ZARPAVIENTO DIVINO

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 17 mai 2019

Moins connus chez nous que BARON ROJO ou MAGO DE OZ, ce groupe est toutefois très connu de l’autre côté des Pyrénées. ZARPA nous revient avec un nouveau CD, « Viento divino », chanté en espagnol. Moi, j’aime beaucoup ZARPA, leur heavy à la sauce tapas passe vraiment très très bien. En plus, l’espagnol apporte forcément d’autres sonorités.

Ce nouveau bébé est dans la veine des autres : très bon. Les 10 morceaux vous entraînent sur les ramblas après une journée de playa pour aller boire des cervezas et écouter du metal dans les bars. Comme notre humeur, ce disque nous emmène dans différentes directions et, nec plus ultra, nous permet de perfectionner notre espagnol !! ZARPA confirme là sa place de leader du hard-rock espagnol. C’est un groupe qu’il faut absolument découvrir car le connaître, c’est l’adopter. Bien-sûr, c’est un mega coup de coeur pour moi qui sens déjà l’été arriver !!

BLACK HORIZON – DARK LIGHT

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 17 mai 2019

Cocorico pour BLACK HORIZON les copains car ce groupe-là est de notre beau pays et qu’ils viennent de nous sortir leur nouveau CD : « Dark Light ». Le chant est en anglais et ils reçoivent sur leur album plein d’invités internationaux tels que BLAZE BAYLEY, ANDY KUNTZ de VANDEN PLAS. Ces invités devraient vous donner une indication sur le style de BLACK HORIZON, un heavy metal plutôt sombre mais qui, sur certains morceaux, peut pulser.

C’est bien fait, les morceaux sont intéressants. Après, je ne suis pas trop fan du timbre de voix du chanteur – mais bon, c’est personnel – et je trouve la prod’ un peu lège. Sinon la ballade est belle et l’album s’écoute bien. En plus dans les solos de guitare, il y a des surprises. Allez, fans de hard français et de metal un peu prog’, ce « Dark Light » devrait vous plaire.

SLEEPLORD – LEVELS OF PERCEPTION

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 31 mai 2019 

Pour ceux qui seraient inquiets sur la sante du thrash metal américain, je vais vous parler de SLEEPLORD, un groupe de l’Ohio, qui sort son album « Levels of perception ».

Cet album a une particularité, c’est à la fois du thrash old school avec des touches doom et du heavy. Et donc, ça bastonne grave sa mère-grand tout en la maintenant dans un état de transe presque hypnotique ! Il y a même des côtés MERCYFULL FATE de par les changements de voix à la KING DIAMOND. Ce « Levels of perception » ne vous laissera pas de marbre. Les musiciens ont beaucoup puisé dans tout ce que le metal a fait de mieux (de JUDAS PRIEST à METALLICA en passant par BLACK SABBATH) pour y rajouter une touche de jeune, une louche de talent.

Voilà un album à ne pas louper, au croisement de plusieurs styles metal. Un bon coup de coeur de ma part.

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

Report et Photos by Ti-Rickou

On arrive dans une période où, en plus des dates dans les salles de concerts, les bars, bref les lieux habituels pour les concerts de rock et de hard, il faut surveiller la prog’ des concentrations de motos. Et ça c’est coton car nos amis bikers programment très souvent des groupes de qualité mais ne communiquent pas dessus. Donc, même quand tu as trouvé le lieu, trouver le jour et l’heure devient très vite un vrai casse-tête !

Heu là, j’ai eu une inspi subite, du genre « Tiens, c’est l’époque de la concentr’ des Bress’Poulos, et si je jetais un coup œil… ». Putain, c’est dans trois jours ! Et il y a encore une fois un groupe que j’adore à l’affiche : NATCHEZ !! Sur les éditions passées, j’ai eu la chance de voir HEAVEN’S COLT, 58 SHOTS, DEBORAH BONHAM, etc. Il ne me reste donc plus qu’à trouver l’horaire. 17h30… Oups, c’est tôt ! En plus, les groupes d’après ne sont soit pas mon style, soit c’est un tribute band.

