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FESTIVAL NAMASS PAMOUSS – Jour 2 : Live Report @ la Tête de Cabeau de Manigod (74) – 19 juin 2022

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

De retour à la Tête de Cabeau qui a toujours autant de chien. La fameuse montée semble un peu plus facile que la veille. Ce n’est pas une grosse séance de sport, nous a-t-on dit. Cependant, la température n’est plus la même. Alors forcément, j’éprouve quelques difficultés à la gravir. Il faut être fou pour vouloir souffrir encore. Mais que ne ferait-on pas pour notre rédac’ chef préféré ?! Et puis, le paysage étant tellement beau que, du coup, ça se mérite.

Arrivés enfin au bout (qui a dit du rouleau ?), les Nigérians de TISDASS commencent à peine leur set. Leur desert rock (mais désertique de chez désertique) n’est pas vraiment ma tasse de thé, pas plus qu’à mon copain Steve*74.

Après, ça s’écoute bien et musicalement c’est plutôt agréable, mais c’est un peu trop atypique et pas vraiment ce que l’on chronique au sein du webzine. Nous pouvons difficilement en parler. Cependant, pour vous donner une idée du style musical, c’est une musique Berbère, teintée de rock, avec quelques guitares électriques et acoustique.

Petite pause syndicale et retour devant la scène boeuf. Les musiciens qui jouent sont plus ou moins les mêmes que la veille et c’est toujours aussi cool.

C’est au tour des Bordelais de LITTLE JIMI d’investir les planches. Leur musique est plutôt dans le doom, moins dans le stoner. Je penche d’ailleurs plus sur un habile croisement de rock progressif et de heavy rock tendance psychédélique. C’est un trio, et il n’y a pas de bassiste. Mais cela ne dérange en rien la musique. On a même l’impression qu’il y a un bassiste fantôme. Ou alors, c’est encore le type de la veille qui fume ses cigarettes planantes qui me font voir des trucs. Faudrait penser à m’éloigner un peu, parce que, deux jours de suite…

Le groupe donne tout ce qu’il a, et c’est bien-sûr tout ce que lui demandent les spectateurs. Certains titres sont plus appréciables que d’autres et ce n’est pas trop mal, mais je l’avoue je ne suis pas très fan. Ce qui n’est absolument pas le cas du public, qui, même s’il semble moins nombreux que la veille, est toujours autant passionné.

Moi, personnellement, je préfère passer mon tour. Non pas que cela ne soit pas bon, mais le contrecoup de la montée commence à avoir raison de moi, sans compter la chaleur constante.

Re-pause hydratation restauration (tartiflette, miam) avant la venue du dernier groupe, un inconnu pour moi, THE WELL. A peine ai-je le temps de récupérer les consignes que le groupe est déjà en place. Pourriez pas attendre deux secondes, non ? Mdr. « Nous venons d’Austin, Texas et c’est incroyable pour nous d’être ici. », commence par nous dire LISA HALLEY, la bassiste chanteuse du groupe. C’est vrai que ça doit leur changer des grandes plaines du Texas, de voir ces magnifiques paysages et ces superbes montagnes !

Dès le premier titre, on se rend compte que la musique de nos nouveaux copains texans va être au top. Le guitariste, IAN GRAHAM, lunettes noires sur les yeux, sort des riffs puissants de sa guitare. JASON SULLIVAN, le batteur à la frappe ultra-écrasante fait résonner ses fûts dans la montagne, sous les vrombissements de la basse de LISA.

La musique de THE WELL est puissante, profonde et sombre, mais aussi mélodique. Et c’est ce qui prime tout le long du set. C’est excellemment interprété et l’on passe un super moment. Il est vrai que les titres des morceaux ne sont pas très joyeux, « This is How The World Ends », « Mortal Bones » j’en passe et des meilleurs, mais ils sont joués de main de maître par le trio américain.

Le public reste relativement sage devant la scène, plutôt hypnotisé par LISA qui saute tout le long des morceaux. Elle fait bouger dangereusement les amplis situés derrière elle, en faisant trembler les planches, mais ça n’a pas l’air de l’inquiéter, ni le staff d’ailleurs. Elle est à fond et le sourire que l’on décèle sur son visage ne la quitte plus.

