Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent mais ne se ressemblent pas. A peine le temps de me remettre de ma soirée d’hier que c’est reparti mon Ti-Rickou. La destination du soir est Belley (à une demie-heure de Chambéry mais côté Ain) et son fameux Réservoir. Le temps est clair, il n’y a pas de neige, on peut y aller !

Encore une fois, la mission que j’ai acceptée c’est d’arriver à l’heure car ce soir, il y a deux groupes à l’affiche et que je ne veux en louper aucun. Vous vous demandez peut-être pourquoi je prends le risque d’aller dans un endroit où il peut y avoir pas mal de neige à cette période ?

La réponse est : DOBERMANN – non, je ne veux pas adopter un chien de garde… même si ça pourrait être marrant de faire bouffer le fond de culottes de certains bobos metal… DOBERMANN, c’est le groupe de sleaze rock italien de PAUL DEL BELLO…. (et non, ce n’est pas non plus une nouvelle marque de pâtes !). PAUL est juste l’ex-bassiste d’ADAM BOMB avec qui il a tourné plus de dix ans et avec qui il a arpenté les scènes du monde entier.

Manque de chance, depuis qu’il a monté son propre groupe, je n’ai pas eu la possibilité de le voir mais je compte bien corriger ça ce soir ! En plus, en première partie, il y a le groupe grenoblois HOLOPHONICS et j’aimerais bien les revoir en live.

Allez, j’ai le temps de rentrer dans la salle tranquillement, de dire bonjour à Paco, l’organisateur de cette soirée et à Christophe Ginet du Leym’Fest qui vient, lui, soutenir la scène locale.

On ne discute pas trop longtemps car il est déjà l’heure pour HOLOPHONICS de commencer. Cette fois-ci, je n’aurai pas la surprise, je sais à quoi m’attendre. Je dis ça car je les ai découverts lors d’un Leym’Fest et qu’au début de leur set, je n’avais pas accroché. En effet, c’est plutôt du rock metal moderne et j’avais mis un moment à apprécier leur musique.

Alors que là, dès le début, je rentre bien dedans. Leurs nouveaux morceaux sont dans la même veine que les anciens. Ca passe bien en live, même si visiblement le chanteur a des petits problèmes avec sa voix (j’apprendrai plus tard qu’il a la crève). Mais bon, ce n’est pas forcément dérangeant à l’oreille, il assure.

Le son comme d’habitude au Réservoir est très bon. Je suis content de découvrir en live leurs nouvelles compos et, même si HOLOPHONICS n’est pas forcément le genre de groupe que j’écoute spontanément, j’apprécie bien en live.

Le petit souci, c’est que contrairement à la dernière fois, je suis dans ma tête en mode glamouze et donc déjà en pensée avec le groupe d’après. Du coup, jai un peu de mal à rester dans leur univers car il est totalement à l’opposé de ce qui va suivre.

Allez, je profite de la pause pour respirer le bon air de la montagne et pour papoter un peu avec les potes mais je rentre assez rapidement dans la salle car je ne veux pas louper une miette de DOBERMANN. Depuis le temps que j’attends de les voir, je suis juste carrément aux taquets !

Et dès les premiers riffs, je sais que je ne vais pas être déçu. Paul DEL BELLO s’est très bien entouré. Il a pris un putain de guitariste (VALERIO RICCIARDI) et un petit jeunot (ANTONIO BURZOTTA) à la batterie qui déménage grave. Et putain c’est clair qu’il assure. Et en jeu et au niveau scénique.

La formule trio fonctionne vraiment. PAUL a une putain de voix qu’il met en valeur sur ses propres compos comme d’ailleurs sur les covers. Il ne cherche pas à imiter les gens mais à s’approprier leur morceau. mention spéciale à “Please don’t touch” qu’il arrive à faire sonner à sa manière en respectant le fond et l’âme du morceau. Voilà comment j’aime les covers, moi !

