Category: Live reports

H.E.A.T. @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Report et Photos de STEVE*74

C’est une déjà longue histoire d’amour entre ma fille et H.E.AT, aussi dès qu’une date fait son apparition sur internet, c’est toujours la même question : “Papa, on peut y aller ?”. Cette année, deux dates sont disponibles mais, à cause d’autres concerts, une seule est envisageable pour moi, celle de Montbéliard. L’occasion de découvrir l’Atelier des Môles, la salle où se déroule ce concert.

D’habitude, j’écris qu’après un trajet sans encombre, je trouve très facilement de la place pour me garer mais ici ce n’est pas vraiment le cas. La route entre La Chaux de Fonds et Montbéliard est loin d’être facile. Enfin après un ralentissement à un rond-point dû aux gilets jaunes nous voici enfin arrivés devant l’Atelier des Môles.

C’est la première fois que je viens ici et tout de suite la première chose que j’aperçois, ce sont les très hauts murs surmontés de barbelés situés en face de la salle… Eh oui, c’est bien une prison qui nous fait face. Comme nous sommes en avance (eh oui René, certains arrivent à l’heure), j’ai tout le temps d’étudier les lieux et de constater que cette proximité ne gêne pas l’ambiance dans la file d’attente.

Enfin les portes s’ouvrent et je découvre un lieu sympathique et de taille humaine.

SHIRAZ LANE @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Pour débuter cette soirée 100% scandinave ce sont les SHIRAZ LANE qui investissent la scène en premier. C’est aussi une première pour moi. Jusqu’ici, je ne connaissais d’eux que leurs disques et j’ai hâte de les voir en live. C’est plein de fougue et bondissants qu’ils apparaissent, surtout HANNES KETT, le chanteur. Durant tout le show il bougera, faisant flotter ses longs cheveux blonds au vent.

Ce qui me surprend, c’est la jeunesse apparente des musiciens. C’est rafraîchissant de voir évoluer des jeunes dans un milieu où ce sont de vieilles légendes qui remplissent des stades. Ce soir, je vois peut-être les futurs GUNS ou MÖTLEY CRÜE.

Sur du sleaze mâtiné à du hard-rock mélodique, les natifs de Vantaa emportent tout sur leur route. Réellement formé dans la formule actuelle en 2015, ils ont déjà deux disques à leurs actifs ce qui leur a ouvert les portes à de nombreux concerts ou festivals à travers toute la planète. Ils ne chôment pas !!

Bien entendu, ils nous jouent des morceaux du dernier album “Carnival Days”, sorti en début d’année. Des titres dans la lignée du premier album. MIKI KALSKE, le deuxième guitariste, ressemble comme deux gouttes d’eau à son illustre aîné de H.E.A.T., DAVE DALONE, avec presque le même look et la même attitude. Son compère JANI LAIN n’est pas là pour amuser la galerie, il nous assène riffs sur riffs.

SHIRAZ LANE @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Malgré un son général assez moyen, je passe un agréable moment et je n’ai qu’une envie, les revoir, mais cette fois-ci avec un set plus long pour pouvoir vraiment les apprécier dans des conditions optimales.

Pendant le changement de matériel, j’ai la surprise de revoir les SHIRAZ LANE arpenter à nouveau la scène pour changer des branchements et déplacer des amplis. C’est étrange, d’habitude c’est le rôle et la fonction des roadies. L’intermède est court car c’est avec la même batterie que les trois groupes vont jouer.

ONE DESIRE @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Juste un changement de backdrop en fond de scène et des amplis changés de place et c’est au tour de ONE DESIRE d’arriver sur le plancher de l’Atelier des Môles.

Maintenant, je rentre sur un terrain qui m’est plus familier car j’ai déjà eu la chance de les voir sur scène. Là encore, ce sont des finlandais. La Finlande est peut-être un petit pays vis-à-vis de son nombre d’habitants mais grand de par le nombre et la qualité de ses groupes !!

Fondé en 2012, une fois n’est pas coutume, par le batteur OSSI SIVULA, le groupe avance moins vite que ses collègues de SHIRAZ. Eux n’ont sorti qu’un seul disque en 2017. Bon, d’un autre côté, la formation actuelle n’a été constituée qu’en 2016, alors je leur donne une circonstance atténuante pour leur non-prolifération vinylique !

