Category: Live reports

Report + Photos : Ti-Rickou

Je suis mega content aujourd’hui : non seulement je vais voir un guitariste que j’adore – KIKO LOUREIRO – mais en plus, je vais dans un endroit que j’adore, le Hard-Rock Café de Lyon. Trop top !

Bon, je vais essayer de ne pas louper la première partie, les lyonnais de POPPY STREET, un groupe de prog’ instrumantal. Heu, j’ai dit essayer… A Lyon, je me perds toujours. Pas de ma faute, même mon GPS n’est pas à l’aise dans cette ville !!! Du coup, quand j’arrive enfin, ils sont en train de jouer. Le temps que je sorte mon appareil photo et le morceau est fini… Sauf que leur set aussi ! Sniff. C’est bêta car le peu que j’ai entendu m’avait l’air pas mal du tout.

La bonne nouvelle, c’est que je suis à l’heure pour KIKO ! La salle est bondée. Il faut dire que le concert est full !

Le public est très mélangé : des musicos, des fans d’ANGRA et même des fans de MEGADETH (si, si) car KIKO LOUREIRO est le guitariste du groupe depuis 2015. Je suis pas sûr que les fans de MEGADETH aient bien compris le thème de la soirée. Enfin… j’espère… car si KIKO se met à jouer du MEGADETH tout le long de la soirée, je vais moins rigoler, moi ! Ouf, il est accompagné par FELIPE ANDREOLI à la basse et par BRUNO VALVERDE à la batterie, tous deux membres d’ANGRA. Yes, j’ai tout bon sur ce coup-là, moi !!

Eh oui, d’entrée de jeu, on est dans le ton de l’instrumental où la guitare de KIKO peut s’exprimer pleinement. Du style “le Paris Dakar est mon copain”. Non, non, ce n’est pas chiant du tout ! C’est mega beau, bien fait et exécuté avec maestria. Entre les morceaux KIKO LOUREIRO communique avec le public. Il nous parle en français, nous raconte des histoires avant de nous ramener au paradis où la guitare est reine (et où il serait roi).

Bref, je m’éclate à donf’ ! En plus; l’écouter jouer c’est tout simplement magique… enfin quand on n’est pas allergique à l’instrumental bien-sûr !

En plus, il est très taquin. Il demande s’il y a des fans de metal dans la salle, bien sûr les T-Shirts MEGADETH se réveillent. Oui !!!!!… Et il nous fait… une salsa qu’il a composée au Brésil !! La tête des mecs ! KIKO enchaîne avec un morceau de pur metal instrumental, histoire quand même de faire bouger quelques cheveux.

En tout cas, on est bien à un concert pour tous, pas que pour les guitaristes. On n’est pas dans de la pure démo mais dans des morceaux mélodiques appréciables par des néophytes.

KIKO nous raconte qu’il a un mega bon souvenir de la séance de dédicace qu’il avait fait à la Fnac Bellecour la première fois où il était venu en France. Même s’il n’avait pas joué car le groupe n’était là que pour la promo. Du coût, on a droit à un morceau d’ANGRA pour finir cette soirée. Trop top again ! On en réclame encore mais sniff, c’est malheureusement fini.

J’attends un peu pour papoter avec eux mais il se fait tard et je suis vraiment trop naze. J’apprends le lendemain que KIKO LOUREIRO et ses copains ont débarqué à peine dix minutes plus tard pour faire des photos et papoter avec les fans (pour le plus grand plaisir des copines – n’est-ce pas Sosso ?!!).

Encore une super soirée au Hard-Rock Café avec un super son et des conditions d’écoute mega bonnes. Hâte de revenir moi ! De toute façon, je sais que ce sera au plus tard à la rentrée pour une mega soirée glam sleaze avec KISSIN’ DYNAMITE et mes copains de BLACKRAIN !!

Long live rock ‘n’ roll, of course !!!!!

Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent mais ne se ressemblent pas. A peine le temps de me remettre de ma soirée d’hier que c’est reparti mon Ti-Rickou. La destination du soir est Belley (à une demie-heure de Chambéry mais côté Ain) et son fameux Réservoir. Le temps est clair, il n’y a pas de neige, on peut y aller !