Du coup, pas le choix, il faut que je sois à l’heure. Challenge. Allez, c’est presque bon. Je suis garé, je suis dans la concentr’, je vais y arriver. Yes, ils ont du retard ! Cool, je peux souffler dix minutes, dire bonjour au copines présentes. J’ai une grosse pensée pour Huguette qui nous a malheureusement quittés récemment et qui était une fan absolue de NATCHEZ.

Et c’est à l’heure du tea time que le groupe commence, Stetson sur la tête pour deux des musiciens et plume d’aigle sur la basse pour l’autre. La couleur est annoncée direct : du pur sudiste fait dans la tradition, des guitares qui mènent la danse, une voie râpeuse. NATCHEZ est l’un de nos meilleurs représentants dans ce style.

Leurs morceaux perso sont des purs brûlots et leurs covers de LYNYRD SKYNYRD, ZZ TOP, sont parfaites pour accompagner les bikers dans leur apéro. La scène est juste devant le bar, ça tombe bien !

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

Ca me fait bizarre de faire un concert à cette heure-ci, mais pour les photos la lumière du jour c’est méga agréable… même s’il y a un peu trop de soleil. Bon OK, je ne suis jamais content !!!

Je me re-concentre sur la prestation de NATCHEZ. Ils jouent des morceaux de leur dernier album. Je n’avais pas eu l’occasion de les entendre en live et je ne suis clairement pas déçu du tout. Les NATCHEZ sont en plus visiblement très heureux d’être là et de jouer, même à cette heure matinale, lol !!

Outre le fait que ce soient des super musicos, NATCHEZ c’est aussi des mecs qui n’ont pas la grosse tête et qui prennent un méga plaisir à jouer en live.

Yes, on a droit à un titre en plus ! Heu, c’est un cover qui termine le set. J’aurais préféré, comme les copines autour, une compo mais bon, je ne boude pas mon plaisir et les bikers vont pouvoir reprendre le refrain en chœur !!!

Le concert se termine, le ciel devient de plus en plus noir, il est temps de dire au revoir et de tailler la route au son de “Free Bird” !! En tout cas, c’était encore une fois un bien bon concert de NATCHEZ. Ca valait vraiment le déplacement. Comme d’habitude !!!

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)

Report by Seb 747 – Photos : Steve*74 et Ti-Rickou

« Je me moque de savoir beaucoup de choses : je veux savoir des choses que j’aime », disait Jules Renard. Alors forcément, aller à des concerts pour voir des groupes que j’aime, ça coule de source. Ce soir, direction Lyon et plus précisément le Rock’n’Eat pour aller voir un groupe que j’apprécie particulièrement : les RAKEL TRAXX. En plus de ça, il y a deux autres groupes qui se sont greffés à l’affiche : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS et les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT.

Je récupère sur la route mon ami Steve*74 et en voiture Simone ! Le temps pluvieux qui dure depuis plusieurs jours nous oblige à partir relativement tôt… Ce qui n’est pas plus mal, lorsque l’on considère les kilomètres à parcourir. Ce serait tout de même un peu bêta (pour être poli) d’arriver en retard étant donné l’affiche.

Heureusement pour nous, les sempiternels bouchons lyonnais ne nous empêchent pas d’arriver à l’heure devant la salle. C’est cool ! Le temps de saluer les copains venus comme nous s’éclater sur de la bonne musique et nous apprenons que ce sont les RAKEL TRAXX qui vont jouer les premiers. En effet, LESTE, le batteur fou, a eu un accident de voiture le matin même et il va devoir jouer avec une main en moins. Cela ne l’empêchera pas de martyriser ses fûts, malgré une difficulté qu’on imagine facilement.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Il est 20h30 et c’est parti pour le show ! A peine le temps de dire ouf que les RAKEL sont d’ores et déjà pieds au plancher. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Les classiques que sont devenus “Can’t you see” qui entame ce set ou encore “Hey !!! Hey !!!” n’ont de cesse de conquérir le public.

