Chroniques CD – Août 2020

GARDNER JAMESSynergy

Label : Pavement EntertainmentSortie : 05 août 2020

Coup de coeur Seb 747

En ces temps où la chaleur abonde, il est temps de se rafraichir sur la terrasse – ou sur la plage, c’est selon – avec une bonne bière bien fraîche tout en écoutant ce Gardner James qui vient tout juste de sortir.

Pour les plus jeunes d’entre vous, le nom de GARDNER ne vous dira sûrement pas grand-chose, et les plus vieux se poseront la question : “Je connais le nom, mais qui c’est déjà ?”. Eh bien, jeune Padawan et maître Jedi, Gardner, c’est Janet Gardner, l’ancienne chanteuse du groupe de hard-rock mélodique 100% féminin des 80’s : VIXEN. Après avoir pris congés de ses camarades l’an dernier, elle sort son troisième album en collaboration avec, comme sur ces précédents efforts solo, son mari de producteur (Tyketto, entre autres), Justin James. Sauf que cette fois-ci, ils ont décidé de mettre leurs deux noms, tellement ils ont travaillé de concert (à défaut de pouvoir en faire des concerts. Lol).

Autant j’avais adoré les débuts en solo de Janet en 2017 ainsi que son album suivant sorti l’an passé (avec un son hard-rock des plus agréables), autant cette troisième version, présentée comme Gardner James est, à mon goût, la meilleure à ce jour. Dès le titre d’ouverture « Wounded », le premier single, avec son riff principal qui rentre dans le lard, son refrain très 80’s, ses superbes couches de voix, on sent qu’on va passer un bon moment.

Notre copine n’a rien perdu de sa superbe et son style de voix, reconnaissable entre mille, est toujours aussi cool. Musicalement, ça envoie du bois, comme avec « You Can Kiss This », une super chanson qui te donne une envie folle de headbanger ou « Rise Up » un titre prenant un ton bluesy tentaculaire, avec un petit côté Kenny Wayne Shepherd et Bad Company des 90’s ou encore « Lonely We Fight » avec ses superbes solos de guitares et les hurlements en refrains de Janet et « Gone » un petit morceau qui sent bon le VIXEN des 80’s avec son refrain taillé pour les live.

Bien évidemment, nous avons aussi droit aux ballades, « Running to Her », le superbe « Say You Will » joué au piano par Janet sur fond de guitare électrique, « I Promise » au refrain de tueur, et « Flying on Faith » et ses supers solos. Le dernier mot va au « Talk To Myself », un morceau fun, à la saveur pop punk et très rock and roll.

LORD OF THE LOSTSwan Songs III

Label : Napalm RecordsSortie : 07 août 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Les fans de dark-rock metal, j’espère que vous êtes aux taquets car les Allemands de Lord Of The Lost sont de retour avec non pas 1 CD mais 2 !

Je bute le suspect direct : si vous aimez les belle mélodies, la voix chaude, les super harmonies et les instruments classiques, il ne faut pas réfléchir et foncer sur cet album ! Je reprécise, c’est bien du dark-rock donc les fans de gros riffs, de voix à la mords-moi-le-noeuds, passez votre chemin. Là, vous allez trouver tout le contraire, de la beauté, de la finesse.

Normalement, je ne suis pas trop fan de ce style mais là, je craque, je fonds littéralement sur leur morceaux, captivé par leur univers ! Donc c’est bien évidement un mega coup de cœur pour cet album qui sera parfait pour vous accompagner sur la plage. Bonnes vacances et vive le dark-rock !

P.S. : il existe en version mega coffret magnifique. En plus, la pochette est superbe, strange et interdite au moins de 18 mais très belle !!

BLUE OYSTER CULT45th Anniversary – Live in London

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Yeeeeeeeeesssss, B.O.C. est de retour !! Bon, avec un live mais un live qui a célébré le 45e anniversaire du groupe avec une série de concerts à travers l’Europe. Lors du Stone Free
Festival, le 17 juin, Blue Oyster Cult a joué pour ce seul show l’intégralité de leur premier album. Une vraie fête d’anniversaire pour les 45 ans de sa sortie !

Bien-sûr, des morceaux phares du groupe sont aussi présentés. Alors oui, les frères Bouchard ne sont plus là, mais le groupe n’a rien perdu de sa niaque.

Ce CD vaut vraiment le coup car le son est grand et que les morceaux sont top… et que c’est quand même un groupe de légende qui tourne encore et fait de superbes prestations !

Pour vous convaincre de l’acheter, il y a une superbe cover de Stan Decker qui a fait un superbe travail. C’est original et moderne et c’est carrément calé dans l’univers du groupe !! Moi, je mets un coup de cœur pour cet album. J’aime trop ce groupe, moi !!

DEEP PURPLEWhoosh !

Label : Ear Music – Sortie : 07 août 2020

Deep Purple, ou plutôt le groupe jouant sous le nom de Deep Purple, sort son 21e album studio avec Bob Mezrin aux manettes. Donc au moins, le son sera bon ! Comment, je suis dur ? Depuis le départ de Ritchie Blackmore, c’est un ersatz du Purple qui sort des albums. Probablement afin de pouvoir tourner en live. C’est de bonne guerre, sauf que Steve Morse est un guitariste de jazz rock, que Gillan n’a plus de voix et que leur hard-rock est loin derrière eux.

