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LOOKING FOR MEDUSA + FORTUNATO : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Samedi 02 septembre 2023

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.

ARDECHE VETS 2023 : Live Report @ L’Argentière (07) – Vendredi 25 août 2023

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Report by SEB 747 – Photos : Nath et SEB 747

Ce qu’il y a de bien quand on est en vacances, c’est qu’on est tranquille, sans soucis et on ne se pose pas de questions sur quel concert on va rater. Oui, sauf qu’en jetant un œil sur la toile, je me rends compte qu’il y a un festival pas très loin de mon lieu de villégiature. C’est en Ardèche, à Largentière, et en plus le premier jour il y a un groupe dont j’ai entendu parler depuis pas mal de temps mais que je n’ai encore jamais vu en live, ni écouter d’ailleurs. Cerise sur le gâteau, c’est une convention de motos et moi j’aime bien voir les gros moteurs.

En revanche, je suis un peu inquiet : notre ami Google nous annonce l’apocalypse, pour le soir même, alors que nous sommes en plein cagnard depuis plusieurs jours. Je sais bien que l’apocalypse, en tant que metalleux on aime bien, mais à ce point-là, le doute m’habite. On annonce carrément une tempête sur la région.

Heureusement pour moi, l’apocalypse n’est plus d’actualité en ce jour. Ouf ! Cette fois-ci, je pars – une fois n’est pas coutume – en famille dans les routes plus que sinueuses d’Ardèche. Une fois arrivé sur place, je découvre la superbe ville médiévale qu’est Largentière. Par contre, pas de motards dans le coin. J’en ai vu qui descendaient mais sans plus. Euh z’êtes sûr que c’est par ici ? J’ai cherché sur le net mais pas trouvé d’adresse. Je demande donc à une passante qui m’indique le bon chemin et même que c’est indiqué sur la route. Ah bon ? Mais j’ai rien vu, moi ! Effectivement, c’est bien écrit. Il y a même une grosse banderole qui indique l’endroit. Mon problème, c’est que quand je roule, j’ai tendance à regarder ma route sans me soucier des à-côtés. Lol.

Le temps de se garer et l’orage gronde, mais à part deux gouttes, histoire de dire qu’il n’a pas grondé pour rien, c’est tout et ce n’est finalement pas pour me déplaire. D’ailleurs, il fera ça toute la soirée. Mon pass récupéré, je découvre le site. Il est hyper sympa au bord de l’Ardèche, dans un camping. Il y a plein de stands de bouffe, de matériel de motos et de fringues pour les motards. Il y a même une petite caravane pour se faire tatouer et évidemment des belles motos.

FASTLANE @ Ardèche Vets 2023

Le premier groupe, FASTLANE, fait des covers de Blues. Très bonne entame de show, puisque non seulement ils font les standards, mais qu’ils reprennent même des morceaux de groupes quasi inconnus en France. Évidemment, le webzine préférant les groupes de compos je ne m’étendrai pas plus, mais c’est une belle découverte. Il est 22h passé et le groupe a joué près de deux heures.

BLACKSTONEBABIE @ Ardèche Vets 2023

C’est au tour de BLACKSTONE BABIE de jouer. Euh… c’est encore un groupe de cover. Bon, ils reprennent du BLACK STONE CHERRY. « Un groupe peu connu et on est assez con pour en jouer », nous disent-ils d’entrée de set. Euh… les gars, tant qu’à jouer des morceaux que personne ne connait, vous devriez essayer de faire des compos ! Bon, nous au webzine on est tous fans de BLACK STONE CHERRY donc on connait ! C’est hyper bien fait, ultra puissant et entraînant. Un petit conseil pour le groupe, si je peux me permettre, faites vos propres morceaux, vous allez déchirer, surtout avec l’énergie déployée ce soir.

Une heure et demie plus tard, j’aperçois des panneaux avec le logo de LOOKING FOR MEDUSA, le groupe qui m’a motivé à affronter les virolets Ardéchois. C’est cool, ils vont bientôt commencer. Cependant, une musique retentit sur la scène et d’un coup, je vois plein de motards, hommes et femmes, se déplacer devant la scène. C’est le moment sexy prévu sur l’affiche. Un show d’effeuillage très bien fait et qui fait son effet au sein du public.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Passé ce petit interlude, il est l’heure pour le groupe de prendre d’assaut la scène ! Dès le premier morceau, le ton est donné. Nous sommes déjà samedi matin et les LOOKING FOR MEDUSA n’ont pas attendu tout ce temps pour s’endormir ! Ils attaquent leur show à fond les ballons après une petite intro.

