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ROCK’O MARAIS – Jour 1 : Live Report @ Poisy (74) – Vendredi 07 juillet 2023

MAX ANGUSON

Report by SEB 747 – Photos STEVE*74

Ce soir, c’est à un petit festival à deux pas de chez moi que je me rends. Sur deux jours, le Rock O Marais est entièrement gratuit et essaie de promouvoir les groupes locaux. C’est à Poisy, non loin d’Annecy que cela se situe.

Comme je pars en famille, j’arrive en retard pour le 1er groupe, NEWT. J’arrive juste à temps pour BLACK CHAIR RIT, un combo annécien qui m’est totalement inconnu. C’est un groupe qui fait dans le gros Sludge avec quelques touches de Stoner.

Le guitariste soliste saute et headbangue comme un dingue, le batteur frappe comme un sourd, le bassiste groove à fond et le chanteur guitariste rythmique à une voix qui sort d’outre-tombe.

Les spectateurs lambda en prennent plein les yeux car le groupe bouge bien sur scène, et les oreilles. Certains titres sont d’une lourdeur et d’une puissance impressionnante. Ils me donnent l’impression d’être un genre de CROWBAR avec un peu de PANTERA français.

J’aime bien leur musique, même si certains titres, avec la grosse voix qui fait peur – comme dirait le rédac’ chef – me séduisent un peu moins. Je ne suis pas sûr d’écouter un album en entier mais sur scène, ça le fait. Un groupe intéressant à suivre si on aime le gros bruit. Bonne entrée en matière.

Place maintenant à MAX ANGUSON, un guitariste français originaire de Chambéry qui a le don de mélanger AC/DC à TELEPHONE en passant par les GUNS ‘N’ ROSES. Un bon gros rock français avec un coefficient de sympathie intense et qui interprète ses chansons en Français.

D’entrée de set, le musicien, qui arrive en manteau de fourrure (surprenant avec la chaleur qui règne), séduit tout le public de Poisy avec son rock énergique et mélodique.

MAX est une véritable bête de scène avec une maîtrise fantastique de son instrument. Accompagné de LUDO à la basse, ALEX à la seconde guitare et PETER, le puissant batteur, le guitariste fait le show. Prenant la scène de long en large, haranguant régulièrement les spectateurs, le musicien tient tout le monde dans le creux de sa main.

D’un seul coup, il disparaît des planches, pendant que ses comparses s’éclatent tout seul sur scène, pour débarquer dans le public. Il se promène dans la foule devenue bien compacte, et va se mettre sur les barrières devant la console son pour haranguer les spectateurs du fond.

En revenant, il s’approche d’une petite fille, la prend entre ses bras, guitare en mains, et tente de la faire jouer un petit peu. Sûrement impressionnée, elle préfère le regarder jouer. Les fans n’en perdent pas une miette.

MAX pour le titre “The Nation”, invite le chanteur FRANCOIS ROTTA de VOODOO SKIN et du tribute band à AC/DC de ce soir, à monter sur scène pour venir chanter le morceau avec lui. La complicité des deux musiciens ne fait aucun doute.

Une petite demi-heure plus tard, c’est la fin. Le groupe m’a fait bonne impression, et je pense que ce soir, il s’est trouvé plein de nouveaux fans.

Il est l’heure pour THE PRIZE d’arpenter la scène. Les musiciens s’installent et commencent le show. MAGGY LUYTEN arrive sur scène avec un masque de lapin sur les yeux. Et dès le premier titre, j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. Pour tous les fans, devant les planches, il ne semble pas y avoir de problèmes. Ils sont à fond derrière le groupe. Personnellement, je trouve que ce soir, elle manque de voix. Pour moi, elle force trop sur ses cordes vocales.

Cependant, la prestation est bonne. Les copains (souvent musiciens) sont contents et reprennent en chœur le refrain de “I swear”. Une grosse partie du public est avec le groupe. CHRISTOPHE GODIN et MAGGY plaisantent, à leur habitude, bien sur scène cependant, une autre partie des spectateurs à l’air de ne pas accrocher. Il est vrai que le métal que joue le groupe n’est pas pour toutes les oreilles.

