet !

« Fool For Your Loving » démonte tout. L’interprétation des musiciens est sans faille. Ils n’ont quasiment jamais joués tous ensemble et pourtant c’est comme s’ils ne faisaient qu’un.

Sur « Is this is love », DINO essaie un clavier portable qui ne semble pas fonctionner correctement, alors qu’il laisse une fois de plus le micro à MICHELE LUPPI, et va se mettre directement aux claviers fixes. JOEL HOEKSTRA prend les poses – ce n’est pas un américain pour rien, lol – pendant que MARCO MENDOZA fait son show, ceux qui l’ont déjà vu en concert savent de quoi je parle. Le son est toujours aussi (trop ?) fort et résonne sous le chapiteau plein comme un œuf.

« Here I go again » suivi de « Still of the night » sonne le glas de la jam 2023. Les musiciens se font des accolades entre eux et quittent la scène. Quelle prestation !! Il ne manquait plus qu’un certain DAVID COVERDALE. Tiens, on n’a pas dit à MARCO MENDOZA que c’était fini ? Il ne veut pas sortir de scène. Lol. En fait, il fait profiter le public d’un de ses morceaux, « Viva la Rock » avec encore IVAN KELLER et MARIO LEPOGLAVEC qui l’accompagnent. Dès le troisième titre, il remercie les musiciens de JELUSICK qui assurent comme des bêtes. Et vas-y que je te joue un petit  « Love is on the run » et un autre morceau que j’ai oublié. Décidément, il ne veut plus quitter la scène, mdr !

ARTHUR, l’ex-chanteur de 58 SHOTS vient de monter sur les planches pour chanter l’hymne de GES qu’il a créé. C’est la petite surprise du jour. IVAN disparaît , laissant le chanteur guitariste seul avec les deux M, MARIO et MARCO. Bien sympathique morceau que je n’avais pas encore eu le temps d’écouter. Le personnage n’a pas changé et son capital sympathie, est toujours là. Sa voix est assurée et toujours aussi chouette, tout comme son jeu de guitare. Il quitte la scène, visiblement ravi de sa prestation après la photo de famille.

IVAN revient tenir compagnie à MARCO qui continue de jouer avec « Hole in my pocket » car le dernier groupe n’est à priori pas encore prêt. Remplacement de dernière minute. MARCO fait le job !

GES ALL STARS 2023

Est-ce que vous êtes fatigués ? Euh, nous non, mais IVAN KELLER peut-être. Ça va faire plus de deux heures qu’il joue… sans parler de MARIO qui continue de martyriser ses fûts. Quand DINO JELUSICK était impressionné par ses musiciens tout à l’heure, je comprends maintenant. Quelle ténacité !

23h33 et c’est fini. « Thanks you so much », nous dit MARCO MENDOZA. « merci beaucoup », reprend t’il en Français. Ce coup-ci, il semble réellement quitter la scène. Mais il revient une fois de plus. Décidément il adore la scène !! « Nous allons vous jouer un autre morceau pour vous. Vous êtes formidables ! », nous dit le bassiste. Et c’est sur « I got to feel emotion » que MARCO finit le set. « Merci beaucoup à bientôt. », conclut t-il. Bon, il n’a pas dit à l’année prochaine alors que, si ça se trouve, il reviendra une nouvelle fois. Tout comme DINO dont c’est tout de même la troisième venue en trois ans.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Pas le temps de tergiverser, côté scène village il y a de l’agitation. Normalement, il était prévu que NEAL SCHON X JOURNEY THROUGH TIME soit le clou de la soirée, puis après l’annulation de ce dernier, ce devait être au duo de KO KO MO de prendre la place. Seulement voilà, deux jours avant, leur camion de tournée a pris feu, ne faisant que des dégâts matériels heureusement, mais stoppant le groupe alors en pleine tournée. Du coup, nous avons droit à DATCHA MANDALA, un excellent groupe venu tout spécialement de Mérignac, tout près de Bordeaux, pour GES . Ils ont carrément annulé tout leurs RDV personnel pour venir remplacer au pied levé les Nantais.