Les morceaux s’enchaînent et on ne s’ennuie pas. PAUL communique avec nous. Je n’avais aucun doute sur sa capacité à s’approprier la scène et à captiver les spectateurs. Malheureusement ce soir, le public est trop peu nombreux et c’est dommage car DOBERMAN est vraiment un groupe hard sleaze à voir au moins une fois en live.

A un moment, PAUL nous présente les musiciens et nous dit que le batteur fête ce soir son anniversaire. Bien sûr, toute la salle entonne un “Happy birthay” en son honneur mais PAUL nous arrête et nous demande de le chanter en Français. C’est cool !

Les DOBERMANN ne sont pas pressés de nous quitter. Ils nous ont annoncé le dernier morceau mais ils ne résistent pas à nous faire un petit dernier, et quel petit dernier ! C’est marrant, les concerts quelques soient les styles peuvent se suivre et se ressembler. Pourquoi je dis ça ? Pour ceux qui ont suivi mon dernier report, STEVE ‘N’ SEAGULLS avait terminé par un cover version finlandaise d’”Antisocial” et là DOBERMANN nous fait pour nous un petit cover de… “Antisocial” ! A la sauce italienne, évidement ! Mais ce qui est clair, c’est que PAUL DEL BELLO en a compris l’essence et l’importance des paroles. Il l’interprète d’une façon magistrale. Je le redis encore une fois, il ne se contente pas, lui, de le faire reprendre en choeur par le public avec des lalalala. Il est beaucoup plus proche de la rage originale que ne l’est désormais BERNIE.

Encore une fois, ce morceau met fin à la soirée et à un putain de show qui valait le déplacement !

STEVE ‘N’ SEAGULLS @ le CCO – Villeurbanne (69)

Report et Photos by Ti-Rickou

Il y a des jours où tu te réveilles et où tu es excité comme un gardon, tu as un sourire banane, en bref, tu es heureux. Et c’est mon cas aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que ce soir, je vais retrouver les fous furieux de STEVE ‘N’ SEAGULLS et évidemment, ça va être forcément délire et rien qu’à y penser, ça me rend heureux ! La mauvaise nouvelle, c’est que la fiesta se passe au CCO de Villeurbanne. Ce n’est pas que je n’aime pas cette salle – bien au contraire – mais le fait de penser que je vais me galérer comme un rat mort pour trouver une gâche, ça me redescend d’un cran.

Donc vu qu’il y a normalement une première partie et que j’ai décidé cette année de ne pas les louper, une seule solution : partir très en avance. J’ai bien fait de prévoir large, je vais finir par pouvoir dessiner de mémoire un plan du quartier. Mais à hardos vaillant rien d’impossible ! J’arrive même avant l’ouverture des portes (qu’est-ce que vous dites de ça Steve et Seb ?).

Etonnamment, il n’y a pas trop de monde devant la porte. Etonnamment car ce soir c’est full. Ceci dit, ça m’arrange car je vais pouvoir me positionner tranquillement. En passant devant le stand merch’ de STEVE ‘N’ SEAGULLS, il y a un grand costaud blond qui me fait un sourire… Je mets un instant à le reconnaître, pas facile sans sa peau de castor sur la tête ! C’est bien HILTUNEN, un des guitaristes multi-instrumentistes de STEVE ‘N’ SEAGULLS qui est au stand. Cool, maintenant je commence à papoter avec les musiciens avant le concert, ça m’évite de rester après ! J’adore ce mec, non seulement c’est un putain de musicien mais en plus, il est vraiment adorable. Voilà une soirée qui s’annonce bien ! Je ne traîne quand même pas trop au stand car de toute façon, le copain de STEVE ‘N’ SEAGULLS, je vais le revoir bientôt, lol !

KEPA @ le CCO – Villeurbanne (69)

Quand KEPA, la première partie entre sur scène, la salle est assez bien remplie. Tiens, il a du voir un peu de lumière (un peu, hein) car il est arrivé avec sa propre lampe, sa chaise et sa guitare.

