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Report et Photos by Ti-Rickou

C’est cool, les concerts s’enchaînent et le point commun entre eux c’est que c’est dans des salles que j’aime à Lyon et que ce sont des groupes que je n’ai jamais vus en live. Eh oui, la vie est mal faite : il y a des groupes que je déteste et que j’ai du voir en live un paquet de fois (pas que je sois maso, mais parce qu’ils étaient à l’affiche d’un fest ou d’un concert qui m’intéressait) et il y a des groupes dont j’adore les albums et que je n’ai jamais pu voir en live. Et THE DARKNESS en fait partie. Donc,  même si je n’ai pas encore retrouvé la grande forme, pas question que je les loupe pour leur date au Kao de Lyon !

Heu chérie, oui je fais attention, oui je te promets que je me reposerai…. quand je serai mort !!! Mais bon, je vais quand même faire gaffe parce que des groupes que j’aime et que je n’ai encore jamais vus, il y en a un certain nombre !! Et puis, tu ne peux venir avec moi voir THE DARKNESS. Mais non, le chanteur ne s’est pas fait broyer les balls ! Il a juste une putain de voix !!! Ah, tu ne peux pas, tu as piscine… Bon ben pas grave parce que moi, me voilà direct on the road again, direction Gerland !

Bon, même en galérant avec les bouchons, je suis en avance. La première partie, DZ DEATHRAYS n’a pas commencé à jouer. Heu… le balcon est ouvert, ça veut dire qu’il va y avoir du monde ! Ca ne va pas être forcément blindé mais ça ne devrait pas en être loin. Donc je me dirige directement aux barrières. Pour les photos, c’est mieux de prévoir le coup avant qu’il n’y ait des centaines de personnes agglutinées devant la scène.

Allez je suis prêt… même si le descriptif du groupe australien de première partie ne me met pas vraiment en confiance (dance metal thrash). Mais je vais vite être fixé et ce sera (pourquoi pas ?) peut-être une bonne surprise. C’est parti, direction le trio de Brisbane, les DZ DEATHRAYS !

Alors on va dire que c’est bizarre. Du grunge joyeux (??), dansant, avec une touche pop. Voilà. C’est bien fait mais perso, je n’accroche vraiment mais alors vraiment pas. Ce doit être leur côté pop grunge…

Allez next ! Je vais au bar pour papoter avec mes potes qui, comme moi, se sont réfugiés au fond de la salle, là où il y a de la lumière et à boire ! Bon, même vu du bar, ce n’est pas mieux. C’est même pire car on a une bouillie pop en fond et qu’on n’a même pas le côté metal, lol. Bon, en même temps, on n’en attendait rien donc on n’est pas déçus !

Le temps passe vite quand on rigole. C’est déjà l’heure du changement de plateau et le moment d’en profiter pour me glisser again aux barrières.

J’attends ce moment depuis 2003 et la sortie de leur putain de chef d’œuvre, « Permission to Land » avec lequel les anglais m’avaient mis une tarte énorme, mélange d’AC/DC, de THIN LIZZY et de QUEEN. Dix-sept ans après, je vais enfin pouvoir les voir !!!

Allez putain, c’est parti ! Ouah, il a vraiment cette voix !!! Et cette présence !! Putain, putain, c’est trop bon ! Le concert commence avec le dernier album que le groupe joue en intégralité. On a du bol, il est bon. Les DARKNESS s’éclatent. JUSTIN HAWKINS, outre sa putain de voix et le fait qu’il est un bon guitariste, est un putain de frontman. Il communique avec le public, leur fait taper dans les mains et fait le show. Il nous fait même un poirier devant la scène. Tout comme AXL ROSE et comme FREDDY MERCURY, il change souvent de fringues.

Les autres ne sont pas en reste. Ca saute, ça bouge, bref ça fait le spectacle.

Tiens, la deuxième partie commence après une courte interruption. Le look a changé et c’est parti pour les tubes de leur premier album ; des morceaux qui ont fait d’eux des superstars en Angleterre. Le public est aux anges et moi aussi bien-sûr ! Putain, quelle voix ! JUSTIN est vraiment un putain de chanteur. C’est lui que QUEEN aurait dû prendre, il a tout : la voix, le charisme, le côté cabot.