Dès le premier titre, le trio Mérignacais est survolté. Il déchire littéralement la scène. La joie de jouer ce soir, malgré leur long trajet, fait plaisir à voir. D’autant plus que leur heavy blues 70´s est très entraînant. D’ailleurs, je remarque qu’il reste encore pas mal de monde malgré la fraîcheur du soir. Ayant fait plusieurs années le festival, il reste rarement autant de monde pour le dernier groupe.

« On remercie GES pour avoir penser à nous pour remplacer KO KO MO. C’est des potes et on a une pensée pour eux. », nous dit le bassiste chanteur NICOLAS.

Le groupe enchaîne les brûlots : « Stick it Out », « Sick Machine »… Les riffs de JEREMY, le guitariste, sont incandescents et volent presque la vedette au frontman pendant que JEAN-BAPTISTE martyrise ses fûts avec conviction.

« Vous êtes fatigués ? », interpelle le frontman après plusieurs titres. « Oui vous êtes fatigués !! », renchérit-t-il « c’est pour ça qu’on va continuer pour vous réveiller », conclue-t-il à la grande joie des festivaliers, enchaînant les morceaux. Les deux guitaristes qui chantent en cœur, sous les frappes de mule d’un batteur complètement fou furieux, c’est excellent.

NICOLAS pose sa basse pour un harmonica et nous raconte : « En 2017, nous avons passé deux semaines de tournée et ça a été très long sans nos compagnes. Du coup on a écrit cette chanson, ça s’appelle « Missing Blues ». Dans le public, ce morceau fédérateur fait danser une partie des spectateurs sous les harmoniques des musiciens. C’est la totale éclate.

On n’a pas une seule fois le temps de se rendre compte qu’il est déjà plus d’une heure du matin. Leur Blues légèrement psyché est vraiment très bon et fait un malheur dans le public. Les morceaux défilent dans une ambiance survoltée, sur scène comme dans le public. C’est au tour du titre issu de leur tout nouveau EP « Janis » d’être joué. Sur celui-ci, NICOLAS fait chanter le public. Quel titre monstrueux et entraînant avec son refrain que l’on ne peut se retenir de reprendre ! « Djannis, djannis, the Rock’n’Roll Queen, Djannis… »…. Un futur hit en concert !

« On va vous faire une reprise maintenant. Mais ce n’est pas U2 ».  C’est « Helter skelter », un morceau des BEATLES, popularisé par AEROSMITH en son temps puis par U2 et enfin par MOTLEY CRUE qui est joué. C’est à une version survitaminée auquel nous avons droit. Les musiciens s’entendent comme larrons en foire et sont excités comme des puces. Sur la scène, ils sautent, courent, virevoltent sur toute la largeur, et la profondeur.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

« Nous approchons à grand pas de la fin de ce concert et de ce festival. On va vous jouer une chanson qui nous tient à cœur, qui parle de croire en ses rêves, et c’est Have you seen the light ! », continue le frontman. Malgré l’heure très matinale, le public ne peut pas s’endormir. Aucun morceau présenté ce soir ne permet de s’assoupir, ne serait-ce qu’un instant. Le groupe déploie une telle énergie qu’on peut se demander d’où ils la prennent.

« Faites du bruit pour MARCELINE au son », nous redit NICOLAS. Et le groupe se lance dans une petite chanson en l’honneur de la preneuse de son. Mdr. « Nous allons vous en faire une dernière mais avant, il nous faut remercier Guitare en Scène et ses 250 bénévoles ! ». Le morceau est d’une lourdeur sans nom. Le bassiste est complètement déchaîné, encore et toujours. A tel point qu’il se met à genoux sur les planches. Il utilise sa basse comme une mitraillette et hurle dans son micro, tenant le pied en l’air.

