Bon ce soir, c’est destination Lyon et plus précisément le Rock ‘n’ Eat Live pour voir les anglais d’ABSOLVA. Et là, je n’ai pas le droit d’être en retard car premièrement il n’y a pas de groupe de première partie et deuxièmement j’y vais avec Jocelyne, la fan absolue d’ABSOLVA. Elle les suit sur l’ensemble de leurs dates en France, en Allemagne et en Suisse, bref sur toutes les dates dans un rayon raisonnable et parfois même pas du tout raisonnable ! Donc c’est clair, si cause de moi elle loupe ne serait-ce qu’une seconde du concert de ses petits chéris, je suis mort !
Du coup, je prévois une bonne marge pour y aller et me garer. Ben malgré tout ça, on est quand même chaud patate ! Heureusement que je lui ai dit de filer dans la salle dès que je me suis garé car, le temps de papoter avec un copain, ils viennent juste de commencer quand j’arrive ! Mais Joss, elle, a eu le temps de se mettre au premier rang, juste devant CHRIS APPELTON.
ABSOLVA @ Rock’n’Eat Live – Lyon (69)
ABSOLVA, les préliminaires, ils ne connaissent pas. C’est à donf d’entrée de jeu et leur putain de heavy metal te fait bouger la tête sans faire bouger les orteils. Pour ceux qui ne connaissent ABSOLVA ni d’Adam ni d’Eve, ce sont les anciens membres de FURY UK. Ce sont aussi les musiciens de BLAZE BAYLEY qui à retrouvé avec eux une nouvelle jeunesse. En plus, c’est LUKE APPLETON, le frère de CHRIS qui tient la basse et c’est quand même le bassiste de ICE EARTH !!
Au final, ça donne une machine de guerre de pur heavy metal, une usine à destruction de nuque des petits hardos. Moi, j’adore ce groupe. La frappe monstrueuse et précise de MARTIN McNEE, le batteur fait la paire avec la basse de LUKE et donne une section rythmique à faire headbanguer le diable en personne !
CHRIS APPELTON à la guitare est lui aussi très efficace. Perso, j’adore sa voix. Eh oui, en plus il chante, le bougre !
ABSOLVA @ Rock’n’Eat Live – Lyon (69)
Les morceaux d’ABSOLVA sont des brûlots taillés pour le live. Je découvre pour la première fois en live les morceaux de leur dernier opus et je peux vous dire qu’ils passent très bien l’épreuve ! Et puis, il faut le dire, les musiciens d’ABSOLVA aiment particulièrement le live et ils le maîtrisent grave ! La joie de jouer se voit sur leurs visages.
Scéniquement, ça dépote sa mère-grand dans les traboules et le public présent (malheureusement pas en nombre suffisant… surtout au vu de la qualité du groupe) est aux taquets.
Je comprends pourquoi il n’y a pas de groupe de première partie, nos copains de Manchester vont nous faire un show de deux heures ! Deux heures qu’on ne voit pas passer et où ABSOLVA démontre, encore une fois, qu’ils sont le présent et le futur du heavy metal, à la fois traditionnel et moderne.
Bon impossible de partir sans papoter avec les musicos qui se prêtent de bonne grâce au jeu des photos et autographes. En plus, beaucoup des gens présents ce soir les ont déjà rencontrés et ça donne un after que perso je vois comme une praline sur une île flottante. Bref, c’est la dernière touche pour que la soirée soit magique.
Allez, je dis au revoir et merci aux patrons du Rock ‘n’ Eat Live et je récupère Joss qui ne veut pas partir en lui rappelant qu’elle va les revoir dès demain soir en Suisse (quand je vous disais qu’elle était leur fan numéro 1 !).
Voilà, encore une fois ABSOLVA a fait un concert énorme. En plus, le son était très bon et les lights parfaites (pour les photos, c’est mega cool) !! J’ai passé une mega soirée comme je les aime. Encore merci au Rock ‘n’ Eat et à toute son équipe !!!
ABSOLVA @ Rock’n’Eat Live – Lyon (69)
PS : une pensée pour ma copine Jocelyne qui, suite à un problème mécanique, n’a finalement pas pu se rendre à leur concert chez Paulette. Allez rassures-toi, mon petit doigt me dit qu’en 2019, tu les reverras !!!!