Alors, pourquoi je le chronique encore ? Bonne question, je dois être maso grave ou alors j’adore tellement le Deep Purple des années 70 à 82 que je rêve toujours d’un vrai album de Deep Purple… Mais bon…

Allez on écoute sans à priori, comme si je ne connaissais pas le groupe style écoute à l’aveugle.

Heu, c’est quoi ce groupe qui s’inspire de Deep Purple pour bobos jazzy ?! Putain, c’est horrible ! Arrêtez le massacre ! On sent bien qu’ils veulent faire du Deep Purple, on reconnaît de loin le style mais putain c’est quoi cette soupe ?! Non, non, les « c’est bien joué », les « tu as vu leur âge », je m’en tape ! Il y a plein de groupes créatifs. Pas de temps à perdre avec cette bouse pour papys de 90 ans ou alors pour fans ultimes qui du moment que c’est marqué Deep Purple sur la pochette, trouvent ça bon. Je vais finir par citer Trust : « Le temps efface tout, c’est dégueulasse » ! Après, il faut bien qu’ils vivent mais qu’ils fassent leur truc sous le nom de Gillan Morse Band (bon d’accord, ils joueraient dans des salles de moins de 500 personnes et vendraient très peu d’albums), mais ne massacrons plus la légende Deep Purple !!

Voilà, je me suis fait plein de potes et je vais pleurer en écoutant « Made in Japan ». Je vais aussi probablement rêver à un autre Deep Purple avec Ritchie qui serait revenu at qui aurait pris Romero pour remplacer un Gillan aphone, na. Bien-sûr, comme dirait mon copain Steve 74 : « C’est ton avis à toi.». Ce à quoi je répondrais : « C’est ma chro donc j’ai raison, lol ! »

Ah oui, j’avais encore raison sur un truc, le son est bon… d’ailleurs, c’est le seul truc qui est bon sur cet album !!!

RAMOSMy Many Sides

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Coup de cœur W.T.R.

Je vois vos sourcils se froncer… C’est quoi ce groupe, Ramos ? Bah, c’est le groupe de Josh Ramos (Hardline, The Storm, Two Fires) et c’est surtout son premier album solo !

Pour le chant, il a invité des copains : Eric Martin (M. Big), Danny Vaughn (Tyketto), Harry Hess (Harem Scarem), Joe Retta (Heaven & Earth), Terry Illous (XYZ, ex-Great White), John Bisaha (The Babys), Tony Harnell (ex-TNT) et Tony Mills (ex-Shy, TNT). Pas mal, non ?

Mais ce n’est pas tout d’avoir plein de copains alors il me reste à écouter ce que ça donne. En tout cas, vu leur style, on est sûrs que ce ne va pas être du gros black metal qui tâche !

Gagné ! On est dans du pur hard FM classieux, inspiré et pas mou du genou, AOR pour papy guimauve. Là,
c’est beau mais puissant et mélodique, pas soporifique pour un sou. Les
morceaux sont magnifiques et bien qu’il y ait beaucoup de guests, cet album a une homogénéité et même une âme !!!

Un CD parfait pour les vacances, au volant ou sur la plage. Un premier essai réussi pour Ramos avec forcément un coup de coeur du webzine ! Allez, on bosse pour le 2e album maintenant, lol ! Heu… s’il te plaît, tu pourrais rappeler tes copains pour le 2e aussi ?

Achat du mois pour les fans de hard-rock classieux !!

DUKES OF THE ORIENTFreakshow

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Pour nous faire passer un très bon mois d’août les pieds des l’eau, Frontiers Music nous sort le deuxième album des Dukes Of The Orient, « Freakshow ».

C’est sûr que les fans de gros riffs qui bastonnent, de double caisse et de voix agressives vont allez faire un tour sur l’autoroute. En revanche, les fans de belles mélodies, de voix chaudes, de claviers et surtout d’Asia vont foncer sur cet album !

Ah oui, j’avais oublié de vous dire que le chanteur du groupe se nomme John Payne (d’où le côté Asia) et que le claviériste n’est autre que Erik Norlander (Last in Line, Lana Lane, Rocket Scientists) !

On a donc un AOR Classieux avec sax’ et claviers.

C’est beau mais c’est un peu mou. Même sur la plage. C’est très très Asia quand même ! Perso, je suis client mais à dose homéopathique ! Ca doit être dû au sax’. A réserver aux aficionados du genre. Dommage parce que la pochette est cool !!!

FORTUNEThe Gun’s Still Smokin’ Live

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Encore une fois, ce n’est pas avec cet album qu’on va monter dans les tours. Frontiers nous ménage et nous sort le live que Fortune a fait lors a du Frontiers Rock Festival 2019 à Milan.

Oui, j’ai bien dit Fortune. Etrange que vous ne connaissiez pas ce groupe… C’est un groupe qui date de 1985 quand même est qui fait du hard-rock classieux, tendance FM.

Ce live est un très bon moyen de les découvrir. La set list est top, le son aussi… ainsi que le groupe. Bref, tout est réuni pour passer de très bonnes vacances avec eux. Du vrai bon hard FM ! FM mais pas A.O.R. guimauve !

Plus je l’écoute ce live, plus je l’aime, moi. Allez, je lui mets un coup de cœur de Ti-moi !!!

LIONVILLEMagic is Alive

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Attention, attention fans de hard FM, AOR de qualité ! Le nouveau CD des Italiens de Lionville arrive.