IAN, derrière ses lunettes noires, enchaîne les titres avec sa voix puissante et ses riffs inquiétants. Il chante aussi souvent que LISA, et parfois en harmonie, ce qui rend super bien. « Merci beaucoup », nous dit la bassiste en Français. « Je t’aime ». Vous vous doutez bien, que ce genre de mots, interprétés dans la langue de Molière, a de quoi séduire le public haut-savoyard ! Mais je pense que même sans ces mots que l’on sent sincères, le public est déjà conquis.

Quelques intros sur bandes pour lancer les titres, et c’est parti pour le gros son. Les morceaux ont défilé à vitesse grand V, si bien que nous en sommes déjà à la fin du set. C’est sur un titre inédit « Christmas » que les Texans finissent leur set.

A peine le temps de se remettre de nos émotions, que THE WELL revient sur les planches pour nous jouer un dernier titre. Le public s’excite d’un seul coup, et se lance dans le dernier pogo du festival, ce qui a le don de faire marrer JASON. D’ailleurs, sur ce dernier morceau, celui-ci joue torse nu, ce qui n’a pas l’air de déplaire aux spectatrices.

Le groupe finit son set et LISA, remercie le public en Français. « Merci beaucoup, je vous aime », dit-elle en quittant une nouvelle fois la scène. « Une autre, une autre », chante le public. Mais c’est sans succès. Alors, comme le groupe n’a pas l’air de vouloir revenir, celui-ci change sa phrase : « One more ! One more ! ». C’est marrant, traduit en anglais, j’ai l’impression qu’ils ont enfin compris ce que voulait le public.

THE WELL remonte une dernière fois sur scène pour nous jouer un ultime morceau qui finit de renverser le public montagnard.

Quelle découverte ! Si un jour, vous avez l’occasion d’aller voir THE WELL près de chez vous, n’hésitez pas une seule seconde, surtout si vous aimez le heavy rock un peu psychédélique.

Une chose est sûre, c’est bien un festival dont je me souviendrai.

Pour moi, il est temps de redescendre de mon petit nuage, et d’aller faire un petit tour au stand de merch’ que tient  LISA. J’y trouve des Tee-Shirts à foison, ainsi que leurs derniers albums.

Le soleil commence à aller se coucher derrière les montagnes, il est donc l’heure de retourner à la voiture, non sans traîner un petit peu et profiter une dernière fois des montagnes. Et, il n’y a pas à dire, je confirme préférer la pente dans le sens du retour.

Un grand merci à Victoria Seigneur et Nicolas Bijasson pour notre accréditation et pour ce superbe week-end. On remet ça l’année prochaine ? Par contre, j’ai une question : vous ne pourriez pas la faire moins raide la prochaine fois, votre montée ? Mdr.

FESTIVAL NAMASS PAMOUSS – Jour 1 : Live Report @ la Tête de Cabeau de Manigod (74) – 18 juin 2022

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Report by SEB 747 – Photos : Steve*74

Lorsque Steve*74 m’envoie un mail fin mai à propos d’un festival de stoner à deux pas de chez nous, je suis ravi. En plus, ça fait un moment que je n’ai pas fait de festos sur deux jours, moi. Du coup, lorsque la date arrive, pas la peine de se mettre la rate au court-bouillon, et go, direction Manigod ! Plus exactement à la Tête de Cabeau, une station de ski réputée localement. Mais évidemment, comme nous sommes bientôt en été, nous n’allons pas faire du ski, mais bien assister à un festival. Étant donné la chaleur qu’il fait plus bas, nous ne sommes pas mécontents d’aller en montagne, d’autant plus lorsqu’il s’agit de voir des concerts.