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Commentaires fermés sur TRIGGERFINGER + BLACK BOX REVELATION : Live Report @ le Château Rouge d’Annemasse (74) – 13 novembre 2018
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemasse (74)
Report by SEB 747 – Photos STEVE*74
Pour le bon poète, novembre rime avec ambre ou antichambre. Alors que pour le mauvais poète, novembre rime avec septembre et décembre. Pour moi, novembre rime avec concert. Ah ben non, ça ne rime pas. Bah, pas bien grave, j’y vais quand même !
Ce soir, c’est TRIGGERFINGER que je vais voir, au Château Rouge d’Annemasse. Ca fait un bon bout de temps que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle et je suis content d’y retourner. Le chemin est facile d’accès et c’est nickel pour se garer.
J’embarque mon pote de concert Steve*74 sur la route et nous voilà partis, frais comme des gardons ! Mais quel est le con qui a foutu du brouillard sur la route ? Non mais sans déconner, faut pas pousser ! En plus, on n’y voit rien du tout avec ces âneries ! Alors, forcément, me connaissant, je prends un chemin de traverse. Même mon GPS vivant (Steve*74) est perdu ! Du coup, il faut faire demi-tour. C’est pas vrai, on risque de rater la première partie avec ces bêtises !
Bon, une fois le brouillard passé, nous arrivons à bon port. Heureusement, le premier groupe vient juste de commencer. Nous n’avons quasiment rien raté.
BLACK WIDOW’S PROJECT @ le Château Rouge – Annemasse (74)
BLACK WIDOW’S PROJECT joue dans la petite salle devant le bar. Et première constatation, la foule est nombreuse. Il va falloir jouer des coudes pour arriver à se placer correctement pour prendre les photos. Cependant, nous sommes rodés et cela se passe sans problèmes. Arrivés devant la scène, nous constatons un petit vide qui nous permet de nous déplacer de droite à gauche, ce qui, pour prendre les photos, n’est pas négligeable !
Mais avant tout, c’est quoi ce projet de veuve noire ? BLACK WIDOW’S PROJECT est un quatuor nous venant de la cité de Calvin à Genève. Il est formé en 2010 par AL CASTRO (chant, guitare) et MATH SINK (batterie). Ils se sont rencontrés sur les bancs d’une école de musique il y a quelques années et ont été rejoints par RAPH DESPAS (basse) et DAVY McFLY (guitare). Leur musique est un rock profond issu d’une fusion entre du grunge, du rock et du stoner.
Je suis tout de suite séduit par leur musique. Ce mélange musical nous expédie dans la tronche une énorme dose d’énergie pure. C’est vraiment bon. Le public se rapproche de la scène à la demande d’AL et headbangue à qui mieux mieux.
J’aime bien ce mélange de genres. Le côté stoner prenant le dessus sur le grunge et le rock sur certains titres, et sur d’autres, c’est le contraire.
Nous passons un agréable moment en compagnie de ces musiciens et on en aurait bien repris une goutte. Malheureusement, ils doivent clore leur set. “Cold Snakes” vient clôturer ce set extrêmement bien exécuté. Une belle première partie. Vivement la suite !
BLACK BOX REVELATION @ le Château Rouge d’Annemasse (74)
Maintenant, il nous faut nous diriger dans la grande salle. À ma grande surprise, celle-ci se remplit assez vite. Du coup, nous trouvons plus prudent de nous rapprocher rapidement de la scène. La chaleur se fait sentir dans le public.
BLACK BOX REVELATION, venus de Dilbeek, une commune de Belgique située en région flamande dans la Province du Brabant, arrivent sur les planches. La place qui leur est attribuée est relativement petite.
DRIES VAN DIJCK le batteur et leader avec JAN PATERNOSTER, le guitariste chanteur, est au milieu de la scène. Il est à moins d’un mètre de nous. Habitués de la scène après avoir foulé celles de nombreux festivals (Sziget, Rock en Seine…), les belges sortent cet automne un 5e album très garage-rock ! Normalement, c’est un duo, mais ce soir, ils sont accompagnés par un autre guitariste aussi claviériste. Pas de bassiste, ce sont les claviers qui prennent le relais.
Dès “Kick The Habit”, je suis surpris par cette voix nasillarde que possède JAN. Un genre de timbre à la SMASHING PUMPKINS. Moi, personnellement, je ne suis pas très fan de ce genre de voix… Ce qui n’a pas l’air de déstabiliser mon ami Steve*74.
