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SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

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SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

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SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

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SAXON

Les lumières s’éteignent, “Long way to the top” d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur “Motorcycle Man” !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

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SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a “Princess of the night”, “Crusaders”, “Power and Glory”, “Heavy metal thunder”, etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur “Wheels of steel” et “Denim and leather”.

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

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SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

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EDGUY

 

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

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MESTERPLAN

 

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transdbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao !

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HOLY CROSS

En tout cas, ici c’est bien parti.

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches.

Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié.

D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

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EDGUY

 

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

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EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène.

Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du “Gendarme à St-Tropez”  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur “The Trooper” de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

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EDGUY

 

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau.

Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

EDGUY H

EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du “Gendarme à St-Tropez” !

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EDGUY

 

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EDGUY

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TRICK OR TREAT

Le temps de mettre mon casque, mon bouclier et ma lance dans le coffre de la voiture, et c’est parti direction Lyon et le Transbordeur. Et là, surprise (non ! je n’ai pas loupé le groupe de première partie !). La surprise, c’est que le concert n’aura pas lieu comme prévu dans la partie TransClub mais dans la grande salle du Transbo. En plus, ils vont jouer sur la grande scène, ce qui est quand même beaucoup plus cool. Ca veut dire qu’on est au moins 700 dans la salle. Cool que les gens aient décidé de se bouger les fesses pour venir combattre les loups dans la neige ! 

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TRICK OR TREAT

La première partie commence. Les italiens de TRICK OR TREAT, un groupe dont je suis déjà bien fan, entrent sur scène. Avec leur power métal mélodique, ils se collent d’entrée tout le monde dans la poche et nous emmènent dans leur univers. Il faut dire que leurs morceaux sont à la fois rapides, mélodiques et entraînants, que le chanteur a une voix magnifique, que les musiciens s’éclatent vraiment sur scène et qu’ils sont heureux d’être là et de jouer.

Le chanteur arrive à délirer avec la salle et le public est très réceptif. Le métal de TRICK OR TREAT se prête vraiment à ce genre de soirée car leurs morceaux sont taillés pour le live. Il est clair que ce groupe apporte un peu de fraîcheur au style.

Ils sont un peu dégoûtés de ne pas jouer plus longtemps et la plupart du public aussi. Une excellente entrée de soirée. Bien content de ne pas les avoir loupé, moi ! 

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TRICK OR TREAT

Mais il est déjà temps de faire la pause. Ca me permet de papoter un peu avec Dominique Leurquin, le guitariste de LUCA TURILLI’S RHAPSODY OF FIRE. Cool d’apprendre que sa main se rétablit et qu’on aura bientôt la chance de le revoir sur scène. Ca, c’est une bonne nouvelle !

Et c’est reparti ! Sur fond de bannière de leur dernier album, SONATA ARCTICA arrive sur scène. L’introduction du groupe par une voix enregistrée de présentation à l’américaine va donner le ton au concert, c’est-à-dire bien fait, très pro. Les lights sont bien sûr très beaux, le son très bon, les morceaux très bien joués, les musiciens techniquement très en place et  le chanteur très en voix. Le show est très rodé, très propre.

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SONATA ARCTICA

Et voilà, c’est peut-être là le problème : c’est un peu trop propre, un peu trop réglé. Ca manque un peu de folie. Comme à chaque fois, il y a un petit peu trop de speech entre les morceaux, mais bref, je vais dire : “comme d’habitude” ! Pas de surprise, quoi. Comment ça je suis dur, me dirait ma voisine de concert qui pense que SONATA ARCTICA c’est tellement bon qu’il n’y a rien à redire ?

C’est peut-être aussi ça le bémol sur ce genre de concert ; c’est qu’à part la fin de concert dont ils profitent pour faire faire la hola au public ou lorsque le chanteur mime le berçage d’un bébé avec les bras pendant les applaudissements du public, il n’y a pas de surprise…. Mais ce ne sont pas forcément les surprises que les fans de SONATA ARCTICA sont venus chercher et, pour la majorité, ils ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. Pour ma part, je dois les avoir trop vus car du coup, j’en demande un peu plus…

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SONATA ARCTICA

Mais bon, il faut tenir compte du fait que leur show arrive après une belle série de groupes du même style puisqu’on a enchaîné RHAPSODY OF FIRE, GAMMAY RAY et FREEDOM CALL en peu de temps et que les SONATA ARCTICA sont eux nettement moins dans le festif.