Les spectateurs, un peu timides pendant les tributes, se déplacent pour nos copains de Clermont-Ferrand. C’est vraiment cool. D’autant plus que, depuis le début de la soirée, le son est aux petits oignons et les lights ne sont pas si mal que ça… Ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas dans les petits festivals. C’est vous dire si l’organisation est au top pour les groupes.

Niveau musical, ça envoie du bois. OLIVIER, le chanteur, a l’air remonté comme un coucou suisse. Il arpente de long en large la scène ardéchoise. Et si ce n’était que lui ! Les deux guitaristes, YVAN et MANU, ne tiennent pas en place et même BASTIEN, le bassiste,  s’amuse à se promener sur la scène. Faire des photos devient une gageure. Heureusement que UGO le batteur reste derrière ses fûts. Lol !

Après le tout premier titre « Colisée, » le groupe enchaîne avec « Erzebeth », un morceau inspiré par la Comtesse Bathory, qui comme par magie, apparaît physiquement sur scène pour envoûter les musiciens. Le jeu de la « Comtesse » avec les musiciens est tout bonnement génial. J’étais un peu sceptique après l’intro et le morceau d’avant mais là j’avoue que je suis agréablement surpris. « On applaudit bien fort Clarisse qui est venue faire un guest spécial », nous dit OLIVIER après la remarquable prestation de la Comtesse.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

« LOOKING FOR MEDUSA, va sortir son quatrième album au printemps et ce titre s’appelle Stranger… ». Le chanteur semble chercher la suite… « Euh Stranger, juste Stranger », reprend t’il hilare, juste après « Maniac » le première cover du set, qui a bien réveillé le public. Ce nouveau titre envoie du lourd et leur futur album promet.

Quel show nous font les musiciens ! Perso, j’adore. Dès leur quatrième titre, je deviens accro. Leur Heavy Metal teinté de Power et de Hard-Rock est vraiment génial. Je prends une grosse baffe à travers la figure. « Alcatraz », « Hellsparade », « Hades », les chansons sont complètement addictives. Chantées en Français, en Anglais et parfois dans un mélange des deux, c’est vraiment très bon.

OLIVIER annonce qu’il va laisser les deux guitaristes seuls sur scène pour un duel de guitares. YVAN et MANU – qui en sont à leur troisième show ensemble, me dira OLIVIER plus tard – se font plaisir sur scène avant que les autres musiciens ne reviennent pour entamer « Contact », un titre chanté entièrement en Français, suivi de près par « Amazonia », un morceau qui parle de lui-même.

Les chansons défilent à une telle vitesse que je n’ai même pas le temps de me rendre compte que le festival a commencé depuis pas loin de cinq heures maintenant.

En parlant de passer, où est passé le frontman de LOOKING FOR MEDUSA ? Ben , il est tout simplement descendu de scène pour aller voir le public. Excellent ! Il ne tient pas en place. Il courre carrément de partout ! C’est complètement fou. Il va faire un tour à la buvette pour remuer un peu le reste du public. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? C’est tout bonnement hallucinant d’efficacité.

Les interactions entre les musiciens sont très bonnes, le jeu de scène est palpitant, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Durant « Looking for Medusa », OLIVIER arbore un masque de méduse et, après l’intervention de la Comtesse (un truc à refaire), c’est encore une fois très original. « Land of My Father » va clore le set.

C’est fou, je n’ai pas vu le temps passé ! Il est plus d’une heure du matin. Nous allons avoir droit à un rappel, tout de même. Bien sûr que oui !! « Vous en voulez une autre ou pas ?  Faites du bruit ! », nous dit UGO seul sur scène après avoir quitté ses fûts.Et les « oh oh oh oh » sont déclenchés, encouragés par les guitaristes qui entament le fameux air avant de remonter sur scène. Le public, de plus en plus présent, ne tarde pas à réclamer le groupe.

Celui-ci remonte sur les planches mais, avant de s’installer, OLIVIER nous annonce que sur le prochain morceau, « Psaume 666 », nous allons être baptisés par l’abbé « Ch’ti » qui fête ses 25 ans. Et ils font monter sur scène un prêtre qui, effectivement, va arroser tout le public avec son goupillon. C’est hyper fun, encore un truc à refaire à l’occasion. « Kick in the Face », conclut une fois de plus le set des Clermontois.

