Satan’s Fall

By Ti-Rickou – Traduction simultanée : Aude

J’ai eu un réel coup de foudre pour ce groupe en live et donc, comme de bien entendu, j’en ai profité pour faire durer un peu plus longtemps ce super moment ! Les SATAN’S FALL, c’est vraiment un groupe à découvrir !

Interview réalisée lors du Rising Fest 2019

BLACKRAIN – DYING BREED

Label : Steamhammer / SPV – Sortie : 13 septembre 2019

Il est là le successeur de « Released », le nouvel album de Blackrain ! Il se nomme « Dying Breed ». Et il était attendu comme le Messie par tous les fans de sleaze et de Blackrain… Et par moi, of course !! Bon OK, je suis un peu fan de ce groupe depuis leurs débuts et j’ai particulièrement aimé leur dernier en date. Donc voilà, on va être fixés de suite car hyper-espace Mr Spok : j’appuie sur la touche play.

Yeah ! Je crois que j’ai flingué Marvin. Ca débute très bien, c’est le sleaze que j’aime, le Blackrain que j’adore, mélodique, fun et puissant à la fois. Les « oh, oh » sont bien placés, la ballade est top et les morceaux qui pulsent fonctionnent vraiment. La prod’ est parfaite. Les morceaux sont des pépites brutes qui éclatent pour le plus grand bonheur de tes oreilles et te donnent une irrésistible envie de taper du pied, de bouger la tête et te laissent avec un putain de sourire banane. En plus, on trouve le « Jenny Jen » revu et modifié. Pour ceux qui ne sauraient pas, c’est le morceau créé pour une fan sur le crowfunding de l’album précédent. On a aussi un putain de cover qui déboîte ta tête à toi, un hymne du rock français : « Ca plane pour moi » de Plastic Bertrand (un belge qui ne chantait même pas !).

Voilà le disque à avoir en cette fin d’année, le groupe à soutenir et ce ne sont pas les milliers de spectateurs du Hellfest qui ont pris une grosse baffe cette année qui diront le contraire ! Un mega album d’un groupe qui ne l’est pas moins. Heu… je dois vraiment vous dire que c‘est un coup de coeur en vrac ?!!! Ah oui, j’ai juste oublié de dire que même la pochette est trop cool et donne envie d’avoir le disque chez soi !!!

CRASHDIET – RUST

Label : Frontiers Music – Sortie : 13 septembre 2019

Yeap, une bonne nouvelle ! Le nouveau CD des suédois de Crashdiet va sortir !! Heu enfin j’espère car je suis mega fan de ce groupe de sleaze metal. D’abord, la pochette est fun. Sobre mais fun. Ca part bien.

Maintenant découvrons le contenu et le nouveau chanteur. Eh oui, encore un nouveau lead vocal, ça devient malheureusement une habitude car depuis la perte de Dave Lepard, ils n’arrivent visiblement pas à trouver la perle rare.  Donc nouveau disque et changement de frontman. Ce « Rust » voit l’arrivée de Gabriel Keyes. Alors, j’aime bien sa voix, un petit nasale mais parfaite pour ce type de zic sleaze. Les compos sont sympas, OK, la ballade est peut-être un peu trop larmoyante guimauve… et pourtant j’aime bien la guimauve ! Sinon les autres titres bastonnent bien.

C’est un très bon album de sleaze. Moi, la grosse prod’, ça ne me dérange pas. Un bon album de Crashdiet qui marque l’arrivée d’un excellent chanteur (en espérant qu’il soit encore là pour le prochain) mais c’est clair qu’avec leur premier opus, ils nous avaient mis une telle baffe qu’on attend beaucoup d’eux. Peut-être trop.

En tout cas, je lui mets un coup de cœur à ce « Rust », moi !! Allez, je crois bien que je vais me le remettre à donf’, histoire d’envoyer mère-grand dans les cèpes !!!!!

THE DEFIANTS – ZOKUSHO

Label : Frontiers Music – Sortie : 13 septembre 2019

Les fans de Danger Danger vont être aux taquets car on retrouve Paul Laine, Bruno Ravel and Rob Marcello dans ce groupe. Et leur premier album était très bon. Donc je suis moi aussi aux taquets pour découvrir ce « Zokusho ».

On bute le suspect de suite, ils ne se sont pas mis à faire du black death metal ni du thrash speed. On est bien-sûr dans du hard FM classieux et ça joue grave avec de belles mélodies, de beaux solos de guitare, une grosse prod’. Et en plus on a une putain de voix ! Eh ben non, si vous me posez la question, je vous répondrais que pour une fois c’est pas synonyme de chiant. Pas du tout en fait car les compos sont inspirées. Tu es vite happé dans leur univers et tu te surprends même à faire des « ho, ho, ho » avec eux.

Plus tu l’écoutes cet album et plus tu l’apprécies. Si, si, chérie ! « Zokusho » est un vrai bon album pour tous fans de hard FM. Et de Danger Danger, of course. Ce n’est pas forcément un album dont j’attendais beaucoup et au final, c’est un gros coup de cœur ! Rien à dire, c’est un album riche et varié et en plus, il me re-donne la pêche !!!

SASCHA PAETH’S MASTERS OF CEREMONY – SIGNS OF WINGS

Label : Frontiers Music – Sortie : 13 septembre 2019

Allez c’est reparti pour mes petites chroniques à moi. Là bon, c’est un CD Frontiers. Qui s’y colle ? Sascha Paeth’s et son Masters of Ceremony. C’est qu’il y a du beau monde sur cet album !

