Bon, alors que bon nombre de mes petits copains ont pris la route en direction d’un petit parc d’attraction éphémère à thème metal, moi je pars à l’opposé total. Ce soir, c’est le Brin de Zinc à Barberaz et le thème de la soirée est rock tendance prog. Et bien sûr, il n’y a pas de grande roue !
En tout cas, je suis en avance et même que je suis là quand MARY REYNAUD ouvre les hostilités, pieds nus avec une guitare sèche. Quand je vous disais qu’on était aux antipodes du Hellfest ! Avec MARY REYNAUD, on est dans un style très blues country, avec une belle voix.
Entrée en matière toute en douceur, mélange de compos et de covers.
Le set ne va pas être très long et on va directement enchaîner avec FRANCK CARDUCCI et les siens.
Et c’est parti direct dans le vif du sujet : du rock méga bien joué, des morceaux superbes, des musicos qui ont un univers bien à eux.
Ah oui, MARY REYNAUD revient sur scène avec eux. Normal, elle fait partie du groupe ! Et c’est parfait car sa voix sur les chœurs se marie très bien avec la musique.
Et en parlant de voix, je suis fan de celle de FRANCK CARDUCCI. En plus, il joue de la basse en même temps et ce n’est franchement pas évident.
.. Et il joue tout aussi bien de la basse que de la guitare grâce à son instrument hybride à double manche. Trop fort !
Leur prestation est un peu moins théâtralisée que lors du show au Radiant Bellevue mais c’est tout simplement du à l’absence de loges qui ne leur permet pas de se changer entre les morceaux. Donc forcément moins de costumes..
Mais bon, ce n’est pas grave, leur musique me suffit très largement !
Ce soir, on est sur une set list basée sur leurs deux CD, et encore une fois les morceaux passent merveilleusement en live.
Allez c’est fini. Ou pas. En tout cas moi, je n’y crois pas : ils n’ont pas encore joué “Alice’s Eerie Dream”. Et c’est gagné ! Les revoilà, FRANCK en tête portant son beau chapeau haut de forme. Je suis méga heureux car j’adore ce morceau !
Bon, là maintenant, ils peuvent finir. Une heure trente de show, c’est très bien, surtout qu’il fait particulièrement chaud ce soir !
Je profite de la pause pour aller prendre l’air avant le dernier groupe de la soirée.
Et le dernier à passer, c’est OLIVIER DEPARDON que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam d’ailleurs. Mais comme on m’a dit : “Tu vas voir, ça déménage ! C’est l’ancien chanteur de VIRAGO, un groupe de Grenoble”, je suis curieux et je vais voir.
Et heu, comment dire ? En toute objectivité, c’est absolument tout ce que je déteste : une musique sombre, répétitive, bruyante et stressante à souhait. La voix est plus parlée que chantée et même si les paroles sont plutôt recherchées, on est dans un rock intello pour les Inrocks. Pour moi, c’est encore plus insupportable qu’un duo de marteaux-piqueurs accompagné des ronflements de ma femme. Que ce soit clair, ça reste un avis basé sur ma perception et mes goûts personnels, après je peux parfaitement comprendre qu’on adhère au style. Mais après CARDUCCI et son rock léger et virtuose, le choc thermique est forcément terrible ! Bon d’accord, sur ce coup-là, j’avoue que j’exagère un peu : les ronflements de ma femme sont vraiment pires, lol !
Bref, je fais comme une grande partie du public (enfin ceux qui ne pas venus pour lui) : je vais prendre l’air. C’est toujours mieux que d’aller jouer à colin-maillard sur l’autoroute !
J’en profite pour faire une petite interview-vidéo de FRANCK CARDUCCI.
Le temps de la finir, le concert d’OLIVIER DEPARDON est lui aussi terminé. Je vais pouvoir rentrer dire au revoir à quelques copains restés à l’intérieur et qui, eux, ont adoré. Comme quoi, la perception peut-être très différente d’une personne à l’autre…
Allez, c’est fini, maintenant il faut rentrer. Avec du FRANCK CARDUCCI en fond sonore, la route sera plus courte.