Oui, mais ils ne vont pas en rester là, ce serait mal les connaître. « Vous en voulez encore une ? » Evidemment que OUI !!!! C’est tellement bon que le public ne veut pas les laisser partir et, de nouveau, les « oh oh oh oh » entamés par les guitaristes motivent le public. Nous avons droit à un nouvelle cover, et pas des moindres, puisque c’est « Sweet Dreams » du duo EURYTHMICS. Perso, je préfère amplement la version made in LFM qui est beaucoup plus métallique que celle du groupe britannique.

Et d’un seul coup, il n’y a plus personne sur scène, à part UGO et OLIVIER. Cette fois-ci, ce sont les guitaristes qui sont descendus dans le public. BASTIEN et MANU viennent même nous faire un petit coucou amical. Vraiment trop bien ! Après ce morceau dithyrambique, on se dit que c’est fini mais que nenni !!! Le groupe décide, sous les encouragements du public, de porter l’estocade avec deux autres titres, l’envoutant « Demons » et l’effrayant « My Wolf ». N’en jetez plus, la coupe est pleine !

Je jette un œil sur l’heure, ils ont joué plus d’une heure trente et je n’en m’en suis même pas rendu compte. Etant donné l’heure plus que tardive, il est temps pour moi de dire au revoir à mes nouveaux copains Clermontois. Mais avant, il me faut, à la demande express des musiciens, prendre une photo du groupe avec le prêtre, hyper content de sa nouvelle notoriété. Ayant largement apprécié leur show, je m’empresse de les remercier de leur prestation, en leur donnant rendez-vous samedi prochain au Brin de Zinc de Barberaz.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Il est passé deux heures du matin, lorsque nous reprenons les virolets ardéchois dans le sens de la descente en croisant les doigts pour que le temps reste stable, malgré l’apocalypse qui menace toujours. Quand nous redescendons, je me rends compte que celle-ci semble avoir eu lieu en certains endroits. Heureusement pour nous, une fois encore, nous l’avons évité. Yes !

Un grand merci à OLIVIER de LOOKING FOR MEDUSA d’avoir été notre relais et un énorme merci à l’organisation de l’Ardèche Vets pour cette soirée mémorable.

SILVERTRAIN

Aujourd’hui, je suis content. Même triplement content. Premièrement, je vais en concert pas loin de ma base, dans une salle cool où je ne vais pas souvent, deuxièmement, je vais revoir mes copains de SILVERTRAIN que je n’ai pas vus avec leur nouveau line up et troisièmement, je vais enfin pouvoir revoir en live LOOKING FOR MEDUSA sans à avoir faire des heures de route ! Si Ti-Rickou ne vient pas à toi, viens à Ti-Rickou !!!

Bon, je vous imagine déjà penser que je vais quand même me démerder pour louper une partie du set de MEDUSA… Que nenni, bande de mauvaises langues ! Je suis même en avance !! Eh oui… J’ai donc le temps de dire bonjour aux groupes, de dire bonjour aux copains et copines et à RAPH et LAETITIA les patrons des Arts dans l’R qui nous accueillent ce soir.

LOOKING FOR MEDUSA

Le temps de s’installer confortablement sur une chaise – ou un fauteuil au choix – et LOOKING FOR MEDUSA arrive sur scène. Bien sûr, je n’en loupe pas une miette ! D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire. Que ce soit sur leurs anciens morceaux ou sur les nouveaux (un nouvel album doit bientôt sortir), je m’éclate comme un petit fou. Il faut dire que j’ai eu un véritable coup de foudre pour ce groupe, aussi bien au niveau des compos que de l’interprétation ou de la voix d’OLIVIER, le chanteur.

Musicalement, on va dire qu’on est dans du hard-rock avec, suivant les morceaux, diverses influences. Mais de toute façon, ça passe toujours très bien. J’ai un petit bémol pour un morceau en français un peu dans le style de TRUST moderne (mais bon OLIVIER n’a ni chemise à fleurs ni bob sur la tête). Pas que ce morceau soit mauvais mais j’apprécie moins cette direction. Sinon, les nouveaux morceaux donnent vraiment envie d’avoir l’album.

LOOKING FOR MEDUSA

Scéniquement, les musiciens profitent de cette superbe scène pour pouvoir s’exprimer et malgré le fait que la salle ne soit pas blindée, l’ambiance est très bonne. Comme d’habitude, le public assis, ça fait bizarre ; ce n’est effectivement pas la même chose, mais perso je trouve que ça donne un côté “concert en famille” que j’apprécie beaucoup.