Sascha Paeth : guitar – Adrienne Cowan : lead-vocals – André Neygenfind : bass – Felix Bohnke : drums – Corvin Bahn : keyboards

Les fans d’Avantasia doivent être aux taquets.

Heu… je les calme quand même. Là, on est plus dans du heavy, voire du heavy moderne, mélodique mais puissant. Le côté moderne est sur la voix par moment. Mais putain, c’est bon voire très bon ! Les compos sont excellentes, plein de changements de rythme, on a des refrains qu’on veut reprendre avec eux. Et avec ça, on a la fameuse touche moderne ; moderne mais pas dérangeante, au contraire. Et puis cette voix magique !! Que m’arrive t’il ? Je suis envoûté, carrément sous le charme. Voilà ce que j’aime : de la puissance mélodique, c’est pas compliqué ! Et putain, c’est bon.

BLOCK BUSTER – LOSING GRAVITY

Label : Frontiers Music – Sortie : 13 septembre 2019

Allez, on part pour la Finlande afin de découvrir l’album de Block Buster, le groupe qui monte en… Finlande. Fans de rock 70, de hard-rock 80, ils ont mélangé leurs influences (les Stones, AC/DC, Motorhead, The Darkness, Bon Jovi, Airbourne), ont mis tout ça dans un putain de mixeur et ça donne « Losing Gravity », un putain d’album de hard-rock comme on l’aime, rageur et mélodique. Whaouh ! Yes !!! J’adore ! C’est varié, ça fait taper du pied et headbanguer la voisine.

Vous trouvez que tous les groupes se ressemblent ? Foncez sur ce Block Buster, il va vous remettre les oreilles dans le sens du vent à grands coups de riffs et de refrains bien choisis. Rien à dire de plus. Il ne vous reste plus qu’à courir acheter ce CD et le bonheur vous trouverez ! Bref, c’est un putain de coup de cœur pour moi. Non chérie, ce n’est pas pop du tout !!!!!! Ah, ça ne t’étonnes pas que j’aime ?!! Bah normal, j’ai bon goût !!!!!!!!!!!!!!!!!

MYSTERY BLUE – BRED

Label : Massacre Records – Sortie : 19 septembre 2019

Il faut varier les plaisirs donc je passe direct à une production Massacre Records. Heu… non je n’ai même pas peur !!! Avec Mystery Blue, je sais d’avance que je vais avoir droit à du heavy metal… enfin normalement. Eh oui, on est toujours dans du true heavy metal qui te nique la nuque et te fait bouger les cheveux… s’il t’en reste bien-sûr !

Les riffs te pénètrent bien, les refrains te restent en tête. On a des compos agréables servies par une bonne prog’. Le petit côté moderne n’est pas désagréable et ça fait du bien aux morceaux qui sont toujours très mélodiques et parfaitement adaptés à la voix. C’est un album parfait pour faire passer le passage à l’automne, pas révolutionnaire mais ce n’est pas ce qu’on attend d’eux non plus. En tout cas, une bonne prescription pour votre dose de headbanging quotidienne !

EXXCITE – STRAIGHT UP

Label : Autoproduit – Sortie : 21 septembre 2019 – Chro by Steve*74

Si dans votre discothèque vous possédez le 1er album d’Exxcite, préparez-vous à un changement assez radical, dans tous les sens du terme. Je m’explique. Fini le hard heavy du début, maintenant nous naviguons dans des eaux nettement plus calmes. Voici venu le temps du glam sleaze lorgnant vers le hard FM. Ce n’est pas vraiment une surprise car déjà on sentait parfois ces influences qui pointaient le bout de leur nez au détour d’un riff ou d’un refrain dans les précédentes compositions. Mais cette fois-ci le Rubicon est allègrement franchi, bienvenue au monde nouveau !

Pour en arriver là, un changement de personnel a été effectué. Seuls Thomas (batterie) et Abel sont toujours présents dans la nouvelle formation. Abel en véritable homme-orchestre est omniprésent dans ce nouveau CD. Notre homme a délaissé la guitare pour s’essayer au chant mais pour l’enregistrement il cumule la basse, certaines parties de guitare, et la co-écriture des titres avec Cathy, la claviériste

Maintenant que le décor est planté, parlons un peu musique. Après une intro plus ou moins utile place à « No way back from hell ». Véritable hymne sleaze avec comme invité JC Jess (notamment ex-guitariste de Nightmare). Ce morceau a une pêche extraordinaire et le chant dans son phrasé me rappelle Swan de Blackrain. Le second morceau plus calme est toujours dans la même veine avec les inévitables « Hé, Hé » du refrain.

Alors que j’attends avec impatience la suite, le groupe change de direction pour la suite des morceaux. Après un « Get away » plus posé le groupe s’aventure sur des terres hard FM avant de terminer par un slow « Losing my mind ». Exxcite à l’art de pratiquer le grand écart entre le début et la fin de ses compositions.

Abel pour des débuts au chant arrive à tirer son épingle du jeu. L’apport d’une choriste est appréciable. Le groupe doit, je pense, choisir dans quelle direction il désire réellement aller, mais cet album – même s’il est un peu court – s’écoute avec bonheur et prouve que la Haute-Savoie compte dans ses rangs un groupe en devenir.