KEPA oeuvre, on va dire, dans du blues mais du blues vraiment à l’ancienne. Le premier réflexe est de te demander ce qu’il fait là car ce n’est pas forcément festif. Deuxièmement, il est à peine audible. Le groupe de percus qui répète dans les studios derrière fait beaucoup plus de bruit !

Bon, c’est clair, d’entrée de jeu, je n’accroche vraiment vraiment pas. Non seulement il n’est pas raccord avec le groupe principal mais en plus, au lieu de chauffer la salle, il est en train de réussir un numéro d’hypnotiseur en endormant la salle. J’en connais un qui ne trouve même plus la force de sortir dans la zone fumeur. Je déconne, bien sûr que je sors !! En tout cas, j’ai bien fait d’arriver à l’heure, moi !

STEVE ‘N’ SEAGULLS @ le CCO – Villeurbanne (69)

Bon allez, c’est terminé. Je peux regagner la salle et là, pour rentrer, il me faudrait presque un chausse-pieds mais bon les gens sont méga cool et me laissent gentiment passer. Je vais pouvoir m’installer tranquillement pour l’arrivée de STEVE ‘N’ SEAGULLS sur scène. J’espère qu’ils ne vont pas trop tarder car, comme dirait un grand chanteur français : “Ah qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte !” et en plus il fait méga chaud. Non, je ne me plains pas tout le temps !

De toute façon les fous furieux arrivent et c’est parti !

Ben voilà, avec sa petite salopette et sa peau de castor sur la tête, je le reconnais mieux ! Est-ce que cette fois-ci je vais réussir à compter le nombre d’instruments différents qu’il utilise. Je ne sais pas car ça part comme d’hab’ dans une pure folie et je suis forcément occuper à regarder de partout, à bien ouvrir mes oreilles pour ne pas perdre une miette des arrangements et des subtilités qu’ils ont insérés dans leurs titres.

Ah, effectivement, je m’aperçois que je n’ai pas commencé par le départ. Pour ceux qui vivent sur la planète Mars et ne connaissent pas STEVE ‘N’ SEAGULLS, ce sont des musiciens qui ont décidé de reprendre des morceaux de rock, hard, metal à la sauce finlandaise avec des instruments aussi divers que des petites cuillères, de l’accordéon, de la contrebasse, une caisse à savon, etc. Il y a même certains instruments dont je n’ai aucune idée de ce que c’est. Le résultat est en tout cas neuf fois sur dix mega top.

Bien-sûr, le public réagit différemment si c’est des morceaux qu’il adore ou si c’est des morceaux qu’il découvre. Ce ne sont pas les mêmes qui vont s’éclater sur LENNY KRAVITZ que sur METALLICA. Effectivement, il y a des morceaux qui vont mettre tout le monde d’accord “Thunderstruck” d’AC/DC, les titres de MAIDEN…

J’avais raison, c’est du pur bonheur en barre ! Les gens sont dans une parenthèse enchantée avec des gentils fermiers en salopettes. Certains avec un chapeau “oeuf sur le plat en crèpe” (en vente au stand merchandising), d’autres avec une peau de castor sur la tête. Bref, on se croirait chez eux, dans leur ferme… en Finlande ! Ambiance forcément bon enfant.

REMMEL, le chanteur principal est toujours un mega frontman. Il respire la joie et l’envie de faire plaisir. Personnellement, j’adore sa voix et sa manière d’avoir su adapter les morceaux et de ne pas avoir essayer de les chanter à la manière de l’interprète originel… ce qui à mes oreilles, n’aurait eu aucun intérêt. C’est ça la force de ce groupe : c’est de s’être approprier totalement les morceaux mais de les respecter.

Les titres s’enchaînent, on a chaud mais on est bien. C’est clair que ça fonctionne mega bien ! Je suis toujours épaté par la dextérité avec laquelle les musiciens passent d’un instrument à l’autre. HERMAN, est lui aussi, un joyeux drille et ne perd jamais l’occasion de faire le spectacle. Tous les membres du groupe ont compris qu’un concert ce n’est pas que du son, c’est aussi du visuel et du show. Et chez eux, pas de colorant, que du naturel et du bio !!!