Puis, les guitaristes posent leurs instruments et quittent la scène. Ils laissent la place à JEAN-BAPTISTE qui, tel un BONZO (JOHN BONHAM) nous fait un solo de pas moins de cinq minutes avant que ses comparses ne reviennent pour conclure le morceau. NICOLAS finit, lui, à genoux. Quelle étrange façon de finir un set, c’est agréablement surprenant !

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Après avoir saluer comme il se doit la foule, le groupe s’en va et c’est fini. Ils laissent les festivaliers complètement hagards. Quelle énorme… non, ce n’est pas ça… quelle monstrueuse claque avons-nous pris ! Incroyable ! Je pensais que rien qu’avec JELUSICK et la jam nous étions rincés, MARCO étant un ton en-dessous (mais pas au niveau du volume sonore), mais là… Oh la vache !!! Les DATCHA MANDALA ont rehaussé le festival, laissant  penser dans la tête de bons nombre de spectateurs, que les prestations précédente ont été moins bonnes.

Comme promis lors du dernier titre, les DATCHA MANDALA nous attendent au stand de merch’ pour discuter avec les fans, prendre des photos et remercier les spectateurs d’être restés pour eux. Leur stand de merch’ n’est d’ailleurs pas loin d’être dévalisé.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Il est près de deux heures du matin lorsque la sécurité nous demande de bien vouloir quitter le site. Alors, après avoir dit au revoir aux DATCHA MANDALA et leur avoir dit qu’on ira les voir l’an prochain s’ils repassent au Brin de Zinc, nous quittons le stade. En chemin, je croise IVAN, le guitariste de JELUSICK, et lui demande s’il n’est pas trop fatigué après sa prestation. Il me répond que non, mais qu’il est tout de même surpris d’avoir tenu trois shows d’affilée. Il va falloir penser à faire un contrôle antidopage si ça continue. Lol. Avant d’arriver à la voiture de mon copain Hi’Twist, nous croisons le « latin lover » MARCO MENDOZA. Il nous remercie de notre visite et nous souhaite une bonne route et une bonne nuit. J’ai tout comme l’impression qu’il va lui aussi en passer une bonne. Lol.

Un énorme merci à Guitare en Scène pour cette toute première accréditation, et rendez-vous l’année prochaine si l’affiche est aussi belle !

GUITARE EN SCENE 2023 – Jour 1 : Live Report @ le Stade des Burgondes de St Julien en Genevois (74) – Jeudi 20 juillet 2023

JOE BONAMASSA @ Guitare en Scène 2023

Report by HI’ TWIST – Photos : HI’TWIST, Luc NAVILLE, Alexandre COUESNON

C’est toujours un plaisir de retrouver le festival Guitare en Scène, festival à dimension humaine, si chaleureux et tellement loin de ces grosses messes estivales !

La première journée, en ce jeudi, a été quelque peu chamboulée. En effet, le groupe électrogène lié au contrôle et à l’ouverture des portes d’accès est tombé en panne dès l’ouverture. Pas de panique, le staff du festival réagit vite.  Rapidement, un flash mob se constitue devant les grilles et investit les lieux pour faire patienter le public compréhensif. Avec l’arrivée de deux groupes électrogènes, c’est le soulagement après plus d’une heure d’attente. Il va falloir alors modifier toute la programmation du jour.

ONE RUSTY BAND, duo habitué des lieux, va ouvrir les festivités, avec sa bonne humeur communicative, sur la scène « village ».

JOSSE STONE @ Guitare en Scène 2023

Puis on bascule vite sur la scène « chapiteau ». Il est loin le temps où je découvrais l’artiste qui suit dans mon magasin de disques. Déjà 20 ans avec la découverte de son 1er album « The soul sessions »… JOSS STONE avait alors 16 ans. Depuis elle a sorti 9 albums. Pour la petite histoire, au  troisième album intitulé « Introducing Joss Stone » (2007), la diva anglaise s’est expatriée aux Etats-Unis.

