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Bon, c’est parti, l’année 2015 commence et les concerts reprennent ! Et quoi de mieux que de commencer cette année par aller faire un tour chez nos copains du Brin de Zinc ? En plus les dieux du hard-rock sont avec moi : il n’y a pas de neige et je vais même arriver en avance.

URGENT 2

Ca m’arrange car ça m’aurait vraiment emmerder de louper URGENT, d’autant plus que perso ça fait un bail que je ne les ai pas vus.

Bon, je ne vais pas attendre longtemps car URGENT ne va pas tarder à monter sur scène. Leur style musical est clairement affiché sur le torse du chanteur qui porte un beau T-shirt d’EXTREME : on est dans du hard FM.. même si les morceaux de leur deuxième album – dont on va avoir un beau florilège – sont un peu plus hard. Bien sûr, comme j’aime bien la voix et que j’adore le style, je suis forcément de parti pris. Je trouve que depuis la dernière fois où je les avais vus en live – en première partie de BLAZE BAYLEY à Grenoble – ils se sont bonifiés.

URGENT 4

On ne va avoir droit qu’à deux covers dont un d’ALICE COOPER rarement repris par les groupes.

L’ambiance comme d’hab’ au BDZ est bonne. Pour un jeudi soir, il y a quand même une bonne affluence et je retrouve pas mal de têtes aperçues il n’y a pas longtemps au concert de SISTER SIN à Grenoble. Tout ce petit monde a l’air d’apprécier le show des grenoblois.

Leur prestation est marquée par un moment émotion en nous rappelant que NOUS SOMMES TOUS CHARLIE.

Allez show must go on, place au live ! Le groupe alterne les morceaux du premier et du second album. J’ai bien fait d’arriver à l’heure moi car URGENT, j’aime ! C’est bien fait, les musiciens s’éclatent vraiment et un groupe français dans ce style musical, ce n’est pas si courant.

SEVENTH VEIL 7

Allez, il n’y a pas trop à attendre avant l’arrivée sur scène des italiens de SEVENTH VEIL. Heu.. heureusement que je connais leur musique car quand ils arrivent sur scène, si tu ne sais pas ce qu’ils jouent, tu peux avoir des inquiétudes ! Le look des musiciens passant du premier communiant au play-boy, du babos au métalleux peut laisser perplexe sur le style.

Mais bon, aux premières notes, le doute est levé. On est dans du hard sleaze avec une touche moderne. Et putain, c’est vraiment bien ! Je craque sur la voix du chanteur, et bien sûr le plus important, sur les mélodies.

Malgré la jeunesse du groupe, c’est bien en place et en live ça passe très bien. En plus, ils ont fait le déplacement depuis Vérone juste pour jouer et ils en profitent à fond. Bon pas trop, car leur show va être vraiment très très court ! Il faut dire aussi qu’ils n’ont qu’un EP à leur actif pour l’instant. En tout cas, SEVENTH VEIL, c’est une bien bonne découverte scénique. Et un groupe de plus à suivre.

Bon le temps de reprendre un peu des forces et de respirer le bon air de la montagne et je vais assister à un nouveau show des SISTER SIN. Ca faisait longtemps, lol !!

SISTER SIN C8

Ca part comme d’habitude avec SISTER SIN. Les musicos commencent l’intro pour l’arrivée de LIV. Et c’est parti ! Heu.. ou pas. Le batteur vient de niquer la pédale de la grosse caisse.. L’intermède se passe dans la bonne humeur et les musiciens pouvant utilisés leurs instruments improvisent. Heureusment qu’il y avait des groupes avant qui ont pu les dépanner !

Et c’est reparti ! Ou pas… Là, c’est l’ampli qui pose un petit problème. Mais bon, ça ne va pas durer et ça ne va surtout pas les perturber.

LIV est comme toujours incroyablement très présente, que ce soit avec ou sans casquette. Je la trouve plus souriante que lors de ses autres prestations. Bon, vous vous en tapez. Qu’est ce que je vous voulez que je vous dise, qu’elle chante toujours super bien et que c’est une putain de bête de scène ? Ben oui ! En plus aujourd’hui, elle fait un peu moins peur parce qu’elle n’a pas son bustier répulsif, vous savez le bustier à pointes ?!!!

SISTER SIN C1

 

SISTER SIN C10

Bon, je m’égare. Revenons à leur musique. La part belle est faite à “Black Lotus”, leur nouvel album sans oublier les classiques du groupe. On aura droit à un rappel.