CORELEONI – II

Label : AFM – Sortie : 27 septembre 2019

Après le Parrain 1, 2 et 3, Coreleoni 1, voilà la suite : Coreleoni 2. Pour ceux qui auraient manqué le premier album, voici la petite histoire : Léo Leoni, guitariste du groupe suisse Gotthard, se sentant nostalgique (comme nous d’ailleurs) de la période des premiers albums de Gotthard, hard-rock à souhait avec des riffs qui tuent et des refrains qui te restent dans la tête et pas encore vraiment remis de la perte de Steve Lee, le chanteur historique du groupe et ami de longue date – et peut-être aussi un peu frustré de ne pouvoir rejouer les morceaux qui tapent et qu’il adore – a fondé un autre groupe qu’il a appelé tout simplement Coreleoni. Le chanteur n’est autre que la voix du moment en hard-rock, Ronnie Romero. Coreleoni tourne en concert avec une thématique, les deux premiers albums de Gotthard.

Bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui, il sort un album avec à nouveaux ces titres remis à l’ordre du jour. Je m’étais un temps posé la question de savoir à quoi ça pouvait bien servir car oui, bien que les titres soient toujours très bons et que ça sonne très bien, je me disais que, quitte à les ré-écouter, je n’avais qu’à me passer les originaux avec Steve. En clair, je ne voyais pas l’intérêt de la chose.

Sauf que depuis, je les ai vus et entendus en live. Et là, j’ai compris. Il suffit pour ça de voir la joie sur le visage de Léo lorsqu’il est en train de refaire ces morceaux avec ce band là. Le charisme, la voix de Ronnie… J’en avais le kiki tout dur (lol) et les poils des bras tout dressés. J’y ai retrouvé l’émotion du Gotthard originel. Une tarte tellement monstrueuse que j’en ai même repris une deuxième fois. L’esprit de Steve Lee est bien avec eux.

Et donc, comme de juste, je me jette littéralement sur cette nouvelle livraison. Sur 13 titres, 9 sont de Gotthard. Ce ne sont pas des covers car quand tu as un des leaders du groupe dans le lot, j’estime qu’il a le droit de reprendre les morceaux quand il veut, of course. On a aussi 1 cover de John Lee Hooker et 2 nouveaux titres à eux. Yes !!

Pour les 9 titres, pas de grande surprise. Ils sont excellents à la base donc là, même si ça sonne un peu différemment, c’est toujours béton, « Mountain Mama » en tête. Le talent de Ronnie permet de ré-apprécier ces titres sans qu’on se sente obligé de faire la comparaison. Je trouve la reprise de « Boom boom boom » de John Lee Hooker très sympa. Cerise sur le cake, les 2 nouveaux titres sont excellents. On les croirait sortis des deux premiers albums : grosse rythmique, refrain entêtants. Putain, c’est trop bon !

En plus, c’est une mega bonne nouvelle car ça veut dire qu’ils vont continuer et certainement composer à nouveau pour Coreleoni. Et là, je me dis :  » Vivement le tome 3 ! »… mais avec uniquement des compos ! Comment je rêve ? Je mets la fin que je veux tant qu’il n’est pas sorti, non mais ! …Même si ça peut impliquer à plus ou moins long terme la fin d’un des deux groupes car comme vous le savez, à la fin il ne peut en rester qu’un !

En tous cas pour moi, c’est le coup de cœur de la mort qui tue trop vite pour cet album, pour Léo et sa bande et pour ce monstrueux chanteur qu’est Ronnie Romero : un Ronnie qui a toujours une pensée pour Steve Lee en live, Steve que bien-sûr on n’oublie pas et qui est toujours avec nous à travers lui.

STARBORN – SAVAGE PEACE

Label : Iron Shields Records – Sortie : 27 septembre 2019

Direction l’Angleterre avec des petits jeunes qui nous font revivre le heavy des années 80 comme on l’aime mais à leur sauce.

Bonne nouvelle, pas de trucs bizarres, de grosses voix saturées mais du heavy qui te nique la nuque et qui te laisse épuisé mais heureux. Les morceaux sont très old school avec une petite touche et moderne et Maiden (si, si). C’est peut-être dû à la voix. En tout cas, ça fonctionne grave. Tu n’as pas envie que le CD s’arrête, contrairement à tes voisins parce que tu l’écoutes très fort. Mais bon, comme tout le monde le sait ; « Si c’est trop, c’est que t’es trop vieux ». Ah, tu es déjà très vieux, tout s’explique !!

Starborn a réussi l’exploit de donner un bain de jouvence au style sans lui enlever sa vraie nature. Un album à écouter très fort et sans modération ! Un coup de cœur largement mérité.

WIND ROSE – WINTERSAGA

Label : Napalm Records – Sortie : 27 septembre 2019

Des italiens qui font du folk metal épique et joyeux ?! Tout pour plaire à mon copain Serge, lol !! Eh bien, il aurait intérêt à vaincre ses a priori car pourrait bien se retrouver dans de lointaines forêts à chasser le cerf et combattre les brigands. Il pourrait même finir dans une taverne à boire de la bière dans des choppes d’étain, et chanter à tue-tête en compagnie de gueuses de mauvaise vie… Bon, jusqu’à l’arrivée des gardes royaux pour la bagarre finale ! Et il se pourrait aussi que juste après il prenne la mer pour de longs mois avec pour seul compagnon ses armes et son bouclier.