Bon, quand ils commencent à faire les premières mesures de “Thunderstruck” avec des coups d’enclume, tu sais que malheureusement le concert touche à sa fin. Mais bon on s’en tape, on en profite, tout le monde chante. Je suis aux anges ! Bien-sûr, ils nous font après des délires styles un peu polka machin et d’un seul coup, spécialement pour nous (si, si), on a droit à une version d’”Antisocial” de TRUST, entonné par HERMAN. Le public lyonnais est aux taquets et bizarrement, malgré l’accent, STEVE ‘N’ SEAGULLS nous fait une version beaucoup plus réussie que celle de l’homme au bob actuellement. Au moins, eux, ils la chantent et ne se contentent pas de faire des lalala. Allez, je viens de me faire plein de nouveaux copains sur ce coup-là !

Cette fois-ci, c’est fini. Ce doit être le second effet Kiss Cool. J’ai toujours un énorme sourire banane, je suis heureux et j’ai une nouvelle fois pris une mega tarte. J’aimerais bien quand même que la prochaine fois que je les vois en live, ils nous fassent un ou deux morceaux à eux et je suis sûr qu’on s’éclatera pareil.

Un grand merci à Mediatone et un mega merci à STEVE ‘N’ SEAGULLS pour ce moment hors du temps, des modes et des convenances musicales.

Long live rock ‘n’ roll my friends !

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Report et Photos : Hi’ Twist

Ce soir, je me rends au Réservoir de Belley. Je ne connais pas encore cette salle de concert mais on m’a vanté tout le bien de ce lieu si convivial. Après avoir tourné un peu dans cette petite bourgade de l’Ain, j’arrive enfin à destination.

Très jolie salle que je découvre tout comme le stand de merchandising où ce soir IVAN ROUGNY (le bassiste de MÖRGLBL) est de corvée ! Mada (du fan club) me fait la promo du nouvel album en me vantant ses qualités musicales exceptionnelles.

POPPY STREET @ le Réservoir – Belley (01)

Mais déjà les premières notes de guitare annoncent le trio POPPY STREET qui a la difficile tâche d’ouvrir les festivités.

J’avais découvert son leader, le guitariste FRANCK GRAZIANO, l’année dernière lors du festival Guitare en Scène. En effet, après avoir assuré une master class (tout comme en 2017), il avait rejoint le soir, en guest, le CHRIS GODIN’S DIRTY BLUES BAND. Tout comme ULI JON ROTH, le légendaire guitariste de SCORPIONS, première période (résumée sur le superbe album “Tokyo Tapes”).

Officiant dans un registre rock instrumental, on a pu découvrir un guitariste maîtrisant le manche et de belles mélodies instrumentales..

Avec trois albums à leur actif, le trio (avec STEPHANE à la basse, le frère jumeau de FRANCK), nous délivre un aperçu de son talent !

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Place déjà aux zinzins de la planète prog’ metal fusion jazz, j’ai nommé
MÖRGLBL.

L’intro de “Cor à cor”, avec un son de cor de chasse quelque peu dissonant, annonce “Anarchytektür”, titre aux riffs acérés. Cette soirée est placée sous le signe de leur nouvel opus “The story of Scott Rötti” (septième album du groupe) et le trio en jouera quasiment l’intégralité (si on compte juste l’intro du morceau “Cor à cor”).

“Döner d’örgazm” nous délivre un son de guitare bien original avec un petit clin d’œil à GENESIS à sa grande époque prog’ et une référence au maître STEVE VAÏ.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

“Dark vâdim” est un moment fort de l’album où CHRIS GODIN nous délivre de belles démos de guitare avec toujours cette belle maîtrise mélodique. “Les légions du rhum” oscille dans un style jazzy fusion prog’ et toujours avec de belles références comme les maîtres du métal progressif, les canadiens de RUSH. Des jeux rythmés mais aussi une mélodie originale au vibrato.