Trop de power métal tuerait-il le power métal ?

Allez, 1H30 de concert et le job a été fait. J’ai passé un bon moment même si je ne suis pas sûr de me souvenir de ce concert dans deux mois… Mais bon, content pour eux qu’il y ait eu du monde qui se soit déplacé et que ceux qui se sont déplacés soient repartis heureux d’être venus.

Quant à moi, je m’en vais reposer mon casque et mon bouclier puisque cette belle série de concerts power métal est terminée !

En tout cas, un grand merci aux Derniers Couchés pour cette soirée !

 

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SONATA ARCTICA

Retour à Lyon et à la case Transbordeur.

Et heu, je n’ose même plus le dire, j’ai un petit peu loupé le groupe d’ouverture de la soirée, les italiens de ELVENKING. Ben oui, c’est comme ça : ils terminent leur dernier morceau quand j’arrive enfin au Transbo. Je suis dégoûté parce que j’aime vraiment leur métal folk pêchu !  Et le peu que j’ai vu et entendu – et la réaction des gens qui étaient à l’heure – me confirment que sur scène, ça le fait !

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Rhapsody Of Fire

 

Bon, la bonne nouvelle c’est que je suis à l’heure pour RHAPSODY OF FIRE. Version Alex Staropoli, Fabio Lione. Bref, à ne pas confondre avec le LUCA’S TURILLI RHAPSODY OF FIRE avec Dominique Leurquin et Patrice Guers !! 

Et c’est parti ! Quel plaisir de retrouver Fabio Lione ! Quelle voix et quelle présence ! C’est un concert très intense. Leur métal symphonique sur scène fonctionne à fond. Les nouveaux morceaux passent bien et le public y répond. 

Bref, ça passe à la vitesse de l’éclair.

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Rhapsody Of Fire

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Rhapsody Of Fire

Je profite du changement de plateau pour papoter avec les mecs d’ELVENKING en attendant la reprise des hostilités car la tête d’affiche ce soir, c’est GAMMA RAY !

Et ça ne va pas tarder, pour le plus grand plaisir de plus de 700 personnes (une grande majorité arborant des T-Shirts RHAPSODY OF FIRE, GAMMA RAY et bien sûr HELLOWEEN !) bien chauffées par les deux groupes précédents et prêtes  à s’enflammer dès la fin de l’intro.

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Gamma Ray

Intro qui annonce l’arrivée de KAI HANSEN et des siens.

Et c’est parti pour un tour des différents albums du groupe… Plus, bien sûr, un “I want out”, la reprise d’HELLOWEEN, pour notre plus grand plaisir. Et ça va durer plus de deux heures ! Plus de deux heures où ils vont y aller à fond, nous délivrant un set carré et bien rodé mais qui n’oublie ni le fun ni la bonne humeur.

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Gamma Ray

Bref, il est déjà minuit et demie et c’est fini. GAMMA RAY a vraiment fait plus que le job ce soir et le sourire banane sur le visage des fans qui font la queue au stand merchandising en est la preuve !!

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Gamma Ray

Bon, il est très tard. J’ai encore “I want out” dans la tête. Trop bien !!

 

BILAN DE LA SOIREE

ELVENKING

Mea culpa ! Je promets que je ferai mon maximum pour les voir la prochaine fois. Comment ça, si ce ne sont pas eux qui ouvrent ?!!

ROF 3RHAPSODY OF FIRE

Gros concert de Fabio Lione. Quel putain de chanteur ! D’accord avec mes alcooli… acolytes qui le verraient bien chanter du métal à la DIO.  Un bon concert de RHAPSODY OF FIRE avec toujours un petit bémol pour les nouveaux morceaux, même s’ils passent mieux en live.

 

 

GR2GAMMA RAY

Un retour gagnant sur scène. Le plaisir de ré-écouter des anciens morceaux et de revoir KAI HANSEN sur scène.

 

 

 

Bref, une bien bonne soirée au Transbordeur ce soir avec une affiche de qualité et un public bien présent. Encore un grand merci à BASE PRODUCTIONS de nous permettre de voir ce style de musique à Lyon !

Comment ? Ah oui, j’oubliais : on continue au Marché Gare le 16 avril avec FREEDOM CALL !!

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Gamma Ray