Bon théoriquement, mon samedi était bouclé depuis un petit moment car il devait y avoir la release du nouvel album des RAKEL TRAXX à l’excellent magasin Rock Azylum de Voiron mais comme les sardines ont du bloquer le port ou qu’il y du y avoir quelques événements très marseillais, le CD n’a toujours pas atteint le port. Oups ! Pas grave, ce n’est que partie remise puisque c’est repoussé au 26 novembre.
Donc, comme je me retrouve sans concert – horreur ! malheur ! rage et désespoir ! – je me suis rappelé que le bassiste d’EVE’S BITE que j’ai rencontré il y a quelques jours m’avait rappelé une date pour ce soir. Et, comme ça fait un petit bout de temps que je ne suis pas allé assister à un concert à l’Hôtel de la Musique de Villeurbanne, je me suis dit que c’était l’occasion d’y retourner.
Bon, à part que je suis repassé quatre fois devant sans le voir (c’est vrai ça, c’est très différent quand il fait noir et froid et qu’il n’y a personne devant !), j’ai trouvé facilement. Mdr.
La première impression c’est qu’on ne va pas être serrés ce soir. Il faut dire que dans un rayon réduit, il y avait pas mal de choses concernant plus ou moins notre musique. Je suis arrivé tellement en avance que j’ai même le temps d’écouter un morceau du futur EP de EVE’S BITE. Eh oui, Ti-Rickou est privilégié !! Du coup, je suis encore plus impatient de les revoir sur scène.
UNIVERSALIS
Mais avant, il y a deux groupes.
Le premier UNIVERSALIS ouvre les hostilités. Euh, en fait de groupe, on va avoir une chanteuse et un guitariste. Oups batteur ! Oups bassiste ! Vive la boîte à rythme. C’est fou comme ça part bien..
Du coup, quoi dire mes copains ?… La chanteuse a une belle voix, c’est dans l’esprit rock, ils ont des compos à eux mais bon c’est bien jeune tout ça et la boîte à rythme, moi ça me perturbe. Ils auraient vraiment du – quitte à jouer dans cette configuration – le faire avec une guitare acoustique. Je pense que ça aurait été plus judicieux.
REGENCE
Courte pause et c’est au tour du deuxième groupe. J’étais assez impatient de les découvrir car ils oeuvrent dans un style que je ne connais pas énormément : le visual key. Bon décidément les batteurs et les bassistes semblent poser un problème ce soir car là non plus, ils n’en ont pas !
En revanche, REGENCE a deux guitaristes.. et un chanteur.. of course ! On est toujours dans une config’ “on se sert d’une boîte à rythme et de parties enregistrées”, ce qui va toujours me perturber un petit peu.
Mais c’est largement d’un autre niveau que le premier groupe. Musicalement, c’est même très proche du métal à part le chant. Je m’attendais à un chant plus perturbant pour moi – en bref soit carrément dans les hyper aigus soit grosse voix – mais non. C’est assez intéressant, un mélange métal-new wave-goth.
En plus, visuellement, c’est travaillé. Rien que leur apparence physique déjà, même si le look du chanteur me fait un peu penser à celui d’ADAM ANT .
C’est assez surprenant mais bien sûr je serais curieux de les voir avec une formation complète.
EVE’S BITE
Voilà, les entrées étant passées, on passe au plat principal. Eh oui, ils ont un batteur, yes (batteur qui d’ailleurs n’est pas une batteuse) ! Pour ceux qui n’ont pas suivi les aventures d’EVE’s BITE, leur batteur avait été momentanément remplacé par OXANNA, ex-batteuse de SWINE DIAMOND. Mais bon ROBIN est revenu de son beau voyage et il a repris sa place. Donc c’est avec leur formation habituelle qu’ils attaquent leur set.
Wah, ça part fort. moi j’aime bien, moi je suis fan ! En plus, on va avoir droit à des morceaux de leur premier EP, à des nouveaux morceaux du futur et même à un petit cover de MOTORHEAD. Les EVE’S BITE que ce soit devant vingt ou deux cent personnes, ils y vont !
La progression du groupe est flagrante. Les futurs nouveaux morceaux sont terribles et donnent hâte d’entendre le reste.
Bon bien sûr on ne va pas se quitter comme ça, on va avoir droit à un rappel et ce soir c’est sûr que les plus forts, c’étaient les stéphanois !
On prend le temps de papoter. Pas trop car dehors, même si on est encore en été, ça sent déjà la neige et il pèle. Heureusement que la musique d’EVE’S BITE m’a réchauffé !
Comme il était hors de question que je loupe un concert du groupe australien RAGDOLL et que la date la plus proche de ma base était Saint-Etienne, je me suis dit que ça allait me faire une bonne raison d’aller faire un coucou à mes copains du Thunderbird ! Et c’est pour ça que je suis en voiture direction le Royaume des Verts.
