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POWERWOLF

Report de SEB 747

Il y a quelques temps déjà, j’avais repéré cette date sur mon calendrier. Laquelle me diriez-vous ? Eh bien ce vendredi 08 Avril 2016 à Solothurn (Soleure en français) en Suisse Lémanique, oui il y a POWERWOLF !

Ce groupe allemand fondé par les frères GREYWOLF (ex RED A.I.M.) pratiquent du power métal mélodique avec beaucoup d’influence bibliques et beaucoup d’humour. Il suffit de lire les textes pour que vous vous en rendiez compte.

En grand fan absolu de ce groupe, je ne pouvais rater ce concert. En plus, avec SERENITY et BATTLE BEAST en support, cela ne pouvait être qu’excellent.

Donc, direction la Kulturfabrik Kofmehl à 2h30 de chez moi. Comme chez les Suisses, y’a pas de quart d’heure savoyard, je décide de partir tôt afin d’être à l’heure, histoire de ne pas rater les premières parties, comme d’autres le font régulièrement (suivez mon regard). Et vous allez dire que je le fais exprès mais, sur l’autoroute Suisse, un petit bouchon s’est formé et devinez quoi, sur la voie opposée à la nôtre, une voiture s’est retrouvée sur son toit. Je vous jure que j’y suis pour rien !!!

Revenons à la musique. Je rentre dans la salle, et tout de suite je remarque le monde. Faut dire que c’est marqué « ausverkauft » ce qui veut dire sold out. Vite je me faufile sur la droite et me place idéalement pour prendre des photos, la salle n’étant pas super grande. Si je devais comparer, ce serait dans la configuration d’un mini-transbordeur, voire d’un Kao à Lyon.

SERENITY

SERENITY

La scène, par contre, est grande, en tous les cas plus que celle du CCO, mais première partie oblige, la place allouée à SERENITY, groupe italo-germano-autrichien de power mélodique est ultra petite. Faut dire aussi qu’avec deux backdrop de chaque côté, la place se rétrécit.

Musicalement, c’est très mélodique. Le guitariste CHRIS “Cris Tan” HERMSDORFER est un tableau vivant à lui tout seul avec tout ses tatouages. Mais ce n’est pas ce qui l’empêche de nous dégoter quelques riffs bien sentis dont il a le secret !

GEORG NEUHAUSER chanteur de son état nous parle en allemand. En tant que clône non officiel de NICOLAS CANTELOUP croisé avec FABIEN BARTEZ, il nous fait taper dans les mains à pratiquement tous les morceaux. Je suppose qu’ils ont besoin d’encouragements. Le bassiste prend le relais au niveau du chant sur certains morceaux et il a une superbe voix.

Ils ne sont que quatre et ça se ressent. C’est fort sympathique, mais ça ne casse pas deux pattes à un canard. Go pro en main, GEORG se met à filmer la foule qui hurle de plus belle. Petit bémol parce que ça s’avère légèrement agaçant au bout de plusieurs morceaux.

Quarante-cinq minutes plus tard et c’est fini. Bonne entrée en perspective, mais un peu plus de niaque n’aurait pas fait de mal.

Bon, je ne peux même pas dire bonjour aux copains, vu qu’il n’y en a pas dans la salle. Faut dire que l’allemand et moi on se comprend pas trop !

BATTLE BEAST 1

BATTLE BEAST

Vingt minutes passent et une lionne blonde rugit sur scène. On entre dans le vif du sujet, les finlandais de BATTLE BEAST débarquent. Et là, changement de décor. C’est rapide, ça gueule à s’écorcher les cordes vocales, ça headbangue en cadence, ça joue fort et bien. Ca te rentre dedans sans jamais te lâcher, bref, c’est BATTLE BEAST.

Perso, le headbanging en rythme ça me fait sourire mais finalement c’est très bon. En plus PYRY VIKKI, le batteur, frappe sur ses fûts comme un malade (il est peut être sourd ?).

Malgré le peu de places, les six membres du groupe bougent énormément, faisant des aller/retour sur toute la largeur de la scène. La chanteuse NOORA LOUHIMO, sorte de SAMANTHA FOX sur-vitaminée, maquillée comme au carnaval, se démène telle une furie, elle ne tient pas en place. Tous les tubes s’enchaînent. De « Let it roar » le premier morceau à « Out of control » le dernier, la foule bondit en rythme, hurle son bonheur, secoue la tête à se décrocher la nuque.