Les hits s’enchaînent. Encore, encore !! « I believe in a Thing called Love » met la touche finale au set avant la distribution de médiators, de baguettes. Et voilà ces putains de lumières qui se rallument pour nous dire que c’est fini. Sniff !!!

Les gens se ruent sur le stand merch’ pour dévaliser les T-shirts, les photos et les CDs pré-dédicacés. Prix en Livres et en Euros, Brexit oblige.

Bon, j’ai tenu jusqu’au bout et j’ai la pêche. Comme quoi le hard-rock, c’est bon pour la santé ! Bon, surtout si c’est bien fait !!! Putain de concert, putain de groupe ! Même les copains pas fans (surtout de la voix) sur album sont tombés sous le charme du groupe en live !! THE DARKNESS est un vrai putain de groupe de live. Certifié Ti-Rickou !!!

Allez, à la voiture et vite pour continuer à les écouter !!! Un énorme merci à Mediatone pour cette superbe soirée.

Et bien-sûr, Long Live Rock ‘n’ Roll en Live !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Report et Photos : Steve*74

Alors que normalement par ce dimanche pluvieux j’aurais dû buller tranquillement sur mon canapé, me voici lancé à toute vitesse sur l’autoroute vers le Ninkasi Kao de Lyon. Vous en connaissez déjà la raison si vous suivez le webzine sur les réseaux sociaux. Eric, le créateur du site et rédac chef, n’est pas à un paradoxe près. Celui qui aime tout le monde a des soucis du côté du cœur… Indisponible pour un certain temps, je le remplace au pied levé pour un concert noté sur les tablettes du zine depuis longtemps déjà.

J’arrive, malgré le mauvais temps sur la route, en avance devant la salle mais une queue déjà importante attend devant les portes encore closes du Kao. C’est bon signe, je pense qu’il y aura du monde et c’est toujours réjouissant pour moi de constater que du monde se déplace un dimanche soir alors que demain beaucoup se lèveront tôt pour aller travailler.

Ce soir, ce sont les finlandais de TEMPLE BALLS qui ouvrent le bal des festivités. Je ne les connais pas depuis longtemps mais j’apprécie bien leur dernier disque et j’en attends la confirmation en live. Le passage de la scène étant souvent un vrai révélateur de la valeur des groupes et de leur potentiel.

Ils sont originaires de la ville d’Oulu située vers le nord du pays. Inutile de vous dire que pendant l’hiver, il ne doit pas faire très chaud ni avoir trop d’activités extérieures à part le ski de fond. Du coup, pour se réchauffer, ils pratiquent depuis 2010 un hard-rock teinté de sleaze. Je plaisante bien sûr…

D’entrée ce qui me surprend, c’est leur jeunesse. J’ai du mal à croire qu’ils existent depuis 9 ans Ils ont dû débuter au biberon (lol). Le chanteur ARDE TERONEN a aussi chanté dans SHIRAZ LANE, autre groupe finnois en devenir. De l’expérience, ils en ont avec déjà de nombreux concerts au compteur.

Le quintet attaque bille en tête malgré le peu de place sur scène. La batterie d’ANTTI HISSA est placée devant l’estrade où est installée la batterie de SONATA ARCTICA. Et ses compères n’ont guère plus de place pour se mouvoir. Ce qui est un peu gênant pour des jeunes qui débordent d’énergie !!

Le répertoire pioche allègrement dans les deux disques que le groupe a sortis. La musique à l’air de plaire à un public réceptif et qui ne demande qu’à s’enflammer. Le chant est plutôt rauque et éraillé. Les guitaristes bien en place avec les solos acérés de la part de JIRI PAAVONAHO.

Le son est excellent, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et le restera pour les deux autres groupes. En revanche, les lumières tiennent plus de l’ambiance que de la Fête des Lumières qui débute bientôt à Lyon.

Je passe un agréable moment avec un groupe à suivre dans le futur. Le temps d’une première partie étant limité, c’est avec l’envie de les revoir rapidement que je les regarde regagner les coulisses.