Heu, le mec prudent avait vérifié que les stéphanois ne jouaient pas à domicile ce soir. Et non, ils jouent à Paris !! Je suis malin quand même ! Du coup, je n’ai pas compris que les parkings soient full et j’ai du tourné un petit moment pour trouver une place. Mais bon, même pas inquiet, il n’y a pas de groupe de première partie et je suis parti en avance. Re-malin again !
Heu… je commence à comprendre : il fait plus de trente et tous les stéphanois sont sur les terrasses… souvent avec une télé qui diffuse le match..
SOULSHAKE DIRTY
Bon arrivée au Thunderbird facile. Papotage avec des copains avec Béranger d’EVES’S BITE qui me donne leur prochaine date. Et d’un seul coup, il me dit qu’il ne veut pas louper le premier groupe parce que ce sont des copains à lui ! Que c’est un groupe de Sainté.
Moi non plus je ne veux pas louper le premier groupe, je ne savais même pas qu’il y en avait un (j’ai encore bien préparé mon truc, moi). En plus, les groupes sur Sainté, ils ne sont pas légion !
A peine parlé, action ! Direction les entrailles du Thunderbird où un groupe de jeunes à déjà commencé à jouer. Et putain, c’est bon ! Vraiment, c’est bon ! Ils sont dans un style fuckin’rock’n’roll, mélange HELLACOPTERS, NASHVILLE PUSSY (sans les filles, sniff !), ça joue, c’est en place, les morceaux sont biens, la voix est nickel.
Vraiment une bonne surprise. D’autant plus que j’apprendrai par la suite qu’ils ont six mois d’existence ! Et déjà, ça le fait !
En plus ce soir c’est soir de gala au Thunder, il y a du monde sans être fort heureusement pour nous totalement blindé car on se croirait déjà dans un sauna… Comme si on n’avait pas déjà assez chaud là-haut à l’air libre. Du coup, leur set me parait trop court.
Bon c’est fini, maintenant je peux me renseigner pour savoir comment ils s’appellent. Et ? Et ? Allez, je vous le dis, le groupe s’appelle SOULSHAKE DIRTY, et si vous voulez mon avis, c’est un groupe à suivre. C’est ma rédactrice qui va être contente, elle va devoir rajouter un nouveau dossier dans la rubrique “groupes” du webzine !
Allez, opération oxygène te ré-hydratation ! Le Thunder plus efficace qu’un sauna norvégien. Je viens de perdre au moins trois kilos… C’est cool, je vais pouvoir manger un kebab !!!
RAGDOLL
C’est quand même dingue, on est mi-septembre et on a même chaud en T-shirt… Eh, c’est quoi ce bruit ? Oh putain, les RAGDOLL ont déjà commencé !!!
Go, retour rapide au sous-sol du Thunder. C’est marrant, il y a un petit peu moins de monde mais il fait encore beaucoup plus chaud. En tout cas, juste à temps pour d’entré se prendre une grosse baffe. Nos copains australiens viennent de commencer et ils ne sont pas là pour faire du tourisme. Et wah ! formule trio direct in the face ! I’m happy. Je suis très heureux d’être là car ça commence fort. Ca c’est du hard-rock comme je l’aime, mélodique, efficace, fait avec les tripes… bon avec les doigts et les guitares aussi ! Leurs morceaux sont superbes et comme tous les groupes australiens, ils ont un côté à part. En plus, la formule trio permet une homogénéité et une force et là on en a le parfait exemple.
Dommage que la scène du Thunder ne leur permettent pas de bouger comme ils le souhaiteraient car on voit bien que le bassiste et le guitariste sont un peu à l’étroit sur scène. Le batteur de toute façon, ça ne lui change pas grand chose, lol ! Mais bon, ils ne s’en plaignent pas te vont nous délivrer un set sans fioritures, mais putain que c’est bon !!
En plus, je découvre les morceaux qui figurent sur leur premier album que je n’avais jamais pu écouter.
Bon, je n’ai pas regardé l’heure, j’ai l’impression que ça fait cinq minutes que je suis là. Mais vue l’eau que j’ai perdue, ça doit faire beaucoup plus. Pour une fois, je ne vais pas attendre pour papoter en bas, je vais attendre qu’ils remontent !
En attendant, on échange nos impressions avec les copains et on tient tous le même discours : les RAGDOLL en live, ça déchire ! Et c’est vraiment encore une fois un groupe australien à suivre !
Bon, je ne vais pas partir comme ça, je vais faire quelques photos du groupe. En plus je suis transformé en photomaton par les copains qui veulent leur photo souvenir. Je plaisante avec le groupe. En plus d’être de super musiciens, ils sont méga cool et ça, c’est le kangourou dans le bush !!!
En tout cas, encore une fois, l’excellent label Bad Reputation a eu le nez fin.