Pas forcément de différence flagrante par rapport au show précédent. Je prends toujours une grande tarte même si ce soir je trouve que c’est un petit peu en dessous de leur prestation à Grenoble. Il faut dire que la scène du BDZ est quand même beaucoup plus petite ! Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir car SISTER SIN en live, c’est quand même terrible !

Il se fait tard, c’est fini mais comme les fois précédentes, ils vont prendre le temps de venir signer leurs CD et faire des photos. Eh ouais, en plus de faire de la musique de qualité, ce sont des gens adorables !

Mon premier concert de l’année s’est bien passé, je suis content. De toute façon, au BDZ ça se passe toujours bien. Un grand merci à eux de continuer à faire passer des groupes de cette qualité et bien sûr de leur énorme gentillesse tant envers les musiciens que le public !

Un spécial thank aussi à Greg de Méga Productions (j’espère que tu as trouvé un magasin de musique sur la route de la Suisse pour remplacer le matos cassé..).

Allez, il est l’heure de reprendre la route. Et en plus, je ne vais pas être obligé de chaîner pour rentrer ! Encore une bonne nouvelle!

Live Report by Eric OUAKNIN

Les heures de gloire du Hard FM sont, il faut l’avouer, derrière nous. Si, en terme discographique, certains labels tels que Frontiers, le chef de file, gardent en vie ce genre musical, il en va autrement pour les concerts, fort rares de nos jours. La musique de papa ne fait pas déplacer les jeunes foules et même pour faire bouger les “vieux”, il faut une valeur sûre, telle un FOREIGNER ou un festival du type FIREFEST.

HEAT 3

La musique a un côté identitaire qui fait que le public écoute un artiste ou un groupe dans lequel il se reconnaît. Dans ces conditions, il est fort logique de ne compter qu’une poignée de jeunes spectateurs lorsqu’un groupe de Hard FM se produit.

La moyenne d’âge des musiciens de H.E.A.T, bien que basse, ne dérogera pas à la règle et c’est un parterre de spectateurs mûrs qui attendra le combo suédois pour son premier concert parisien en tête d’affiche.

C’est avec “Point of No Return” et “A Shot At Redemption”, les deux premiers titres de leur dernier album “Tearing Down The Walls” que les scandinaves entament le set. Le son est clair, propre et surtout pas trop fort. Nous allons passer une bonne soirée.

HEAT 2

Le show va s’articuler principalement autour des deux derniers albums ; c’est donc avec “Better of alone”, le Bon Jovien “Heartbreaker” et “It’s All about Tonight”, tirés de “Access The Nation” que le groupe poursuit.

L’absence de DAVE DALONE, parti du groupe l’an dernier, ne fait pas défaut et ça tourne très bien avec ERIC RIVERS comme seul guitariste.

La balance entre énergie et mélodie est parfaitement équilibrée et la voix puissante d’ERIK GRONWALL – découvert lors de la Nouvelle Star suédoise et entré au sein du groupe en 2010 – y contribue fortement. 

Cette véritable pile électrique n’arrête pas de gesticuler mais sa voix reste toujours bien en place. Il a depuis longtemps fait oublier KENNY LECKREMO, son prédécesseur.

Retour au dernier opus avec “Inferno”, la ballade “Tearing Down the Walls” et le superbe “Mannequin Show”.

Après une première moitié de show captivante et sans faille, j’avoue avoir décroché durant les deux anciens morceaux suivants, “Late Night Lady” (H.e.a.t 2008) et “Beg Beg Beg” (Freedom Rock 2010) sur lequel “Highway Star” de DEEP PURPLE sera évoqué. Tout ça me conforte dans l’idée que nos suédois ont bien progressé.

On constatera même que le bassiste JIMMY JAY n’a plus son look androgyne des débuts !

HEAT 4

Fort heureusement ma distraction va tourner court, juste après la ballade “All the Nights” grâce à une fin de concert brillante.

Tout d’abord calmement avec “Downtown” puis les plus rock “Enemy in Me” et “Emergency”, sur lequel le show prend fin… temporairement.

Le groupe est visiblement content de jouer devant un public de connaisseurs, jamais pris en défaut chaque fois qu’ERIK lui laissait l’opportunité de s’exprimer. Les deux premiers titres de l’album “Address the Nation”, l’entraînant “Breaking the Silence” et le plus FM “Living on the Run” sont joués en premier rappel.