Après un changement de matériel assez court (il faut dire que la batterie reste en place), c’est maintenant à EDGE OF PARADISE de jouer. Je dois vous avouer que je ne connaissais absolument pas ce groupe. Découverte totale ce soir pour moi.

Contrairement aux derniers concerts et aux packages nordiques auxquels j’ai assisté ces derniers temps, cette formation n’est pas scandinave malgré les 2 groupes finlandais de la tournée. Non, eux sont américains et viennent de Californie. Los Angeles pour être exact. Mais ils ne pratiquent pas du hair métal ou du hard-rock mélodique comme la région a pu en produire à la chaîne dans les décennies précédentes.

Ils se lancent à la conquête de l’Europe pour la promotion de « Universe », tout juste sorti des chaines du pressage du célèbre label italien Frontiers. Ils naviguent dans des eaux allant du hard-rock traditionnel au heavy en lorgnant vers le symphonique avec la voix de MARGARITA MONET, la chanteuse et fondatrice du groupe avec DAVE BATES, guitariste de son état. De temps à autre, un petit côté industriel pointe le bout de son nez mais de façon minime. Heureusement car c’est un style que je n’affectionne pas vraiment.

Les lumières sont encore plus tamisées… si, si c’est possible… et ils n’ont pas plus de place que nos amis finlandais. Mais c’est moins gênant car ils sont plus statiques. La musique s’écoute différemment car plus structurée et ambitieuse.

La voix de MARGARITA MONET est puissante mais douce. Sous son séduisant aspect, on apprécie de belles capacités vocales. C’est sans conteste elle le fer de lance de la formation. Les groupes à chanteuses ayant une fâcheuse tendance à se ressembler, ici l’univers musical est différent, plus varié. La palette des sons est variée et les morceaux bien en place.

Le concept aussi se veut différent et interrogatif sur notre monde. Avec « Universe », ils ont décidé de créer quelque chose qui vous transporterait dans un autre monde, une musique qui transcende le temps et l’espace et vous emmène dans une aventure épique à travers notre univers ! Les chansons parlent de briser les peurs, de tester nos limites et poursuivre nos passions à la vitesse de la lumière, nous accrocher à notre humanité et nous soutenir les uns les autres alors que nous entrons ensemble dans notre futur numérique fou. Voici le discours revendiqué par les musiciens. Intéressant mais pas si facile d’accès que ça !!

Personnellement, j’ai du mal à rentrer dans leur univers. Ce n’est pas ma tasse de thé musicalement même si c’est hyper bien fait. Le groupe navigue sur une palette sonore intéressante mélangeant des riffs de guitare bien sentis avec souvent une section rythmique plus groovy. A réécouter pour savoir si je change d’avis ou pas.

Malgré tout, aux USA, ils ont le vent en poupe et ont intégré le top 100 du classement Billboard et atteint le sommet du classement rock d’Amazon. Le public du soir a l’air d’aimer la prestation et c’est ce qui compte le plus finalement.

En attendant que SONATA ARCTICA arrive sur scène, je me retourne pour constater que le Kao s’est bien rempli et que même quelques afficionados ont investi le balcon. Toujours cool de voir du monde dans les concerts métal !!

Après un changement de matériel et de scène relativement court les lumières s’éteignent pour notre plus grand plaisir. Ils sont en tournée européenne pour la promotion de leur dernier rejeton intitulé « Talviyö » (qui signifie Nuit d’hiver en français) sorti en septembre 2019. Tout un programme !! Un album qui ne suscite pas un enthousiasme à toute épreuve chez les fans, surtout ceux de la première heure.

En effet, depuis la sortie de « Eclipsa », leur premier disque il y a tout juste 20 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de nos amis scandinaves. Les vikings du début qui pratiquaient un heavy power métal ont progressivement laissé la place à une musique nettement plus assagie. Fini le temps des cavalcades du début et des riffs rentre-dedans acérés. Une grande partie des fans s’en sont allés vers d’autres cieux après ces changements, mais le groupe à l’air de s’en ficher comme de sa première chemise. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et ne pas toujours être nostalgique, mais ce n’est pas toujours facile.