Et préparez-vous à prendre une baffe de votre musique préférée. En plus, c’est parfait pour écouter sur la plage, les pieds dans l’eau avec ses beaux-parents.

Eh oui, ce « Is Alive » est très, très mélodique, AOR à donf’ (non chérie, ce n’est pas du tout mou du genou!). Ils sont en pleine forme de leur créativité. Bon c’est sûr que c’est plus pour les fans de Europe que pour ceux de Metallica ! Bonnes vacances, bande de petits graisseux AOR !

ARCTIC RAINThe One

Label : Frontiers MusicSortie : 07 août 2020

Coup de coeur Ti-Rickou

On attache sa ceinture et on décolle direct pour la Suède pour découvrir la nouvelle sensation rock-hard mélodique : Arctic Rain et leur « The One ».

Et on n’a pas fait le déplacement pour rien, les copains ! C’est de la bombe FM ! Les compos sont top, la voix aussi. Bref, tout va bien. Les morceaux donnent la pèche et la banane au point que la Sécu devrait nous rembourser cet achat.

Comme leur nom, leur musique est fraîche… et au mois d’août, en pleine canicule, c’est cool. Je n’ai qu’une seule envie, me remettre le CD encore été encore. Si, si, ce « The One » est purement addictif ! C’est une bien bonne découverte et j’attends « The Two » de pied ferme. En attendant, coup de cœur bien mérité !

KAMELOTI Am the Empire – Live From the 013

Label : Napalm RecordsSortie : 14 août 2020

Vous aimez le metal symphonique de qualité ? Cela tombe bien ! Les maîtres du genre sont de retour avec un live, et pas avec un live de n’importe quel concert mais celui de Tilburg, aux Pays-Bas !

Vous allez me dire, avec raison : « Qu’est-ce qu’il a de spécial ce concert ? ». Bah, juste que c’est un concert où ils ont invité la fine crème du metal symphonique a les rejoindre. Je citerais des noms comme Alissa White-Gluz (Arch Enemy), Charlotte Wessels (Delain), Elize Ryd (Amaranthe) ou Lauren Hart (Once Human), pour n’en nommer que quelques-uns.

Kamelot nous propose là 21 morceaux (quand même !) avec des surprises, un son puissant et une monstrueuse set list ! Un album live à posséder que ce soit pour les fans inconditionnels du groupe ou pour ceux qui veulent les découvrir. Welcome à Kamelot !!

UNLEASH THE ARCHERSAbyss 

Label : Napalm RecordsSortie : 21 août 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Bonjour mesdames, bonjour messieurs. Petits graisseux, attachez votre ceinture et direction Vancouver pour retrouver les Unleash The Archers qui nous présentent leur petit dernier, « Abyss ».

Cet album a 10 titres de… heu… on va dire de heavy metal mélodique. Avec chanteuse. Si, si c’est vrai, les fans de Doro vont tout de suite me croire car comme elle, Brittney Slayes ne fait pas dans le lyrique. Là, on est dans un chant puissant mais mélodique, beau mais pas mou du genou. En plus, les morceaux de « Abyss » sont sublimes.

Moi, j’adore ! Parfait pour les vacances au bord de la mer avec le vent dans les cheveux ! Bon, on est arrivés, le voyage s’achève et je mets un coup de cœur pour ce voyage tout en mélodie !!!

BLUES PILLSHoly Molly

Label : Nuclear BlastSortie : 21 août 2020

Coup de coeur Seb 747

Si vous avez été bluffé par la lourdeur de leur premier album éponyme, et que vous étiez tombé sur l’âme psychédélique de “Lady In Gold”, vous ne serez pas à l’abri des effets de cette troisième dose.

Exit Dorian Sorriaux, le guitariste français, toujours en bons termes avec le groupe. Il est remplacé par le bassiste Kristoffer Schander. Zack Anderson l’ancien bassiste passe à la guitare principale, la batterie étant toujours tenue par l’excellent André Kvarnström, et le chant par l’envoutante Elin Larsson. Ça va ? Vous suivez toujours ?

Sur ce troisième opus, le groupe est revenu à ses racines. Alliant la puissance brute du rock’n’roll et du blues à une pincée de soul.

« Proud Woman » le premier titre est une bombe ambulante au refrain scandée par Elin qui ouvre le bal. Suivit par « Low Road » et « Dreaming My Life Away » tout aussi explosifs. Puis vient l’heure de calmer le jeu avec « California », une superbe ballade. 

Les moments psychédéliques tourbillonnants arrivent ensuite avec « Rhythm In The Blood » et les titres suivants, toujours emmenés par la superbe voix d’Elin. On peut même déceler des éléments disco sur « Kiss My Past Goodbye ». Les titres s’écoutent facilement, sans prises de tête, ce qui peut parfois être le cas avec les groupes typés psychés, et s’enchainent bien.

Un très bon album, malgré – selon mon goût – un nombre un peu trop important de ballades. Réservé à ceux qui aime le classic rock psychédélique.

TURTLE SKULLMonoliths

Label : Art as Catharsis / Kozmik Artifactz Sortie : 28 août 2020

Rien qu’en regardant la pochette, je dirais que Turtle Skull fait dans le rock psyché, voire dans le doom, stoner. Mais bien perché années 70.

Et bien-sûr, j’ai gagné ! C’est très psyché ce « Monoliths » ! On peut l’écouter en mangeant du peyotl avec les indiens dans le désert américain… ou en fumant le calumet de la paix en pantalon pattes d’eph’ et chemise à fleurs sous un soleil de plomb.