Contrairement à beaucoup de copains qui en sont complètement fan, je le suis un peu moins ce soir. La voix de MAGGY me semble éprouvée et détaillée par moments. Je crois qu’il va falloir que je consulte un ORL quand je vois le monde qu’elle arrive à accrocher ce soir… ou alors c’est la vieillerie. Lol.

C’est après la belle cover du “Show must go on” de QUEEN que je préfère m’éclipser, malgré la bonne interprétation du groupe musicalement. Peut être le son est-t-il la cause de ce décalage que je ressens ? Je n’en ai aucune idée, mais la prestation de THE PRIZE ne m’a pas séduit ce soir. J’ai préféré celle que j’ai vu l’an dernier au Festival Guitare en Scène. A revoir dans de meilleures conditions.

Le dernier groupe étant un cover-band aux Australiens bien connus d’AC/DC, mon report s’arrête là.

Je rentre donc chez-moi un peu déçu. J’attendais beaucoup (trop peut-être ?) de THE PRIZE mais je suis vraiment content d’avoir découvert MAX ANGUSON que j’irais revoir volontiers. Rendez-vous demain pour une autre soirée !

THE PRIZE : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Vendredi 05 mai 2023

THE PRIZE @ LE BRIN DE ZINC (73)

Report et Photos by HI’ TWIST

C’est toujours un plaisir de retrouver THE PRIZE au Brin de Zinc qui est presque une seconde maison (musicale) pour eux ! Surtout qu’une semaine auparavant, CHRISTOPHE GODIN  (guitare), YVAN ROUGNY (basse) et AUREL OUZOULIAS (batterie), avaient sévi en ce lieu, pour la reformation exclusive des défunts MÖRGBL’.

Le groupe déboule sur scène et déjà CHRISTOPHE GODIN nous assène des riffs puissants, soutenus par une rythmique d’enfer, mêlés à la voix de MAGGY LUYTEN sur « Funhouse mirror ».

Avant d’enchaîner sur « Garden of bones », MAGGY nous dit oh combien, en cette période difficile, venir aux concerts, est un geste militant de la part du public !

 « Where the river flow 2 » décolle avec un riff de guitare explorant un univers très seventies. Quant à « Every scar tells a story » et son côté lourd, il lorgne dans l’ombre du dirigeable. Avec « Backstreet chronicles », MAGGY donne toute son énergie et ce côté heavy puis nous annonce une belle surprise en interprétant « Walk the path » ; titre inédit, à paraître sur leur futur second album. Rock vitaminé avec « Out of the grave », suivi d’un bel intermède musical avec un « Where river flow 1 », gorgé d’émotion.

On monte un cran au-dessus avec « I swear » ; pour moi, un des grands hymnes de THE PRIZE. Et quel refrain accrocheur !

MAGGY demande au public s’il a regardé le clip annonçant le titre «Blood red ink ».

Puis voilà le deuxième moment intimiste de la soirée, où MAGGY, accompagnée  de CHRIS, à la guitare acoustique, nous dévoile un « Show must go on » de toute beauté.

Le clownesque « Cirkus » clôturera leur show, MAGGY incitant le public à taper dans ses mains.

Exit de la scène… Le groupe, sous les applaudissements, revient vite sur scène. Et déjà une batterie d’enfer, sous les baguettes d ‘Aurel, annonce un  classique  du heavy metal. Le trio infernal MOTORHEAD est mis à l’honneur. MAGGY LUYTEN vient chercher Gilles sur le devant de la scène. Gilles est mon binôme de concerts et de festivals à 400 kms à la ronde et ce soir, il arbore fièrement un T-shirt du trio de LEMMY. Et voilà THE PRIZE qui entame le refrain sur scène : « The Ace of Spades » !  MAGGY avec son grain de voix, colle parfaitement au titre.

Quelle folie ! je dois même surveiller mon matos photo, en proie aux effluves (et pas que) de bière !

On repart de plus belle avec  « Scarier than you » et sa grosse rythmique. CHRISTOPHE GODIN nous assène de ses riffs puissants où la voix de MAGGY est à l’unisson.