Aussi, avant de venir assister à un concert de SONATA ARCTICA en 2019, il faut faire abstraction du passé et se dire qu’on va écouter et voir un nouveau groupe. Ainsi vous rentrerez plus facilement dans leur nouvel univers musical.

Tout ceci étant dit, après une courte intro, les cinq lascars déboulent sur scène pour entamer la setlist du soir avec « A little less understanding », extrait comme souvent du dernier opus. Le ton musical est donné et c’est conforme à mes attentes, un morceau bien ficelé en mid-tempo. Le suivant « Closer to an animal » suit le même chemin avec des parties de clavier intéressantes. Les compositions sont bien construites, riches en arrangements, TONY a le chic pour nous concocter des jolies mélodies.

Du groupe original, seuls TONY KAKKO au chant et TOMMY PORTIMO à la batterie répondent présent. Au fil du temps, ils se sont entourés de nouveaux musiciens et c’est un groupe soudé que nous voyons évoluer ce soir.

Le chant est toujours aussi fluide et les mélodies chant sont toujours de qualité. Avec une guitare globalement moins en avant qu’auparavant ELIAS VILJANEN, même s’il est plutôt statique, s’en tire avec les honneurs. HENRIK KLINGENBERG, le clavier, est le grand gagnant de la bataille. Dans les nouvelles compositions son rôle a pris de l’importance, il est musicalement plus présent, plus en avant. Niché sur son estrade derrière PASI KAUPPINENE, le bassiste, il doit trouver le temps long aussi. Il vient de temps à autre s’éclater sur le devant de la scène avec ses copains avec un synthé en bandoulière.

Malgré le changement d’orientation musicale, j’ai apprécié ce concert et le professionnalisme de leur prestation. C’est très agréable à l’écoute et les musiciens et les gens autour de moi ont l’air heureux. Alors que demander de plus ? Encore une bonne soirée pour moi et cerise sur le gâteau, j’ai découvert un groupe de petits jeunes aux dents longues.

Les derniers titres reprennent des couleurs et de la vitalité avec notamment « Fullmoon », extrait du premier album. Je dois vous dire que je préfère nettement cette période à l’actuelle. C’est ensuite l’heure des rappels pour deux nouveaux titres. Distribution de médiators et jet de baguettes et c’est terminé.

Au stand merchandising, je retrouve EDGE OF PARADISE au complet et 2 musiciens de TEMPLE BALLS sont là pour le service après-vente. Le temps de faire connaissance avec les fans et de poser pour tous les photographes amateur.

Cool, la pluie s’est arrêtée pendant le concert donc le moment est propice pour quitter Lyon et regagner mes pénates.

Ce report est dédié à « Highlander » Eric en lui souhaitant un bon rétablissement et qu’il vous permettre de revivre de nombreux concerts à travers ses reports !! Long live…

Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Ce soir, c’est direction Lyon et plus précisément le Kao pour une soirée thrash and heavy metal. Après une soirée blues, ça va réveiller, lol !!

Bon, impossible d’être en retard car je viens surtout pour la première partie : NIGHT DEMON !!! Ce groupe, c’est le renouveau du heavy metal pour moi. Je les adore et, bien sûr, je suis aux taquets pour leur arrivée sur scène.

Ils attaquent très fort devant une grande partie du public présent pour eux et prêt à en découdre ! Et ils ne vont pas être déçus ! Ca part fort dans un style très Traditionnal Wave of British Heavy Metal, version 2019 !

J’adore ce style, cette voix, leurs morceaux. Putain, c’est encore plus fort que fois précédentes où je les ai vus. Ils s’éclatent grave et communiquent au public leur envie de jouer (sauf à Serge qui, lui, préfère jouer sur l’autoroute, mdr !).

Il y a du TYGERS OF PAN TANG, du PRAYING MANTIS dans leurs inspirations. C’est trop bon !  Whouah !!

Bon, c’est trop court aussi.

Allez, ça va être au tour de SACRED REICH. Là, ça va être plus thrash et je ne suis pas particulièrement fan. Bon, les trois premiers morceaux pour les photos et je pars pour la release party de FRANCK CARDUCCI.

Les SACRED REICH sont américains. Le groupe s’est formé en 85 et ils sont les pionniers du thrash metal. Allez, entrée sur scène.