“La lèpre à Elise” et son intro basse groovy se termine dans une pureté guitaristique à la JEFF BECK. S’ensuit le très Zappaesque “Crime minister” et un meddley dédié à KING CRIMSON nous annonce “Panzer kökötier” et ses riffs funky en intro.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

“The memory of Scott Rötti” laisse place à un nouveau meddley mais cette fois-ci dédié aux légendaires YES. “Prög töllög”, par moments, me fait penser à nouveau à RUSH. “2 flics amis amish” termine en beauté la saga “The story of Scott Rötti” avec une démonstration de tout le savoir-faire guitare/basse/batterie de la formation. On a aussi droit à un superbe passage batterie dans l’esprit d’un STEWART COPELAND (THE POLICE).

Retour aux précédents opus avec “22 oz”, “Untold stories” tandis que “Mécanismes du temps”, titre de leur premier opus (déjà plus de vingt ans !) clôt cette soirée dédiée à la guitare et au groove.

MÖRGLBL @ le Réservoir – Belley (01)

Perso, des semaines après ce concert, je saisis encore de nouvelles subtilités musicales de “The story of Scott Rötti”, après plus d’une quinzaine d’écoutes ! Eh oui, quand même !!!

P.S. : Je dédie une mention spéciale à la sympathique équipe du Réservoir !

JOHN GARCIA AND THE BAND OF GOLD – Same

Label : Napalm Records – Sortie : 04 janvier 2019C

Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyot : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!

JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !

Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !

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JETBOY – BORN TO FLY

LABEL : Frontiers Music – SORTIE : 25 janvier 2019

Je suis mega content, les JETBOY sont de retour avec un nouveau CD. Et de 12 nouveaux morceaux, pas des démos, pas de fonds de tiroir. Tous ceux qui ont craqué sur ce groupe dans les 80 peuvent comprendre ce que je ressent. Pour les autres, les bébés de 30 ans et moins, les JETBOY c’est du hard glam de fous furieux, des morceaux qui tuent ta nuque et te crêpent les cheveux sans mettre un poil de laque ! Donc sans attendre, go pour ce “Born to Fly” !

Et c’est magique. Aux premières notes déjà, ma nuque sait qu’elle va souffrir, mon visage s’illumine comme devant un Paris Brest. JETBOY is really back ! Les morceaux sont top, même les ballades. On retrouve vraiment l’esprit du groupe et (ouah !), les morceaux n’ont pas été composés pour remplir une galette mais parce qu’ils sont désirés. Désirés pour aller faire la fête aux 4 coins du globe avec leur public.

Merci à Frontiers de nous avoir permis de les retrouver ; et pas n’importe comment : comme je les avais quittés ! C’est évidemment un plus que mega coup de coeur pour cet album ! I’m very happy ! Vivement une tournée, putain ! JETBOY, JETBOY !!!

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KANE ROBERTS – THE NEW NORMAL

LABEL : Frontiers Music – SORTIE : 25 janvier 2019

C’est le moi des retours. Là, c’est au tour du bodybuildé guitariste KANE ROBERTS. Je suis très fan de ce qu’il a fait, ses albums solo, le “Constrictor” d’ALICE COOPER. Bref, j’ai hâte de découvrir celui-là. En plus, KANE ROBERTS est loin d’être tout seul sur ce CD, il a des copains et il les a fait participer. Et ses copains, ce n’est pas Polo, le prof de dessin, c’est ALICECOOPER, KIP WINGER, JOHNNY 5, ALISSA WHITE GLUZ, etc.

Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’il y a des mega guests qu’un album est forcément bon… Et vous n’auriez pas tort. Mais quand ces guests sont bien utilisés, comme c’est le cas présentement, c’est un gros plus. KANE a su leur trouver la place parfaite sur les morceaux et ça donne un superbe album de hard-rock moderne, puissant et mélodique avec des morceaux qui restent bloqués dans ta tête.