ANDRE LINMAN au chant et à la guitare, JIMMY WESTERLUND à la guitare et JONAS KUHLBERG, bassiste de son état et dernier arrivé, complètent la formation finnoise. Mais il y a, comme de bien-entendu, une subtilité de taille : la présence non négligeable d’un clavier. Il n’est mentionné nulle part mais il existe vraiment cet homme !! Et il participe lui-aussi activement au show !

Leur hard-rock mélodique fait des étincelles. Le public en prend plein les oreilles pour sa plus grande satisfaction. Le son a nettement gagné en qualité et les morceaux en sortent grandis. Les solos sont majoritairement effectués par JIMMY mais il en laisse quelques-uns à ANDRE qui savoure ces moments avec sa Flying V.

ONE DESIRE @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

JONAS et JIMMY ont un côté assez reposant alors qu’ANDRE, en véritable showman, fait le spectacle en gardant toujours un grand sourire. Cela fait toujours plaisir de voir des musiciens contents, contrairement à certains que je ne nommerais pas ici mais qui tirent des tronches pas possible….

Je passe un excellent moment et j’apprécie mieux la prestation de ce soir que celle que j’avais déjà vue. ONE DESIRE est un groupe en nette progression et que je vous invite à les découvrir au plus vite (pour les néophytes). Pour ma part j’attends avec impatience un deuxième disque !!

H.E.A.T. @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Place maintenant aux vedettes du soir, ceux que nous sommes venus voir si loin de nos bases, nos suédois préférés, H.E.A.T. ! Premier constat, pas de changement de line up, ce sont toujours les cinq mêmes musiciens qui déboulent sur scène. ERIK GRÖNWALL, le chanteur arrive comme une furie et gesticule d’entrée dans tous les sens. Le bonhomme a l’air remonté comme un coucou suisse, je sens que le concert va être torride avec un tel frontman.

Comme souvent lors des tournées ils attaquent avec un titre issu du dernier disque en date “Bastard of society”. Les hostilités sont lancées et il n’y aura pas de survivants !!  Les titres suivants sont puisés dans les différents albums du groupe mais j’ai toujours une petite préférence pour ceux issus de “Tearing down the walls”, un album qu’il faut absolument posséder et qui est rempli de tubes que l’on a envie de chanter avec eux.

La marque de fabrique de ce groupe, ce sont des refrains entêtants, de grosses guitares et de belles mélodies. Et cerise sur le gâteau, des refrains que l’on retient, un véritable must pour les fans.

H.E.A.T. @ l’Atelier des Môles – Montbéliard
H.E.A.T. @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Entre deux morceaux, ERIK nous explique qu’ils ont failli ne pas jouer ce soir à cause d’une panne de bus… Ouf, nous avons échappé au pire ! Faire autant de kilomètres pour rien aurait été rageant !! Sur leur page Facebook, ils écriront le lendemain un petit message en français pour leurs fans : << Aucun bus cassé sur terre ne peut nous arrêter > >. Moi je dis bravo les gars (ou tack så mycket, en version originale), continuez comme ça, vos fans apprécient cette mentalité !!

Un show de H.E.A.T. ne se décrit pas, il se vit à 200 km à l’heure. Il est intense et vous donne une patate d’enfer. Vous en redemandez car avec la morosité ambiante qui règne actuellement, des moments comme ça vous n’en vivrez pas tous les jours. Le côté pop du dernier album est exclu du répertoire de la soirée pour laisser la place au hard-rock mélodique qui les caractérise si bien.

Alors forcément dans ces conditions, les titres défilent à toute vitesse et c’est déjà le passage où les musiciens quittent la scène pendant qu’ERIK empoigne sa guitare acoustique pour nous chanter “Laughing at tomorrow”. C’est le seul moment calme de la soirée, le seul instant où il est obligé de rester assis. Un exploit pour lui, mais cela permet à tout le monde de recharger ses batteries avant l’assaut final.

Le set se termine sur les incontournables du répertoire comme “Mannequin show” ou encore “A shot at Redemption” en rappel. De véritables hymnes qui achèvent un public conquis depuis longtemps déjà.