Heu… là, je suis parti un peu loin mais il faut dire qu’on rentre à mort dans leur putain de délire. On se sent bien avec ces refrains guerriers mais joyeux, ces nombreux instruments et cette folie festive à découvrir d’urgence ! Et par Odin, Toutatis et tous les copains imaginaires, c’est un énorme coup de foudre du pirate qui est en moi !!! Heu… ce n’est pas Jack Sparo qui est sur le toit de la maison d’en face ??

TITAN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Report et Photos by Ti-Rickou

La nuit a été courte, le réveil difficile, mais j’ai un sourire banane car c’est le deuxième jour du Rising Fest et, si cette journée est du même tonneau que celle d’hier, ça ne va être que du bonheur. Je prends quand même le temps de faire un repas dans un resto thaï – qui malheureusement n’avait de thaï que le nom – et direction Longvic.

OK, la devise des deux jours est : « Quand tu pars à la bourre, à la bourre tu arriveras ! ». Comme hier, je loupe le premier groupe, SACRIFIZER. Sniff, ils viennent de finir.

CITADELLE @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

En revanche, j’ai le temps de dire bonjour aux copains et même de voir pour les interviews de la journée avant que CITADELLE monte sur scène. Ca tombe bien, je ne voulais pas les louper… et en plus, trop hâte de les revoir en live ! Le line up a bougé de moitié et je suis perplexe. Mais rassurez-vous, il n’y a pas de quoi parce que ça fonctionne toujours très bien ! Le nouveau batteur est très démonstratif et impliqué dans le set.

Bien-sûr, leur hard-rock à l’ancienne avec chant en français – héritage de BLASPHEME, SORTILEGE, etc fait toujours mouche, surtout sur des die hard patchés 80. Les paroles de leur EP cassette (épuisé) sont reprises par un public bien présent à cette heure quand même bien matinale (pour un petit hardos qui a fait la teuf avec ses brothers hier of course !!). CITADELLE porte haut le flambeau de la relève.

L’ambiance est déjà chaude dans la salle, les cheveux bougent en rythme. Les morceaux s’enchaînent et au fil du set, le groupe récupère de plus en plus de fans. Moi je suis aux anges. Putain, c’est trop bon ! Musicalement et scéniquement. En plus, j’adore la voix du chanteur, les textes, les mélodies. Bref, je vais encore me faire engueuler car j’ai headbangué en prenant les photos et les photos elles n’aiment pas que je headbangue !

Mon premier groupe de la journée et ma première claque. Voilà un deuxième jour qui commence bien.

Allez, je vais aux nouvelles pour mes interviews. Ambiance fun en backstage aussi. Des bénévoles méga cool et aux taquets, des groupes pas rock-stars pour un sou mais impatients de monter sur scène et de voir les autres groupes à l’affiche jouer. Bon, interview de BORN AGAIN calée. La chargée d’accueil groupes (qui me fait office de traductrice, quel veinard ce Ti-Rickou !)) est avec des italiens et me dit que c’est OK pour ULTRA VIOLENCE. C’est bizarre, je n’en reconnais pas un…

Bref, c’est cool. A tout à l’heure car pour l’instant c’est retour dans la salle pour les THRASHBACK. Heu… si je n’étais pas trop réveillé, c’est fait d’un coup ! Putain, ils avoinent sec leur grand-père dans les vignes !! Ca déménage sévère, du thrash de chez thrash. Les fans de METALLICA du début sont aux anges.

En plus les mecs sont à donf’ dans le style “je te déboîte la tête”. C’est méga rapide, méga fort et c’est très bien fait.

Par contre, pas du tout mon truc ; trop violent pour moi, même si la voix est claire. On est dans du thrash old school et pas dans du death mais je craque assez vite.

Je laisse les fans du style s’éclater et je vais vérifier s’il y a encore beaucoup de sandwiches. Heu… 16h, c’est très tôt quand même ! Bon, je reviendrai ! Allez, papotage avec les copains, un tour aux stands CDs d’Adipocère et de Metal Zone, histoire de tenir compagnie à Christian et à Steph mais je vois qu’ils sont bien occupés, les hardos complétant leurs collections perso.

BORN AGAIN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

THRASHBACK a terminé. Changement de plateau rapide – au top – et c’est au tour des Francs-Comtois de BORN AGAIN de monter sur scène. Changement d’ambiance. Eux nous distillent un hard-rock heavy avec des influences BLACK SABBATH, JUDAS PRIEST et consorts. Bref, là je suis plus dans mon élément.

En plus BORN AGAIN, ça balance quand même sa mère-grand dans la cancoillotte. C’est bien heavy. La voix du chanteur a un méga grain, un peu rauque. Leurs morceaux sont très bons et ressortent méga bien en live. On voit que les musicos ont l’habitude du live et comme ils jouent pas loin de chez eux ils sont, bien-sûr, aux taquets. Ils font participer le public qui rentre dans leur univers facilement. Méga ambiance dans la salle. Moi, je kiffe grave de les voir et d’entendre les nouveaux morceaux du dernier live.

C’est un très bon moment qui passe malheureusement trop vite. BORN AGAIN, un groupe à voir en live.

ULTRA VIOLENCE @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Bon petite pause et c’est à nouveau le moment des thrashers d’être au premier rang car c’est au tour des italiens de ULTRA VIOLENCE de jouer. Et là ça envoie le bois ! Heu, non même pas peur sur ce coup-là. Je les ai découverts cette année au Lyon Metal Fest et bizarrement j’avais bien aimé.