H.E.A.T nous salue ensuite avec en fond sonore “Sister Christian” de NIGHT RANGER, mais après quelques secondes la bande son s’arrête et, sans quitter la scène, le groupe nous joue “Laughing at Tomorrow” qui clôture leur dernier album. Et définitivement le gig.

HEAT 1

Voilà, c’est fini. Avec pas moins de dix-huit titres, les suédois nous en ont donné pour nos deniers. Mais avons-nous assisté pour autant à un concert parfait ?

Eh bien, pas tout à fait car nous avons eu droit au sempiternel et inutile solo de batterie, qui enlève a chaque fois une chanson. Je n’aurais personnellement pas été fâché d’entendre leur “Falling Down” ! Mais je regrette surtout l’absence de la set-list de leur hit “Straight for your heart” que a sérieusement manqué… Un peu comme si TYKETTO ne jouait pas “Forever young” !

Live Report de Steve 7*4

Un concert avec deux des meilleures formations helvètes, SIDEBURN à ma gauche et GOTTHARD à ma droite, ça mérite au minimum un déplacement. Ne seront pardonnés que ceux qui fourniront un arrêt maladie, car à part être souffrant, un concert de ce calibre ne se rate sous aucun prétexte !

SIDEBURN N1

SIDEBURN

Pour une fois, je délaisse donc Chambéry et je mets le cap vers Neuchâtel où la Patinoire du Littoral a été pour ce soir, transformée en salle de concert. Je découvre ce lieu pour la première fois et je ne suis pas déçu. Pour cette soirée exceptionnelle, exit la glace. La patinoire a été aménagée pour laisser la place à plus 3000 personnes qui vont venir s’agglutiner devant une grande scène. Chose importante les spectateurs seront tous debout. Les sièges des tribunes situées sur les côtés ne serviront donc ce soir que pour la décoration…

Précision suisse oblige, c’est-à-dire pile à l’heure, les SIDEBURN investissent la scène et ça dépote d’entrée avec leur rock-hard à tendance australienne. Oui, les rythmiques font immédiatement penser à AC/DC  mais ça ne sent pas le plagiat comme pour certains groupes dont je tairais ici les noms !

SIDEBURN N2

SIDEBURN

Originaire d’Yverdon, à trente-huit kilomètres de Neuchâtel, SIDEBURN joue presque à la maison. Sans être péjoratif, ce soir c’est un peu le groupe local. Mais quel groupe local !! Si seulement à tous les concerts auxquels j’assiste les groupes locaux pouvaient avoir cette qualité….

Porté depuis plus de vingt-cinq ans par le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT, la formation a vu défiler pas mal de musiciens depuis sa création. Malgré ça, l’esprit du groupe est resté le même. Depuis trois ans, ils ont retrouvé une véritable stabilité et la cohésion des musiciens fait une nouvelle fois sensation en live. Ayant déjà « ouvert » pour des monstres sacrés comme MOTORHEAD, KISS ou MEAT LOAF, ils ont en plus une expérience irremplaçable. Et ça s’entend !

SIDEBURN N3

SIDEBURN

Les morceaux s’enchaînent à un train d’enfer. Pas le temps de respirer ni de reprendre son souffle. Heureusement qu’un petit intermède plus bluesy avec harmonica vient calmer un peu tout le monde ! Et puis ça permet au bassiste NICK THORNTON de nous montrer son talent de chanteur sur un couplet pendant que ses collègues nous balancent un extrait de « Black night » de DEEP PURPLE.

Et c’est reparti de plus belle avec un « Gangster lover » de l’album “Gasoline”. Ils finiront le set comme ils l’ont commencé, pied au plancher.

Cinquante minutes pour une première partie, c’est un temps honorable qui a permis une nouvelle fois à SIDEBURN de démontrer tout son talent… Talent qui, je l’espère, leur permettra un jour de pouvoir vivre de leur musique. Un espoir est permis car un de leur morceau «Six Feet Under» a tout de même servi de bande-son dans le film du dernier X-Men.

GOTTHARD N1

GOTTHARD

Après une pause assez courte, c’est maintenant à GOTTHARD que revient le privilège de fouler la scène avec un hard-rock mélodique de haute volée.

Le matos de SIDEBURN ayant été enlevé, la scène nous dévoile toute son étendue.

Les lumières s’éteignent et sur une musique d’intro, le décor apparaît. Au fond, un grand backdrop à l’effigie du dernier album « Bang ». La batterie, elle, est surélevée et semble posée sur une vieille voiture américaine des années 50. Les phares de la voiture s’allument, des sirènes de police retentissent, des warning de police clignotent sur les amplis.