Durant plus d’une heure, elle va revisiter sa carrière déjà imposante avec des titres comme : « Fell in love with a boy », adaptation d’un titre des WHITE STRIPES, « Tell me ‘bout/killing me softly » ou « Music », qu’elle interprétait en duo, jadis avec LAURYN HILL.

Gros show à l’américaine. Vêtue de robes à paillettes, elle est entourée d’une solide formation. Elle se risque à interpréter le « I put a spell on you » du sorcier SCREAMIN’ JAY HAWKINS, tout comme le dangereux exercice qui consiste à lancer des tournesols dans le public !

Sortie de scène pour mieux revenir avec « Put your hands on me » et « Some kind of wonderful » (cover des SOUL BROTHERS SIX).

JEANETTE BERGER @ Guitare en Scène 2023

Vite sur la scène « village » pour l’entrée en scène de JEANETTE BERGER. Avec sa voix puissante et une énergie débordante, elle va séduire un public à l’écoute.

C’est dans la musicalité de la langue anglaise que ses textes trouvent un espace propice à leur expression. Cette pianiste, auteure-compositrice et interprète, nous interpelle avec sa sensibilité et sa fougue . Quand elle n’est pas sur le devant de la scène à haranguer la foule, c’est pour mieux revenir à son synthé et nous délivrer sa soul avec des titres comme : « Got the feeling », « Walking back home » ou le groovy « Do you thing ».

Après 2 E.P. et un live à son actif, un second album est d’ores et déjà en préparation.

Une bien belle surprise du festival dont l’auditoire, tout comme votre serviteur, n’a même pas prêté attention à la musique que l’on entendait au loin.

JOE BONAMASSA @ Guitare en Scène 2023

En effet, le concert de JOE BONAMASSA venait de débuter sur la scène « chapiteau » à 22h00 pétantes ! Belle démonstration dans un style blues rock où sa voix profonde va de paire avec des solos de guitare époustouflants.

Epaulé par des musiciens hors-pair, je vais même découvrir que j’avais dû voir son pianiste, 40 ans auparavant, au Reading Festival, quand il accompagnait STEVIE RAY VAUGHAN sur scène.

Place aux réjouissances avec l’arrivée surprise d’ERIC GALES pour « I feel like breaking up somebody’s home tonight »  Quelle dextérité et quelle complicité entre ces deux guitaristes ; des touchers de guitare proprement magiques ! Moment de grâce et qui rend ce festival si original !

Exit de scène pour laisser place aux autres virtuoses qui accompagnent BONAMASSA sur scène avec des titres comme : « Double trouble », « Just got paid ». Sous les ovations du public, on aura même droit à un rappel avec « Mountain time ».

ERIC GALES @ Guitare en Scène 2023

Pas le temps de traîner aux différents stands musicaux car déjà ERIC GALES enchaîne sur la scène « village ». Quelques problèmes techniques vont retarder son entrée sur scène.

C’est parti !… Mais une fois lancé, d’autres problèmes liés à sa guitare vont survenir et là, ça part en impro, surprenant son bassiste tout comme le batteur. Le public venu massivement à cette journée pour JOE BONAMASSA, découvre le blues de GALES, teinté de funk. On reste impressionné par le bonhomme et ce style si coloré.

Voilà que se termine cette 1ère journée, compliquée pour les organisateurs avec ses aléas techniques et imprévus mais vite balayés par ces moments de pur plaisir.

Un grand merci aux photographes Luc Naville et Alexandre Couesnon pour leur prêt de photos !

THE DEAD DAISIES @ Guitare en Scène 2018

Alors que les copains se remettent du Hellfest, du Rockfest et autres Bang Your Head, moi je continue ma saison de fest. Eh oui, ce soir c’est le premier jour de Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois. Yep, je suis aux taquets !! Bon, j’ai intérêt car là, il ne faut absolument pas que je sois à la bourre, j’ai des interviews de calées. Pression.