En tout cas, même sans avoir rien pris, leur zique te fait voyager loin. Un album déconseillé aux fans de gros riffs lourds mais qui reste un CD parfait à écouter les pieds dans l’eau. Et puis une plage, c’est comme un désert sauf qu’il y a de l’eau au bout !!!

GRUMYNATORSStill Alive

Label : Mighty MusicSortie : 28 août 2020

Coup de coeur Seb 747

Avide de découvertes et de groupes avec un nom à coucher dehors (remarquez qu’avec les températures extérieures, ce n’est pas une mauvaise idée de coucher dehors), je découvre les Danois de Grumpynators. Ils sortent, en cette fin de mois, leur quatrième album, sept ans après leur premier EP, et trois ans après leur précédent LP.

Je l’avoue, je ne connaissais le groupe ni d’Ève ni d’Adam, et depuis l’écoute de ce nouvel album, je m’en veux. Je suis devenu fan, rien qu’en écoutant le premier titre éponyme de l’album. Le style de ces Danois est un peu étrange. On dirait du Volbeat en plus rock ‘n’ roll, avec une voix légèrement Killmistérisée, comme si Lemmy s’était mis au rockabilly. Enfin, il l’avait déjà fait, mais ceci est une autre histoire…

Enfin bref, tout ici est bon. Vous voulez du hard ? Il y en a. Un peu de punk ? Il y en a aussi. Du rock ? Évidemment, c’est même la base principale de Grumpynators. Mélodique, rentre-dedans sans être ultra-agressif, enivrant à l’écoute, et rock ‘n’ roll à fond les ballons, « Still Alive » est un très très bon album. Quasiment aucun titre de cet opus n’est, selon moi, à jeter, sur les 10 que contient cet album et ses 38 minutes au compteur.

Une belle surprise et un gros coup de cœur avant la rentrée.

TULKASThe Beginning Of The End

Label : Noble Demon – Sortie : 28 août 2020

Tiens, un groupe qui vient du Mexique ! J’aime bien le Mexique, sa tequila, son mezcal, ses tortillas, son guacamol, ses plages… et ses groupes de hard-rock ! Tulkas fait du thrash old school dans le style « Metallica est mon père et on a la recette pour te dépouiller la tête » ! D’ailleurs, sur les 5 titres de leur EP, ils ont mis un cover de papa, heu… de Metallica !!

Pour tous ceux qui vénèrent cette période et qui veulent du thrash à la papa 80 et bien vous allez être contents. Pour les autres, ceux à qui il faut de l’innovation à tout prix, allez vous faire bouffer par les requins à Cancun !

Allez, une Tecate et una tequila mas por favor ! Arrriiiibaaa ! Et mas, mas, mas en mode détruire les oreilles des voisins !

SAVOY BROWNAin’t Done Yet

Label : Quarto Valley RecordsSortie : 28 août 2020

Coup de coeur Seb 747

Après un été chaud, ou humide selon la région dans laquelle on se trouvait, voici de quoi s’occuper avant la rentrée qui s’annonce compliquée avec ce virus qui s’accroche comme une tique assoiffée, quoi de mieux qu’un peu de blues pour se remettre de ses émotions ? Le guitariste Gallois Kim Simmonds et son Savoy Brown qu’il tient d’une main de maître depuis 1965 (excusez du peu) sort aujourd’hui, son 40e album : « Ain’t Done Yet ».

D’habitude, le blues j’aime bien, mais à petite doses. Sauf que là, c’est très bon. Musicalement, le Monsieur a du métier et cela s’entend tout le long de l’album. Et en plus, il a une voix bluesy vraiment chouette.

Basé à Londres, le groupe a connu un succès phénoménal de l’autre côté de l’Atlantique, mais peu en Europe, sûrement dû à l’éternel changement de line up. Accompagné par Pat DeSalvo à la basse et Garnet Grimm derrière les fûts, Kim est impressionnant derrière sa guitare. Les meilleurs titres étant, selon moi, « Rocking in Louisianna », « Ain’t Done Yet » et « All Gone Wrong ». Sans oublier le dernier titre instrumental, « Crying Guitar ».

Le groove est fort et la musicalité est un régal tout le long de ce full length. Ce qui devient rare dans un monde qui semble de plus en plus dépendant des ordinateurs pour faire du son. Dans tous les cas, les Savoy Brown ont encore beaucoup à dire et ils n’ont pas terminé leur carrière, loin de là !

PS : Non, ce n’est pas parce que je suis Savoyard que j’aime ce groupe (Lol)

Chroniques CD – Juillet 2020

POWERWOLFBest Of The Blessed

Label : Napalm RecordsSortie : 03 juillet 2020

Ce genre d’album est fait soit pour ceux qui ne connaissent pas le groupe et qui du coup vont découvrir les meilleurs morceaux du groupe, soit pour les fans inconditionnels qui veulent tout sur leur groupe préféré.

Et pour ces derniers, Powerwolf les a choyés car en plus des titres best of, il y a des titres joués d’une manière alternative. Eh oui, tout çà pour que la meute ait des nouvelles du clan avant qu’ils ne reviennent en live mettre les salles en délire.