Les titres s’enchaînent, la plupart mid-tempo. Ils nous submergent à chaque fois de mélodies impeccables et immédiatement mémorisables. Cependant, je regrette le quasi abandon de titres rocks furibards. Certes, la musique de nos nouveaux amis belges, qui font l’effort de nous parler en français, est aussi élégante que littéralement suintante de sensualité. Elle puise ses racines dans la beauté crue de leur ville natale. Mais pour moi, cela manque un peu de force.
JAN s’excite un peu avec sa guitare, fait tourner ses riffs, mais ça manque d’énergie. C’est beaucoup trop mou, surtout après la prestation des genevois qui était plus brutale. J’ai essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur mais, malheureusement, je n’ai pas apprécié à sa juste valeur la prestation de ce groupe.
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemasse (74)
Il faut dire aussi que je n’attends qu’une seule chose depuis le début de ce concert : voir les TRIGGERFINGER en live ! J’aime beaucoup ce qu’ils font sur album et je n’ai encore jamais eu l’occasion d’assister à un de leur concert. L’attente n’est pas trop longue. Chouette !
Le drap noir qui recouvrait l’imposante batterie de MARIO GOOSSENS enlevé, nous découvrons le surprenant dessin sur la grosse caisse qui est en parfait accord avec le backdrop. Voyant qu’elle se déplace sur roulettes, nous pensons qu’étant donné la place sur la scène, elle va être mise en retrait. Et bien non ! Curieusement, elle est installée quasiment au bord. Du coup, ils ne vont pas avoir beaucoup de place pour bouger. Bah, en même temps, c’est un trio ; normalement ça devrait le faire.
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)
Euh… Pourquoi ils sont quatre ? Parce qu’en live ça rend mieux ! En tout cas, pas moyen de savoir le nom du quatrième larron. C’est peut-être un squatteur, qui sait ?
Les TRIGGERFINGER, natifs d’Anvers en Belgique sont venus pour nous offrir un grand moment de rock’n’roll, nous annoncent-on sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir ça.
RUBEN BLOCK, le guitariste chanteur de nos amis flamands, au costume bigarré, attaque le show par “Let It Ride” tiré de l’album “All ThisDancin’ Around” (2010). Il est à fond les ballons ! Dans son costume trois pièces, il balance ses riffs sur sa voix nasale et rocailleuse à la fois. Boucané et clouté de références séminales, le stoner du déclencheur TRIGGERFINGER écrase de sa lourdeur le Château Rouge dès son premier titre.
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)
La basse de PAUL VAN BRUYSTEGEM alias “MONSIEUR PAUL” fascine autant par ses sons que par le côté massif de son porteur. Mais celui qui fait le plus le show, c’est MARIO. Derrière ses fûts, nous ne voyons que lui. Il harangue la foule en se redressant à chaque moment opportun, allant même jusqu’à tordre une de ses cymbales. Ce type est dingue, complètement frappé (normal pour un batteur) !
“First Taste”, datant d’il y a déjà dix ans et qui voit RUBEN pousser dans les aiguës est suivi par “By Absence of the Sun”, issu de l’album du même nom. Les morceaux aux riffs irréprochables, aux accords tonitruants, dégagent une énergie furieuse. Mais attention ! Toujours avec classe et efficacité !
« On va jouer une chanson maintenant ! Une chanson assez nouvelle et ancienne, a couple of songs ; des chansons… Je parle franglais en même temps ! », nous explique-t-il avant de jouer “Flesh Tight”, tiré de leur tout récent album “Colossus”, entamé sous les frappes sourdes de MARIO, les ronds de basse de MONSIEUR PAUL et les riffs ultra aigus de RUBEN.
Le Château Rouge remue bien et participe aux sollicitations du groupe. Un petit apaisement avec “My Baby’s Got a Gun” de l’album “All This Dancin’ Around” voit RUBEN éclairé sous des lumières bleues reprendre la litanie du refrain. C’est excellent. Quel musicien et quelle voix ! Ce morceau totalement hypnotique, voire psychédélique, tient le public en haleine. Incontestablement le meilleur moment du set avec “Colossus” et son refrain mémorable.