Bon théoriquement, je sais y aller, ça le fait et je sais où me garer. Normalement, c’est finger in the nose, l’histoire ! On ne va pas parler des gens qui font faire des travaux sur les autoroutes alors que tout le monde les emprunte mais bon j’ai tout de même réussi à être à peu près à l’heure !

J’ai dit à peu prês car le temps que je finisse mon interview avec MISS AMERICA et celle de JOHN CORABI pour les DEAD DAISIES (heu comment, j’ai de la chance ? Nan nan, je mérite, c’est tout !) ROSENDALE sur la petite scène extérieure a déjà terminé son set. Oups ! Loupé un groupe quand je suis déjà dans l’enceinte je ne suis pas sûr que ça me soit déjà arrivé. Je suis very sorry ! Et pourtant j’ai essayé – et je n’avais pas forcément le choix – d’être rapide mais premièrement, c’est difficile d’empêcher JOHN de parler et deuxièmement, je n’avais pas forcément envie qu’il s’arrête !

A Guitare en Scène, tout est bien rodé pour que rien ne vienne perturber le running order, même les meet and greet. Oui, vous savez, les meet and greet, les trucs où les gens doivent payer pour approcher les artistes qu’ils aiment ? Là, il y en a deux : un pour DEAD DAISIES et un pour SATRIANI. Mais Guitare en Scène prouve encore une fois que ce n’est pas un festival comme les autres car ces meet and greet sont complètement gratuits ! Ils ont été organisés en tirage au sort parmi ceux qui le souhaitaient et qui avaient un billet. Foi de Ti-Rickou, c’est la première fois que je vois ça ! Je trouve ça totalement génial ! Ca me réconcilie même avec les meet and greet, tiens.

THE DEAD DAISIES @ Guitare en Scène 2018

Allez, le moment pour lequel je suis surtout venu arrive : les DEAD DAISIES pour une date unique en France montent sur la grande scène. Et putain c’est parti ! Comment dire ? Comment décrire DOUG ALDRICH, JOHN CORABI, MARCO MENDOZA, Dean CASTRONOVO et DAVID LOWY ensemble ? C’est une pure tuerie ! Non seulement ça joue – et ça joue grave – mais en plus, c’est visuel ! Ils se roulent sur scène, ils bougent, ils posent, ils s’amusent. Il y a une vraie envie de jouer.

Et d’entrée le public présent sous le chapiteau s’en prend non seulement plein les oreilles (non ce n’est pas trop fort, c’est juste du rock ‘n’ roll) mais aussi plein les yeux. Moi forcément je suis fan, j’adore les morceaux de DEAD DAISIES et même quand ils nous font des covers, eh ben ce sont de putains de tueries ! Dieu sait que je ne suis pas trop covers mais lorsque DEAD DAISIES remet les vieilles recettes au goût du jour, qu’est ce que c’est bon !

Bien sûr j’adore la voix, la prestance de JOHN CORABI (ça, c’est clair !) et c’est vrai qu’avec ses acolytes ça le met vraiment en valeur. Et là, sur cette scène, c’est purement magique. Bon, je ne parle même pas de MARCO MENDOZA qui, bien-sûr, comme à son habitude fait le show. Il doit avoir du sang de kangourou dans les veines car il saute beaucoup sur lui-même, lol !

Et je termine par le sieur DOUG ALDRICH. Ce mec est tout simplement magique. Quel guitariste et quelle présence ! Quand on le voit jouer, on a l’impression que c’est simple… Et quelle putain d’interprétation sur un cover de DEEP PURPLE. Mais pourquoi il ne l’ont pas pris lui les DEEP PURPLE ? Tant qu’à remplacer BLACKMORE par quelqu’un, au moins lui il est dans l’esprit, il ne fait pas du jazz ! Comment je n’aime pas STEVE MORSE… Bon d’accord, mais surtout pas dans DEEP PURPLE ! Enfin bref, vous l’avez compris et vous l’avez déjà lu si vous suivez le webzine, DOUG c’est vraiment un de mes petits chouchous !

