58 SHOTS @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie)

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Youpi, c’est la nouvelle année ! Oui, je vous vois venir, cela fait un moment que la nouvelle année est entamée ! Mais c’est la rentrée des reports. Le premier de l’année.

Ce soir, je suis content, car je vais retrouver les belfortains de 58 SHOTS que je n’ai pas revus depuis plus d’une année. C’était, comme vous le savez si vous suivez le webzine, en octobre 2018, au Bouffon de la Taverne de Genève. Donc, direction le Brin de Zinc à Barberaz, où ils avaient déjà mis les pieds la veille du jour où j’avais eu l’honneur de les rencontrer.

Il devait pleuvoir des hallebardes, mais c’est une petite bruine qui nous accompagne. Pour rouler, ce n’est pas si mal, on va pas se le cacher. Et même si ça avait été le cas, ce n’est pas ce qui m’aurait empêché d’aller assister au concert. Mon copain de concert Steve*74 étant du voyage pour faire le photographe, c’est à plusieurs que nous traçons la route pour la Savoie.

Arrivés à bon port, nous nous rendons compte que le parking est plein. Une pensée me vient : “Surprenant tous ces gens qui vont danser au Club Mambo juste à côté”. Mais à peine le temps d’ouvrir les portes que nous nous rendons compte que c’est le Bdz qui est plein ! Ça fait plaisir de voir que le hard-rock français, remplit les salles. Le seul petit soucis, c’est qu’il va falloir jouer des coudes, mais ce n’est pas à des vieux renards qu’on apprend à faire la grimace, et nous nous retrouvons vite devant.

D’ailleurs, c’est étrange, les 58 SHOTS sont rentrés en même temps que nous. Il ne devait pas y avoir une première partie ? A priori non puisque nos copains belfortains sont déjà sur scène.

Les lumières s’éteignent, et c’est parti. Coup sur coup, nous prenons deux uppercuts en pleine face avec “Zeppelin Song” et “I’m Sorry”. Ces deux titres, issus de leur tout nouvel album sorti récemment, “French Rock Revolution”, mettent de suite le feu au Brin de Zinc.  “Devil in my room”, le morceau suivant sent le soufre, et le public savoyard, toujours aux taquets, répond avec engouement aux sollicitations des musiciens.

ARTHUR nous explique que ce soir, ils ferment la boucle. Il rappelle au public les déboires qu’ils ont eu neuf mois auparavant avec leur camion tombé en panne avant leur concert de Lyon. Et pendant ce temps, ils devaient continuer de le payer sans pouvoir tourner. Ils auraient pu tout arrêter, mais ils ont tenu bon et sont de retour pour notre plus grand plaisir.

Alors ça, c’est étrange, soit ils ont changé de bassiste, soit THEO a pris de l’âge. ARTHUR, le chanteur guitariste, en pleine forme vocalement, nous explique que ce dernier est temporairement absent et que son remplaçant RODOLPHE, n’a que deux répétitions à son actif. Une chose est sûre, il est super-doué parce que jouer comme il joue en n’ayant que deux répètes, c’est ahurissant.

WILLIAM, le gratteux, est toujours aussi impressionnant de dextérité. Il n’a que vingt ans et un incroyable talent. Il n’hésite pas une seule seconde à se frotter au public et, comme un véritable montagnard (Savoie oblige), à grimper sur les retours afin que le public du fond puisse le voir. Quand à TONY, le batteur, c’est en véritable métronome, tel un PHIL RUDD d’AC/DC dont ce soir il porte fièrement le T-shirt, qu’il tient le groupe sur les rails. Du rock ‘n’ roll évidemment !

Le groupe est vraiment bien ancré sur la scène. Ce n’est que leur second concert de l’année et ils se sont de nouveau appropriés les planches savoyardes.

L’osmose entre les quatre musiciens est palpable. Et même si RODOLPHE n’est pas le bassiste originel, il est aussi à l’aise que les autres musiciens.

Après la balade en version semi-acoustique de plus de dix minutes “The end of the world”, durant laquelle on ne s’ennuie pas une seconde, ARTHUR reprend sa guitare électrique pour attaquer le titre éponyme de leur dernier album. Pas si simple lorsqu’on cherche son Jack pour se brancher. « C’est bon, j’ai trouvé, le concert peut reprendre ! » annonce ARTHUR un brin sarcastique.