C’est parti ! ULTRA VIOLENCE n’est pas venu pour faire du tricot mais pour nous démolir la tête avec leurs riffs speed. Bon, c’est bien speed quand même… même si c’est mélodique et que j’aime bien la voix et qu’ils ont leur style à eux… Comme la dernière fois, j’apprécie leur présence sur scène, leur capacité à mettre le public dans leur poche, leur fougue, leurs compos mais c’est quand même très thrash et à la longue et ben, je décroche. Rien à faire. Et même si je préfère largement ce groupe à d’autres du même genre, ce n’est pas mon truc.

Bon allez, on ne joue pas plus longtemps : quatre sandwiches jambon persillé, s’il vous plait !! Voilà je me sens mieux ! Miam miam pris et le reste mis de côté dans la voiture pour plus tard, Hors de question que je quitte le Rising Fest sans manger un méga c’est bon à eux !!!

Heu, comment Aude ? Ce n’est pas avec ULTRA VIOLENCE que tu m’as calé l’interview mais avec NANOWAR OF STEEL ?! Oui, ils sont italiens aussi ! Oups, là si ça ne me plait pas je suis dans la daube grave car NANOWAR c’est du métal parodique dans le style des ULTRA VOMIT qui feraient leur délire sur du métal façon MANOWAR. Et donc ça peut plaire… ou pas. Du coup, je vais manger une crêpe pour me remettre. Oui monsieur, c’est pour une bonne oeuvre… et puis c’est bon, les crêpes !!!

NANOWAR OF STEEL @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Allez interview de BORN AGAIN faite et c’est le moment de vérité avec NANOWAR OF STEEL. Là, j’ai la pression tout d’un coup.

Et c’est parti pour le show, le grand délire, la parenthèse enchantée ! Ils sont gravement barrés : leurs costumes roses, le tutu, les bouées flamands roses… Et musicalement, putain c’est méga bon ! Ca joue grave. En plus, ils ont deux chanteurs avec des timbres différents mais tous les deux sont excellents.

Ils vont à donf’ dans la parodie mais en proposant des morceaux méga bons et méga fun. Putain là, c’est une chouette méga méchante, lol (un peu le terrible monstre de Sacré Graal des Monthy Python.. le lapin !!). Tout le monde met les bras en l’air et c’est délire. Comment est-ce que j’ai pu passer à côté de ce groupe, moi ?! Et je persiste : leurs morceaux sont excellents.

C’est vraiment du MANOWAR, version délire gay pride. Carrément barré ! Les mots me manquent pour qualifier leur prestation, leur délire no limit comme avec la “Macarena” version QUEEN heavy metal. Je prends une énorme tarte dans la tronche. Bon, c’est une tarte à la chantilly, bien-sûr !

Ouah, énorme parenthèse hors du temps et des codes ! Les gens dans le public s’amusent comme des petits fous et s’éclatent sur cette musique. Il y a une méga ambiance dans la foule !

NANOWAR OF STEEL @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Les NANOWAR OF STEEL sont venus, ont joué et ont gagné plein de fans et tant pis pour les quelques ronchons qui trouvent que c’est du cirque et qu’il fallait mettre un groupe de thrash en plus ! Moi je dis ! “Quelle idée de génie” ! En plus, deux jours après le fest, Napalm Records a annoncé qu’ils les avaient signés… Du coup, ça ne va plus être les mêmes tarots (Nath, tu as eu le nez fin !) !

Heu, c’est qui qui va faire une interview à NANOWAR ?!!!!! Une énorme bise à Aude !! Je suis tellement content que je retourne faire un petit tour au stand crêpes. Eh oui, quand c’est pour la bonne cause, Ti-Rickou toujours là ! Et puis comme je vous l’ai déjà dit ; “c’est bon, les crêpes”!

TITAN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Le moment que j’attendais se profile ; TITAN va jouer. Eh oui, je parle bien du TITAN des années 80, de “Popeye Le Road”, live bien connu des fans de hard français. Le groupe s’est reformé et le bouche à oreilles m’a dit que ce n’est pas pour faire tapisserie ou parce que le club de belote ne voulait pas d’eux et que c’est reparti comme en 14… heu en 87 plutôt !

Je ne suis pas le seul à attendre ce moment. La salle entière est aux taquets et c’est un énorme accueil qui leur est fait à leur entrée sur scène.

Go, c’est parti ! Oui je le confirme, les copains n’ont pas exagéré, les TITAN sont en grande forme et ils viennent nous retourner la tronche avec leurs morceaux qu’on connait par cœur et qu’on est super contents de reprendre avec eux. “La Loi du Metaaaaal” ! Ouah, je ne suis pas déçu. Ce n’est vraiment pas une reformation à deux balles pour prendre de la maille avec un chanteur a demi-capacité.

La voix de PATRICE LE CALVEZ est nickel. Tout le groupe va bien et ils sont méga heureux de revenir jouer. La preuve de cette envie ? On va avoir deux nouveaux morceaux ! Si, si et ils sont bons ! En plus, ils nous font “Délire de mort”, le morceau culte qu’ils n’ont jamais joué sur scène ! J’en connais un qui doit encore en pleurer de joie dans son lit (n’est-ce pas Lionel ?).

Je suis vraiment trop content ! Je croyais être trop déçu mais non j’ai un putain de sourire banane !! C’est normal, j’ai retrouvé mes vingt ans pendant le set ! En tout cas, grosse prestation des basques et je reverrai personnellement TITAN avec un énorme plaisir. Merci le Rising !!