Distribution de médiators et serrages de mains et c’est bel et bien terminé. J’en aurais bien repris une petite dose pour la route, moi…

H.E.A.T. @ l’Atelier des Môles – Montbéliard

Comme le chantait Edith Piaf à l’époque, “non, je ne regrette rien”, moi je suis comme elle, je ne regrette absolument pas d’être venu ce soir à Montbéliard. En revanche, si la prochaine fois vous pouviez jouer plus de près de chez moi, ce serait parfait…

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Report et Photos by Ti-Rickou

Je viens de m’apercevoir que ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas été voir un concert au CCO. C’est facile, la dernière fois c’était le 21 avril pour le fabuleux Metal Thunder Jackets avec TIGERS OF PAN TANG. J’adore cette salle, tous les concerts que j’y ai vus restent d’excellents souvenirs. Le son y est très bon. C’est une salle où on se sent bien. Seul bémol et de taille, pour se garer dire que c’est la croix et la bannière, c’est un euphémisme !… Ce qui ne m’arrange pas car la première partie ce soir n’est autre que mes copains de BACK ROADS. Et bien sûr je ne veux pas les louper. Donc il va falloir vraiment jouer avec un timing serré.

Heu… là ça vient de se corser sévère. J’ai appris que ces fous furieux de DEAD DAISIES feraient un show acoustique avant BACK ROADS pour les 50 premiers arrivés devant la porte. Là, la pression est très très forte. Hors de question que je loupe ça… Quitte à arriver extrêmement en avance et d’attendre sous la flotte. Même pas grave. Si chérie, même pas grave !

Donc je prévois très large mais, même en prévoyant plus que nécessaire et de loin, j’arrive devant les portes quand les organisateurs sont en train de remettre le précieux sésame (un beau bracelet orange fluo au nom des DEAD DAISIES) au bras des heureux élus. Yes, j’en suis !!!! Même pas le temps de regarder si mes acolytes du webzine sont dans les 50 ou si j’ai d’autres potes, on nous fait déjà entrer dans la salle. Trop top !!

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Et là au sol, au pied de la scène, il y a une batterie, des guitares et la basse qui sont déjà préparées comme si elles n’attendaient que nous. DEAD DAISIES arrive et au lieu d’aller vers leurs instruments, ils viennent nous voir, nous disent bonjour, serrent des mains, font des bises. Ils sont contents qu’on soient là et prennent du temps avec nous avant de s’installer sur leurs tabourets.

Allez, moment irréel. C’est un putain de concert acoustique privé qu’ils nous font ! Des titres à eux plus des covers. L’ambiance est presque surnaturelle tellement la situation est irréelle. Il y a une ambiance fabuleuse aussi bien parmi les musiciens qui s’éclatent comme des gamins qui font une bonne blague que dans le public présent qui profite à mort du privilège qui lui est accordé. Ayant déjà eu la chance de voir JOHN CORABI dans cet exercice deux fois, je prends encore plus de plaisir à le revoir avec ses copains DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et DEEN CASTRONOVO.

La demi-heure de concert passe à la vitesse de ma mère grand sur une quenelle dans les traboules. La surprise n’est pas finie car ils nous annoncent que aussitôt après ce show acoustique, ils vont faire des photos avec nous, signer des autographes et tout et tout. En plus quand on se dirige vers les personnes qui ont apporté des affiches et des autocollants, ils nous annoncent que c’est gratuit ! Là j’hallucine totalement. Les mecs nous font un concert en plus, nous donnent des goodies, font des photos avec nous et en plus, ils ne veulent pas de thunes !!! Quand tu penses que des groupes avec un CV du quart de ces mecs prennent de 500 à 800 euros pour faire un meet and greet qu’ils viennent faire au forceps, ça me laisse forcément admiratif de ce que sont en train de nous faire les DEAD DAISIES ! Je savais que ces mecs avaient un coeur énorme et une envie de jouer égale, mais là ils continuent à m’épater. C’est ce qui fait, en plus de leurs qualités musicales, la force de ce groupe.

Donc le concert officiel n’a pas encore commencé que je suis déjà monté très haut !

La pause avant le début de BACK ROADS va me permettre (peut être) de redescendre un petit peu. Bon, pas assez pour cacher mon énorme “wouah” aux copains qui débarquent enfin pour le concert et qui me demandent comment c’était. Désolé les gars, là je comprends qu’il y a de quoi se la prendre et se la mordre ! J’ai encore plus la sensation d’avoir été vraiment privilégié.