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)
MARIO a droit à son solo de batterie, permettant à ses camarades de se reposer. Il nous démontre tout ses talents, frappant ses toms à une vitesse folle. C’est à se demander si une nouvelle paire de bras ne lui a pas poussé entre temps.
A la fin de son solo, voilà tous les membres du groupe qui reviennent sur scène, baguettes en mains, à part notre squatteur qui lui a droit aux maracas, frapper sur les fûtS de la batterie en cadence. C’est hyper fun !
“All This Dancing Around” et la reprise de “Fun time” d’IGGY POP viennent terminer ce set. Les musiciens quittent la scène sous les hourras du public. « RUBEN ! RUBEN ! RUBEN ! », scande le public. Et revoilà nos copains flamands qui reviennent sur les planches pour donner le coup de grâce au public en interprétant deux titres de leur premier album éponyme (sorti en 2004).
TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)
Personnellement, j’avoue que depuis “Colossus”, je suis plus en retrait. Les morceaux n’ayant pas le même impact. Mais ce n’est pas ce qui nous empêche de passer un généreux moment en présence de ces compositions mélodiques et solidement interprétées. TRIGGERFINGER fini son set par une reprise de RIHANNA, “Man Down”.
Les musiciens se regroupent sur le devant de la scène, pour saluer longuement leur public. La messe est dite. Le groupe finit son concert et repart dans ses contrées, sans même un petit coucou à ses fans les plus ardus.
Qu’à cela ne tienne, nous repartons nous aussi dans nos contrées, non sans avoir salué les BLACK BOX REVELATION au stand de merch’. Et devinez sur quoi nous retombons ? Le brouillard qui s’est de nouveau invité sur la route. Il va falloir qu’on lui parle au grand Monsieur là-haut !
Normalement, quand tu vas à un concert, tu es content. Parfois aussi, le groupe te motive encore plus donc tu es TRES content de faire le trajet. Et là, ce soir, j’ai plusieurs raisons d’être méga heureux d’y aller. La première, c’est que ça fait plusieurs années que je n’ai pas revu ADAM BOMB en live, la seconde c’est que je vais découvrir un nouveau groupe DOUBLE UP SHOT que j’ai vraiment hâte d’entendre, la troisième c’est que j’adore le BDZ et la quatrième, c’est que c’est l’anniversaire de Thomas, le patron. Du coup, je sais qu’il va y avoir plein de copains !
Bon Ti-Rickou, la mission que tu as acceptée c’est d’arriver à l’heure pour ne pas louper le début des hostilités. Timing tendu mais il y a encore pas mal de monde dehors quand j’arrive. C’est donc que – normalement – je ne suis pas à la bourre !
Et qui est devant la porte pour m’accueillir, un boa autour du cou et un pitbull de poche dans les bras (un caniche quoi !) : ADAM BOMB !! C’est cool, il a l’air en pleine forme. C’est mega gentil de venir nous dire bonjour avant qu’on entre dans la salle. Euh… C’est dingue, je l’avais oubliée celle-là… ce n’est pas pour nous accueillir qu’il est là mais pour nous vendre ses fameux tickets de tombola. Ce soir, il y a un CD et un T-shirt à gagner. Comment est-ce que j’ai pu oublier ça ? Le sieur ADAM BOMB, que ce soit dans une salle de 50, de 200 ou de 500 personnes, il fait toujours sa petite tombola !!
Tiens, ABEL et CHARLIE descendent des loges et se dirigent vers l’intérieur de la salle. On a juste le temps de se dire bonjour parce qu’ils montent sur scène ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, le groupe qui ouvre ce soir, le premier groupe qui fait là son premier live, n’est autre que le nouveau groupe d’ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE, JC JESS…) et de DIRTY CHARLIE (SLEEKSTAIN) ! Ces deux musiciens sont très connus dans la région, tout comme ils sont connus pour être de joyeux fous furieux. Ils ont récemment décidé de se mettre ensemble avec trois autres jeunes musiciens dans le même état d’esprit qu’eux pour former un pur groupe de sleaze.
J’ai plus que hâte de voir ce que DOUBLE UP SHOT donne, moi ! Allez, c’est parti. Le premier commentaire que j’entends de la part d’une copine c’est, “Putain c’est un vrai groupe de cheveux” !! C’est clair que visuellement déjà, pour un groupe de sleaze, c’est totalement raccord.