Un autre de nos co-voitureurs fait le trajet avec nous pour ce premier jour. Ben, plus il y a de fous, meilleur est le riz., ou un truc comme ça. Après une petite heure de route, nous arrivons sur le parking de Manigod. Cependant, il nous faut encore monter une bonne vingtaine de minutes pour arriver en haut, à la Tête de Cabeau, là où se déroulent les concerts. Monter, oui, mais à pied ! Sur un chemin ardu, « dré dans l’pentu ! », comme on dit chez nous, qui monte à 45 degrés sous une chaleur un peu suffocante. Du coup, une fois arrivé, je suis à moitié mort. J’attaque donc mon report avant de décéder. Lol. J’ai comme l’impression que le rock des montagnes c’est pour les jeunes, même si le public n’a pas l’air si jeune que ça. En tous les cas moi, il faut que je récupère. Lol.

Pendant qu’on attend le début des concerts, une petite scène est installée en contrebas pour que des groupes puissent jouer. Un groupe en profite pour faire une jam, à priori, improvisée et instrumentale en version stoner. J’apprendrai plus tard qu’aucun des musiciens ne se connaissaient  avant de jouer. Sympathique en attendant le début des hostilités.

RED SUN ATACAMA @ Namass Pamouss

D’ailleurs ces dernières ne vont pas tarder. Ce sont les RED SUN ATACAMA qui sont chargés d’ouvrir le bal. Un son sablonneux façon Palm Desert résonne dans les montagnes. Pas l’ombre d’un cactus à l’horizon (ça jurerait dans les montagnes) pour leur stoner très psychédélique, afin de rafraîchir l’ambiance. C’est bon, voire très bon, surtout lorsque les morceaux speedent un peu.

L’atmosphère devant la scène, sous chapiteau, se passe dans un petit délire Woodstock, fort sympathique et vu le sourire que je remarque sur les spectateurs, le style plaît. Personnellement j’aime bien, mais cela devient un peu trop perché par moment pour moi. Je préfère me retirer un peu et apprécier de loin. Enfin, de loin, plutôt à deux mètres de la scène, histoire d’assister tranquillement au show, et me remettre doucement de la désormais fameuse montée vers la Tête de Cabeau.

Le dernier titre terminé, je pense que le festival commence sous de très bons hospices. Mes camarades ont bien apprécié. La pause hydratation est de rigueur en ces temps un peu chauds, en attendant la suite. Ce sont les Barcelonais d’ELECTRIC MONOLITH, qui doivent jouer en second.

En attendant, je redescends vers la petite scène écouter le groupe de jam. Un autre guitariste et un clavier se sont incrustés. Le temps que l’ensemble se trouve, cela rend la musique un peu indigeste mais toujours aussi agréable à regarder. Lorsqu’une chanteuse se met devant le micro, ça devient plus sympathique et un peu moins brouillon. J’ai le sentiment qu’ils ont réussi à se découvrir. Et, non, ce n’est pas parce uniquement parce qu’il y a une fille que je trouve ça mieux !!!

Pendant l’entracte, j’en profite aussi pour aller visiter les alentours. Ce n’est pas tous les jours que l’on se retrouve à 1650 mètres d’altitude au milieu des montagnes. Le paysage est, autant que la montée, à couper le souffle.

ELECTRIC MONOLITH @ Namass Pamouss

Allez, il est temps d’aller voir ce que valent les copains catalans d’ELECTRIC MONOLITH ! Tout de suite, le niveau monte d’un cran. Leur hard-rock, plus ou moins psychédélique, lui aussi, est très bon. Ils me font penser aux premiers BLACK SABBATH, en moins lourd, et même parfois au regretté RORY GALLAGHER. On passe un excellent moment. D’ailleurs je remarque que NICK OLIVERI et MIKE PYGMIE de MONDO GENERATOR, arrivés quelques minutes plus tôt, sont dans le public et apprécient tout comme nous, la musique d’ELECTRIC MONOLITH. Une chose est sûre, c’est que, si des musiciens, aussi réputés que ces deux-là, aiment la musique des Barcelonais, c’est que ce n’est sûrement pas mauvais.