Allez, la salle s’est bien bien remplie, BACK ROADS arrive sur scène. Ils attaquent d’entrée de jeu fort. SYLVAINE  DESCHAMPS-GARCIA au chant, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES à la guitare, FRANCK MORTREUX à la basse et BILAL HARDY à la batterie prennent leurs repères sur la scène qui, bien qu’elle soit très grande, a été partagée en deux car derrière eux il y a la batterie surélevée des DEAD DAISIES.

Ca ne va pas les perturber trop longtemps car ils ont bien décidé de faire parler la poudre ! Leur hard-rock boogy est un projectile très efficace. Je trouve que BILAL, leur nouveau batteur s’est très vite adapté et s’est vite intégré au groupe.

A la fin du premier morceau une partie de la salle entonne un “joyeux anniversaire” en l’honneur de FABRICE DUTOUR qui fête aujourd’hui ses 18 ans (?!!!!). L’ambiance dans le public est très bonne. Une bonne partie de la salle connait bien sûr les morceaux de BACK ROADS et les apprécie. La salle ne se vide pas pour remplir la zone fumeur et ça, c’est un très bon signe.

Scéniquement BACK ROADS a trouver son point d’équilibre. SYLVAINE fait encore plus le show et l’entente entre les musiciens est palpable. Le son est excellent, les lights sont très belles et moi je suis mega content de les voir en première partie des DEAD DAISIES car ils le méritent vraiment.

Bon, encore une fois, je trouve le temps court mais je suis quand même bien content d’aller prendre l’air car dans la salle blindée à bloc, il fait vraiment très très chaud !

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Allez, à peine le temps de se rafraîchir que c’est reparti. La musique est de plus en plus forte, ça veut dire que ça va commencer. C’est ROSE TATTOO qui annonce l’arrivée tonitruante des DEAD DAISIES avec “Midnight Moses”. Alors là ça commence très fort ! Le public est aux taquets, ça chante, il y a une ambiance de dingue. C’est hallucinant !!

Hallucinant aussi les DEAD DAISIES qui jouent comme s’ils faisaient un boeuf dans un bar ou chez l’un d’entre eux en s’éclatant un max, en prenant un pied pas possible sans rien calculer que distiller leur musique. Et effectivement, c’est ça qui fonctionne.

Bon scéniquement, ça donne une pure tuerie. JOHN CORABI ne tient pas en place. Un moment je le cherche, il est avec le batteur derrière la batterie a taper sur les fûts aussi, le moment d’après il joue avec une sorte de maracas, il court à droite, il court à gauche. Bon pas pratique pour les photos mais pour le show, c’est terrible !

DOUG ALDRICH, comme à son habitude, ressent tellement ses rythmiques et ses solos qu’il offre toujours des attitudes hallucinantes. Sa dextérité fait passer toutes les difficultés de l’interprétation pour chose facile. MARCO MENDOZA, lui aussi fidèle à son habitude, s’éclate comme un petit fou. Lui aussi prend des poses, fait des postures mais n’oublie jamais de jeter ses médiators au public, de faire des signes qu’il est raccord avec vous. Un pur bonheur. DAVID LOWY, même s’il est un peu moins démonstratif que ses potes, tient très bien la scène. Lui aussi, son niveau de jeu est tout simplement impressionnant. J’allais oublier DEEN CASTRONOVO que le fait d’être bloqué derrière sa batterie n’handicape nullement. Il fait lui aussi le show et ne loupe pas une occasion de se lever et de participer à la grande fête que les DEAD DAISIES nous donnent.

Musicalement, je ne vais pas vous donner la set list du concert mais on va bien sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums et à des délires musicaux qui consistent à reprendre des débuts de morceaux très connus et d’attaquer tout de suite sur un autre morceau très connu. Là où les DEAD DAISIES sont encore plus forts, c’est qu’ils arrivent à me faire apprécier des morceaux que je n’aime pas forcément faits par leurs auteurs en me les rendant agréables.