Malheureusement, comme l’on disait dans les années 40, il y a des jours avec et des jours sans. Ce soir, j’ai l’impression que c’est plutôt un jour sans pour le groupe. Non seulement LESTE s’est blessé à la main, mais le son du Rock ‘n’ Eat ne met pas en valeur la musique des marseillais. Ca n’empêche de toute façon pas les RAKEL TRAXX de jouer à fond. Les copines agglutinées devant les planches sont, elles-aussi, aux taquets ! Nous avons même avoir droit à un inédit qui s’appelle “ Wild Dream”. Tout un symbole.

SHANNON DOLLZ, le chanteur, est, comme souvent, plein d’énergie. Campé sur son pied de micro, il chante comme si sa vie en dépendait. C’est trop bien ! SWYLDE à la basse, semble avoir stoppé la malédiction des bassistes au sein des RAKEL TRAXX car ça fait maintenant un moment qu’il joue avec eux. En plus, il reprend régulièrement les chœurs et fait le show avec SHANON, bien évidemment. SQUALL, planqué, comme d’habitude, sous sa casquette et ZANTOLO sous son épaisse tignasse font toujours autant de malheur avec leurs grattes.

Ce qui est fort appréciable et qui, pour moi, est essentiel, c’est que même s’ils n’ont que très peu de place pour se mouvoir sur scène, ils la prennent d’assaut, comme si elle faisait deux fois sa taille ! Sur les planches ça le fait grave et je passe, comme toujours d’ailleurs, un bon moment en compagnie de nos amis marseillais.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Après un petit medley, c’est la reprise du “Come On Feel The Noize” de qui vous savez (SLADE pour les plus anciens ou QUIET RIOT pour les plus jeunes), qui annonce la fin du show. Nos copains de la Canebière quittent la scène, contents d’avoir joué, même si toutes les conditions requises n’étaient pas franchement réunies ce soir. Et puis, comme dirait MICK JAGGER des ROLLING STONES : “It’s only rock’n’roll, and I like it” ! Saluons LESTE qui se souviendra longtemps de cette soirée… sa main aussi (lol). A revoir au plus vite et dans de meilleures circonstances !!

Allez, il est temps pour moi de faire ripaille, pendant que d’autres vont jouer au baby-foot. C’est qu’assister à une telle prestation, ça creuse !

HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)

C’est donc complètement rassasié que je vais à la découverte du second groupe : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS – ou HSMF en plus court. STUFFY, le guitariste et lead vocal, CARVIN à la lead guitar, FUZZY à la basse et PAMY, le batteur, constituent l’ossature du groupe.

Musicalement, le groupe joue sur la facette punk dans un mélange personnel de hard, de glam et de punk. Pas trop étonnant lorsqu’on sait qu’ils ont débuté en tant que tribute aux RAMONES. C’est efficace, énergique et bon esprit. L’accent est mis sur le fun et la bonne ambiance. Le Rock‘n’Eat s’est d’un coup bien rempli et les HSMF ont décidé de casser la baraque !

Les titres s’enchaînent avec plaisir et les musiciens sont ultra-motivés. STUFFY sous sa casquette de camionneur, hurle à tout va. Avec sa voix rocailleuse travaillée au houblon et accompagné de sa superbe Gretsch Broadcaster rouge, il fait se secouer le public. CARVIN est le plus dynamique ce soir, se déplaçant de long en large sur la scène, explosant la salle de riffs meurtriers. FUZZY lui, est plus posé. Mais ce n’est pas pour autant qu’il laisse ses comparses s’occuper des chœurs. Les RAKEL, qui sont restés dans le public, n’en perdent pas une miette, de même que RYFF RAFF le chanteur du groupe suivant.

Même si les HSMF n’ont pas inventé la poudre, ils connaissent bien la formule afin d’arriver à l’explosion sonore. Avec eux, ce n’est pas “Marche ou Crève” mais plutôt “Rock or Die” ! Ça bourre, ça va tout droit, ça dégaine des solos pas dégueu et ça hurle la sueur du rock. C’est fou ça, ils ont le chic pour te faire bouger ton popotin et ta tignasse en cadence.

HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)

Certains titres, tels que “Motherfucker go” ou bien “Celebrity” passent bien le chemin de la scène et se retiennent facilement. De même que “Ride into the blue” et son côté punk avec des riffs. Oui, oui, vous m’avez bien lu, du punk avec des riffs !! On croit rêver. Mais c’est ça l’effet HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS : les mélodies sont simples et efficaces et ça ne se prend pas la tête. Perso, j’apprécie le moment présent et je m’éclate, de même qu’une bonne partie du public.

“Like a Ramones”, un morceau très prenant, annonce la fin du set qui se termine sur “RAMONES” un cover des… RAMONES évidemment !

Il est l’heure de faire une pause en jetant un œil sur les parties de baby-foot qui vont bon train.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Ca y est, des riffs aigus retentissent dans le Rock‘n’Eat ! C’est le moment pour les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT d’arpenter la scène. Deux, trois tours de balances afin de tester le son et c’est parti avec “Enemy”.

RYFF RAFF, le chanteur, ancien SLEEKSTAIN, fait, comme à son habitude, le show. Même si avec l’âge il semble s’être un petit peu assagi, il tient le public sous sa coupe. Musicalement, MIKE, batteur à la frappe lourde qui joue torse nu, et VAL sous son épaisse crinière qui joue derrière la basse, assurent une bonne rythmique sous les riffs de tueurs joués par MARTIN, le guitariste.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Le groupe joue un glam à tendances punk. C’est frais, musical et comme on dit en savoyard : « Dre dans le pentu ». C’est-à-dire, sans concessions, rock’n’roll à fond les ballons ! Les titres des DOUBLE UP SHOT sont virulents, tout en ayant un attrait mélodique. “Marry me fuckin’ bitch” en est d’ailleurs le parfait exemple.

VAL et MARTIN font l’essentiel du boulot, à savoir jouer dos à dos, tête contre tête, allant se frotter au public sous les hurlements de RYFF et les accélérations de MIKE. Décidément, la soirée n’en finit pas d’être aussi bonne !

Les titres défilent à une vitesse folle : “Millions miles away” qui nous fait partir sur la route, “Kill me” et son refrain assassin… Et toujours avec notre ami RYFF qui harangue les spectateurs avec fougue. On s’éclate comme des fous !

Le groupe n’ayant, pour le moment, qu’un seul petit album dans leur besace, nous avons droit à un premier cover. C’est le “We will rock you” de QUEEN. Sauce DOUBLE UP SHOT évidemment ! Et, comme par hasard, voilà que RYFF, qui ne peut pas s’en empêcher, va pogoter avec le public ; public trop content de participer à la fête avec le chanteur.

En ces temps où MÖTLEY CRÜE a le vent en poupe avec la sortie du film “The Dirt”, c’est l’heure pour DOUBLE UP SHOT – après avoir joué “Downtown Money” – de nous faire son deuxième cover de la soirée. Celles des Saints de L.A., à savoir “Kick Start My Heart”.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Et voilà que les RAKEL TRAXX et les HSMF montent sur scène pour chanter tous ensembles et reprendre à cœur joie les refrains ! SHANNON et SWYLDE des RAKEL s’emparent de micros et chantent à l’unisson le classique du groupe culte avec RYFF RAFF. Les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS se contentent des refrains mais rigolent bien. Quelle jam ! C’est excellent ! Et tout ça dans un esprit de grande camaraderie. On se rend bien compte à ce moment-là, que le rock‘n’roll est une grande famille.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Tout le monde descend de la scène et c’est le moment pour les DOUBLE UP SHOT de terminer leur show. “Binge of clowns”, un morceau rentre-dedans au possible clôt ce set. Moi, connaissant bien les habitudes du chanteur, j’attends le moment où il va faire un crowdsurfing et je m’éloigne tranquillement du devant de la scène. Malheureusement pour lui, le public s’étant un peu clairsemé, il n’a pas pu aller bien loin. Qu’à cela ne tienne, le chanteur remonte comme un fou furieux sur scène pour conclure ce show absolument génial !