« JOHN LENNON a dit un jour que le rock français c’était comme le vin anglais » nous raconte-t-il. « Alors, ce soir, je veux que d’où qu’il puisse nous voir, nous lui prouvions qu’il a tort » et le public savoyard manifeste son approbation. « Ouah, 58 SHOTS est le groupe qui se permet de dire à JOHN LENNON qu’il a tort » rigole le chanteur. C’est sur ce titre éponyme et révolutionnaire de leur dernier album que nos copains belfortains font participer un Brin de Zinc toujours à fond. Il est vrai que c’est un futur incontournable avec ce refrain qui se retient comme « une chanson populaire » comme aurait dit CLAUDE FRANCOIS.

Le groupe enquille les titres. “For the old ones”, en hommage au bluesman albinos JOHNNY WINTER, “Unstoppable Man”… Des titres issus de leur dernier opus mais aussi, des titres de leur premier Ep. De quoi satisfaire tous leurs fans.

ARTHUR, sourire aux lèvres, s’amuse comme un petit fou, et on sent le plaisir qu’il a de jouer pour nous ce soir. WILLIAM, lui, s’éclate toujours en faisant pleurer sa guitare, en shreddant comme un fou. Cependant, il ne s’accapare pas entièrement tous les solos. Il en laisse quelques-uns à ARTHUR qui ne prive pas pour rivaliser d’agilité avec son compère. Note à moi-même : vérifier à la fin du concert que WILL ne possède pas dix doigts sur sa main droite. Lol.

RODOLPHE est un peu plus en retrait, mais n’a pas baissé son niveau de jeu d’une seule seconde. Quand à TONY, il tient toujours l’ossature du groupe, c’est fou ce qu’il me fait penser de plus en plus à Animal le frappeur du Muppet Show.

Nous prenons un pied dantesque mais il est bientôt l’heure de finir le show. “Resurrection” et “Certified Thief” qui sont deux mandales que nous prenons directement entre les oreilles, se chargent de clore le spectacle de des copains.

C’est l’heure pour la photo de groupe et pour les 58 SHOTS de descendre de scène. Comment ça, c’est fini ? Hors de question ! Le Brin de Zinc en réclame encore et encore. Alors, pour notre plus grand plaisir, les belfortains remontent sur scène pour nous sortir un “Whole Lotta love” de LED ZEPPELIN de toute beauté.

Le groupe quitte les planches sur ce beau cover de JIMMY PAGE & Co. Oui mais voilà, comme souvent au Bdz, le public ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. Au bout de trois petites minutes, les 58 SHOTS remontent sur scène. « Ok le Brin de Zinc, vous êtes incroyable ! On va vous en faire une dernière parce que c’est vous. Mais ça sera la dernière. Il faut qu’on soit en forme pour demain à Dijon » nous explique un ARTHUR plus qu’enthousiaste. C’est avec le “Smoke on the water” de qui vous savez, que les 58 SHOTS arrivent enfin à quitter la scène. Et voilà, le concert est fini. Sniff.

Après deux heures et demie d’un show hyper intense, tout le public du Brin de Zinc est plus que conquis. « Il suffit d’une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans », dit un proverbe japonais. Alors je vous laisse imaginer la réputation qu’ils vont avoir après leur prestation de ce soir !

Un petit tour au merch, où ils sont très sollicités, pour discuter avec ARTHUR qui nous parle de leur dernier joujou. Il hallucine face aux retours qu’ils obtiennent des chroniques et notamment un ⅚ du Rock-Hard italien. Comme quoi, il n’y a pas que GOJIRA qui arrive à sortir de nos frontières !

Allez, pour nous c’est l’heure de la retraite. Nous disons au revoir à nos nouveaux copains belfortains, en espérant les revoir très bientôt. Sur la route du retour, nous passons le “French Rock Revolution” en boucle, histoire de continuer le plaisir ressenti ce soir.

Encore un grand merci à Thomas pour nous avoir permis d’assister à un show d’anthologie. La révolution rock française est en route !

SONATA ARCTICA @ le Kao de Lyon

Report et Photos : Steve*74

Alors que normalement par ce dimanche pluvieux j’aurais dû buller tranquillement sur mon canapé, me voici lancé à toute vitesse sur l’autoroute vers le Ninkasi Kao de Lyon. Vous en connaissez déjà la raison si vous suivez le webzine sur les réseaux sociaux. Eric, le créateur du site et rédac chef, n’est pas à un paradoxe près. Celui qui aime tout le monde a des soucis du côté du cœur… Indisponible pour un certain temps, je le remplace au pied levé pour un concert noté sur les tablettes du zine depuis longtemps déjà.