Trois CD à écouter très fort ! Heu… bah oui, c’est tout car, même s’il y a des surprises et 34 morceaux, c’est quand même un album avec des titres qu’on connaît, quoi ! Moi, je veux un nouveau bébé, pas qu’on me montre que les autres sont biens. A signaler, la pochette qui est, comme d’habitude, superbe. Une bonne raison d’avoir ce disque dans sa
collection !

THE DIRTY DENIMSReady Steady Go !

Label : Handclap RecordsSortie : 03 juillet 2020

Coup de cœur Seb 747

C’est avec « Ready, Steady, Go ! » que commence cet album des Dirty Denims. Et dès le second titre, « Last Call for Alcohol » me voilà comme le Loup de Tex AVERY, je deviens complètement dingue, je me mets à hurler à la lune, je tape du poing sur la table, ma langue sort de ma bouche, mes yeux sortent de leurs orbites. Mon voisin du dessous tape du balai pour me faire arrêter, mais je ne me contrôle plus tellement j’adore ! Du coup, il monte me voir et devient, comme moi, complètement dingue de ce groupe hollandais et se met à acheter tout le merch’ disponible. Évidemment, ceci n’est qu’un rêve, vous vous en doutez. Quoique, en me réveillant ce matin pour faire ma chronique, je suis surpris de voir mon salon en complet désordre. Allez savoir pourquoi…

Dans un genre pub rock à la AC/DC, venus de Eindhoven, les Dirty Denims respectent la parité hommes/femmes. Le groupe est mené de main de maître(sse) par la frontwoman Mirjam Sieben, sorte de Joan Jett punk. Elle est entourée  de Marc Eijkhout à la basse, de Suzanne Driessen à la batterie et de Jeroen Teunis à la deuxième guitare.

Ce hard-rock que l’on pourrait qualifier de simpliste, avec un backbeat blues, vous déboite la nuque. Entre l’infernal « Thunder From Down Under » (un hommage aux légendes des antipodes, AC/DC) en style powerpop, au style pop-organ de « Too Much Information » (qui est une chanson sur les gens ayant des conversations bruyantes dans le bus ou le train, ou pendant les concerts), voire au rapide « Roll the Dice », tout est fait pour vous faire headbanguer. Le dansant « Messin Around » que Joan Jett aurait pu inventer si elle c’était mise au punk rock, le rageant « Creatures of the Night » ou bien le trop court (2’20) « Band not a Brand » que les Ramones aurait pu faire, et le final « Beautiful (My Darling)”, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

D’accord, ils n’ont pas inventé la poudre, tout est relativement simpliste, mais c’est tellement bien fait, que ce genre de musique peut être très gratifiant et vous fait passer un sacré bon moment. Par les temps qui courent, ce n’est pas une sinécure.

POLTERGEISTFeather Of Truth

Label : Nuclear BlastSortie : 03 juillet 2020

Yes, un album de speed thrash metal ! Comme je suis content…. Volume à donf en mode vengeance pour les aboiements en discontinu des chiens des voisins !

Putain, c’est trop bon ! Heu non pas la zique, ne plus entendre les chiens hurler et voir les voisins les mains sur les oreilles crier maman même quand la fête des mères est passée !! Heu… comment ça je m’égare ???

OK. Ca joue vite et fort. On a bien le côté speed et le côté thrash avec la voix. Et même si c’est rapide, c’est mélodique, la voix est audible et les morceaux sont écoutables. Tiens, c’est bizarre, je viens de voir ma chérie monter le son en douce… et elle, ce n’est pas pour faire chier les voisins mais parce que ce style elle en est fan. Eh oui, pour les trucs violents, voir avec ma femme !!

Oui chérie, c’est mega bon, ça déchire… Bien sûr… Et la marmotte, elle me met un CD de Frontiers Music dans la jaquette !

En conclusion, pendant que les fans de hard FM iront jouer sur l’autoroute, les fans de thrash speed se rueront sur ce Poltergeist. Allez, c’est fini. Les chiens n’aboient plus, ils ont dû avoir peur !

MARYANN COTTONHallelujah

Label : El Puerto RecordsSortie : 03 juillet 2020

Coup de cœur Seb 747

Les passionnés d’histoire criminelle connaissent la célèbre empoisonneuse anglaise, Mary Ann Cotton. Mais, ce n’est pas d’elle que nous allons parler. En effet, Maryann Cotton (notez la dissimilitude dans le nom, lol) est aussi le nom d’un groupe de shock-rock américain. Certains crieront au plagia et détesteront ! D’autres, comme moi, aimeront.

Mais de quoi il parle ? Eh bien ce disque ressemble trait pour trait à un best of du roi du shock-rock, le bien nommé Alice Cooper, avec une toute, toute, petite touche de Mötley Crüe. De la musique à la voix, enfin, surtout la voix, tout fait penser au maître. D’ailleurs, ce n’est pas sans raison que ce dernier en est le parrain. En sachant cela, les puristes se calmeront peut-être un peu. Toutefois, il est vrai que si on ferme les yeux, on croirait entendre le Coop. J’avoue qu’en tant qu’inconditionnel de Mr Furnier, je suis fan. Certes, beaucoup de titres sont influencés, mais c’est vraiment bien fait, et les solos de guitares de Sebastian Sly sont incisifs, l’un des meilleurs titres étant le dernier « My Own Way ». Un mélange sublime d’Alice rencontrant la musique de Queen.