Tiens, je me rappelais ça plus violent… Bizarre… ou alors c’est les trucs death, grind et consorts qui me font trouver le thrash assez calme !

En plus, c’est bien fait et le petit nouveau s’éclate à donf’ alors qu’il n’était pas encore né lors de la sortie du premier album… Je parle du guitariste, of course ! J’aime même plusieurs morceaux (ben ouais Christian, c’est possible !). Bon en tout cas, çà joue grave et je n’ai du coup plus du tout envie de me sauver et ce, jusqu’à la fin !

Le temps de papoter un peu avec les NIGHT DEMON et les copains et c’est grillé pour aller voir jouer FRANCK. Sniff ! Décidément, je n’arrive pas à faire deux concerts le même soir, moi !!!

Allez, un grand merci à Mediatone pour cette soirée !

Report et Photos by Ti-Rickou

Alors là, vu les groupes à l’affiche, il est hors de question que j’arrive en retard ! Même le périf’ lyonnais qui vient de passer à 70 km/h ne me fera pas manquer le début du show des suédoises de THUNDERMOTHER, non mais !

Et je suis même un peu en avance. Heu, rien à voir avec le fait que le premier groupe est un groupe de filles et qu’elles sont suédoises de surcroît. Bon, tout le monde n’a pas ma chance. Le Kao est très clairsemé (il est un peu tôt certainement) pour l arrivée des filles sur scène. Mais pour le public présent ça va être d’entrée la grosse claque in the face.

Les THUNDERMOTHER attaquent d’entrée de jeu très fort avec leur hard-rock influencé par nos kangourous préférés (AIRBOURNE, bien-sûr !! lol). Leur musique fait taper du pied, bouger les cheveux. Bref, tout le monde est direct en mode headbanguing. Ultra Vitesse Mr Spock !!!!

En plus, visuellement, ça le fait grave. Elles bougent, vivent leurs morceaux, communiquent avec le public qui arrive petit à petit, juste à temps pour s’éclater avec elles.

Tiens, la bassiste à changer. Eh oui, depuis que je les ai vues au Rock ‘n’ Eat Live il y a quelque mois, il y a eu du changement. Bon, elle s’est parfaitement intégrée ; tellement bien d’ailleurs que j’ai des copains qui ont mis un moment à s’en rendre compte ! Mais ils l’ont très vite adoptée. Il faut dire qu’elle est très très bonne…. bassiste bien-sûr !!

Allez, les filles continuent à chauffer la salle et à se faire de nouveaux fans. A part un ou deux grognons qui trouvent que si ce n’était pas des filles sur scène, on trouverait ça moyen. Mais bon, ça on ne saura pas car ce sont bel et bien des filles !! Et moi, je ne boude pas mon plaisir car des groupes de filles, il n’y en a malheureusement pas beaucoup.

Si les THUNDERMOTHER n’ont pas inventé le hard-rock, elles le font très bien !! La preuve, je n’arrive pas à contrôler mes cheveux !!!!

Allez, petite pause et c’est au tour de AUDREY HORNE de monter sur scène. Je n’arrive pas à croire que j’ai la chance de les revoir après si peu de temps !!! Et là, en plus, c’est sur une grande scène avec un gros son. Yep !

Et c’est parti en mode les freins c’est pour les lâches ! Putain, ils attaquent très fort. Le public est cueilli à froid mais réagit comme un seul homme aux brûlots de AUDREY HORNE. D’entrée de set, je sais que ça va être dantesque. Le choix de la set list est super et l’énergie dégagée par le groupe met tout le monde d’accord. Ils bougent, sautent, descendent dans le public – comme les THUNDERMOTHER l’avaient fait un peu plus tôt, d’ailleurs.

TOSCHIE, le chanteur est toujours un putain de frontman et il le prouve au public du Kao qui est aux anges. Le groupe balance ses hits qui font des dégâts aux cervicales. Ils sont heureux. En plus, ce soir c’est leur dernière date. Ils quittent la tournée après Lyon (putain on a du bol grave !!) et donc c’est à fond les trottinettes électriques que les musicos terminent le set. Ouah, c’était juste énorme ! Quel set et quel putain de groupe !