Encore une fois, nous avons passé une excellente soirée avec ces trois groupes qui ont littéralement enflammé le Rock’n’Eat !

Report et Photos by Ti-Rickou

Tiens, ça fait un bon moment que je ne suis pas allé faire un tour au Brin de Zinc, moi. Je commence à être en manque. Et ça tombe bien car ce soir, il y a IRON BASTARDS qui y passe. Heu si chérie, on les a bien vus à Besançon mais il y a longtemps (note de ladite chérie : le 16 mars 2019, c’est sûr, c’est loin ! Pfff…), leur nouvel album n’était même pas sorti ! Ok, je suis un tout petit peu de mauvaise foi !!!

En tout cas, c’est parti direction Chambéry !!! J’arrive bien-sûr en… avance ! J’ai même le temps d’aller manger un bout au K7 juste à côté, trop cool ! Je m’aperçois juste maintenant que je n’ai même pas cité le nom des deux groupes qui doivent passer avant les strasbourgeois. Mea Culpa, pas bien. Donc, il y a MAMA’S GUN que je ne connais absolument pas et PARANOID CATS qui me parle.

Bon, on va bientôt être fixé, le BDZ a ouvert et MAMA’S GUN ouvre les hostilités. Déjà, c’est un trio. Ils sont fortement influencés 70, rock psyché, blues, hard, “HENDRIX est mon tonton et LED ZEPP sont mes parrains”.

C’est bien fait et c’est une bonne découverte, d’autant plus que les musicos assurent en live. Du coup, on ne s’ennuie pas du tout. Même mieux : mes cheveux bougent tous seuls, mes pieds battent la mesure.

Bref, c’est très bien ! Voilà une première partie qu’il ne fallait pas louper.

Allez, il est temps de faire une pause avant PARANOID CATS. Heu, je ne me rappelais pas que c’était juste un groupe composé uniquement par un bassiste et un batteur. C’est le bassiste qui chante. Heu… comment dire, là ?

On est dans du garage, grunge, punk qui envoie le bois. Les deux musiciens sont impressionnants  par leur débauche d’énergie. Le bassiste m’impressionne vraiment.

Après, au bout d’un moment les morceaux tournent malheureusement toujours un peu pareil et, à vrai dire, c’est un peu trop punkisant pour moi. En plus, même si c’est très bien fait, putain la guitare me manque !! Minimaliste d’accord, mais on ne vire pas le guitariste !

Allez, dernière pause et c’est le moment de retrouver les IRON BASTARDS. Le Brin de Zinc est déjà sous influence MOTORHEAD et l’esprit de LEMMY est là pour accueillir comme il se doit les trois fous furieux venus de Strasbourg exprès pour nous.

Et c’est parti à donf’ en mode ta grand-mère en short sur des skis. Allez hyper vitesse Mr Spock, sors le Jack et les amphèt’ ! Amis du fuckin’ rock ‘n’ roll, vous allez être servis. Les cheveux ont déjà décollé ! La cohésion et la puissance du power trio vous coiffe gratos. Ambiance de dingue au BDZ !!! Oui, LEMMY est mort mais grâce à IRON BASTARDS, il avoine encore ! Et les BASTARDS sont vraiment dans ça, pas de la copie mais du spirit.

Et putain, encore une fois ça fonctionne grave ! Les nouveaux morceaux, même s’ils ont des touches de STATUS QUO et consorts sont de purs brûlots de fuckin’ rock ‘n’ roll qui te bastonnent la tête pour te remettre le cerveau à l’endroit !!!

Et cette voix passée au papier de verre et au Jack !!! Allons bon, voilà grand-mère qui veut arrêter ! Vas-y, mamie, le sapin c’est bien ! Les freins c’est pour les lâches… et donc l’arrêt est brutal. Et oui le set est fini, sniff, trop triste !!

Bon allez, on papote un peu,  histoire de redescendre avant de reprendre la route  avec MOTORHEAD et IRON BASTARDS comme compagnons de route. Il faut quand même que je fasse gaffe à ne pas ramener une photo souvenir du voyage, quand même !!!!