Quand ils commencent à jouer, c’est raccord aussi. Ils ont tous été bercés par les GUNS ‘N’ ROSES, les L.A. GUNS, les FASTER PUSSYCAT et consorts. On les croirait débarqués d’une capsule temporelle en direct de L.A. vers la fin des 80. Moi, putain, j’adore !!! Ils ont totalement l’esprit de fête à donf’, version gros délires.
Au niveau scénique, on pouvait compter sur ABEL et CHARLIE pour faire le show. Les musiciens qui les ont rejoints, même s’ils sont pour l’instant un peu moins à l’aise – mais c’est normal puisque ce n’est que leur premier concert – ne dépareillent vraiment pas. J’aime bien leurs morceaux (dans la veine de leurs influences, of course). Ca tombe bien, c’est ce que j’aime !
Un début de soirée comme je les aime. J’espère vraiment qu’ils vont continuer. Perso, je les reverrai le plus souvent possible car un groupe de sleaze qui dépote, ça commençait à manquer dans notre région. Bon les mecs, il faut nous sortir un album ou un EP rapidement quand même !
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)
Allez, un petit tour au bar pour chanter “happy birthday to you” à Thomas. Comme j’ai quelques minutes, je fais un tour à l’annexe (le K7), situé juste à côté du BDZ, pour saluer mon copain Franck. Bon, je n’ai pas le temps d’y manger, il faut que j’y retourne !
L’impression que j’ai eu en arrivant se révèle juste, ADAM BOMB est en grande forme ! En plus, son nouveau line up batteur et bassiste est mega bien. Ils ont vraiment l’air de s’entendre avec ADAM ce qui explique aussi qu’il soit aussi détendu.
Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ADAM BOMB, c’est juste un fou furieux extrêmement doué à la guitare. Il a failli jouer dans KISS. AXEL ROSE, lui, l’avait trouvé trop bon pour qu’il intègre les Gunners au début du groupe.
Tout ça pour vous situer le niveau du monsieur !
Un concert d’ADAM BOMB, c’est un show très visuel : il fout le feu aux cymbales, il fout le feu à sa guitare, bref, on ne s’ennuie pas une seconde ! Au niveau musical, il nous fait des covers de dingue, que ce soit de VAN HALEN, de KISS ou de plein d’autres. Il y a des morceaux à lui aussi, bien-sûr, des morceaux avec des paroles carrément dingues. Ce que j’aime dans ses concerts, c’est entendre les filles reprendre en choeur son “Je t’aime bébé… suc… ma bi…”. C’est plus fort que moi, ça me fait toujours tordre de rire.
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)
A un moment, il fait une pause au milieu du concert pour effectuer le tirage de la tombola. Bon, il le fait à la Méthode ADAM BOM : je jette la boîte en l’air et je chope un ticket au passage. Putain, c’est pas moi qui ai gagné ! Pas de T shirt ni de CD pour Ti-Rickou, sniff… Je repars avec ma tringle à rideau… et un médiator quand même !
Depuis le temps que je n’ai pas vu ADAM, il a un peu modifié sa liste de covers et sa set list de compos car entre-temps il a fait un nouvel album. C’est donc une découverte pour moi, lol, même si après la dixième fois où je l’ai vu, j’ai arrêté de compter, lol !
Après, ADAM BOMB, c’est soit le pire soit le meilleur et, ce soir, on a droit au meilleur. Ce concert est dans le top 3 de ceux que j’ai vu de lui. Je ne me lasse pas de l’entendre faire ses solos. Ce mec est vraiment un guitar heroe mésestimé. Tous les guitaristes savent comment c’est compliqué de reprendre du EDDY VAN HALEN, alors croyez-moi, il faut absolument l’écouter faire “Eruption” !
Je ne suis pas tout seul à m’éclater grâce à ADAM, le BDZ – bien rempli ce soir par ceux qui voulaient le voir et ceux qui voulaient aussi découvrir DOUBLE UP SHOT – s’éclatent eux aussi comme des petits fous. Le temps passe vite et je ne me méfie pas, le show est en train de se terminer quand je manque me faire griller comme une merguez par sa guitare feu d’artifice !!!
Allez, la fête du glam sleaze, des fûts moule-burnes et des copines est malheureusement terminée, mais je vous le dis cash : “Putain, ça fait trop de bien ce genre de soirée !”. Bien-sûr, on prend un peu de temps pour papoter avec tout le monde. Bon perso, je n’ai plus rien à faire signer à ADAM et, même si je n’ai pas gagné à la tombola, je lui pardonne !!