Ouah, ça fait mega plaisir de le retrouver, et en plus avec ALICE COOPER ! Non, ce n’est même pas la peine de le demander, c’est un coup de coeur. Automatique.

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SIX MONTHS OF SUN – BELOW THE ETERNAL SKY

LABEL : Cold smoke recording – SORTIE : 11 mai 2018

Comment vous présenter les Suisses de SIX MONTHS OF SUN ? Ils oeuvrent en stoner instrumental, donc tous ceux qui n’aiment pas le stoner et l’instrumental ne devraient déjà plus être là ! Et c’est dommage car leur stoner flirte avec le doom mais ce n’est pas trop pesant, bien équilibré entre puissance et ambiance lourde.

Perso, je suis fan. Les morceaux te font voyager dans les forêts profondes, dans des course-poursuites avec des sectes au fin fond d’un cimetière quand ils ne t’emmènent pas en vadrouille dans un désert brûlant. J’arrête mon délire perso car chaque persone peut faire le sien. C’est ça l’avantage de ne pas avoir de paroles, pas de fil directif ; c’est toi le héros de l’histoire !

Un album vraiment conseillé aux amoureux du genre. A écouter très fort et sans modération !!!

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LOOKING FOR MEDUSA – DE PROFUNDIS

LABEL : autoproduit – SORTIE : septembre 2018

En me passent le CD de LOOKING FOR MEDUSA, comme je le fais régulièrement depuis que je l’ai, j’ai eu comme un doute… est-ce que j’en avais fait la chronique ou pas ? Et, comme de bien entendu, et à ma grande honte, je me suis aperçu que non. Le comble pour un disque que j’adore ! Je répare donc ça illico !

Comme j’ai buté le suspect de suite, je ne fais pas de détour : l’album de ce groupe de Clermont-Ferrand est un pur bonheur en barre. Du hard-rock comme on l’aime, mélodique, couillu, inspiré. Le chant est en français ou en anglais selon les titres, la voix d’OLIVIER COSTES colle parfaitement à la musique et c’est aussi bon dans les deux langues. En plus, les paroles ne sont pas connes ! Et que dire des refrains ? Tu les reprends en chantant à tue-tête et ils sont encore dans ton cerveau quand tu te réveilles. Les duels de guitares sont subtils, la prod’ est très bonne… Bref, le premier album de LOOKING FOR MEDUSA est une pure tuerie !

En plus, il est addictif. On a du mal à s’en passer. Et la pochette, j’adore !

En résumé, rien à jeter sur cet opus ! C’est bien-sûr un mega coup de coeur qui dure, qui dure ! Je sens qu’il va retrouver mes album de hard-rock français préférés celui-là !!

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SULPHAT’ KETAMINE – OVER THE RUNK

LABEL : autoproduit – SORTIE : 17 novembre 2018

Vous détestez le hard-rock psyché 70, les morceaux longs avec changements de rythme, l’orgue Hammond, les gros délires musicaux ? Et bien dans ce cas, vous pouvez aller jouer sur l’autoroute la plus proche car les SULPHAT’ KETAMINE sont tout droit sortis des années 70 et de toute cette ambiance où la seule limite est celle d’une imagination délirante.

Les bougres se lâchent grave, mélange de blues et de spyché… Ils flirtent même avec MOTORHEAD. Bref, ils sont en version “les freins, c’est pour les lâches” et putain ça joue et ça sonne grave ! On ne s’ennuie pas une seconde et cerise sur le gâteau, on est toujours surpris. Il suffit de se laisser emporter dans leur délire et on se sent mega bien. Attention car lorsque l’écoute est terminée, on se retrouve comme un junkie qui ne veut pas redescendre de son truc : on ré-appuie sur “play” pour en reprendre une dose.

Bref, un mega coup de coeur pour ce groupe hors normes, hors modes !! Achat plus que conseillé.

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