Bon allez, dernière pause. Je n’aimerais pas être à la place des BACKYARD BABIES car AUDREY HORNE a placé la barre très haut.

Bon, on va voir ça tout de suite car même pas le temps de trop papoter avec les THUNDERMOTHER que c’est au tour des BACKYARD BABIES de venir nous asséner les esgourdes à grands coups de décibels !! Et vlam, ils attaquent eux-aussi bille en tête. Putain, ça part mega bien avec en entame un morceau sleaze à souhait. Et ça continue ! On a le BACKYARD des grands soirs sur scène. Attitude glam punk rockeur, set list qui arrache sa mère-grand de son bistro. Ils sont en mega grande forme et ça pulse grave.

Bon, ils ralentissent quand même un peu le rythme en milieu de set. Il y a même un petit acoustique mais c’est pour mieux repartir mon enfant ! Les morceaux du petit dernier en live ça pète son grand-père dans les traboules.

Dans le public, c’est du délire surtout sur « People like people like people like you » ou c’est presque de l’hystérie. Ca bouge grave dans la foule mais l’ambiance reste bon enfant.

Ouah ! Autant la dernière fois que je les avais vus en live – à l’Usine de Genève – j’avais trouver ça un peu mollasson autant là, rien à dire. Que du bonheur bien rock ‘n’ Roll.

Quelle mega soirée mes aïeux ! Trois groupes d’enfer dans un style cohérant. THUNDERMOTHER, la confirmation de tout le bien que je pense du groupe. BACKYARD BABIES, un grand retour en forme et en inspiration, Et AUDREY HORNE, tout simplement magique. Ils ont tout : les morceaux, le charisme, l’attitude. Comment ne pas craquer pour ce groupe ? C’est ma découverte des dix dernières années, tout simplement.

Quoi demander de plus à un concert ? Des photos avec les THUNDERMOTHER, bananes !! Bon, ça c’est encore fait ! Heu chérie, j’en ai fait aussi avec TOSCHIE ! Heu là, je crois que je l’ai énervée grave, vu que pour la seconde fois en quelques mois, elle n’a pas pu venir voir AUDREY HORNE, sniff !!!!

Un grand merci à l’organisateur pour cette mega soirée qui restera dans les annales !!!!

Report by SEB 747 – Photos : TI-RICKOU

Pour ce soir, c’est le rédac chef qui m’appelle : « Tu sais que je t’ai mis à contribution pour faire le report de FREAK KITCHEN à Lyon ? ». « Euh… Non, Chef ! ». « Eh bien maintenant tu le sais ! Comme ça je pourrais me consacrer aux photos »… Donc, c’est à moi qu’il incombe de faire le report… Mais étant donné que j’adore le groupe, ce n’est pas trop difficile ! Mon compère Steve*74 n’étant pas avec moi ce soir, il me faut un autre compère pour partir. Non pas que je ne pourrais m’y rendre seul, mais me connaissant, je préfère avoir un ou deux potes avec moi pour le retour car les chemins de traverses on tendances à me dévier de ma route. Et, comme le dit l’adage, plus on est de fous, meilleur est le concert ! Même Hi’ Twist s’invite sur le trajet !

La route, nous la connaissons par cœur, ce qui est plutôt cool. Oui, mais voilà, à l’heure dite, les sempiternels bouchons lyonnais (non pas les restaurants !) m’inquiètent. Ils pourraient bien nous faire rater le concert ! Heureusement que nous sommes partis en avance. Bref, plus de peur que de mal, nous voici déjà en vue de la salle. Nous sommes même tellement en avance qu’on trouve une place à deux pas de la porte du Ninkasi Kao. Le syndrome Ti-Rickou 2019 serait-t-il en train de dépeindre sur moi ? Ben oui, quoi… Avant il était toujours à la bourre et maintenant, il est toujours en avance. Lol.

En parlant du Kao, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas mis les pieds ici, et ça me fait plaisir de revenir… D’autant plus pour FREAK KITCHEN que je n’ai pas eu l’occasion de revoir depuis un trop long moment ! La dernière fois, d’ailleurs, c’était aussi au Kao en 2010. Dire qu’à chaque fois que le groupe est venu jouer pas très loin de chez moi, je les ai ratés… Neuf ans que j’attends ce moment, alors vous imaginez comme je suis aux taquets !