Je prends congés de Steve*74, de Seb 747, de Metalfreak (Soil Chronicles) et de la star de la soirée, Thomas que je remercie encore pour cette soirée. Et je me sauve avant qu’Abel ne m’oblige à reprendre encore une fois son cul en photo…. Je ne vais quand même pas faire comme Metalfreak et lui dire que je n’ai plus de pellicule !!!
Message perso : Abel, on t’a menti, avec les groupes de sleaze, ce sont les filles qui se mettent à poil, pas les musiciens !!!
C’est le deuxième jour du Radar Fest et, après une super soirée la veille, je ne sais toujours pas si je me décide à bouger ou pas. Le matin même, ma femme me demande de faire une journée shopping. Je lui suggère : « Pourquoi pas à Genève ? Nous pourrions finir la soirée à la Villa Tachinni, pour voir le deuxième jour du festival ? » Et du coup, me voilà parti pour assister au deuxième jour du Radar. J’ai une femme au top !
Comment ça, c’est de la manipulation ? Même pas vrai ! Bon d’accord, un petit peu. Mais que ne ferais-je pas pour assister à un concert. Et puis, non seulement c’est gratuit, mais il y a aussi des groupes de qualité. Le problème, quand je suis en famille, c’est que souvent, j’arrive à la bourre.
VITAL BREATH @ Radar festival 2018
Du coup, le syndrome Ti-Rickou me rattrape, et je suis en retard pour assister au show complet de VITAL BREATH. Le temps qu’une place se libère à quasiment cent mètres de la Villa et qu’on nous mette un joli bracelet jaune fluo pour rentrer, les lyonnais en sont déjà à la fin de leur set ! Enfin pas totalement puisqu’il leur reste trois à quatre morceaux à jouer.
En tout cas, sur ce que j’entends, ils me font forte impression. Leur rock metal alternatif est séduisant. Beaucoup plus que ce que je n’avais vu au Metal Grésifest en 2016. Il faudra que je les revoie un jour, pour me faire une meilleure idée.
RASH @ Radar festival 2018
Le G.O. du Radar, prend la parole pour nous annoncer le prochain groupe. « C’est un nouveau groupe » nous dit-il. « C’est des p’tits jeunes qui font des reprises de RASH PANZER »… Ah merde ! Un tribute band ! Je ne vais pas pouvoir chroniquer, moi ! Meuh non, c’était une blague ! En fait c’est le groupe mais ils ont raccourci le nom. Du coup, ils ne s’appellent plus RASH PANZER mais RASH. Ouf, j’ai eu peur !
Dans la bio du Radar, il était dit : « Nul besoin de les présenter, qui ne connaît pas le power rock band légendaire du bout du lac… »… Euh… ben moi, je connaissais, mais juste de nom. J’en avais entendu parler depuis pas mal d’années mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ce qu’ils faisaient. Pourtant, depuis 1979, date de leur création, dans un train de banlieue, j’aurais dû les voir en live !
Alors, pour moi, c’est une découverte. Et quelle découverte ! Je n’en crois pas mes oreilles. Moi qui, d’après le nom, m’attendais à un truc bourrin au possible (je vous rappelle que je n’avais jamais vu ni entendu le groupe – mauvaises langues !), j’en tombe des nues. C’est super bon, mélodique à souhaits, entraînant. Ma tête fait des mouvements de bas en haut, mes pieds tapent le sol sans que je puisse les contrôler, c’est totalement dément !!
Les morceaux parfois politiques “Uncle Sam Is Gone”, ou simplement parlant rien qu’au titre “Naughty Woman”, contribuent à faire remuer un Radar en pleine forme. Le son est aux petits oignons et cela rend bien dans le pit. Le public est tout acquis à la cause du parolier JAY GUERTCHAKOFF. Il faut expliquer que, même s’il est moins démonstratif que certains frontmen, il n’en est pas moins un excellent chanteur. J’adore le groove qui sort de sa voix rocailleuse.
RASH @ Radar festival 2018
Les riffs de JEROME PANIGONI et PASCAL TOSO à la guitare, sont hyper cools. La rythmique tenue par STEPHANE GAILLARD à la batterie et FRED GERNONIMO à la basse porte l’ensemble des autres musiciens. En bref, j’aime bien ce qu’ils font.