Les musiciens arrivent sur scène sous les applaudissements de la foule.

GOTTHARD n2

GOTTHARD

GOTTHARD est une véritable institution en Suisse. Depuis des années, ils rencontrent un vif succès dans leur pays et jouent régulièrement un peu partout avec toujours autant de monde. Le fan-club, présent à côté du stand merchandising, n’est probablement pas étranger à cette côte d’amour du public !

Pas beaucoup de différence dans le show avec celui déjà chroniqué le 22 octobre pour le concert de Lyon. Bon, il faut dire que comme c’est la même tournée, ils ne vont pas tout changer en cours de route. Surtout qu’en s’envolant ensuite pour l’Amérique du Sud, ils risquent de manquer de temps pour peaufiner une nouvelle setlist ! En sport, on ne change pas une équipe qui gagne et, à priori, on ne change pas non plus une setlist qui marche en musique !

L’assimilation du nouveau chanteur NIC MAEDER est parfaite. Une complicité règne sur scène entre les musiciens. Cerise sur le gâteau, NIC étant vaudois (de Lausanne), il parle un français parfait entre les morceaux. Neuchâtel étant dans la zone francophone de la Suisse, ça aide quand même vis à vis du public !

GOTTHARD n3

GOTTHARD

Le dernier album est mis en avant avec notamment « Bang » ou « Feel what I feel ». Avec raison, car depuis l’album « Rebirth » et l’arrivée de NIC, le groupe a retrouvé, du moins à mon avis, un dynamisme et une pêche qui avaient progressivement disparu auparavant.

Sur « Starlight », NIC invite quelques personnes du public à monter sur scène pour faire les chœurs. Succès assuré, tout le monde voulant les côtoyer et se faire photographier à côté d’eux.

Ensuite, c’est le passage obligé des slows, partie que moi j’aime nettement moins et qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Sur un petit instru à la guitare sèche, LEO LEONI rend hommage à la mémoire de STEVE LEE, l’ancien chanteur dramatiquement décédé il y a quatre ans dans un accident de la route. Frissons garantis.

Puis NIC revient sur scène avec son accordéon pour nous jouer le début de « Smoke on the water ». Succès garanti en Suisse ! Ceci étant dit, ça fait quand même deux fois en quinze jours que je vois un accordéon entre les mains d’un chanteur. Cet instrument étant pour moi réservé jusque là à ANDRE VERCHUREN, AIMABLE ou YVETTE HORNER, il faudra qu’on m’explique cet engouement bizarre !!

GOTTHARD N5

GOTTHARD

Pour clôturer cet épisode accordéon et la fin des slows, le groupe nous interprète un « C’est la vie » entièrement en français. Le public est aux anges et il le sera encore plus avec les derniers morceaux comme « One life, one soul » ou « Hush » qui sont bien-entendu les tubes du groupe.

Pour remercier le public, GOTTHARD interprète le bien-nommé « Thank you » en premier rappel. Un morceau qui commence tranquillement à la guitare et aux claviers. Ah oui, je ne l’avais pas encore mentionné mais il y a un clavier sur scène. A la fin du morceau nous avons droit à un petit sketch entre LEONI et un roadie qui fait semblant de vouloir lui prendre sa guitare pour arrêter le show.

« Anytime anyway » en deuxième rappel, suivi de la reprise de BOB DYLAN « Mighty quinn » met un point final au concert.

Le groupe semble content de l’accueil. Il remercie chaleureusement les spectateurs, ils jettent des médiators… Moi, je n’ai pas vu passer les 2H10 du concert.

GOTTHARD n6

GOTTHARD

Pour terminer, je pose une question : comment avoir une ambiance de feu dans une patinoire car personnellement, j’ai trouvé le public un peu moins en ébullition que ce que à quoi je m’attendais ?!!

Après cette très bonne soirée, une triste réalité s’impose à moi : dommage qu’en France nous n’ayons pas des groupes capables de remplir des salles de cette importance !! Allez tiens, je vais demander ma naturalisation suisse, moi !!

GOTTHARD 8

Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau “Back on track” qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

 GOTTHARD 12

L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! “Gang”, “Sister Moon”, “Master of Illusion”, “Domino Effect”… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de “Smoke on the water”, s’arrête et dit à LEONI : “C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!!” Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

GOTTHARD 11

Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de “Hush” retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

GOTTHARD 7

“Lip Service” clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer “Anytime, Anywhere” ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit “Thank you”, saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

 GOTTHARD 1