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Après, quand ils attaquent “School’s out”, c’est sûr que c’est de la folie furieuse. Leur version est méga percutante. la foule reprend évidemment le refrain en choeur. Plus tard dans la soirée, le “Helter skelter” est bien sûr refait à la sauce MOTLEY CRUE (on se demande pourquoi). Cette reprise aussi fracasse tout et emmène tout le monde très loin d’ici.

Bon allez, là ça fait 2h de show, c’est fini. Wouah, putain c’était bon !

Euh… c’est pas fini !!!! Les fous furieux, ils font un rappel ! Après un show acoustique d’une demi-heure, un show de 2h ces mecs nous font un rappel ?!!! Quand je vous dis qu’ils sont barges et qu’ils ont un coeur énorme !

Bon, ceux qui avaient déjà loupé le show acoustique et qui sont partis avant le rappel vont avoir encore plus les boules mais bon, il y a des jours comme ça ! Moi je suis très heureux de me reprendre une louche de DEAD DAISIES, je les écouterais bien jusqu’au bout de la nuit.

Là, c’est fini. Leur stand merch’ est pris d’assaut. Malheureusement, je ne peux pas rester pour re-papoter avec eux. Je me console un petit peu en me disant que je revois JOHN CORABI en acoustique au début de l’année au Rock’n’Eat Live.

La vraie famille du hard-rock rhônalpin était présente ce soir. J’ai revu des potes que je n’avais pas vu depuis mega longtemps. En plus, les gens sont venus de méga loin (d’Alsace, de Paris, du sud, de la Suisse) et tous sont sortis de la salle mega contents !

Quel putain de soirée ! Je peux le dire tranquillement, je pense que c’est mon concert de l’année !! Une putain d’ambiance. Vraiment DEAD DAISIES est le groupe à ne manquer sous aucun prétexte en live ! Mention spéciale à JOHN CORABI qui nous a interprété un morceau où il se souvenait que les gens le croyaient au fond du trou après son départ des MÖTLEY et qu’il était à nouveau vraiment présent. Les mecs si vous n’étiez pas là, j’espère que ce que vous faisiez valait vraiment le coup car ce genre de concert se compte sur le bout des doigts, même au bout de 35 ans de concerts.

Long live rock ‘n’ roll my friends ! Et un big up à Médiatone pour nous avoir permis ce moment.

PS : dans la salle il y avait aussi deux personnes que j’apprécie qui fêtaient leur anniversaire : un happy birthay à MARY REYNAUD et à TERRY.

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

VULCAIN @ O’Totem – Rillieux la Pape (69)

Report et Photos : Ti-Rickou

On m’aurait dit il y a à peu près 35 ans que je reverrai encore VULCAIN en live, je ne l’aurais pas forcément cru. Et j’aurais eu tort car les Maîtres de la Foudre tournent encore et cerise sur le petit cake, ils passent à Lyon ! En plus, ils sont accompagnés par un groupe de Clermont-Ferrand que j’adore et que je vois malheureusement trop peu, LOOKING FOR MEDUSA et pour cette date, ils auront les locaux d’ARCHANGE avec le prolifique MARKUS FORTUNATO à la basse. Bref, une soirée entre avec des potes !

La petite sauterie se passe au O’Totem de Rillieux-la-Pape. Pour y aller et pour se garer, c’est trop top. Bien sûr, je ne peux décidément pas être à la bourre car sinon je vais me faire étriper. Et devinez ? Non, je ne suis pas en retard, je suis même un chouia en avance et du coup je vais en profiter pour faire une interview de VULCAIN. Le truc de dingue c’est que je me suis aperçu que je ne leur en avait encore jamais fait !

ARCHANGE @ O’Totem – Rillieux la Pape (69)

J’essaie de ne pas être trop long car j’entends les premières notes qui résonnent. ARCHANGE commence déjà. Je suis bon dans mon timing mais il faut que j’accélère un peu. 

Allez, c’est bon, je n’ai pas loupé grand chose. ARCHANGE n’en est qu’à son premier morceau. En plus, ça tombe bien, je l’aime beaucoup celui-là. Les mauvaises langues pourront dire que de toute façon que je les ai vus en live récemment et que MARKUS FORTUNATO à la basse avec un groupe, c’est pratiquement deux concerts sur trois (lol) mais moi déjà j’adore voir le jouer de la basse. Il a toujours une énergie positive. Il dégage toujours une joie de jouer et d’être là qui sont communicatives et dans le cas d’ARCHANGE, il leur a redonné une seconde jeunesse, c’est clair !