Les adeptes de FREAK KITCHEN savent qu’ils sont connus pour leurs performances en live. Après avoir secoué le Danemark début février, remué Paris la veille, ils viennent à Lyon en ce mois de mars nous montrer de quel bois ils se chauffent. Ou ils nous chauffent en l’occurrence, même si dehors il ne fait pas si froid que ça. La soirée promet d’envoyer du lourd. Les FREAK KITCHEN vont sûrement nous donner une leçon de live.

Après avoir fait la queue cinq minutes dehors, nous rentrons dans la salle du Kao, attendant l’ouverture des portes. C’est cool comme intention, nous n’attendons pas dans le froid. On a beau se dire que la température du dehors n’est pas ce qu’elle devrait être à cette période, c’est quand même plus sympa de patienter au chaud. Ça y est, les portes s’ouvrent et nous parvenons, tant bien que mal, à nous faufiler pour être devant. Le Kao n’est pas complet mais tout de même bien rempli. Le backdrop du nouvel album, « Confusion To The Enemy », trône derrière la batterie sur une scène surélevée, ainsi que les deux paravents se situant sur les côtés. Ça rend hyper bien.

En attendant que le groupe arrive, le Kao se retrouve envahi de fumée. Il y ena un qui joue avec la machine à fog ! Je vais lui tirer les oreilles, moi ! Je vois à peine mes voisins. Remarquez, ça permet de discuter avec des gens qu’on ne connaît pas. C’est toujours sympa. L’attente se fait longue, étant donné qu’il n’y a pas de première partie. D’un coup, une inquiétude me taraude :  la tournée s’intitule « Confusion of the Road », est-ce qu’ils n’auraient pas confondu la route ? Ce serait con tout de même !

Évidemment que non ! Le moment tant attendu arrive. Les lumières s’éteignent et les premières notes de « Morons », morceau issu de leur neuvième album, résonnent dans la salle du Kao. Ouf, grâce aux ventilos, la fumée s’est dissipée. L’air devient plus respirable, même si nous sommes plus nombreux que tout à l’heure, les balcons étant désormais ouverts.

« Professional Help », titre venant de l’avant-dernier full length prend la suite. Un son de basse énorme. Une batterie qui claque. Une guitare qui pleure. Il y a tout pour nous faire passer un bon moment. Après un « Taste My Fist » datant de 1996, c’est un autre titre classique de FREAK KITCHEN, comme nous le dit MATTIAS « IA » EKLUNDH, le guitariste chanteur et producteur, qui débarque dans les enceintes. « Porno Daddy » voit CHRISTER HYSÉN, le bassiste, casque militaire vissé sur la tête, reprendre les cœurs et accompagner MATTIAS au chant. Tel un cirque ambulant, le trio démoniaque nous balance un super set. Musicalement parlant bien entendu mais aussi visuellement. On en prend plein les yeux et les oreilles. C’est génial !

Notre ami guitariste chanteur suédois discute énormément entre les morceaux, expliquant les titres les uns après les autres. D’ailleurs, il nous dira qu’on lui reproche souvent de trop parler. Nous, on ne lui en veut pas.

Certes, la salle du Kao n’est pas une Arena ou un stade. Mais, comme le dit si bien un proverbe chinois : « Maison de paille où l’on rit, vaut mieux qu’un palais où l’on pleure ». Et qu’est-ce qu’on se marre ! Il faut dire que les titres sont faits pour, que ce soit avec « Troll » et « Push Through » datant de l’an passé, « Speak When Spoken To » – un de mes morceaux préférés avec les « Shut up »» repris en cœur par le public – datant de l’album « Organic » ou alors « Freak of the Week » de l’avant-dernier album… Nous avons même droit à « Raw », un titre de leur premier LP.

Le groupe puise joyeusement dans une setlist prenant en compte l’ensemble de son œuvre. Il y en a pour tous les fans. Des plus exigeants qui connaissent les morceaux du groupe par cœur, à ceux qui viennent de le découvrir. Et la musique dans tout ça ? Eh bien, elle te rentre dans le lard. CHRISTER, fait ronronner sa basse sous les riffs de MATTIAS et les frappes de mule de BJORN FRYKLUND, le batteur. Ça déménage les esgourdes (les oreilles, quoi). Et toujours avec ce sens de l’humour qui fait du bien.