Certes, cet album n’est pas original pour un sou. Mais rappelez-vous les haros jetés par les spécialistes sur Krokus dans les 80’s à cause de sa ressemblance avec AC/DC et regardez le nombre de groupe qui leur ressemblent maintenant. Alice pourra mourir, le plus tard possible, tranquillement, son remplaçant est tout trouvé !

SIN CIRCUSSIN CIRCUS : VII

Label : AutoproduitSortie : 07 juillet 2020

Coup de coeur Seb 747

Venus de Blackpool en Angleterre, les Sin Circus viennent de sortir leur nouvel album après un premier EP sorti il y a 3 ans déjà. A cause de la pandémie, ils ont décidé de le mettre en ligne avant de le sortir en physique une fois que celle-ci sera contenue.

Maintenant, que vaut ce Sin Circus ? La perfide Albion nous ayant toujours réservé des surprises, je m’attends encore à un bon groupe. Et effectivement, c’est un bon groupe. Teinté de hard-rock moderne (comprenez musique hard et heavy, sur refrains énervés), le cirque du péché séduit.

Dès le premier titre « Animal », vous vous prenez une claque à travers la figure et ça fait mal ! Vicky Spencer, la chanteuse à un timbre de voix très agréable, mélodique et nerveux. On sent une rage contenue qui dès le troisième titre « Pied Piper » vous explose en pleine face. Elle vous achève ensuite avec le titre « Void », morceau qui dure plus de 3 minutes avec une rage sans nulle autre pareille. La colère rugissante s’exprime sur « The Gunslinger » mais tout en continuant à rester mélodique sur les refrains, quitte à être entêtant.

Tout le long de l’album, les mélodies sont hyper tranchantes, les grattes sont omniprésentes et la basse n’est pas éteinte derrière les frappes de batterie. La musique du groupe me fait parfois penser au groupe In This Moment, voire parfois à Evanescence en moins lyrique et parfois même à Korn sur le début de « The Silence ».

Encore un groupe à chanteuse, me direz-vous. Oui, mais quelle voix ! Et puis, moi, j’aime bien. Alors certes, certains growls passent par ci par là et pourrait en déstabiliser plus d’un, mais Vicky est une excellente chanteuse et sait rester mélodique quand le titre en a besoin. « Seven » en étant le parfait exemple.

Si les screams ne vous font pas hérisser les poils, si la mélodie est un atout pour vous, alors mettez vos deux oreilles sur cet excellent album.

A noter que les musiciens sont masqués comme le Crimson Glory des années 80 et que cela doit sûrement faire son effet sur scène.

BLOODY HEELSIgnite The Sky

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juillet 2020

Album mega, mega coup de cœur !

Les hard-rockeurs lettons de Bloody Heels ont récemment rejoint le groupe de jeunes talents en pleine expansion du label Frontiers, et il suffit d’écouter ce « Ignite the sky » pour savoir pourquoi !

Du putain de hard-rock, sleaze à souhait, un mélange entre du hard-rock 80 et Crashdïet, Crazy Lixx et Kissin Dynamite, bien secoué et arrosé à la sauce spéciale Bloody Heels ! Les morceaux donnent envie de faire la fête, la voix est chaude et un tout petit peu râpeuse, les refrains te donnent envie de les reprendre à tue-tête et vont te hanter bien longtemps.

Bien-sûr, il faut aimer le style, mais moi j’adore et je trouve que cet album est vraiment bien équilibré entre sleaze et hard-rock, mélodie et puissance. Tout ce que j’adore !

Notez bien ce nom : Bloody Heels, un putain de groupe à suivre ! Qui a dit qu’il n’y avait pas de relève ? Long live rock’n’roll les copains, le rock n’est pas mort car on b… encore. Coup de cœur, limite infarctus of course !!!

SHINING BLACKfeaturing Boals & Thorsen

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juillet 2020

Le nom du groupe ne vous dit rien ? C’est normal, c’est un nouveau groupe. En revanche, c’est fait par le chanteur Mark Boals (Yngwie Malmsteen, Ring Of Fire, Royal Hunt) et le guitariste Ölaf Thorson (Labyrinth, Vision Divine). Là, ça vous parle déjà plus ? On se doute bien, qu’ils ne vont pas faire du black, death metal, même mélodique, lol !

Et c’est bien à du hard rock mélodique que nous avons à faire ! Bien-sûr, pas de révolution du style mais c’est bien fait, les arrangements sont bons, la voix est belle et l’album est agréable à écouter. Bref, il manque juste un petit quelque chose pour en faire un must du genre. Peut-être pour le prochain album ? En tout cas, j’adore la pochette qui est superbe !

DEE CALHOUNGodless

Label : Argonauta RecordsSortie : 10 juillet 2020

Non, ce n’est pas un chanteur de musique orientale, c’est le chanteur de the Iron Man et de Spiral Grave, Dee Calhoun qui sort un album acoustique (donc Steve*74 et autres copains allergiques à ce style, allez faire un tour au bord du lac !).

Sinon pour ceux qui, au contraire, aiment les ambiances intimistes, une voix chaude et une ambiance post- apocalyptique, bienvenue dans le monde de Godless. Bon, il vaut quand même mieux avoir le moral au beau-fixe avant de se lancer dans l’écoute de cet album ! Les amoureux de western se diront certainement que ça ferait une parfaite bande son. Voilà, je suis content de l’avoir découvert mais pas sûr que je le réécoute. En plus, le ciel est devenu tout noir et les corbeaux volent bas. Pas de bonne augure cela, lol !!