JANNE BJORKROTH, le clavier, possède une guitare synthé Roland AX Synth qui lui permet de rester sur le devant de la scène.

Le bassiste EERO SIPILA, le porte-parole du groupe, nous parle – en anglais, ça change – et fait boire une bière à son compère JANNE qui doit continuer à jouer. Marrant, ça me rappelle un certain American Dog. JUUSO SOINIO seul guitariste rescapé des débuts se fait assez discret, contrairement à son compère JOONA BJORKROTH nouveau venu dans le groupe depuis l’an passé qui prend sa place à côté de son frère claviériste.

Après un peu plus d’une heure, et les remerciements du groupe, avec la petite photo finish du groupe avec le public, c’est la fin.

Le groupe remballe lui-même son matériel, nous laissant découvrir le joli backdrop de POWERWOLF. A l’effigie du dernier album en date « Blessed And Possessed » il prend tout l’arrière scène, débordant même sur les côtés. D’ailleurs, c’est sur ce titre que POWERWOLF attaquera.

POWERWOLF 3

POWERWOLF

Tout de suite, on remarque que le devant de la scène a changé. Des T-Shirt de POWERWOLF se font de plus en plus remarquer et il y a même deux spécimens dans le public qui arborent le maquillage des musiciens.

Tout le monde attend POWERWOLF. De temps en temps, on entend des hurlements (à la lune, bien sûr). Les lumières s’éteignent, et l’intro démarre. ROEL VAN HELDEN debout sur sa batterie, commence à haranguer la foule avant même que ses camarades ne débarquent sur scène. L’intro finie, ROEL s’assoit et commence à martyriser ses fûts alors que ses compagnons débarquent sur scène à la grande joie des spectateurs.

Première constatation, il n’y a pas de bassiste. Mais ça, je le savais déjà. Les lights sont beaucoup basés sur le rouge sombre, ce qui rend l’ambiance un peu angoissante. Le son est puissant et le décor est magnifique. Il faut dire que le dessin réalisé par MATTHEW GREYWOLF est superbe et rend très bien sur scène.

CHARLES le premier frère guitariste vient se placer sur la droite de la scène, et MATTHEW le second guitariste sur la gauche. Ils sont suivis de FALK MARIA SCHLEGEL l’organiste, et d’ATTILA DORN, le massif chanteur. C’est à genoux que tous les membres du groupe nous reçoivent. Impressionnant !

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ATTILA n’est pas roumain mais bien allemand. D’ailleurs, le fait d’être du côté germanique de la Suisse le fera parler tout du long en langue teutonne… à mon profond dépit (J’y comprends rien du tout ! Peuvent pas parler en français, comme tout le monde ?) !

Bref, passez ce léger désagrément, nous entrons en communion avec le groupe. C’est tout religieusement que je découvre pour la toute première fois les musiciens sur scène. Et qu’est-ce que c’est bon !

Après « Blessed and Possessed » voilà qu’arrive « Coleus Sanctus » un titre de 2013. La messe commence !!!! « Amen & Attack » puis « Sacred & Wild » tirés du même album suivent. ATTILA, en impose par sa grandeur et sa voix ! Ca y est, ça commence à s’exciter le long de la scène. Pas trop non plus, c’est que le début quand même ! La salle commence seulement à s’échauffer.

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POWERWOLF

Attaque « Army of the Night » titre de l’an passé qui passe bien sur scène. D’autant plus que les premiers slammeurs commencent. Heureusement pour moi, j’en suis relativement bien éloigné. C’est que je n’ai pas trop envie de me prendre un type sur la tête !!

« Resurrection by Erection » apparaît, et voilà que FALK se déplace d’un clavier à un autre tout en n’arrêtant pas d’haranguer la foule. Les deux frangins se remuent tout le long de la scène en se tapant dans les mains à chaque fois qu’ils se croisent. Dément. En plus, ça m’arrange, je n’ai pas à me déplacer pour les prendre en photos. Et ils prennent régulièrement la pose. Trop ? Peut-être, mais moi j’aime bien !