Dans THE DEAD DAISIES, les cinq compères forment vraiment un tout. Le show de ce soir est en plus tout simplement énorme ! Ouais, je ne déconne pas les copains, là c’est vraiment mons-tru-eux ! Et ce ne sont pas ceux qui sont là ce soir qui diront le contraire ! Ouah !!! Guitare en Scène, ça commence très très fort !

Moi il faut que je redescende un peu quand même. Pourquoi ils ne veulent pas que je leur refasse une interview ou que j’aille re-papoter avec eux ?!!! Même pas drôle !

JOE SATRIANI @ Guitare en Scène 2018

Bon allez, là ça va vite, ça va bientôt être au tour de JOE SATRIANI. Heu comment je suis moins motivé ? C’est pas vrai, j’aime bien JOE. C’est même celui que je préfère dans le style “les chanteurs sont des connards, j’en mets pas” ! Mais il faut préciser que je l’ai vu un certain nombre de fois. Tellement que je suis incapable d’en tenir le compte !

Mais ce soir, c’est un show spécial pour Guitare en Scène et puis à Guitare en Scène, il se passe toujours des choses.

Tiens, d’entrée de jeu son line up fonctionne très bien. Bon choix de set list. Et bien-sûr, en plus, il est ravi de rejouer ici et forcément ça se ressent dans son jeu. Le public est forcément ravi. A Guitare en Scène, le public, la guitare il connait et il aime. Et JOE SATRIANI, c’est un peu un des Dieux du Temple.

Moi, bizarrement, je rentre beaucoup plus dans le show de ce soir que dans les derniers que j’avais vus de lui. D’habitude au bout de trois ou quatre morceaux, je commence à me lasser un peu mais là,, comme un papillon sur une lampe, je reste scotché et ce, jusqu’à la fin.

 

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Eh non, ce n’est pas la fin, c’est juste un entracte ! Et il ré-attaque sur “Surfin with the Alien” ! Là, je fond carrément. C’est sans aucun doute pour moi, le meilleur album de rock-hard instrumental qui n’ait jamais été fait et en live ces morceaux, c’est une vraie tuerie. Et comme JOE est en forme, je ne vous explique même pas ! C’est juste à vous dégoûter de même essayer d’apprendre à jouer de la six cordes ! C’est tellement simple quand c’est lui qui joue. Ti-Rickou est aux anges !

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Et c’est parti pour l’annonce des invités spéciaux. Heu tiens, c’est bizarre, c’est DOUG ALDRICH qui vient ! Yes, une double dose de DOUG ! Qui c’est qui est méga content ? !! DOUG et JOE, putain ça va saigner ! Le troisième… oh putain je suis mort ! Ma femme va me tuer ! C’est, je n’y crois pas, ULRICH JON ROTH. Pour ceux qui n’ont pas suivi l’actualité du hard-rock depuis 40 ans, ce n’est ni plus ni moins que le premier guitariste mythique de SCORPIONS. Et pourquoi je suis mort ? Parce que c’est juste LE guitariste préféré de ma femme.

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018

Allez, là j’ai hâte, comme tout le public d’ailleurs, de savoir ce qu’ils vont nous faire. Et avec ULI ROTH, devinez par quoi on va commencer ? JIMI HENDRIX of course ! Et c’est un petit hardos qui gagne un… bracelet à clous !!! Je ne suis pas un afficionado de HENDRIX mais ULI JON ROTH a toujours réussi à me le faire oublier. Et là, avec ses deux compères, ça me fait redécouvrir le morceau sous un angle différent.

Putain ça joue ! En plus, c’est ULI qui est au chant. JOE SATRIANI et DOUG ALDRICH s’amusent comme des petits fous. Ils alternent tous les trois des solos et ça devient – si c’était possible – encore plus une putain de tuerie. Ouah !

