Allez, je profite d’une accalmie dans les chutes de neige pour prendre la direction d’Annemasse. En plus, ça tombe bien, je ne connais pas la ville.
Bon, maintenant je connais, lol !! Enfin, je ne suis pas là pour faire le touriste de base mais of course pour un concert, donc il me reste à trouver le Château Rouge. Heu le Château Rouge qui n’est pas le vieux château où les femmes de Barbe Bleue ont été tuées, mais la salle de concert de la ville ! Ca y est, j’y suis ! Euh… Il est à peine 20h32 et le début c’était à 20h30…
Putain, ils ont déjà commencé !!! J’y crois pas !! Ca doit être l’effet de la Suisse qui est à peine à dix minutes !
Je me précipite dans la salle où, effectivement, THE TREATMENT vient d’entamer son set.
Et putain, ça bastonne grave ! Les anglais envoient leur hard tendance boogy à la manière “les freins, c’est pour les lâches” !
Le son est très bon et comme la salle est bien fournie, ça le fait à mort !
Les musicos font le show et sur scène, ça déménage sévère du guitariste au bassiste en passant par le batteur… Sans oublier ce putain de frontman qu’est le chanteur ! En plus, il montre au public qu’il est heureux d’être là en communiquant avec lui.
Les morceaux du dernier CD en date sont vraiment faits pour la scène et se marient parfaitement avec ceux de l’album précédent… Mais maintenant le son est bien plus affirmé THE TREATMENT.
Allez, un rappel amplement mérité. Du coup, on va avoir droit à plus d’une heure de set… Qui va tous nous laisser KO debout.
Wah ! Putain de tarte !!
Je profite du changement de scène pour aller à leur stand merchandising, mais ils sont déjà là à signer des posters et à se faire prendre en photo avec leur fans. Je papote un peu avec eux de leur concert de la veille à Lyon et ils me confirment qu’ils y ont reçu un putain d’accueil, tout comme d’ailleurs ce soir mais ce soir c’est devant le double de public et dans une grande salle. Ils sont encore sur un nuage, et moi aussi d’ailleurs !
Juste le temps de finir de papoter avec eux de leur passage en première partie d’ALICE COOPER il y a trois ans à la Halle Tony Garnier et de parler un peu de leur évolution que BLACKRAIN arrive sur scène .
Bon d’entrée de jeu, on voit le changement : pas de pieds de micro énormes et décorés, pas de batterie monstre, une scène sobre avec juste un superbe nouveau backdrop.
Intro batterie version “Qui c’est les forts..” et là, c’est parti. Une attaque de concert plutôt tranquille pour faire monter la mayonnaise (pour la température, ça va bien malgré les 4 ou 500 personnes présentes, on est bien). L’ambiance est très bonne avec un public mélangé de fans du BLACKRAIN de la première heure , de fans les ayant découverts grâce à la télé, de fans de glam-rock et… de Blackrainettes (ne jamais oublier les Blackrain Girlz, lol !!).
Tous ces gens profitent de la date pour les voir jouer car ça fait un bon bout de temps qu’ils ne sont pas venus dans le coin. C’est donc une date spéciale et les BLACKRAIN en profitent pleinement. Ils s’amusent avec le public à qui ils précisent d’ailleurs qu’ils ne sont pas français mais haut-savoyards.
Le concert prend de la vitesse et de l’intensité. Deuxième partie en hyper-espace Mister Spock ! Les hits tombent.
Là on s’amuse sur du QUEEN et bien sûr le “We’re not gonna take it”, le cover de TWISTER SISTER qui finit d’enflammer tout le monde !
La voix de SWANN est toujours hallucinante, MAX est un putain de guitariste, MATT est énorme à la basse et FRANCK est parfaitement dans son rôle derrière les fûts.
Le groupe ce soir est redevenu plus rock ‘n’ roll à fond et ça fonctionne avec le public. En plus, on n’est pas noyé par du bavardage inutile ! Bref, juste ce qu’il faut.
Bon, c’est déjà l’heure du rappel. Eh ! On en veut encore nous du sleaze made in nos copains !!!
Bon OK, il est tard et il faut bien une fin… Ou pas car bien sûr ils viennent à leur stand merchandising pour dire bonsoir aux potes, faire des photos et signer leurs belles affiches.
Si on rajoute à ça que les TREATMENT sont revenus, c’est une méga fin de soirée à laquelle on a droit.
La cerise sur le cake, quoi !!
Allez, je ne boude pas mon plaisir : un bilan de la soirée s’impose !
Grosse baffe des anglais ! Un groupe qui monte, qui monte et qui développe son propre son.
Un groupe sur lequel on pourra vraiment compter pour la relève de nos héros vieillissants !!
Bien sûr à revoir en live le plus vite possible ! Les absents ont eu vraiment tort et un jour ou l’autre s’en mordront les couill… Euh… les doigts !
Gros concert des copains. Concert qui montre leur envie de reprendre leur destin en mains et de jouer leur musique avec fun et plaisir. BLACKRAIN est arrivé à un nouveau tournant.
En live, c’est énorme et musicalement et scéniquement. J’ai hâte de pouvoir les revoir lors de la sortie de leur prochain album.
Ah oui, petit bémol : j’aurais personnellement préféré une entame de set plus couillue. Mais bon, c’est peut-être aussi du au groupe de première partie qui avait bien allumé ! Enfin, c’est vraiment pour chipoter car encore une fois BLACKRAIN en live nous a montré – s’il le fallait encore – qu’ils sont vraiment dans leur élément.
En ce qui concerne le Château Rouge, c’est une superbe salle, moderne, bien conçue et avec un putain de son. Je suis très content que la salle ait été remplie ce soir car faire jouer un groupe de sleaze-rock français, chantant en anglais, en tête d’affiche, avec juste un groupe international en première partie, j’ai trouvé ça très couillu. Mais heureusement, ça c’est révélé payant ! En plus, si le CD de BLACKRAIN est vraiment la bombe que je pressent, ils vont être beaucoup à regretter de ne pas les avoir fait jouer !!
Voilà, fin du périple à Annemasse. C’est dingue comme une bonne soirée concert peut faire du bien au moral. Et en plus, je n’ai même pas besoin de chaîner pour rentrer !! Trop bien !