Les LOOKING FOR MEDUSA ont un coeur gros comme ça. Ils dédicacent une reprise du Thundertrucks” d’AC/DC (fait méga rare pour les MEDUSA qui font rarement des covers… sauf en les arrangeant totalement à leur sauce). Mais là, c’est spécialement pour PHIL YBORRA, le chanteur de SILVERTRAIN qui vient d’apprendre quelques heures avant le concert le décès de son père. Ils demandent au public de bouger et de se lever. PHIL vient sur scène pour chanter et les serrer contre lui. C’est un vrai moment d’émotion.

Les lumières se rallument pour le changement de plateau. Moi, j’en profite pour savoir où en est l’album de MEDUSA car effectivement, je suis impatient du coup ! Bien sûr, je chroniquerai cet album dès que je l’aurais !

SILVERTRAIN

C’est l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Pour PHIL, quoiqu’il se passe, il joue. En parlant avec lui, il m’a dit qu’il n’avait jamais annulé un concert de SILVERTRAIN et vues les circonstances présentes, je lui tire un grand coup de chapeau… Surtout quand on sait que certains musiciens se permettent d’annuler un concert parce qu’ils sont mal lunés ou que leur copain a été méchant. Je ne sais pas vous, mais moi, ça renforce mon respect.

Allez, comme dit l’adage, show must go on, c’est parti ! La dernière fois que je les avais vus, le batteur et le bassiste actuels n’étaient pas les mêmes. Je suis donc curieux de voir le groupe en action et ce que ça va donner.

SILVERTRAIN

Et encore une fois, ça part fort !… Et ça le fait ! Les deux bougres, ils les ont bien trouvés ! SEBASTIEN HINDERSCHIETT, le bassiste est un vrai lapin Duracel monté sur ressorts. Moi, je suis un peu dégoûté parce que chaque fois qu’il saute (et il saute haut !), je n’arrive pas à le choper en photo ! Et putain, ça déménage !

Musicalement, rien à dire, ça le fait grave. En plus, avec son compère derrière les fûts (ALEX DUMAS), c’est une section rythmique très efficace. On s’en rend compte sur les nouveaux morceaux d’un album qui doit sortir très très bientôt, c’est parfait ! Le guitariste, lui je le connais ! FLORIAN MERINDOL maîtrise parfaitement son instrument et l’alchimie fonctionne à fond avec les nouveaux membres du groupe.

PHIL, avec ce sang nouveau, ça fonctionne aussi très bien. Bon, il faut avouer que moi, j’aime sa voix ! Après, sur les nouveaux morceaux, j’ai trouvé qu’il prenait une intonation un peu en voix de nez à la OZZY OSBOURNE et que sur ces morceaux, rien à dire, ça fonctionne. Surprenant le virage, mais ouais, ça le fait ! C’est à la fois moderne et hard et vraiment en live, ça dépote.

On va avoir la chance d’entendre pas mal de morceaux de leur futur album et quelques morceaux de leurs albums précédents. Eux aussi, tout comme les LOOKING FOR MEDUSA, sont méga heureux de jouer et PHIL est encore plus heureux de rejouer aux Arts dans l’R. Le public toujours bien installé n’en perd pas une miette. C’est vrai qu’on n’a pas trop l’habitude d’assister à un concert assis, mais quand c’est le cas, on apprécie bien.

Comme toujours dans ces cas-là, le temps file à la vitesse de ma grand-mère en overboard dans la salle de bain.

SILVERTRAIN et LOOKING FOR MEDUSA

Bien-sûr, SILVERTRAIN ne va pas clôturer le concert comme ça, ils font venir les MEDUSA sur scène pour faire une photo groupée avec eux. C’est ça SILVERTRAIN, une véritable générosité dans la musique et dans la vie.

Dès la fin du concert, on retrouve les deux groupes à leurs stands merch’ pour poursuivre la soirée. Pour l’after, je le garde pour moi !!!

Un grand merci à LAETITIA et RAPH pour avoir programmé et maintenu cette soirée. Un grand merci aux LOOKING FOR MEDUSA et SILVERTRAIN d’être venus jouer et bien sûr un spécial merci à DOM et PHIL.

Long live rock’n’roll my friends !!!

SILVERTRAIN