Encore une fois, la mission que j’ai acceptée c’est d’arriver à l’heure car ce soir, il y a deux groupes à l’affiche et que je ne veux en louper aucun. Vous vous demandez peut-être pourquoi je prends le risque d’aller dans un endroit où il peut y avoir pas mal de neige à cette période ?

La réponse est : DOBERMANN – non, je ne veux pas adopter un chien de garde… même si ça pourrait être marrant de faire bouffer le fond de culottes de certains bobos metal… DOBERMANN, c’est le groupe de sleaze rock italien de PAUL DEL BELLO…. (et non, ce n’est pas non plus une nouvelle marque de pâtes !). PAUL est juste l’ex-bassiste d’ADAM BOMB avec qui il a tourné plus de dix ans et avec qui il a arpenté les scènes du monde entier.

Manque de chance, depuis qu’il a monté son propre groupe, je n’ai pas eu la possibilité de le voir mais je compte bien corriger ça ce soir ! En plus, en première partie, il y a le groupe grenoblois HOLOPHONICS et j’aimerais bien les revoir en live.

Allez, j’ai le temps de rentrer dans la salle tranquillement, de dire bonjour à Paco, l’organisateur de cette soirée et à Christophe Ginet du Leym’Fest qui vient, lui, soutenir la scène locale.

On ne discute pas trop longtemps car il est déjà l’heure pour HOLOPHONICS de commencer. Cette fois-ci, je n’aurai pas la surprise, je sais à quoi m’attendre. Je dis ça car je les ai découverts lors d’un Leym’Fest et qu’au début de leur set, je n’avais pas accroché. En effet, c’est plutôt du rock metal moderne et j’avais mis un moment à apprécier leur musique.

Alors que là, dès le début, je rentre bien dedans. Leurs nouveaux morceaux sont dans la même veine que les anciens. Ca passe bien en live, même si visiblement le chanteur a des petits problèmes avec sa voix (j’apprendrai plus tard qu’il a la crève). Mais bon, ce n’est pas forcément dérangeant à l’oreille, il assure.

Le son comme d’habitude au Réservoir est très bon. Je suis content de découvrir en live leurs nouvelles compos et, même si HOLOPHONICS n’est pas forcément le genre de groupe que j’écoute spontanément, j’apprécie bien en live.

Le petit souci, c’est que contrairement à la dernière fois, je suis dans ma tête en mode glamouze et donc déjà en pensée avec le groupe d’après. Du coup, jai un peu de mal à rester dans leur univers car il est totalement à l’opposé de ce qui va suivre.

Allez, je profite de la pause pour respirer le bon air de la montagne et pour papoter un peu avec les potes mais je rentre assez rapidement dans la salle car je ne veux pas louper une miette de DOBERMANN. Depuis le temps que j’attends de les voir, je suis juste carrément aux taquets !

Et dès les premiers riffs, je sais que je ne vais pas être déçu. Paul DEL BELLO s’est très bien entouré. Il a pris un putain de guitariste (VALERIO RICCIARDI) et un petit jeunot (ANTONIO BURZOTTA) à la batterie qui déménage grave. Et putain c’est clair qu’il assure. Et en jeu et au niveau scénique.

La formule trio fonctionne vraiment. PAUL a une putain de voix qu’il met en valeur sur ses propres compos comme d’ailleurs sur les covers. Il ne cherche pas à imiter les gens mais à s’approprier leur morceau. mention spéciale à “Please don’t touch” qu’il arrive à faire sonner à sa manière en respectant le fond et l’âme du morceau. Voilà comment j’aime les covers, moi !

Les morceaux s’enchaînent et on ne s’ennuie pas. PAUL communique avec nous. Je n’avais aucun doute sur sa capacité à s’approprier la scène et à captiver les spectateurs. Malheureusement ce soir, le public est trop peu nombreux et c’est dommage car DOBERMAN est vraiment un groupe hard sleaze à voir au moins une fois en live.

A un moment, PAUL nous présente les musiciens et nous dit que le batteur fête ce soir son anniversaire. Bien sûr, toute la salle entonne un “Happy birthay” en son honneur mais PAUL nous arrête et nous demande de le chanter en Français. C’est cool !