Quelle soirée ! Rendez-vous est déjà pris le 6 juillet au Brin de Zinc avec le duo AKOUSTIC THRILL (CHRISTOPHE & MAGGY) et le 7 juillet avec THE PRIZE au Rock’o’Marais de Poisy (74).

THE PRIZE : Live Report au Casino de St-Julien en Genevois (74) – 12 novembre 2021

Report by Hi’ Twist

Trois jours après le concert de fin de résidence de The Prize, au Brin de Zinc (agglo de Chambéry), me voilà à les retrouver à nouveau et ce, pour la cinquième fois en un an !!!

Pour cette soirée, nous avons une belle affiche !

Ca commence avec B-SIDE, projet acoustique de FRANCOIS ROTA (chanteur de VOODOO SKIN et d’un tribute à AC/DC) et de MAX ANGUSON (guitariste de MANON WERNER BAND). Mais, comme il s’agit d’un groupe de reprises et non de compos et afin de respecter la ligne éditoriale du webzine à ce sujet, je n’irais pas plus loin – même si c’est fait avec talent. J’en redemanderais d’ailleurs bien volontiers mais le timing est serré. En ressort une belle complicité entre FRANCOIS (chant) et MAX (chant/guitare).

Petit moment obligé : l’entracte, le temps de changer le plateau.

Et déjà l’intro annonce THE PRIZE, le clou de la soirée.  Avec « Funhouse mirror », MAGGY LUYTEN au chant, nous dévoile toute la palette de sa voix avec de superbes intonations. « Garden of bones » décolle avec ce son si pêchu et en y intégrant de beaux passages mélodiques.

La machine THE PRIZE est lancée avec « Where rivers flow 2 ». Elle démarre avec un riff de guitare, explorant un univers très seventies. Petit intermède musical où MAGGY nous dévoile un « Where rivers flow1 » de toute beauté et gorgé d’émotion. Avec « Backstreet chronicles », elle donne toute son énergie et ce côté heavy. « I swear » a une ambiance envoûtante quand Miss MAGGY entame un « I swear in you », tellement fédérateur avec le public !

AUREL, à la batterie, entame ce qui pourrait être une procession indienne et annonce le vitaminé « Out of the grave ». « Every scar tells a story » et son côté lourd, lorgne dans l’ombre du dirigeable. Il met en valeur la voix puissante de MAGGY pour clore le titre de sa mélodie et avec la guitare de CHRSITOPHE GODIN, tout en douceur.

Les premières notes de « Blood red ink » retentissent. Je les reconnais tout de suite car c’est le clip officiel du groupe, un morceau bien rentre-dedans et si mémorable. Succède alors le mélodique « Fence of life » ; MAGGY  se pose sur scène, aux côtés de CHRISTOPHE et sous ses arpèges de guitare. Beau moment de complicité. Bienvenue dans le monde du divertissement avec « Cirkus ».  Miss MAGGY prend alors sa petite voix. Solo superbe de guitare soutenu en voix lyrique. Sous une étrange musique de cirque, MAGGY tape dans ses mains, incitant le public à en faire de même et quitte la scène.

Petit rappel pour mieux revenir  et nous avons droit à « Funhouse mirror », le retour. MAGGY LUYTEN est impressionnante avec ce timbre de voix qui me séduit à chaque titre ! Le groupe sort alors de scène en remerciant le public.

Que dire du show de ce soir, si je le compare à celui du Brin de Zinc, quelques jours auparavant ? Pour la petite salle de l’agglo chambérienne : ambiance plus intimiste. Ce soir, au Casino de Saint-Julien en Genevois, on a eu droit à un plus gros show, comme le plateau et avec une set-list qui a été remodelée. Belle unité, belle complicité en tout cas ! C’était fort ce soir comme tous les shows du groupe que j’ai toujours autant de plaisir à revoir. L’aventure THE PRIZE n’en est qu’à ses débuts et déjà avec un potentiel si prometteur ! Rendez-vous est pris cet été au Festival Guitare en Scène, ici à Saint-Julien. Si vous venez y faire un tour, ne les ratez pas !