CRYSTAL VIPER @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Bon, ce n’est pas tout, j ai une interview de NANOWAR à faire, moi ! Je me magne un peu car je ne veux absolument pas louper le prochain groupe, les polonais de CRYSTAL VIPER, avec MARTA GABRIEL au chant bien-sûr !

Je suis donc archi-prêt pour le début de leur set. J’adore leur heavy power métal et j’adore la voix de MARTA. Un concert de ce groupe, c’est un bonheur pour les oreilles et pour les yeux. Ca bouge et ça joue grave. Si, je suis objectif !!

Re-heu… bon OK, c’est un peu plus mou que d’habitude. Mais pour moi, la cause en est la set list qui a le mérite de mettre la voix de MARTA en valeur. Quelle énergie ! Ils communiquent avec le public et leurs morceaux sont trop beaux. Vive la Pologne !!!

Quelle ambiance encore dans la salle ! Le public est au top à Longvic, pas un public bobo mais de vrais headbangers, pas des métalleux mais des hardos purs et durs. Je kiffe ! Je suis sous le charme. Je n’écoute pas les langues de vipères qui n’aiment pas. Moi, je trouve que c’est juste trop court, na !

A la fin de leur set, ils vont – comme tous les groupes du fest d’ailleurs – signer des autographes et se faire prendre en photo avec les fans. Le Meet and Greet au Rising Fest, c’est free et c’est sans modération !!!

BULLET @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Dernière pause et dernier groupe. Celui-ci nous vient d’Allemagne. Le Rising Fest est vraiment un fest international. En l’espace de deux jours, on aura vu des italiens, des polonais, des allemands, des anglais, des finlandais et même des français ! C’est le fest international true heavy métal en France.

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez que BULLET, je les aime vraiment et je suis donc aux taquets again lorsqu’ils arrivent pour nous mettre la dernière baffe du fest. Et ça commence en mode “les freins, c’est pour les lâches” avec leur heavy mêlé de hard binaire qui envoie bouler mère-grand dans les prés. J’adore leur heavy classique dans lequel il y a une touche australienne et la fougue de la jeunesse. Ca joue grave !

Le chanteur de BULLET a une voix top pour le style. Ils ont une putain de présence et ils font le show sans être des poseurs. Ca sent le bio, le sincère, l’envie de partager.

Et bien-sûr, ça fonctionne ! Le public est à donf’ avec eux. Quelle ambiance une fois de plus dans la salle. Pas de gros bœufs qui font du close combat en forme de danse mais que du headbanguing, du respect du voisin. Pas de stage diving non plus ou de crawleurs sur foule. Bon, il faut dire qu’on a bloqué Christian d’Adipocère à son stand, lol !!

Ouah, c’est trop bon !! Leurs morceaux sont des teuries ! Quel final, quel week-end !! Dire qu’il va falloir attendre un an, sniff !

Allez, ce n’est pas le tout mais j’ai pas mal de route à faire, moi. Le temps de dire au revoir aux copains, ami(e)s, bénévoles et on the road again Ti-Rickou mais avec encore une fois des souvenirs plein la tête. Et au final, c’est ça l’essentiel !!

BULLET @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

P.S. : un énorme merci aux groupes pour leur gentillesse, leur participation à mes interviews, aux photos et au papotage (il paraît que je suis bavard… Même pas vrai, lol).

Merci à toute la team qui fait un taff de ouf’ sur ce fest, aux bénévoles qui sont adorables et très pros. Mention spéciale à Aude sans qui certaines interviews n’auraient pas pu se faire. Sans oublier Nath, la présidente du Phoenix Rising Asso, qui a réussi à faire de Longvic la capitale du heavy metal le temps d’un week-end et du Rising Fest le festival incontournable du genre.

Long live rock’n’roll !

Long live le Rising Fest !!!

BLAZE BAYLEY @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Report et Photos by Ti-Rickou

Cette année, impossible que je loupe le Rising Fest. Déjà en premier lieu parce que j’adore ce fest et qu’en plus cette année la programmation sur les deux jours me fait salement saliver ! Donc c’est mega motivé que je prends la direction de Dijon – oui, je sais que c’est à Longvic mais c’est tout près, na !!!

Et puis là, je vais vraiment sur Dijon car l’hôtel que j’avais réservé à Longvic deux semaines plus tôt a perdu ma réservation. Je me suis donc retrouvé à chercher un nouvel hôtel deux jours avant le fest et bien-sûr le seul que j’ai trouvé est… dans le centre de Dijon ! Nickel…. Déjà que le timing était tendu comme un string. Là, j’ai un sérieux doute sur le fait que j’arrive à l’heure pour le premier groupe. Sortie de bureaux, feux au rouge à tous les coups, ben voyons. Du coup, mon doute s’évapore pour laisser place à une certitude : pour MES c’est mort et pour SATAN’S FALL ça va être très juste. Putain, putain, putain !!!!

SATAN’S FALL @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Bon, trouvage de salle, facile, garage guidé par gentil bénévole, facile, récupérage de mon pass partout heu… photos, rapide. Pas le temps de dire bonjour, je traverse la salle du bar au pas de course, je rentre dans la salle de concert, je fonce à la barrière, je rentre dans le pit photos et je commence à prendre des photos rapide. Sauf que je n’ai aucune idée de où ils en sont ! Est-ce que le groupe sur scène vient de commencer ou est-ce qu’ils sont en train de finir ? Qui ils ? Mais les finlandais de SATAN’S FALL bien-sûr (bande de bananes !).