Durant « Armata Strigoi » le backdrop change. Trop cool ! Et quel dessin ! Perso, moi je suis fan.

Voilà FALK qui déboule avec un drapeau au logo du groupe durant « Dead Until Dark » un autre titre de l’an passé. Après « Let There Be Night » de Blessessed and Possessed, « Werewolves of Armenia » attise la foule qui lutte dans tous les sens. Les slams et les pogos continuent de plus belle. S’ensuit « Saturday Satan », et là mon sang ne fait qu’un tour ! Génial, un titre de « Lupus Dei » album remontant à 2007 ! « Moscow After Dark », « In the Name of God » et « We Drink Your Blood » passent comme une lettre à la Poste avant que n’arrive « Lupus Dei ». La foule est en délire !

Les lumières s’éteignent, le groupe s’arrête et la foule hurle « POWERWOLF » en chœurs. Pendant que passe la bande « Agnus Dei », des flammes font leur apparition. ATTILA, dos aux spectateurs s’apprête à nous sanctifier avec son encensoir. « Sanctified Wtih Dynamite » est joué puis c’est au tour de « Kreuzfeuer ». Avant de finir par « All We Need Is Blood» tiré de l’album « Blood of the Saints » datant de 2011.

Après plus d’1h45 de show majestueux, j’en ai pris plein les yeux. Et même si j’ai rien compris à ce que disait ATTILA à part « Mutter » & « Freund », la façon dont il a avec l’aide de FALK de haranguer le public et de faire réagir les métalleux présents est excellente.

Bon, c’est pas tout mais va falloir rentrer et bien rester concentré histoire de ne pas finir comme la voiture croisée à l’aller. Rien de tel que POWERWOLF pour ça !!!

POWERWOLF 20

POWERWOLF

 

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JARED JAMES NICHOLS 5

JARED JAMES NICHOLS

Report de Steve*74

En ce début de mois d’octobre, les concerts comme les feuilles mortes se ramassent à la pelle et ce jusqu’à fin novembre. Faute de temps, il faut savoir effectuer des choix. Glenn Hughes par exemple, passe le 14 octobre à Riom (en Auvergne) mais aussi à Solothurn (en Suisse) quelques jours auparavant. Après avoir ouvert mon atlas, j’opte pour la Suisse car plus près de chez moi !

Cette soirée commence mal, de mauvaises vibrations nous accompagnent sur l’autoroute, un énorme bouchon suite à un accident nous fait prendre un retard énorme sur notre timing.

Et ce qui devait arriver arriva, je loupe les premiers morceaux de JARED JAMES NICHOLS. Dès les premières notes entendues, je peste et regrette ce maudit embouteillage.

JARED JAMES NICHOLS 4

JARED JAMES NICHOLS

Originaire du Wisconsin mais installé en Californie, JARED guitariste chanteur a formé avec ses deux compères suédois un power trio blues-rock. La fin des années 60 et le début des 70’s deviennent de plus en plus une source d’inspiration pour les jeunes. Celui-ci ne fait exception à cette nouvelle règle, et JARED ne s’en cache pas. Un blues qu’il peaufine depuis son plus jeune âge.

S’il a découvert ce style de musique à 14 ans, des influences rock pour ne pas dire hard se font aussi sentir au détour d’une rythmique ou d’un solo.

Ce style de musique est avant tout une affaire de technique bien sûr, mais aussi en grande partie de feeling. Plus que des cours dans des écoles de musique car il a fréquenté le Berklee College Of Music, c’est en live que JARED dit avoir le plus appris.

Un peu comme pour ULI JON ROTH, il a compris que la rapidité ne fait pas tout. Et lui ne risque pas de se faire flasher par un radar pour excès de vitesse !

Le blues endiablé joué ce soir fait un effet monstrueux dans les premiers rangs de gente féminine. Sourire aux lèvres, les filles sont en extase devant ce jeune mec aux longs cheveux blonds.

C’est avec un blues-rock bourré d’énergie que se clôture ce show. Un fois de plus je vous encourage vivement à les découvrir !