L’avantage de voir les groupes régulièrement c’est qu’on se rend compte de la progression – ou pas d’ailleurs – mais dans le cas d’ARCHANGE, à chaque fois que je les vois, c’est de plus en plus rôdé. La scène pour ça, c’est terriblement efficace. 

On n’a pas parlé de musique. Moi, j’aime bien leur hard-rock mélodique, leurs morceaux, leur petit côté SCORPIONS, la voix de DAN PALLAS le chanteur (la voix, un peu moins le look !… même si ça aussi ça change petit à petit. Allez DAN, sois méchant !). Bref, si on rajoute FRANCISCO PACO PEIRO qui a apporté aussi beaucoup au renouveau du groupe et qui en live se donne à donf’, le résultat est forcément excellent pour un début de soirée.

Le changement de management de ces derniers mois se fait bien sentir et amène enfin le groupe sur une bonne direction. 

LOOKING FOR MEDUSA @ O’Totem – Rillieux la Pape (69)

Allez, petite pause clope et retour dans la salle qui commence à se remplir tranquillement, juste à temps pour l’arrivée de mes copains de LOOKING FOR MEDUSA ! Les lyonnais présents dans la salle vont les découvrir pour la première fois car bizarrement, bien que Clermont ne soit pas si loin de Lyon, la Méduse se fait rare dans cette belle ville.

Et ils ne vont pas être déçus car ils vont en prendre plein les yeux et pleins les oreilles. LOOKING FOR MEDUSA démarre très fort et va maintenir la cadence. Leur prestation scénique live envoie mémé dans les coussins (de Lyon, of course). Ils ont une putain de présence sur scène.

OLIVIER est non seulement un mega chanteur mais il est aussi un pur frontman. Il sait parfaitement prendre le public et l’emmener dans son univers.

Leurs morceaux tabassent la Mère Richard dans ses fourneaux avec leur hard-rock à la fois classique, mélodique et moderne, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et qui n’en sortent plus (n’est-ce pas Mag ?). En plus, les morceaux du nouvel album sont vraiment très bons.

Le groupe ne lâche pas l’affaire et il termine le concert par un cover de nos kangourous préférés. Euh… c’est toujours sur ce genre d’exercice très casse-gueule que j’attends les groupes. Et là, LOOKING FOR MEDUSA fait mieux que de reprendre connement une mélodie et des paroles. OLIVIER, on le voit, il sait ce qu’il chante et il vit vraiment les paroles ! Du coup, ça termine le concert en beauté.  

Mes amis lyonnais ont pris une grosse tarte par LOOKING et beaucoup se précipitent au stand merch’ pour acquérir des albums, se les faire dédicacer et faire des tophos. Voilà, Lyon est une nouvelle base de fan club du groupe. C’est cool, ils vont pouvoir venir plus souvent ! 

Dernière pause de la soirée et c’est l’heure d’accueillir les Maîtres de la Foudre, le trio infernal de Paris, j’ai nommé VULCAIN ! Alors effectivement VULCAIN joue devant un public acquis à sa cause, soit des gens qui les ont vus il y a très longtemps soit des plus jeunes qui ne les ont jamais vus en live et qui veulent s’en prendre plein les oreilles.

Et ils ne vont pas être déçus là non plus car les bougres, ils jouent fort ! En plus, c’est rigolo, la dernière fois qu’ils ont joués à Lyon, c’était à la Halle Tony Garnier en première partie de MOTORHEAD. Oui, je sais, chérie tu y étais !!!

Le grand changement dans la set list de ce soir, ce sont les morceaux de leur nouvel album dont un en hommage à LEMMY (eh oui, je suis raccord !), morceau qui se marie très bien avec les morceaux des trois premiers albums de VULCAIN dont on va avoir un florilège ce soir. 

Ils sont très en verve. Même MARC qui a toujours un mot ou une histoire à raconter et qui a décidé que sur les tournées les nuits sont longues et qu’il aimerait bien avoir un peu de compagnie et se fait régulièrement de la pub entre deux morceaux. Quel blagueur ce MARC !!