De très jeunes fans s’amusent devant la scène, en regardant le groupe jouer, ce qui fait sourire les musiciens. J’ai tout comme l’impression qu’ils vont bien dormir ce soir. Il faut dire que le festival, qui prône l’authenticité, la proximité, la bienveillance et la tolérance, est gratuit pour les moins de 14 ans. Ceux qui ont eu le courage de monter, ont pu en profiter.

Le guitariste chanteur, OSCAR CHAMORRO, remercie le public d’être présent et n’arrive pas à croire qu’il joue devant un aussi beau paysage. C’est bizarre, mais j’ai comme l’impression de me retrouver en plein délire 70’s, où il était coutume de consommer des herbes folles… Ou alors c’est à cause du gars à côté de moi, qui m’a tout l’air de fumer une cigarette qui fait planer. Lol.

Après un dernier titre réclamé par le public, ELECTRIC MONOLITH finit son set. Quel spectacle ! On en a pris plein les mirettes.

Retour vers la petite scène où d’autres musiciens que tout à l’heure sont en train de jouer, devant un nombre plus important de spectateurs. Les musiciens, assis sur la petite scène, se font plaisir. Une nouvelle chanteuse (ah, tiens, je vois le rédac’ chef être d’un seul coup plus réceptif à mon report (aïe pas les doigts)) est même présente et musicalement c’est très agréable. Assis dans le champ face à la scène, j’en profite pour reposer mes jambes, bien sollicitées aujourd’hui.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Il est 22h passées lorsque NICK OLIVERI et son MONDO GENERATOR entrent en scène. Motivé comme jamais, le bassiste chanteur fait rameuter le public dispersé dans les champs aux alentours. C’est avec un « Fuck It » très énergique que le trio mobilise le public de Manigod.

Dès ce premier titre, l’ambiance monte d’un cran. On sent bien que le public est venu pour eux. D’ailleurs, celui-ci, resté très sage pendant les groupes précédents, s’excite d’un seul coup, et les pogos commencent à fleurir. Retraite plus ou moins stratégique, évidemment, il faut que je puisse faire mon report sans être écrasé. Cela s’avère positif, puisque j’atterris pile poil devant MIKE PYGMIE, membre également du BAND OF GOLD de JOHN GARCIA (un ex-KYUSS, tout comme NICK. C’est marrant comme le monde est petit).

Que demander de plus ? Que ça se calme un peu ? Il ne faut pas trop y croire, malheureusement. Mais pour finir, je ne suis pas si bousculé que ça, l’atmosphère devant la scène étant plutôt bon enfant.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Un tout jeune fan monte sur la scène pour s’éclater avec les musiciens, tout le long du set, sous le regard approbateur de NICK. « C’est un homme.», dira le bassiste, après avoir checker avec lui. « Faites du bruit, pour lui ! »

Le batteur MICHAEL AMSTER, aussi membre du groupe légendaire NEBULA, distribue des shots de Tequila aux autres membres du groupe. « Il est des nôtres… », chante le public après que Nick ait bu son verre. “Vous savez, nous dit-il, les musiciens qui m’accompagnent sont comme ma famille. Et MICHAEL fête aujourd’hui ses 38 ans. ». Le public lui entame un happy birthday. « Joyeux anniversaire », dit-il en se retournant vers son batteur. « Ce n’est pas pour toi », ajoute-t-il au jeune fan resté sur la scène. Il lui fait amener une bouteille d’eau pour compenser. NICK a le cœur sur la main.

Un nombre important de pédales de distorsion son posées devant MIKE qui ne se prive pas d’en user. NICK, lui, en a deux fois moins. Il tient bien-sûr le public sous sa coupe et ne le lâchera plus. Il n’hésite pas non plus sur quasiment chaque fin de titres, à nous dire « Merci » en Français.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

MONDO GENERATOR rend hommage à MARC LANEGAN, ancien chanteur de QOTSA dont NICK a fait partie, qui est décédé en février dernier, en jouant avec émotion le titre « Invisible Like the Sky ».