JOE n’arrête pas de sourire, il s’amuse comme un gamin. Il a le sourire banane sur le visage. C’est vraiment méga cool de le voir comme ça, tellement décontracté et heureux de jouer avec ses copains. 

Mais qu’est-ce qu’ils me font là ? Smoke on the water ?!!! Avec une rythmique à trois ?!!! Putain, putain, putain !!! Ca, c’est du DEEP PURPLE ! Ca, c’est du “Smoke on the Water”. C’est DOUG qui se colle au chant. Grâce aux dernière prestations de DEEP PURPLE, j’avais presque oublié comment ce morceau devait sonner et là ouais, on comprend pourquoi ce titre est devenu l’un des hymnes du hard-rock ! En plus, les trois musiciens alternent les solos et ils le font tout en respectant l’esprit de RITCHIE BLACKMORE. Ca me met les larmes aux yeux ! Ca repart un peu dans le milieu du morceau avec des solos dans le style des trois compères et ça se termine par une apothéose de rythmique et “Smoke on the Water” hurlé par tout le public de Guitare en Scène.

Ouah, quel moment énorme ! Voilà pourquoi j’aime ce fest. Je pense que c’est encore un des seuls festivals où ce genre de chose se produit et où des musiciens montent sur scène pour jouer et s’amuser juste pour le fun, pour jouer ensemble. Et quand ce sont des musiciens de ce calibre, c’est juste hallucinant.

MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018

Bon, ce n’est pas tout mais il est déjà plus de minuit ! Il ne faut surtout pas que j’oublie d’aller voir MISS AMERICA qui vient de commencer, presque dans la lancée, à jouer sur la scène Village. Ce serait bêta que je les loupe quand même ! Je n’ai déjà pas pu aller les voir hier soir au Rock’n’Eat Live… En plus, je leur ai fait une interview dans l’après-midi. Allez, une bouteille d’eau, je regroupe mes dernières forces et je les rejoints.

Bien-sûr, je ne vais pas être déçu. MISS AMERICA, ben c’est mon coup de coeur de ces derniers mois. Le groupe que j’ai découvert grâce à leur EP et que j’ai eu la chance de voir quelques jours après en live. Et depuis, je ne les lâche plus !

Et là sur la scène de Guitare en Scène, eh bien encore une fois, ils vont me mettre une bonne tarte.

J’aime leurs compos, très rock qui se retiennent facile et qui te restent dans la tête. Leur prestation live est très efficace, pour un jeune groupe comme ça, c’est vraiment rare.

La bassiste bouge vraiment beaucoup ainsi que le guitariste et le guitariste chanteur. Eh bon, le fait qu’il y ait aussi une fille à la batterie, c’est bien sympa.

Ils ont déjà une grande habitude des live et encore une fois, il n’y a pas photo, ça paye.

Il n’y a pas que moi qui craque. Les courageux qui sont restés tard, voire très tôt, pour les voir ne vont pas être déçus. Les MISS AMERICA, c’est clair, vont se faire de nouveaux fans ce soir.

MISS AMERICA @ Guitare en Scène 2018

Malgré l’heure tardive, il fait encore très chaud sur le site. On est bien, on est avec les copains et je n’ai pas forcément envie que la magie s’arrête. Mais bon, si ça continue je vais devoir arriver avec les croissants pour ne pas me faire engueuler !

Un grand merci aux orgas pour leur gentillesse et leur mega programmation dans un lieu superbe et avec une capacité qui reste à taille humaine, une scène où on voit de partout et où le son est superbe.

Cette journée sous le signe du hard-rock a encore été un grand succès. Guitare en Scène n’est pas prêt de ne plus me voir !

JAM SESSION (JOE SATRIANI-DOUG ALDRICH-ULI JON ROTH) @ Guitare en Scène 2018