J’arrive, malgré le mauvais temps sur la route, en avance devant la salle mais une queue déjà importante attend devant les portes encore closes du Kao. C’est bon signe, je pense qu’il y aura du monde et c’est toujours réjouissant pour moi de constater que du monde se déplace un dimanche soir alors que demain beaucoup se lèveront tôt pour aller travailler.

TEMPLE BALLS @ le Kao de Lyon

Ce soir, ce sont les finlandais de TEMPLE BALLS qui ouvrent le bal des festivités. Je ne les connais pas depuis longtemps mais j’apprécie bien leur dernier disque et j’en attends la confirmation en live. Le passage de la scène étant souvent un vrai révélateur de la valeur des groupes et de leur potentiel.

Ils sont originaires de la ville d’Oulu située vers le nord du pays. Inutile de vous dire que pendant l’hiver, il ne doit pas faire très chaud ni avoir trop d’activités extérieures à part le ski de fond. Du coup, pour se réchauffer, ils pratiquent depuis 2010 un hard-rock teinté de sleaze. Je plaisante bien sûr…

D’entrée ce qui me surprend, c’est leur jeunesse. J’ai du mal à croire qu’ils existent depuis 9 ans Ils ont dû débuter au biberon (lol). Le chanteur ARDE TERONEN a aussi chanté dans SHIRAZ LANE, autre groupe finnois en devenir. De l’expérience, ils en ont avec déjà de nombreux concerts au compteur.

Le quintet attaque bille en tête malgré le peu de place sur scène. La batterie d’ANTTI HISSA est placée devant l’estrade où est installée la batterie de SONATA ARCTICA. Et ses compères n’ont guère plus de place pour se mouvoir. Ce qui est un peu gênant pour des jeunes qui débordent d’énergie !!

TEMPLE BALLS @ le Kao de Lyon

Le répertoire pioche allègrement dans les deux disques que le groupe a sortis. La musique à l’air de plaire à un public réceptif et qui ne demande qu’à s’enflammer. Le chant est plutôt rauque et éraillé. Les guitaristes bien en place avec les solos acérés de la part de JIRI PAAVONAHO.

Le son est excellent, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et le restera pour les deux autres groupes. En revanche, les lumières tiennent plus de l’ambiance que de la Fête des Lumières qui débute bientôt à Lyon.

Je passe un agréable moment avec un groupe à suivre dans le futur. Le temps d’une première partie étant limité, c’est avec l’envie de les revoir rapidement que je les regarde regagner les coulisses.

EDGE OF PARADISE @ le Kao de Lyon

Après un changement de matériel assez court (il faut dire que la batterie reste en place), c’est maintenant à EDGE OF PARADISE de jouer. Je dois vous avouer que je ne connaissais absolument pas ce groupe. Découverte totale ce soir pour moi.

Contrairement aux derniers concerts et aux packages nordiques auxquels j’ai assisté ces derniers temps, cette formation n’est pas scandinave malgré les 2 groupes finlandais de la tournée. Non, eux sont américains et viennent de Californie. Los Angeles pour être exact. Mais ils ne pratiquent pas du hair métal ou du hard-rock mélodique comme la région a pu en produire à la chaîne dans les décennies précédentes.

Ils se lancent à la conquête de l’Europe pour la promotion de “Universe”, tout juste sorti des chaines du pressage du célèbre label italien Frontiers. Ils naviguent dans des eaux allant du hard-rock traditionnel au heavy en lorgnant vers le symphonique avec la voix de MARGARITA MONET, la chanteuse et fondatrice du groupe avec DAVE BATES, guitariste de son état. De temps à autre, un petit côté industriel pointe le bout de son nez mais de façon minime. Heureusement car c’est un style que je n’affectionne pas vraiment.

Les lumières sont encore plus tamisées… si, si c’est possible… et ils n’ont pas plus de place que nos amis finlandais. Mais c’est moins gênant car ils sont plus statiques. La musique s’écoute différemment car plus structurée et ambitieuse.

La voix de MARGARITA MONET est puissante mais douce. Sous son séduisant aspect, on apprécie de belles capacités vocales. C’est sans conteste elle le fer de lance de la formation. Les groupes à chanteuses ayant une fâcheuse tendance à se ressembler, ici l’univers musical est différent, plus varié. La palette des sons est variée et les morceaux bien en place.