Tous les titres font mouche. “No Pain No Game”, un nouveau titre, je crois, “Heavy Leaders” et son refrain qui te trotte dans la tête une fois qu’il est terminé, ou “The Last Ride” et son énorme solo de guitare. J’en aurais bien repris un peu mais ils doivent laisser la place aux autres groupes de ce soir. Ils finissent donc par “Dance to Death”, un excellent morceau de leur dernier album en date.
Il est temps pour moi de passer au stand rafraîchissements… Ou pas, vu que je découvre que deux de mes copains de HEADLESS CROWN (Steph et Manu) sont là. Ils sont venus voir le groupe vedette de ce soir parce qu’il comporte en son sein le frère de leur nouveau batteur. Et nous voilà en pleine discussion sur leur prestation de la veille et sur leur future tournée dans les pays de l’Est. Mais ceci est une autre histoire.
RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018
C’est au tour de RANDOM PLAY de monter sur les planches. L’an passé, je m’étais promis d’aller les revoir, étant donné que ce que j’en avais aperçu m’avait séduit. Je me place donc idéalement devant la scène, pour ne pas en rater une minute. Tiens, c’est bizarre, je ne reconnais pas la chanteuse. ISA est partie dans d’autres contrées et c’est JESS qui reprend le flambeau ? D’accord, je comprends mieux. Lol.
La première chose qui frappe par rapport à l’an passé, c’est le changement de look. JESS, la nouvelle frontwoman à un look dantesque, avec un petit côté gothique qui sert parfaitement la musique de RANDOM PLAY. Ce n’est pas Mr BONES, la mascotte du groupe, qui trône en laisse devant la batterie, qui dira le contraire ! Vous me direz aussi qu’il est compliqué pour un chien, d’autant plus squelettique, de parler.
L’attitude scénique de JESS est séductrice et sa bonne humeur fait plaisir à voir. C’est une sacrée chanteuse qui a une belle voix chaude et harmonieuse, ne partant pas dans le lyrique. Et c’est tant mieux pour moi, étant donné que je ne suis guère friand de ce genre de timbre haut perché.
Musicalement, RANDOM PLAY distille un rock puissant, original et mélodique. La section rythmique étonnante est toujours composée de DENIS, le frappeur déjanté, à la batterie et de BLAISE, aussi massif que le son qu’il tire de son instrument, à la basse. Les riffs c’est JEAN-LOUIS qui continue à s’en charger. En bref, rien de nouveau sous le soleil… sauf la nouvelle chanteuse, évidemment.
RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018
J’aime bien leurs compositions assez originales et sympathiques et leur univers intéressant. Le pied de micro de JESS (une épée avec un crâne à sa base) est super cool et donne un petit côté sombre au groupe. En plus, Mr BONES à un copain maintenant (même si ce n’est qu’une tête). Lol.
Le charisme de JESS remue encore une fois le Radar festival. Les spectateurs sont tout ouïes devant sa prestation. Les morceaux sont super bien faits et coulent de source. Le titre “Beer and Tears” fait plaisir aux leveurs de coudes et, pendant “Gone Wild”, STEPHANE sort un os de mammouth et frappe ses fûts comme un damné, avant d’être rejoint par JESS qui s’y met aussi. C’est étonnant et marrant à la fois. Nous passons un super moment, avec un son toujours aux petits oignons. Les titres passent à une vitesse folle et le show s’achève sur le titre “One way to Hell”.
SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018
Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut faire place au groupe vedette de la soirée : SPIT RECKLESS. Comme je ne connais le groupe ni d’Eve, ni d’Adam, je me renseigne auprès de mes copains. Ils me disent que c’est un groupe de rock tout récent formé à Genève en 2015. Il paraîtrait que c’est l’un des nouveaux groupes suisses à suivre.
Tiens ? C’est bizarre. Le devant de la scène s’est rempli de copines, qui jusqu’à présent, étaient plutôt en retrait. Dès l’arrivée des musiciens, je comprends mieux. Ils sont jeunes (à part peut-être le bassiste) et beaux gosses !
Les premiers accords de “Easy come easy go” joués, je me rends compte que ce n’est pas ma came. Mais alors pas du tout. C’est tout ce que je n’aime pas dans le rock moderne… Et en même temps, en voyant le nombre de musiciens des groupes précédents devant les planches, je me dis que cela doit être pas mal.
SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018
Alors, je tends une oreille, puis l’autre. Et dès le troisième titre “Say”, je ne peux plus me décrocher du devant de la scène ! Non pas que je ne puisse pas me retirer, mais il m’est impossible de résister à ces hits. Tous ces morceaux sont des tubes en puissance ! “Miracle” et son côté bluesy, les balades “Bloodstain” et “Cryin For The First Time” qui te prennent aux tripes, “You make me happy” l’incontournable hit qui ce soir va retourner la Villa, tous sont aussi excellents les uns que les autres !!
Du coup, je deviens complètement accro et, apparemment, je ne suis pas le seul ! Le nombre de spectateurs devant la scène a considérablement augmenté. Les fans sont aux taquets ! Ils reprennent en cœur tous les morceaux.
RUFIN, le second guitariste, est un riffeur de première et arpente la scène de long en large. La section rythmique n’est pas en reste, GIBS à la basse, et VG, le batteur, sont super carrés. Cela renforce la dynamique du groupe.
SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018
SPIT RECKLESS vient de sortir leur premier album “Heat Maker” cette année et ils n’en ont quasiment plus à vendre. C’est dire l’engouement de la Suisse envers ce jeune groupe ! La bonne humeur de WALL, le guitariste chanteur à la voix sensible et écorchée et celle de ses musiciens est telle qu’on ne peut qu’accrocher. Leur plaisir de parcourir la scène, de remuer le public totalement acquis à sa cause, voilà ce qui fait qu’un groupe, au-delà de sa musique, fédère un public.
WALL n’est pas seulement guitariste, il est aussi harmoniciste. Et lorsqu’il pose sa guitare, pour prendre le micro et se diriger vers le public. Les copines sont aux anges.
La musique de SPIT RECKLESS se définit par des chansons hyper efficaces aux refrains mémorables dès la première écoute. Ces mélodies ne vous quittent plus. Ces hits rentrent dans votre crâne et poussent vers la sortie tous ceux que vous connaissiez pour prendre leur place, c’est phénoménal ! Ce groupe casse tout simplement la baraque. Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis.
Moi qui n’aimais pas trop le style au début, j’avoue m’être fait entraîné sans pouvoir m’en sortir. J’ai adoré ! C’est tellement bien fait que tous leurs morceaux feraient un carton sur les radios. Bon, évidemment, il ne faut pas rêver, c’est beaucoup trop hard pour lesdites radios !! Et un peut-être un peu trop pop pour les métalleux aussi, il faut bien l‘avouer. En bref, ils sont entre deux eaux puisque leur univers est orné de blues, de hard, de pop et de punk. Mais cette formation a un potentiel énorme et des atouts puissants.
Nous avons même droit à un inédit du nom de “Growin Up”. Ce titre, est un nouveau tube en puissance. Le son en jette toujours autant et les morceaux sont frappants de mélodie pour s’incruster au plus profond de notre cortex cérébral. “Rock’n’roller coster” et “Last Action Hero”, sonnent le glas des spectateurs qui en veulent encore. Du coup, le groupe, histoire d’achever son public, reprend son hymne “You Make Me Happy”. La foule n’est plus en délire, elle est incontrôlable ! Les copines, et les copains, deviennent fous, voire hystériques ! On se croirait à un concert de K POP ! C’est de la folie !
SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018
Cette fois-ci, il est l’heure pour SPIT RECKLESS de rendre les armes. Mais pas sans un dernier morceau. Et c’est sur une cover de NEIL YOUNG, “Cryin in a free world”, qui verra des membres de RANDOM PLAY investir la scène pour chanter le refrain en cœurs, que se termine ce set.
Lorsque le groupe termine son show, je regarde autour de moi et je contemple les bouches bées de mon entourage et du public. Tout le monde a l’air d’avoir été conquis par cet excellent groupe qui possède un sens de la mélodie impressionnant. Les musiciens ce soir, ont gagné leurs lettres de noblesse. Il est certain que nous en entendrons parler à l’avenir. Du coup, je n’ai qu’une hâte, retourner les voir en concert.
C’est donc sur ce super groupe qui a atomisé la Villa Tachinni, que se termine ce deuxième jour de festival. Vivement l’an prochain avec d’autres protagonistes !