Le temps de dire au revoir à James et Elise et je suis parti. Tiens, c’est marrant, il est très, très tard et il y a toujours un monde fou dans les rues. Je monte dans la voiture, pressé de continuer le voyage en Australie… Et tout ça pour le prix d’un CD !!!
Bon, comme depuis quelques années maintenant, le premier samedi de septembre c’est destination Leyment pour son désormais incontournable Leym’Fest. Et cette année, se sera sous le soleil et la chaleur, ce qui est de bonne augure !
L’avantage d’y aller chaque année, c’est déjà que je ne me perds pas !! Et heureusement car lorsque j’arrive à l’entrée du fest, j’entends une voix qui m’est familière annoncer le début de leur concert. J’arrive pile poil. Trop fort !
Je ne prends même pas le temps de récupérer mon pass et je fonce direct vers la scène où FURY AGE vient de commencer.
FURY AGE
FURY AGE, c’est le groupe de MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, OBLIVION, FORTUNATO). voilà pourquoi la voix m’était familière ! Lol !
Je suis vraiment content d’être arrivé à temps car j’avoue que j’adore MARKUS et son style de basse si particulier… sans parler de sa présence scénique ! J’avais vu FURY AGE en avril 2015 lors de leurs tout premiers débuts et je les avais mis dans les groupes à suivre. Là, ils jouent sur une belle scène (les orga me diront d’ailleurs que c’est la scène qui a servi au Sylak Open Air le vendredi). Le son est bon et même à 18 h, il y a pas mal de monde.
Bref, toutes les conditions pour faire un bon show ! Et FURY AGE ne va pas se priver ! Pas la peine de dire que MARKUS sur scène se donne à 200 %. Il vit ce moment comme si c’était le dernier. Toujours fun et technique à la fois. Les autres musiciens ne sont pas en reste, ce qui donne un show très visuel trop souvent négligé par les groupes. Un live, ce n’est pas seulement du son mais c’est aussi du spectacle et chez FURY AGE, ils l’ont bien intégré !
En plus, leurs morceaux hard-rock mélodique font mouche. Ils réussissent à faire du mélodique pas chiant.
Chez FURY AGE, chose assez rare pour être signalée, c’est une fille qui tient la batterie et en plus de taper sur ses fûts, elle chante même sur un morceau (très bon par ailleurs), ce qui permet à MARKUS de laisser reposer ses cordes vocales quelques minutes ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais MARKUS FORTUNATO en plus de tenir la basse assure aussi le lead vocal !
Le groupe met tout le monde dans le ton au diapason de la soirée. Une soirée qui sera hard and fun et… méga chaude ! Très bonne prestation de ce groupe qui fait plus que confirmer le bien que j’en avais penser la première fois.
Bon c’est fini. J’ai le temps de récupérer mon all access et de dire bonjour aux nombreux potes présents ce soir. Eh oui, le Leym’Fest c’est ça, un fest fait pour l’amour du style ! Du coup, on s’y sent comme en famille, une famille réunie par AMM, de grands passionnés devant l’éternel qui nous font partager leur passion. Et ça, pour moi, c’est coup de cœur !
URGENT
Et pour cette édition, ils ont mis les petits plats dans les grands : plein de stands, merch’ des groupes of course, stand de bières artisanales ou métal (dont les toutes dernières bières MAIDEN !!), stand de bijoux, stand des festivals amis (Serpaize en Rock, Le Péage du Rock, etc), stand ravitaillement bon et pas ruineux. Bref, tout pour ne pas voir le temps passer… surtout qu’on est toujours dans une ancienne caserne et que c’est un site superbe. Cette année, ils ont en plus investi dans une scène plus grande qui rend très bien dans ce lieu.
Bon, c’est pas tout mais c’est maintenant l’heure pour les grenoblois de URGENT de monter sur scène. Ca me fait plaisir de les revoir en live ! Et là en plus c’est dans de très bonnes conditions !
URGENT
D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire, les musicos sont dans une grande forme et la setlist qu’ils nous proposent ce soir est composée à 97 % de morceaux issus de leurs deux albums. On aura droit à une nouveauté aussi ! Hé oui, ce soir c’est jour de fête au Leym’Fest ! Perso, j’aime leurs compos hard mélodique.
Y’a pas à dire, leur musique ressort vraiment en live, surtout que chez URGENT non seulement ça joue mais qu’eux non plus n’ont pas oublié le côté scénique ! Le public de plus en plus nombreux apprécie en connaisseur.
Cerise sur le cake, ils nous offrent un moment fun sur une cover de la Vierge de Fer. Ils font venir CHRISTOPHE GINET, l’un des organisateurs de la soirée pour chanter avec eux ! Si ça c’est pas le signe d’une soirée hard-rock pour faire la fête ! Allez, un petit dernier et c’est plié.