MICHAEL GRANT & THE ASSASSINSAlways The Villain

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juillet 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Tiens, un nouveau groupe… Alors là, juste en regardent la pochette, je suis bien incapable de vous dire de quel style il s’agit. D’un autre côté, c’est sur Frontiers Records, donc il y a normalement peu de chances que ce soit du thrash ou du death metal, lol. En plus, Grant a été guitariste sur la tournée de L.A. Guns pendant cinq ans et a également enregistré un album avec ce groupe, donc je suis plutôt impatient de découvrir ce « Always the Villain ».

C’est du hard-rock. Plutôt moderne. Mais ce n’est pas gênant car les morceaux sont top. Il y a un gros son et j’adore la voix et l’approche de notre musique de Grant. L’album est frais et différent.

A découvrir pour les plus ouverts d’entre vous car c’est clair qu’on n’est pas dans du hard-rock à papa mais dans du hard-rock de l’an 2020. Sans grosse voix beurk bien-sûr !!

Grosse bonne surprise pour ma part. Allez, je leur mets un coup de cœur. Voilà.

TOKYO MOTOR FISTLions

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juillet 2020

Coups de cœur Ti-Rickou !!

Tokyo Motor Fist est une alliance artistique entre le chanteur de Danger Danger, Ted Poley et le guitariste/producteur Steve Brown de Trixter.

Ce deuxième album est lui-aussi rock, hard FM, mais de très haute volée. Les fans de Danger Danger et ceux de Trixter peuvent y aller les yeux fermés, vous êtes en terrain connu avec de belles mélodies, une voix parfaite, de superbes solos de gratte, tout ça dans l’esprit des deux groupes précités et de Bon Jovi, Def Leppard et consorts.

Parfait pour tracer la route vers la mer, les cheveux dans le vent. « Lions », c’est l’album des vacances 2020 et c’est un coup de cœur… d’autant plus que la pochette est sublime !

ENUFF Z’NUFFGeneration Brainwashed

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juillet 2020

Oh putain, ils sont de retour !!! Heu… comment ?… Qui ? Les Américains de Enuff z’Nuff, ce groupe originaire de Chicago qui est en activité depuis… 1984 (eh oui, quand même !). C’est leur quinzième album au compteur et ils ont des fans fous furieux aux quatre coins de la planète. Il faut dire que c’est un groupe difficile à caser dans une catégorie ; un peu dans la veine de Cheap Trick ou de Queen pour le délire…

C’est rock-hard, teinté de pop, de cœur, de gros délires, d’énergie positive mais ce n’est pas ce « Generation Brainwshed » qui va faire avancer le truc. Il faut juste écouter et se laisser aller dans leur univers carrément barré.

En plus, ils ont fait appel à un tas de guests pour leur album : Mike Portnoy, Daxx “Cheap Trick” Nielsen, Steve Ramone, Tony Fennell, Joël Norman, Brian Ray, Ace Frehley (ce dernier pour attirer les fans de Kiss, je suppose).

Bref, tout ça c’est du plus moi. J’adhère à leur délire, même sans guests. Un groupe et un album pour les plus ouverts d’entre nous. Allez, coup de cœur obligatoire.

P.S. : ne tenez pas compte de la pochette trop nulle, kitch et pas du tout représentative du contenu.

ADDICTEDNight Revolution

Label : autoproduitSortie : 11 juillet 2020

Coup de cœur Seb 747

Addicted n’est pas le combo de death varois, ni le groupe heavy des Grisons, ayant tous les deux sorti un album 12 ans plus tôt. Non, Addicted est un combo italien originaire de Pavia, une petite bourgade de Lombardie, dans le nord du pays. Menés de main de maître, voire maitresse serait-t-on tenté de dire, par Serena Peruffo la chanteuse, le groupe fait dans le sleaze rock. Inspirés, non pas par le côté « bling bling » des Américains, mais plutôt par le côté « Dirty » des Scandinaves.

C’est avec le titre « Night Revolution », qui donne son nom à l’album, juste après une petite intro bien sentie, qu’Addicted commence son combat et envoie d’entrée d’album du lourd. Trois uppercuts, avec notamment le nerveux « Suicide in Love » et le très entrainant « Insane », au rabâchage scandé « One, two, free, four, five, six insane ! » qui coup sur coup m’expédie dans les cordes. La séduisante semi-ballade « Easily Forgetable » me fait baisser la garde. Addicted devient addictif et ne relâche pas l’adversaire en enchaînant les frappes douloureuses avec l’excellent titre « Heroin(e) », et son
refrain entêtant, suivit par le lancinant « Anthem ». Le compte à rebours est lancé, il m’est difficile de me relever surtout avec enchaînement de « Break the Chains » qui m’asphyxie. La respiration devient difficile, le K.O. n’est pas loin. « Bloody Tears », envoie un direct dans la face, le rapide « On the Road of Life » un crochet dans le foie, et « 1000 Eternities in Hell » m’envoie au tapis.

Trente-cinq minutes plus tard, après cette Révolution nocturne je m’avoue vaincu. K.O. après la dixième reprise ! Si vous aimez le sleaze sale et addictif, avec des voix féminines, alors écoutez cet album, vous ne tiendrez pas plus longtemps que moi !!