EDGE OF PARADISE @ le Kao de Lyon

Le concept aussi se veut différent et interrogatif sur notre monde. Avec “Universe”, ils ont décidé de créer quelque chose qui vous transporterait dans un autre monde, une musique qui transcende le temps et l’espace et vous emmène dans une aventure épique à travers notre univers ! Les chansons parlent de briser les peurs, de tester nos limites et poursuivre nos passions à la vitesse de la lumière, nous accrocher à notre humanité et nous soutenir les uns les autres alors que nous entrons ensemble dans notre futur numérique fou. Voici le discours revendiqué par les musiciens. Intéressant mais pas si facile d’accès que ça !!

Personnellement, j’ai du mal à rentrer dans leur univers. Ce n’est pas ma tasse de thé musicalement même si c’est hyper bien fait. Le groupe navigue sur une palette sonore intéressante mélangeant des riffs de guitare bien sentis avec souvent une section rythmique plus groovy. A réécouter pour savoir si je change d’avis ou pas.

Malgré tout, aux USA, ils ont le vent en poupe et ont intégré le top 100 du classement Billboard et atteint le sommet du classement rock d’Amazon. Le public du soir a l’air d’aimer la prestation et c’est ce qui compte le plus finalement.

SONATA ARCTICA @ le Kao de Lyon

En attendant que SONATA ARCTICA arrive sur scène, je me retourne pour constater que le Kao s’est bien rempli et que même quelques afficionados ont investi le balcon. Toujours cool de voir du monde dans les concerts métal !!

Après un changement de matériel et de scène relativement court les lumières s’éteignent pour notre plus grand plaisir. Ils sont en tournée européenne pour la promotion de leur dernier rejeton intitulé “Talviyö” (qui signifie Nuit d’hiver en français) sorti en septembre 2019. Tout un programme !! Un album qui ne suscite pas un enthousiasme à toute épreuve chez les fans, surtout ceux de la première heure.

SONATA ARCTICA @ le Kao de Lyon

En effet, depuis la sortie de “Eclipsa”, leur premier disque il y a tout juste 20 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de nos amis scandinaves. Les vikings du début qui pratiquaient un heavy power métal ont progressivement laissé la place à une musique nettement plus assagie. Fini le temps des cavalcades du début et des riffs rentre-dedans acérés. Une grande partie des fans s’en sont allés vers d’autres cieux après ces changements, mais le groupe à l’air de s’en ficher comme de sa première chemise. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et ne pas toujours être nostalgique, mais ce n’est pas toujours facile.

Aussi, avant de venir assister à un concert de SONATA ARCTICA en 2019, il faut faire abstraction du passé et se dire qu’on va écouter et voir un nouveau groupe. Ainsi vous rentrerez plus facilement dans leur nouvel univers musical.

Tout ceci étant dit, après une courte intro, les cinq lascars déboulent sur scène pour entamer la setlist du soir avec “A little less understanding”, extrait comme souvent du dernier opus. Le ton musical est donné et c’est conforme à mes attentes, un morceau bien ficelé en mid-tempo. Le suivant “Closer to an animal” suit le même chemin avec des parties de clavier intéressantes. Les compositions sont bien construites, riches en arrangements, TONY a le chic pour nous concocter des jolies mélodies.

Du groupe original, seuls TONY KAKKO au chant et TOMMY PORTIMO à la batterie répondent présent. Au fil du temps, ils se sont entourés de nouveaux musiciens et c’est un groupe soudé que nous voyons évoluer ce soir.

SONATA ARCTICA @ le Kao de Lyon

Le chant est toujours aussi fluide et les mélodies chant sont toujours de qualité. Avec une guitare globalement moins en avant qu’auparavant ELIAS VILJANEN, même s’il est plutôt statique, s’en tire avec les honneurs. HENRIK KLINGENBERG, le clavier, est le grand gagnant de la bataille. Dans les nouvelles compositions son rôle a pris de l’importance, il est musicalement plus présent, plus en avant. Niché sur son estrade derrière PASI KAUPPINENE, le bassiste, il doit trouver le temps long aussi. Il vient de temps à autre s’éclater sur le devant de la scène avec ses copains avec un synthé en bandoulière.

Malgré le changement d’orientation musicale, j’ai apprécié ce concert et le professionnalisme de leur prestation. C’est très agréable à l’écoute et les musiciens et les gens autour de moi ont l’air heureux. Alors que demander de plus ? Encore une bonne soirée pour moi et cerise sur le gâteau, j’ai découvert un groupe de petits jeunes aux dents longues.