ARCHANGE
Je n’ai pas le temps de redescendre. Je profite de la pause pour aller interviewer les jumeaux de CHEMICAL WEDDING (vous aurez bientôt l’interview… si je suis gentil !) avant le début d’ARCHANGE, ma découverte scénique de la soirée.
Je n’ai encore jamais eu la possibilité de les voir en concert et je suis donc au premier rang pour le début de leur set. Vu le pedigree des musiciens (ex-REST IN PEACE, ex-PRESENCE, ex-NIGHTMARE), je n’ai aucun doute sur leurs capacités scéniques mais il me reste toutefois à découvrir de visu ce que ça donne en concert.
D’entrée de jeu, je suis frappé par la ressemblance avec SCORPIONS, surtout au niveau du chant. Je pense aussi à un autre groupe allemand des 80, TRANCE. On est dans cette famille que j’aime du hard-rock 80, bien fait, mélodique et puissant.
Bien sûr, ça passe très bien en live et le public est heureux ! L’énergie est là et bien là et les musiciens sont visiblement très heureux d’être sur scène pour nous distiller leur musique.
Bref, ARCHANGE c’est encore un groupe qui confirme qu’à Grenoble il y a une putain de scène hard and heavy de qualité. J’ai passé un très bon moment avec ce groupe très carré et très pro. Une bien bonne découverte et un groupe que je suivrai avec la sortie prochaine de leur LP !
CHEMICAL WEDDING
J’ai à peine le temps de papoter avec les copains et les copines (dont certains sont venus de loin pour ce fest – un salut spécial à Jocelyne qui a fait la route depuis Besançon pour venir !) et c’est le tour des grenoblois (eh oui, qu’est-ce que je viens de vous dire : un putain de vivier, cette ville !) de CHEMICAL WEDDING de monter sur scène.
Eux aussi sont très contents d’être là et de jouer dans cette ambiance. Les CHEMICAL WEDDING au niveau de la scène – et du CV (voir la très bonne interview à venir) – ça le fait. Ils nous balancent leur heavy rock bien senti et nous emmènent avec des riffs comme on les aime.
Au risque de me répéter, j’adore la voix du chanteur, l’énergie et la mélodie des morceaux. Ce sont des putains de zicos – encore 5 euros dans la tirelire ! – mais ça ne les empêchent pas d’être méga fun et de s’éclater sur scène.
Bien sûr, la setlist fait la part belle aux deux CD du groupe. Le public ce soir à vraiment de la chance d’avoir des groupes de compos de cette qualité qui sont là pour lui donner un max de plaisir !
Wah !! C’est vraiment une très grosse prestation que nous ont offert les CHEMICAL WEDDING ce soir !
HEAVYLUTION
Le temps de m’hydrater un peu et il est déjà l’heure pour le dernier groupe de la soirée, les grenobl… non, non ! les stéphanois de HEAVYLUTION de prendre la scène d’assaut avec leur heavy metal à la JUDAS et consorts.
Et les fans du style ne vont pas être déçus d’être restés car d’entrée de jeu, les stéphanois vont y aller en mode “les freins, c’est pour les lâches” ! Vous vouliez du heavy qui nique le cou et dégage les esgourdes, vous allez être servis !
Leurs morceaux sont de purs brûlots forgés aux forges des 80. La voix est dans la pure tradition du style (et quelle voix !), les guitares et la basse aussi sans oublier le batteur très solide à son poste. La dernière fois que je les avais vus, j’avais dit qu’ils avaient élevé le niveau, je le re-confirme ! Ils sont vraiment passés à l’étape supérieure !
Bouh, c’est déjà bientôt la fin ! Et ils nous la font avec un morceau en forme d’hymne métal. Ce qui est super sympa, c’est qu’ils appellent eux-aussi CHRISTOPHE GINET pour le faire avec eux.
On termine le fest sur la même note qu’au début : des copains qui se retrouvent pour faire de la musique et nous faire écouter la musique qu’ils aiment. C’est encore plus vrai quand CHRISTOPHE appelle tous les musicos de la soirée (enfin ceux qui restent !) à venir sur scène pour le salut final. Trop bon !
Christophe d’AMM
Il est plus d’une heure du mat’, il fait encore très, très chaud (rappelez-vous pour ceux qui étaient là, l’an dernier on avait les dents qui claquaient même avec deux polaires !), on est bien, on ne veut pas partir.
Un chose est sûre, on sera là l’année prochaine pour un nouveau Leym’Fest ! Et que comme ce fest grandit d’années en années, il y a de très grandes chances pour qu’il devienne incontournable .
PS : un grand merci à AMM pour sa prog’ et sa passion débridée pour notre musique. Un special thank à CHRISTOPHE GINET pour la gentillesse avec laquelle il nous reçoit.