L’énergie déployée par ces musiciens est tout simplement phénoménale. Que ce soit dans les morceaux bourrin « Up against The Void », « Shawnette » ou dans les plus calmes, comme « Green Machine », le premier cover de KYUSS. Ce dernier déclenche l’hystérie dans le public. Durant le set, nous aurons droit à un autre cover de l’un des groupes les plus célèbres de la scène stoner rock « Love Has Passed Away », juste après « Nowhere Man » et « Kyuss Dies ».

Les titres s’enchaînent les uns après les autres, dans une ambiance survoltée. « Listening to The Daze », « All Systems Go », ou encore « I Never Sleep ». Les pogos sont toujours de mise sous les regards approbateurs du trio et du jeune fan toujours debout sur les planches. Il aura droit, d’ailleurs, après beaucoup d’hésitations, à un crowd surfing qui le verra se faire porter par tout le public. Une chose est sûre, il s’en souviendra toute sa vie.

Un titre issu du premier album « 13th Floor » et le groupe finit son show en descendant de scène, tout en laissant les instruments branchés. Cela augure forcément un rappel. Et c’est sur des « One more song ! One more song ! » que le groupe revient sur scène pour jouer « Alien Wrench ». NICK, clope au bec qu’il insérera dans les cordes de la tête de sa basse, remercie chaleureusement le public pour ce rappel. « Nous avons fait des milliers de kilomètres aujourd’hui pour venir vous voir ce soir (ils étaient en Allemagne la veille), et nous sommes contents d’être là. Vous êtes cool. Merci ! ».

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

« You Think I Ain’t Worth a Dollar, but I Feel Like a Millionaire » un titre des QUEEN OF THE STONE AGE, est le dernier titre de la soirée. Dernier ? Non, évidemment. Le trio californien ne veut pas s’arrêter comme ça et enchaîne direct avec « Dead Silence ». Le public de Manigod est aux anges.

Quelques minutes plus tard, c’est terminé. Le groupe quitte une nouvelle fois la scène, prêt à se reposer après ce set ultra-efficace. Oui, mais c’est sans compter le public qui en réclame encore ! « Ok, nous jouons un dernier titre mais après il faut qu’on s’en aille », nous dit NICK une fois revenu sur la scène. Sur ce dernier titre survolté, il ne prend même pas sa basse, juste son micro et va se frotter au plus près du public en interprétant « Six Shooters ».

Ça y est, nos Californiens quittent la scène, non sans avoir remercié le public en Français.

WITCHTHROAT SERPENT @ Namass Pamouss

Il est temps pour moi de marquer une pause. La nuit étant arrivée, il n’est plus possible d’aller voir la petite scène, étant donné qu’il n’y a pas de lumière. Du coup, le repos du guerrier est de mise. Il faut garder des forces pour WITCHTHROAT SERPENT et aussi pour la future descente. Je croise le guitariste de MONDO GENERATOR et discute un petit peu avec lui. Il prendra gentiment une photo avec nous.

Des sons lourds retentissent de la scène. Il va être l’heure pour les Toulousains de clôturer cette première journée. Dès le premier morceau, le ton est donné. Ça va être lourd, très lourd. Le stoner en version heavy n’est pas dérangeant en soit, mais j’avoue que je préfère assister de loin. Musicalement, c’est très agréable et vocalement, il n’y a rien à redire. Le bassiste headbangue comme si sa vie en dépendait, le batteur a une frappe bien lourde et les deux guitaristes assurent grave. Mais ce n’est pas pour moi. J’apprécie le style mais je préfère garder de l’énergie pour la descente qui s’annonce folklorique. Le public, lui, est bien massé devant la scène et c’est cool qu’autant de monde soit rester malgré l’heure tardive.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il est temps de retrouver notre voiture. Va falloir penser à redescendre. Heureusement pour nous, le chemin du retour est éclairé par les lumières nocturnes de la station de ski de Manigod, connue pour ses sessions de nuit. Sinon je ne vous explique pas la descente,  « Dré dans l’pentu », mais en version casse-gueule !! C’est bizarre, mais je préfère la piste dans ce sens moi. Mdr.

Rendez-vous demain pour la suite !

WITCHTHROAT SERPENT @ Namass Pamouss