SONATA ARCTICA @ le Kao de Lyon

Les derniers titres reprennent des couleurs et de la vitalité avec notamment “Fullmoon”, extrait du premier album. Je dois vous dire que je préfère nettement cette période à l’actuelle. C’est ensuite l’heure des rappels pour deux nouveaux titres. Distribution de médiators et jet de baguettes et c’est terminé.

Au stand merchandising, je retrouve EDGE OF PARADISE au complet et 2 musiciens de TEMPLE BALLS sont là pour le service après-vente. Le temps de faire connaissance avec les fans et de poser pour tous les photographes amateur.

Cool, la pluie s’est arrêtée pendant le concert donc le moment est propice pour quitter Lyon et regagner mes pénates.

Ce report est dédié à « Highlander » Eric en lui souhaitant un bon rétablissement et qu’il vous permettre de revivre de nombreux concerts à travers ses reports !! Long live…

 

POWER THEORY – FORCE OF WILL

Label : Pure Steel Records – Sortie : 06 décembre 2019

Et si on se passait un peu de power metal américain pour changer ? Power Theory nous vient de Philadelphie et en est déjà à leur 3e album.

D’entrée de jeu, je suis séduit. C’est tout ce que j’aime, du power heavy avec un super chanteur, des influences Maiden avec un soupçon de Hammerfall, un zeste de Judas Priest et la fougue d’un Powerwolf. C’est puissant mais mélodique, c’est heavy mais moderne, c’est power mais pas cliché. Et puis surtout, c’est mega inspiré et bigrement efficace !

Ouah, j’ai les cheveux qui bougent tout seul, headbanguing en mode automatique enclenché !! La machine à baffes musicales est en route. Putain, c’est mega bon, meilleur que dans mes souvenirs. Avec ce « Force of Will, ils ont fait très très fort ! Il y avait longtemps que je n’avais pas pris une tarte comme ça avec un album de heavy power metal, moi !

En plus, le son est top, la prod’ aussi. Bref, bref rien à jeter sur cette galette. Une grosse tarte qui forcément amène à un gros coup de cœur pour ce disque qui rentre en tête des disques de ce style pour 2019 ! Si, si, je ne déconne pas. I am happy, the heavy metal power is not dead !!!!!!!!!!

SACRED REICH @ le KAO de Lyon (69)

Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Ce soir, c’est direction Lyon et plus précisément le Kao pour une soirée thrash and heavy metal. Après une soirée blues, ça va réveiller, lol !!

Bon, impossible d’être en retard car je viens surtout pour la première partie : NIGHT DEMON !!! Ce groupe, c’est le renouveau du heavy metal pour moi. Je les adore et, bien sûr, je suis aux taquets pour leur arrivée sur scène.

NIGHT DEMON @ le Kao de Lyon (69)

Ils attaquent très fort devant une grande partie du public présent pour eux et prêt à en découdre ! Et ils ne vont pas être déçus ! Ca part fort dans un style très Traditionnal Wave of British Heavy Metal, version 2019 !

J’adore ce style, cette voix, leurs morceaux. Putain, c’est encore plus fort que fois précédentes où je les ai vus. Ils s’éclatent grave et communiquent au public leur envie de jouer (sauf à Serge qui, lui, préfère jouer sur l’autoroute, mdr !).

Il y a du TYGERS OF PAN TANG, du PRAYING MANTIS dans leurs inspirations. C’est trop bon !  Whouah !!

Bon, c’est trop court aussi.

SACRED REICH @ le KAO de Lyon (69

Allez, ça va être au tour de SACRED REICH. Là, ça va être plus thrash et je ne suis pas particulièrement fan. Bon, les trois premiers morceaux pour les photos et je pars pour la release party de FRANCK CARDUCCI.

Les SACRED REICH sont américains. Le groupe s’est formé en 85 et ils sont les pionniers du thrash metal. Allez, entrée sur scène.

Tiens, je me rappelais ça plus violent… Bizarre… ou alors c’est les trucs death, grind et consorts qui me font trouver le thrash assez calme !

En plus, c’est bien fait et le petit nouveau s’éclate à donf’ alors qu’il n’était pas encore né lors de la sortie du premier album… Je parle du guitariste, of course ! J’aime même plusieurs morceaux (ben ouais Christian, c’est possible !). Bon en tout cas, çà joue grave et je n’ai du coup plus du tout envie de me sauver et ce, jusqu’à la fin !

Le temps de papoter un peu avec les NIGHT DEMON et les copains et c’est grillé pour aller voir jouer FRANCK. Sniff ! Décidément, je n’arrive pas à faire deux concerts le même soir, moi !!!

Allez, un grand merci à Mediatone pour cette soirée !