Putain, je suis vert. Ca joue grave. En plus scéniquement ça le fait aussi. Bordel, j’ai chié dans la moutarde ! C’est pas juste, pour une fois que j’apprécie un groupe de speed métal, j’en loupe une partie. Bon, il faut dire que c’est speed mais mélodique et qu’en live leurs morceaux remuent grave mère-grand dans le bourguignon. Je prends une grosse baffe le chanteur a la voix parfaite pour ce style et les refrains se reprennent facile. En plus, le groupe est scéniquement très bon. Donc bien évidement quand ils terminent je suis dégoûté grave. Putain, c’était bon !!

Allez là, j’ai le temps de jeter un coup d’œil à la salle moderne, grande avec un bar au fond, un stand de disques à droite et un stand merch’ à gauche, juste avant la zone fumeur (malin !). Bien qu’il est tôt, la salle est déjà assez remplie. Ca c’est bon signe pour le reste de la soirée. J’ai un peu de temps devant moi et je vais donc voir pour caler des interviews. Ce qui est cool, c’est qu’en chemin, je rencontre plein de copains et d’amis Facebook. C’est cool de les voir en vrai !

Calage des interviews fait. Aude, la bénévole chargée de l’accueil groupes, est très efficace et elle me fera même la traduction simultanée. Trop top bon !

VICTORIUS @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Je remonte pour ne pas manquer les allemands de VICTORIUS. Je ne veux pas en manquer une miette cette fois car lors du Thunder Metal Jacket à Lyon je n’ai pas pu en profiter. Je me demande pourquoi, lol !

Et c’est parti. Ah oui, tout comme sur SATAN’S FALL précédemment, les lights sont très beaux et le son juste parfait. Eh oui, c’est important. VICTORIUS attaque bille en tête et fait d’entrée de jeu participer le public. Bref, ils se les mettent direct in the pocket car ils maîtrisent grave la scène et qu’ils sont contents de jouer en France devant un public nombreux. La salle d’ailleurs continue à bien se remplir.

Le chanteur nous fait un petit “merci beaucoup” à la fin des morceaux et c’est apprécié. Leurs morceaux sont parfaits pour les festivals et leurs petits derniers sont eux aussi parfaits pour le live.

VICTORIUS, c’est le groupe de heavy metal mélodique allemand qui monte et, encore une fois, on comprend pourquoi. Bon, les copains plus heavy trad’ craque un peu parce que c’est trop mélodique pour eux mais moi, j’apprécie ! Pour l’instant, c’est un sans faute dans la prestation des groupes.

C’est l’heure de la pause sandwich ! Il y a foule devant le bar, du coup je décide d’aller faire une interview à SATAN’S FALL. Je mangerai plus tard. Interview faite, toujours du monde au bar… Il faut dire que c’est bon le jambon persillé à la confiote d’oignons.

DOG ‘N’ STYLE @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Les DOG’N’STYLE commencent leur set avec un timing parfait car au Rising Fest, ils essaient de respecter le running order !! Je remets donc mon projet de miam-miam à plus tard. Heu, c’est quoi ça ?!! Les DOG’N’STYLE se sont soit fait voler leurs fringues et ils ont pris des fringues à des voyageurs arrivant de Hawaï, soit ils arrivent de Hawaï, soit ils jouent la dérision car ils sont vêtus de shorts et de chemises à fleurs. La tête du public majoritairement vestes à patches ! Le nombre de patches ACID, ANVIL, TENTATION, MAIDEN – méga cool – place le fest dans les trois premiers fest à patches de France !

Bon, ils ne se sont pas mis à jouer du youkoulélé, ça va. On est bien dans du hard-rock qui avoine son grand-père dans le Nuits-Saint-Georges !!

J’adore leurs morceaux ! C’est tout ce que j’aime, du hard des familles qui me met les cheveux en mode headbanguing automatique, hyper-vitesse Mr Spok !! Heu comment chérie ? Pour les photos, il vaudrait mieux que je m’abstienne ? Oups ! Les DOG’N’STYLE bougent sur scène et entraînent le public avec eux. Les nouveaux morceaux sont top pour le live et le groupe se donne à fond. On voit qu’ils sont heureux de jouer ces morceaux, ici devant un public qui apprécie.

Je décide que je vais finir le set du stand miam-miam. Non, c’est pas vrai, c’est une blague ! Une bénévole met un scotch noir sur le dernier sandwich encore dispo devant moi !!! Plus de sandwiches, ils ont été dévalisés ! Je suis content pour les organisateurs mais moi, je suis deg’ grave. D’abord parce que j’ai faim et ensuite parce que ça fait un bail que je fantasme sur un jambon persillé confiture d’oignons trop bon ! Bon, faute de grives, on mange… des frites. Et tiens, il y a des crêpes… C’est bon les crêpes. En plus, c’est pour une bonne œuvre, donc deux s’il vous plait !!

Je crêpes frites donc devant la fin du set des natifs d’Epinal qui terminent en beauté leur prestation. Le sans faute continue.

ABSOLVA @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Allez, je sors respirer l’air de Longvic avec les copains que je vois, et là, ça parle du Pyrenean Fest, des concerts à venir, des prochaines sorties… Bref, du vital pour nous !!!

On abrège car c’est au tour des anglais d’ABSOLVA (le Rising est vraiment un fest international) de monter sur scène. Je suis impatient de revoir le groupe des frères APPELTON – anciennement FURY UK. Et bien-sûr, au premier rang contre la barrière, il y a Jocelyne, la fan number 1 du groupe qui fait ce soir son troisième concert d’affilée d’ABSOLVA. Même moi, elle m’épate !