GLENN HUGHES S1

GLENN HUGHES

Place maintenant à GLENN HUGHES, celui qui se désigne sur les T-shirts et les posters sous le nom de “Voice of the rock”. A mon humble avis, ce terme prête à discussion. Par exemple, PAUL RODGERS est lui aussi la voix du rock ! Question de goût… ou de génération peut-être…

L’affiche est hyper alléchante avec en guest la présence de DOYG ALDRICH à la guitare. Ayant joué avec COVERDALE dans WHITESNAKE, la boucle est maintenant bouclée avec cette tournée. Il aura joué avec les ex-DEEP PURPLE du Mark III.

Pour cette tournée, GLENN HUGHES n’a rien à vendre, pas d’album à défendre. Il est là pour se faire plaisir avec un répertoire qui sera une sorte de best of qui survole son immense carrière.

Je ne vous surprendrais pas en vous disant que le répertoire sera basé sur du bon vieux hard-rock. La preuve dès le début avec “Stormbringer” pour ouvrir le show.

GLENN HUGUES S6

DOUG ALDRICH

D’entrée, on sent la solidité de l’ensemble mais un léger malaise m’envahit… Je n’entends pratiquement que la basse et la guitare est loin, loin derrière. Malheureusement, il va falloir plusieurs minutes pour rétablir un son cohérent. C’est d’autant plus embêtant que ce soir, nous avons un power trio.

J’ai oublié de vous préciser que le batteur se nomme PONTUS ENGBORG. Entre lui et GLENN, c’est une histoire d’amour qui dure. Ils ont déjà effectués de nombreuses dates ensemble par le passé.

Une formation à trois membres est excellente pour l’esprit rock et l’homogénéité d’un groupe. Par contre, sur certains morceaux, il manque clairement une rythmique ou un clavier pour étoffer un son un peu léger malgré tout le talent des musiciens. Mais faisons fi de ces tracasseries et profitons pleinement du concert !

Dans un registre un peu plus funky, nous avons droit à un “Way back to the bone” à rallonge. Ensuite, c’est au tour de “Touch my life”, un morceau que je n’écoute pas tous les matins. Il est extrait d’un album de TRAPEZE, son premier groupe, sorti en 1971. 

GLENN HUGHES S2

GLENN HUGHES

Ce titre est vraiment bon et donne envie de replonger dans la discographie du groupe. C’est un des meilleurs moments de la soirée pour moi même si cela ne me rajeunit pas…

A l’heure où ses confrères COVERDALE ou GILLAN éprouvent au minimum des difficultés, GLENN HUGHES cabotine un peu à certains moments en chantant hyper-haut et en se permettant des vocalises sur “Mistreated”. Il en joue et en abuse parfois, les autres s’arrêtant même de jouer pour lui laisser le micro. De ce fait, le morceau est interminable. Ceux qui aiment sont aux anges, les autres un peu moins car il y a malgré tout des longueurs.

Sur “Can’t stop the flood”, extrait de l’album “Building the machine” sorti en 2001, GLENN sur la fin du morceau s’esquive dans les coulisses pour faire place à un échange style jam entre DOUG et PONTUSs. Et pour achever les sceptiques, PONTUS termine par un solo de batterie très années 80.

C’est avec un “Burn” vitaminé que se termine trop vite le concert. C’est un morceau casse-gueule par excellence car il est repris un peu par tout le monde sauf assez bizarrement par DEEP PURPLE. En effet, GILLAN lui, ne chante que ses morceaux. Cette version tient la dragée haute aux meilleures versions que j’ai entendues jusqu’ici … Et puis, autant préférer l’original à des copies !

Dès les dernières notes égrenées, direction le stand merchandising. Pour rencontrer GLENN il faut, comme malheureusement de plus en plus de groupes le font, payer et arriver en milieu d’après-midi. Certes, c’est nettement moins cher que pour KISS, mais quand même ! Au stand, des photos et des set lists dédicacées sont vendues pour des prix élevés. Il n’y a pas de petits bénéfices ! Il en va de même pour les baguettes et les médiators, alors qu’à la table voisine JARED et son bassiste rencontrent leurs fans avec le sourire et… gratuitement.

Je veux bien admettre que les artistes ne vendent plus de disques et que les tournées coûtent chères, mais ici  – est-ce l’air suisse ? – c’est beaucoup trop onéreux. Trois jours auparavant ULI JON ROTH vendait lui aussi des photos dédicacées mais deux fois moins chères !