Les DOBERMANN ne sont pas pressés de nous quitter. Ils nous ont annoncé le dernier morceau mais ils ne résistent pas à nous faire un petit dernier, et quel petit dernier ! C’est marrant, les concerts quelques soient les styles peuvent se suivre et se ressembler. Pourquoi je dis ça ? Pour ceux qui ont suivi mon dernier report, STEVE ‘N’ SEAGULLS avait terminé par un cover version finlandaise d’”Antisocial” et là DOBERMANN nous fait pour nous un petit cover de… “Antisocial” ! A la sauce italienne, évidement ! Mais ce qui est clair, c’est que PAUL DEL BELLO en a compris l’essence et l’importance des paroles. Il l’interprète d’une façon magistrale. Je le redis encore une fois, il ne se contente pas, lui, de le faire reprendre en choeur par le public avec des lalalala. Il est beaucoup plus proche de la rage originale que ne l’est désormais BERNIE.

Encore une fois, ce morceau met fin à la soirée et à un putain de show qui valait le déplacement !

STEVE ‘N’ SEAGULLS @ le CCO – Villeurbanne (69)

Report et Photos by Ti-Rickou

Il y a des jours où tu te réveilles et où tu es excité comme un gardon, tu as un sourire banane, en bref, tu es heureux. Et c’est mon cas aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que ce soir, je vais retrouver les fous furieux de STEVE ‘N’ SEAGULLS et évidemment, ça va être forcément délire et rien qu’à y penser, ça me rend heureux ! La mauvaise nouvelle, c’est que la fiesta se passe au CCO de Villeurbanne. Ce n’est pas que je n’aime pas cette salle – bien au contraire – mais le fait de penser que je vais me galérer comme un rat mort pour trouver une gâche, ça me redescend d’un cran.

Donc vu qu’il y a normalement une première partie et que j’ai décidé cette année de ne pas les louper, une seule solution : partir très en avance. J’ai bien fait de prévoir large, je vais finir par pouvoir dessiner de mémoire un plan du quartier. Mais à hardos vaillant rien d’impossible ! J’arrive même avant l’ouverture des portes (qu’est-ce que vous dites de ça Steve et Seb ?).

Etonnamment, il n’y a pas trop de monde devant la porte. Etonnamment car ce soir c’est full. Ceci dit, ça m’arrange car je vais pouvoir me positionner tranquillement. En passant devant le stand merch’ de STEVE ‘N’ SEAGULLS, il y a un grand costaud blond qui me fait un sourire… Je mets un instant à le reconnaître, pas facile sans sa peau de castor sur la tête ! C’est bien HILTUNEN, un des guitaristes multi-instrumentistes de STEVE ‘N’ SEAGULLS qui est au stand. Cool, maintenant je commence à papoter avec les musiciens avant le concert, ça m’évite de rester après ! J’adore ce mec, non seulement c’est un putain de musicien mais en plus, il est vraiment adorable. Voilà une soirée qui s’annonce bien ! Je ne traîne quand même pas trop au stand car de toute façon, le copain de STEVE ‘N’ SEAGULLS, je vais le revoir bientôt, lol !

KEPA @ le CCO – Villeurbanne (69)

Quand KEPA, la première partie entre sur scène, la salle est assez bien remplie. Tiens, il a du voir un peu de lumière (un peu, hein) car il est arrivé avec sa propre lampe, sa chaise et sa guitare.

KEPA oeuvre, on va dire, dans du blues mais du blues vraiment à l’ancienne. Le premier réflexe est de te demander ce qu’il fait là car ce n’est pas forcément festif. Deuxièmement, il est à peine audible. Le groupe de percus qui répète dans les studios derrière fait beaucoup plus de bruit !

Bon, c’est clair, d’entrée de jeu, je n’accroche vraiment vraiment pas. Non seulement il n’est pas raccord avec le groupe principal mais en plus, au lieu de chauffer la salle, il est en train de réussir un numéro d’hypnotiseur en endormant la salle. J’en connais un qui ne trouve même plus la force de sortir dans la zone fumeur. Je déconne, bien sûr que je sors !! En tout cas, j’ai bien fait d’arriver à l’heure, moi !