La salle s’est encore remplie. Putain, il y a vraiment du monde ! Je dirais à vue d’œil entre 300 et 400 personnes, mais c’est cool et on est encore à l’aise. L’ambiance est excellente et tout le monde accueille CHRIS et les siens comme il se doit. Les anglais ont toutes les armes pour vaincre les récalcitrants du heavy métal à l’anglaise avec des putains de zicos et des putains de morceaux qui, eux-aussi, vont nous niquer la nuque à grand coup de headbanguing !

Les mecs d’ABSOLVA sont de vrais showmen, ils savent faire le spectacle et même les kangourous (chérie, tu donnes des cours de sauts de kangourou en cachette ?). Ils communiquent avec leur public et gagnent assurément des fans avec leur prestation. J’ai toujours du mal à comprendre comment ce groupe n’a pas plus de succès parce que je vous le dis, c’est purement énorme ! Pas un moins bon que ses copains, et tous des tueurs ! Joss, tu n’est pas toute seule à craquer pour ABSOLVA !! En plus là, ils ont tout pour se faire plaisir : une grande scène, des lights top et un putain de public qui met une ambiance de dingue ! Longvic, ça bouge grave en mode fest… Rising Fest, of course !!!!

Heu sniff, c’est fini. Méga prestation du groupe ce soir !

Allez, moi je fonce faire une interview de DOG ‘N’ STYLE avant le dernier groupe de la soirée, la tête d’affiche qui n’est autre que BLAZE BAYLEY.

BLAZE BAYLEY @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Ouf, je suis dans les temps. Retour devant la scène où je retrouve Jocelyne collée à la barrière et toujours aux taquets pour retrouver ses copains d’ABSOLVA. Non, je ne suis pas bourré du tout ! Je sais que c’est BLAZE BAYLEY qui joue maintenant, mais je sais aussi que c’est ABSOLVA, le groupe en arrière qui joue avec lui. Les mecs, ils attaquent leur deuxième set d’affilée ! Je suis crevé pour eux, moi ! Et c’est parti pour fêter le 25e anniversaire de la carrière de BLAZE BAYLEY en tant que chanteur de MAIDEN.

D’entrée de jeu, on voit qu’il est aux taquets et qu’il est lui-aussi content de jouer dans ces conditions top.

Et il le montre ! Il va au contact, serre les mains du public, prend leur énergie pour mieux leur la rendre. Le public est lui-aussi aux taquets, les patches, T-shirts, dossards de la Vierge de Fer sont bien présents pour montrer qu’il est en terrain connu devant un public acquis à sa cause. L’alchimie fonctionne, tout le monde reprend les paroles avec lui et chante les refrains à tue-tête. C’est magique. Une ambiance exceptionnelle.

BLAZE BAYLEY @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Il faut dire que CHRIS APPELTON et ses copains font plus que le job. Non seulement ça joue grave mais en plus ils font le show et CHRIS, lui, n’envoie pas, comme d’autres (sic) sa guitare dans le public. Il maîtrise. Bon bien-sûr, c’est un special year of Maiden (set list plus bas) donc pas de morceaux de BLAZE. Je suis forcément un peu triste car BLAZE, ce n’est pas que son passage dans MAIDEN, il a eu une vie avant et il a une vie musicale après. J’aime vraiment ce qu’il fait, surtout depuis qu’il a la chance d’avoir les musiciens d’ABSOLVA sur ses tournées.

On va avoir droit à une surprise en clôture, un morceau qui n’est pas de MAIDEN mais de UFO. Et c’est le “Doctor, doctor” qui résonne comme si la salle n’était pas assez chaude ! Des centaines de personnes qui reprennent en choeur “Doctor, doctor”, c’est trop top.

Un méga concert. Rien à redire. Une grosse prestation de BLAZE BAYLEY et de son groupe. C’est même assurément la meilleure prestation que j’ai vu d’eux, et pourtant j’ai moi-même du mal à dire combien de fois je l’ai vu.

Ce premier jour du Rising Fest se termine en apothéose !

Comme promis, la set list de BLAZE BAYLEY :

Lord of the Flies (IRON MAIDEN) – Sign of the Cross (IRON MAIDEN) – Judgement of heaven (IRON MAIDEN) – Fortunes of War (IRON MAIDEN) – Virus (IRON MAIDEN) – When two Worlds collide (IRON MAIDEN) – The Clansman (IRON MAIDEN) – The Angel and the Gambler (IRON MAIDEN) – Man on the Edge (IRON MAIDEN) – Futureal (IRON MAIDEN)

Rappel : Como estais amigo (IRON MAIDEN) – Doctor Doctor (UFO)

Hey attendez, c’est pas fini ! BLAZE vient signer des autographes, faire des photos, papoter avec tout ceux qui se presse autour de lui, tout ça avec le sourire et toujours des mots gentils. Voilà pourquoi je l’aime.

BLAZE BAYLEY @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Heu… comment ? Je dois faire l’interview de VICTORIUS. Outch, je ne suis pas parti, moi. Heureusement que je ne dors pas loin ce soir !!!

Le temps de la faire cette interview, de dire au revoir et à tout à l’heure aux copains et aux gentils bénévoles, il est bientôt l’heure du petit-déjeuner là !! Je vais être beau moi, demain !!!