En conclusion, un GLENN HUGHES en forme olympique tant physiquement que vocalement. Sans être enthousiaste, je suis content d’avoir fait tous ces kilomètres pour voir et écouter une légende encore vivante et apte à jouer car c’est une denrée qui se fait de plus en plus rare.

Plein de souvenirs et d’images vont m’accompagner sur le chemin du retour, le plus dur finalement étant de refaire la route pour rentrer !

GLENN HUGUES S10

GLENN HUGHES & DOUG ALDRICH

Live report de Steve 7.4

Chouette ! Une tournée de Black Stone Cherry, ce n’est pas si courant. Oooups, ils ne jouent qu’à Paris et Strasbourg !! Alors une fois de plus direction la Suisse et plus précisément Solothurn.

TRACER

TRACER

Le Kofmehl est une salle à taille humaine que j’aime bien avec une programmation sympathique.

Il ne fallait pas (comme certains… suivez mon regard) arriver en retard, car précision suisse oblige, le concert a débuté pile à l’heure avec les australiens de TRACER.

D’entrée, ils tapent fort avec un morceau du dernier album « Wolf in Cheap Clothes ». Les morceaux s’enchaînent rapidement, « Devil ride », « El pistolero ».

Le bassiste JETT HEYSEN HICKS virevolte dans tous les sens, leur rock à tendance grunge stoner est facile à écouter et donne envie de taper du pied. Le chant plein de groove de MICHAEL BROWN est agréable à écouter.

En trente minutes chrono, l’affaire est pliée…. Un « Too much » endiablé clôture ce show malheureusement trop court.

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BLACK STONE CHERRY

BLACK STONE CHERRY

 

A priori le public est surtout venu pour BLACK STONE CHERRY, car la salle se remplit d’un coup dès que retentissent les premières notes de « Rain wizard ». Ce groupe, originaire du Kentucky, formé en 2001 a su grandir au fil des années et nous proposer des albums mêlant hard-rock, stoner avec des touches de southern rock.

Ce soir, devant un public conquis d’avance et qui reprend en chœur de nombreux refrains, les BSC nous délivrent un show plein de charisme, de fougue et d’énergie.

Le guitariste BEN WELLS bouge encore plus que le bassiste de TRACER. Si, si, c’est possible !!! Il faut dire qu’entre les morceaux, il se désaltère avec du Monster, et pas une petite canette…

Le seul qui boit de l’eau est CHRIS ROBERTSON. Avec son look de fermier américain (chemise à carreaux, cheveux courts), il est la force tranquille du groupe assurant le chant ainsi que les solos.  C’est celui qui bouge le moins sur scène mais c’est celui qui transpire le plus… Allez comprendre !

BLACK STONE CHERRY

BLACK STONE CHERRY

Les morceaux s’enchaînent sans temps mort, « Blind man », « Me and Mary Jane ».

Le bassiste JOHN LAWHON n’est pas en reste et, avec le batteur, ils assurent une rythmique sans faille. « Fiesta del Fuego » sert d’intro pour un long solo de JOHN FRED YOUNG. Influencé par les 70’s et JOHN BONHAM, la seconde partie du solo se fera à mains nues pour la plus grande joie du public. Son jeu au cours du concert sera un peu moins subtil que sur disques. Mais quelle puissance !!!

L’intensité monte d’un cran avec « Hollywood in Kentucky », encore un morceau du nouvel album. Pour le plus grand bonheur du groupe, le public chante de plus en plus et de plus en plus fort.

« Blame It on the Boom Boom » et c’est terminé… Enfin, pas tout à fait « Lonely train » en rappel clôture définitivement le show.

 

EN CONCLUSION

Tracer 086070Très bon concert avec une bonne ambiance. Des musiciens contents d’être sur scéne et qui le montre. TRACER, présent au stand merchandising pour signer autographes et photos, mérite d’être revu avec une set-list plus longue. Un groupe en devenir.

 

 

 

BSCBLACK STONE CHERRY, un show parfait, bien huilé, technique, plein de feeling et de groove…. Petit bémol à cette soirée, les solos étaient un chouilla trop faibles et 1H25 c’est le minimum syndical. Une tournée serait prévue l’été prochain avec des dates en France… A suivre… Car je ne ferai pas tous les jours 500 kms dans la soirée !!