STEVE ‘N’ SEAGULLS @ le CCO – Villeurbanne (69)

Bon allez, c’est terminé. Je peux regagner la salle et là, pour rentrer, il me faudrait presque un chausse-pieds mais bon les gens sont méga cool et me laissent gentiment passer. Je vais pouvoir m’installer tranquillement pour l’arrivée de STEVE ‘N’ SEAGULLS sur scène. J’espère qu’ils ne vont pas trop tarder car, comme dirait un grand chanteur français : “Ah qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte !” et en plus il fait méga chaud. Non, je ne me plains pas tout le temps !

De toute façon les fous furieux arrivent et c’est parti !

Ben voilà, avec sa petite salopette et sa peau de castor sur la tête, je le reconnais mieux ! Est-ce que cette fois-ci je vais réussir à compter le nombre d’instruments différents qu’il utilise. Je ne sais pas car ça part comme d’hab’ dans une pure folie et je suis forcément occuper à regarder de partout, à bien ouvrir mes oreilles pour ne pas perdre une miette des arrangements et des subtilités qu’ils ont insérés dans leurs titres.

Ah, effectivement, je m’aperçois que je n’ai pas commencé par le départ. Pour ceux qui vivent sur la planète Mars et ne connaissent pas STEVE ‘N’ SEAGULLS, ce sont des musiciens qui ont décidé de reprendre des morceaux de rock, hard, metal à la sauce finlandaise avec des instruments aussi divers que des petites cuillères, de l’accordéon, de la contrebasse, une caisse à savon, etc. Il y a même certains instruments dont je n’ai aucune idée de ce que c’est. Le résultat est en tout cas neuf fois sur dix mega top.

Bien-sûr, le public réagit différemment si c’est des morceaux qu’il adore ou si c’est des morceaux qu’il découvre. Ce ne sont pas les mêmes qui vont s’éclater sur LENNY KRAVITZ que sur METALLICA. Effectivement, il y a des morceaux qui vont mettre tout le monde d’accord “Thunderstruck” d’AC/DC, les titres de MAIDEN…

J’avais raison, c’est du pur bonheur en barre ! Les gens sont dans une parenthèse enchantée avec des gentils fermiers en salopettes. Certains avec un chapeau “oeuf sur le plat en crèpe” (en vente au stand merchandising), d’autres avec une peau de castor sur la tête. Bref, on se croirait chez eux, dans leur ferme… en Finlande ! Ambiance forcément bon enfant.

REMMEL, le chanteur principal est toujours un mega frontman. Il respire la joie et l’envie de faire plaisir. Personnellement, j’adore sa voix et sa manière d’avoir su adapter les morceaux et de ne pas avoir essayer de les chanter à la manière de l’interprète originel… ce qui à mes oreilles, n’aurait eu aucun intérêt. C’est ça la force de ce groupe : c’est de s’être approprier totalement les morceaux mais de les respecter.

Les titres s’enchaînent, on a chaud mais on est bien. C’est clair que ça fonctionne mega bien ! Je suis toujours épaté par la dextérité avec laquelle les musiciens passent d’un instrument à l’autre. HERMAN, est lui aussi, un joyeux drille et ne perd jamais l’occasion de faire le spectacle. Tous les membres du groupe ont compris qu’un concert ce n’est pas que du son, c’est aussi du visuel et du show. Et chez eux, pas de colorant, que du naturel et du bio !!!

Bon, quand ils commencent à faire les premières mesures de “Thunderstruck” avec des coups d’enclume, tu sais que malheureusement le concert touche à sa fin. Mais bon on s’en tape, on en profite, tout le monde chante. Je suis aux anges ! Bien-sûr, ils nous font après des délires styles un peu polka machin et d’un seul coup, spécialement pour nous (si, si), on a droit à une version d’”Antisocial” de TRUST, entonné par HERMAN. Le public lyonnais est aux taquets et bizarrement, malgré l’accent, STEVE ‘N’ SEAGULLS nous fait une version beaucoup plus réussie que celle de l’homme au bob actuellement. Au moins, eux, ils la chantent et ne se contentent pas de faire des lalala. Allez, je viens de me faire plein de nouveaux copains sur ce coup-là !