Bien sûr, on a un rappel et là ils nous expliquent qu’on peut s’arrêter de chanter et qu’ils ne vont pas la faire tout de suite. En fait, ils vont nous en faire une avant. Mais mes copains et moi, on est aux taquets, on attend un morceau en particulier et de toute façon un concert de VULCAIN ne peut pas se terminer sans. Ca y est, ils font monter les musiciens d’ARCHANGE et de LOOKING FOR MEDUSA et ils n’ont même pas le temps de commencer que le public entonne “de Nantes à Montaigu” !!! Eh oui, VULCAIN a fait énormément pour le patrimoine paillard français en reprenant ce morceau qui est devenu un véritable hymne chez les hardos !  

Allez, là c’est bien fini. On va se retrouver tous ensemble au merch’ faire des photos et papoter. Moi je viens d’atterrir d’un voyage dans le passé d’où à l’époque j’étais jeune et beau (maintenant, je suis juste beau !). Hyper-vitesse Doc, retour dans mon home sweet home.   

LOOKING FOR MEDUSA @ O’Totem – Rillieux la Pape (69)

ANDY TIMMONS : Live Report @ l’AUDITORIUM de Peronnas (01) – 16 novembre 2018

ANDY TIMMONS @ Auditorium - Peronnas (01)
ANDY TIMMONS @ Auditorium – Peronnas (01)

Report et Photos : TI-RICKOU

Quoi, ANDY TIMMONS fait une tournée européenne et il y a une date en France ?!! Et, frange sur le perf’, c’est à côté de chez moi ! C’est Noël avant l’heure !!! En plus, c’est gratuit, sur résa mais gratos. Il suffit d’appeller MC Music et c’est réservé. Pour le lieu, c’est à l’Auditorium de Peronnas que ça se passe et le son y est trop top.

Heu… je pense qu’il y en a qui se demandent de qui je parle et pourquoi je suis excité comme ma grand-mère devant son premier poulet de Bresse aux morilles et à la crème. ANDY TIMMONS, c’est un putain de guitariste, ambassadeur Ibanez (sponsor du concert avec Mc Music), et pour moi – et un certain nombre de petits hardos, c’est le guitariste de DANGER DANGER. Of course !!

Bon, c’est tellement pas loin de ma base que j’ai failli être en retard, René, ne rigoles pas, j’ai bien dit “failli”. En fait, j’arrive juste à temps. Tout le monde est entré dans l’auditorium et ils sont bien assis. Moi, j’ai ma place devant qui est réservée par les copains, trop top ! Ca tombe bien, c’est presque full ce soir. Les musiciens – guitaristes en tête – ont fait le déplacement. De très très loin pour certains, one shot oblige.

Tiens, je viens de me rendre compte que je ne sais pas ce qui m’attend : clinic ou concert ? Déjà, ANDY est tout seul donc je pense qu’il va faire ce qu’on appelle une clinic, c’est-à-dire nous faire voir sa technique sur différents morceaux et sur des styles de musique différents aussi.

Ben voilà, c’est ce qu’il fait… en plus de répondre aux questions du public !  C’est du tout instrumental ce soir.

Putain, quel guitariste ! J’hallucine ! Bon, je dois avouer que je suis moins fan quand il nous fait les BEATLES et beaucoup plus quand il interprète du JEFF BECK. De toute façon, quel que soit le morceau, ça dépote son poulet  de l’Ain de mère-grand dans le Bresse Bleu. Même les non-guitaristes y trouvent leur compte. Rires garantis car il papote grave entre les morceaux et qu’il fait participer le public… et le traducteur !

Le temps passe mega trop vite. Un petit bémol pour ma part, on n’a droit à aucun titre de DANGER DANGER ce soir, snifff !!!

Allez, c’est fini. Il signe ses CDs solos, fait des photos avec ses fans, papote avec tout le monde.  Quand je lui amène un DANGER DANGER à signer, il s’éclate et montre à tout le monde comme il était jeune et le look qu’il avait à l’époque. Je papote deux secondes de DANGER DANGER avec lui, une petite photo et c’est fini, re-sniff. 

C’était trop bien !!!!!! Merci à Ibanez et à MC Music qui en plus de la soirée free nous avait préparés des petits fours salés avec des boissons. Heu les gars, vous recommencez quand vous voulez !!!

ANDY TIMMONS @ Auditorium – Peronnas (01)