Il est temps pour nous d’apprendre le suédois pendant « Så Kan Det Gå När Inte Haspen Är På ». MATTIAS fait reprendre le refrain au public du Kao. En phonétique évidemment. Et c’est encore un moment fun.

Il nous explique ensuite qu’ils aiment bien changer de playlist à chaque concert et ce soir, c’est le cas. Par rapport aux concerts du début de la tournée, pas mal de morceaux ont changé de place sur la liste. « By the Weeping Willow », titre sorti en 2018, voit CHRISTER chanter en solo pour la première fois de la soirée. Du moins, il me semble.

MATTIAS, lui, s’amuse avec le public. Au lieu de lui demander de répéter les sempiternels « oh oh oh », il le fait taire, puis avec ses deux mains, attrape ses joues et fait du bruit avec sa bouche. Il invite le public à faire de même, provoquant un fou rire dans la salle. « You kick ass ! I love you ! ». Et notre ami guitariste embrasse le public. De loin évidemment. Avec « Ranks of the terrified », le guitariste tient le public d’une main de fer… dans un gant de velours forcément. Ses solos sont hallucinants. La vitesse de ses doigts qui montent et descendent de sa guitare à huit cordes est impressionnante.

MATTIAS nous annonce « Alone with my phone ». C’est un titre que j’aime beaucoup sur le dernier album. Il parle des gens qui sont collés sur leur téléphone H24 (n’est-ce pas Hi’ Twist ?). Bon, moi je ne peux rien dire, je passe mon temps à prendre des photos. Mais c’est pour le report. Euh comment ça sur ce coup-ci c’est Rickou qui fait les photos ? On m’aurait menti à l’insu de mon plein gré ? Lol.

« Razor flowers » est le deuxième titre chanté par CHRISTER, qui nous démontre à quel point son timbre de voix se marrie bien avec celui de MATTIAS. Il est suivi de très près par « Propaganda Pie » qui commence à remuer une partie du public. « Nobody’s laughing » et surtout « Walls of Stupidity », voit le public lyonnais s’exciter et sauter sur place comme des puces sur un chien. Nous aurons même droit à un mini wall of death.

C’est sur « My new haircut » que nos punks suédois, comme nous l’a dit MATTIAS tout le long de son set, nous quittent. Ça y est, les lumières se rallument, c’est la fin du spectacle et le salut de nos copains scandinaves. MATTIAS est surpris par un spectateur qui a écrit sur un bout de papier « give me a stick please ». Vous vous doutez bien que BJORN lui donne une de ses baguettes ! Après avoir serré les mains, le groupe quitte la scène.

Oui, mais voilà, les lyonnais ne veulent pas que le groupe parte et manifestent avec véhémence. C’est MATTIAS qui revient sur la scène en nous indiquant qu’ils n’avaient rien de préparé. Cependant, comme il nous aime bien, il explique qu’ils vont nous rejouer un morceau, après être allé chercher une guitare backstage. Les musiciens reprennent d’assaut la scène pour nous jouer une nouvelle fois le titre « Nobody’s laughing ». C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que nous sommes des privilégiés.

Cette fois, c’est bien la fin. Sniff ! Les musiciens reviennent serrés les mains et nous dire au revoir.

Comme il faut sortir, nous faisons un petit tour au merchandising et voilà les musiciens qui viennent nous voir. Ils discutent avec les fans, signent sur tout ce qui passe à leur portée et prennent des photos. MATTIAS, CHRISTER et BJORN se prêtent volontiers au jeu avec beaucoup de patience, de gentillesse et surtout d’humour. Des musiciens super cool.

Allez, il est temps pour nous de retrouver nos pénates. Arrivés à la voiture, nous continuons de parler du concert, lorsque nous croisons MATTIAS qui se rend à l’hôtel et nous salue de loin. Vraiment géniale cette soirée ! Un grand merci à Base Productions pour cet excellent concert !