Cette fois-ci, c’est fini. Ce doit être le second effet Kiss Cool. J’ai toujours un énorme sourire banane, je suis heureux et j’ai une nouvelle fois pris une mega tarte. J’aimerais bien quand même que la prochaine fois que je les vois en live, ils nous fassent un ou deux morceaux à eux et je suis sûr qu’on s’éclatera pareil.

Un grand merci à Mediatone et un mega merci à STEVE ‘N’ SEAGULLS pour ce moment hors du temps, des modes et des convenances musicales.

Long live rock ‘n’ roll my friends !

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Report et Photos : Hi’ Twist

Ce soir, je me rends au Réservoir de Belley. Je ne connais pas encore cette salle de concert mais on m’a vanté tout le bien de ce lieu si convivial. Après avoir tourné un peu dans cette petite bourgade de l’Ain, j’arrive enfin à destination.

Très jolie salle que je découvre tout comme le stand de merchandising où ce soir IVAN ROUGNY (le bassiste de MÖRGLBL) est de corvée ! Mada (du fan club) me fait la promo du nouvel album en me vantant ses qualités musicales exceptionnelles.

POPPY STREET @ le Réservoir – Belley (01)

Mais déjà les premières notes de guitare annoncent le trio POPPY STREET qui a la difficile tâche d’ouvrir les festivités.

J’avais découvert son leader, le guitariste FRANCK GRAZIANO, l’année dernière lors du festival Guitare en Scène. En effet, après avoir assuré une master class (tout comme en 2017), il avait rejoint le soir, en guest, le CHRIS GODIN’S DIRTY BLUES BAND. Tout comme ULI JON ROTH, le légendaire guitariste de SCORPIONS, première période (résumée sur le superbe album “Tokyo Tapes”).

Officiant dans un registre rock instrumental, on a pu découvrir un guitariste maîtrisant le manche et de belles mélodies instrumentales..

Avec trois albums à leur actif, le trio (avec STEPHANE à la basse, le frère jumeau de FRANCK), nous délivre un aperçu de son talent !

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Place déjà aux zinzins de la planète prog’ metal fusion jazz, j’ai nommé
MÖRGLBL.

L’intro de “Cor à cor”, avec un son de cor de chasse quelque peu dissonant, annonce “Anarchytektür”, titre aux riffs acérés. Cette soirée est placée sous le signe de leur nouvel opus “The story of Scott Rötti” (septième album du groupe) et le trio en jouera quasiment l’intégralité (si on compte juste l’intro du morceau “Cor à cor”).

“Döner d’örgazm” nous délivre un son de guitare bien original avec un petit clin d’œil à GENESIS à sa grande époque prog’ et une référence au maître STEVE VAÏ.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

“Dark vâdim” est un moment fort de l’album où CHRIS GODIN nous délivre de belles démos de guitare avec toujours cette belle maîtrise mélodique. “Les légions du rhum” oscille dans un style jazzy fusion prog’ et toujours avec de belles références comme les maîtres du métal progressif, les canadiens de RUSH. Des jeux rythmés mais aussi une mélodie originale au vibrato.

“La lèpre à Elise” et son intro basse groovy se termine dans une pureté guitaristique à la JEFF BECK. S’ensuit le très Zappaesque “Crime minister” et un meddley dédié à KING CRIMSON nous annonce “Panzer kökötier” et ses riffs funky en intro.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

“The memory of Scott Rötti” laisse place à un nouveau meddley mais cette fois-ci dédié aux légendaires YES. “Prög töllög”, par moments, me fait penser à nouveau à RUSH. “2 flics amis amish” termine en beauté la saga “The story of Scott Rötti” avec une démonstration de tout le savoir-faire guitare/basse/batterie de la formation. On a aussi droit à un superbe passage batterie dans l’esprit d’un STEWART COPELAND (THE POLICE).

Retour aux précédents opus avec “22 oz”, “Untold stories” tandis que “Mécanismes du temps”, titre de leur premier opus (déjà plus de vingt ans !) clôt cette soirée dédiée à la guitare et au groove.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Perso, des semaines après ce concert, je saisis encore de nouvelles subtilités musicales de “The story of Scott Rötti”, après plus d’une quinzaine d’écoutes ! Eh oui, quand même !!!

P.S. : Je dédie une mention spéciale à la sympathique équipe du Réservoir !