RUMAHOYTime II : Party

Label : Napalm RecordsSortie : 17 juillet 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Oyé moussaillons ! Vous n’êtes pas comme mon copain Serge, vous adorez le metal pirate joyeux, alors embarquez sans réfléchir avec Rumahoy et laissez-vous aller !

Vous allez visiter tous les pubs du monde pour découvrir l’endroit où on fait le mieux la fête. Leur metal est festif et entraînant et leurs refrains se chantent à tue-tête. Alors bien-sûr, il y a aussi un petit côté folk mais même ça, c’est bon.

Il est vrai que j’avais bien craqué sur leur clip Eh bien, ils continuent à me faire craquer et j’ai franchement hâte de les voir en live pour m’éclater comme un petit fou sur leurs morceaux. Enfin, en attendant, il me reste à ré-écouter ce petit bijou de bonne humeur en barre.

Forcément album coup de cœur. Désolé Serge, mais c’est trop bon !! Allez regarde, même la pochette, elle donne envie !!!

MASSIVE WAGONSHouse of Noise

Label : EaracheSortie : 17 juillet 2020

Coup de coeur Seb 747

Ayant pris une grosse claque lors de leur précédent album « Full Nelson » sorti en 2018 et qui s’était classé dans le Top 20 au Royaume-Uni, cela fait un petit moment que j’attends le nouvel opus des rockeurs de Lancaster (Angleterre), les Massive Wagons. « House of Noise » est leur cinquième album studio, le deuxième sur Earache. Du coup, je piaffe d’impatience lorsque j’appuie sur play.

Et Paf, re-grosse claque ! C’est un véritable chef-d’œuvre comportant 12 pistes et tout autant de chansons à hurler, accompagnées de paroles encore plus accrocheuses et comprenant tellement de riffs monstrueux et de rythmes puissants qu’il donnera sûrement aux airs guitaristes et aux airs batteurs les plus ardents plusieurs jours de R.T.T. !

« In It Together », le titre d’ouverture commence par un riff de guitare et un rythme de batterie rappelant les groupes pop-punk de la fin des années 90/2000 comme Green Day ou un Bowling For Soup plus rugueux voire un Sum41 ou un The Offspring, notamment sur le timbre de voix de Barry « Baz »Mills.

L’un des points forts de Massive Wagons est que tout au long de tous les hymnes rock à tempo élevé, qui rappellent souvent The Wildhearts, ils parviennent également à conserver un certain humour, comme sur l’épicé « The Curry Song » qui sera un excellent atout en live ou encore « Hallescrewya » qui confirme qu’ils ne se prennent pas au sérieux.

Que ce soit avec « Bangin in Your Stereo » qui te donne une envie folle de headbanguer devant ton poste de radio, « Freak City » et son refrain difficile à reprendre ou alors en yaourt, le menaçant « Hero » au son bluesy à la AC/DC en plus sombre, ou bien l’énervé « Professional Creep », toutes les chansons ici sont clairement conçues pour la scène et la participation du public.

« Matter of Time » la ballade de fin permet de reposer l’auditeur qui n’a qu’une envie, ré-appuyer sur play.

En tant que groupe, les Massive Wagons dégagent une personnalité sympathique et, bien que les médisants puissent à juste titre signaler un manque d’originalité car il y a un grand nombre de groupes à qui les comparer (Bowling For Soup ou The Darkness), vous ne pourrez pas vous empêcher de les adorer.

DARK SARAHGrim

Label : Napalm RecordsSortie : 17 Juillet 2020

On part pour la Finlande afin de découvrir – ou retrouver – les Dark Sarah pour leur 4e album, « Grim ». Et ce « Grim » est aussi facile à décrire que les trois autres, lol !! Heu, on va dire du goth, fantastic metal horror, film, lyrique avec un chant féminin.

Enfin, de la musique qui pourrait aller avec « Twilight » où les vampires seraient leurs copains et où ils lutteraient contre de méchants loups-garous. Ils habiteraient dans un gigantesque château gothique avec des gargouilles comme gardes et des hiboux pour messagers et les vampires y organiseraient de grandes fêtes à la lueur des torches !! Heu… comment ça, je suis hors-sujet ??

Pas sûr car ce « Grim » te permet de te faire ton propre film, dans l’univers que tu veux !! Eh oui, c’est un vrai voyage sans passeport et sans fumée. Un album quand même conseillé aux plus goths d’entre nous. Pour les autres, fans de gros monstres et de grosses voix, passez votre chemin car ici c’est horreur oui mais chic et mélancolique !

Allez, le beau vampire ne mord pas sa belle et la laisse vivre en paix. Putain, c’est beau comme un film de blonde !!… Ou alors, il l’a mord et la garde avec lui pour la nuit des temps… et là, c’est une tragédie… A moins qu’il se trompe et morde le chien qui devient le premier clebs vampire qui, comble de l’horreur se retrouve sur un marché chinois et contamine la moitié de l’humanité !! Arrgh !! Mais si, c’est possible… mais là, c’est une comédie à la Monty Python ! Enfin, à toi de te faire ta propre histoire… ou pas, lol !!!

THE EROTICSLet’s Kill Rock ‘n’ Roll

Label : Vile Vinyl RecordsSortie : 20 juillet 2020

Coup de coeur Seb 747

Début 2020, les New-Yorkais de The Erotics ont commencé à écrire et à répéter un lot de nouvelles chansons pour ce qui deviendrait leur prochain album. Alors que le groupe répétait frénétiquement et définissait tous les détails des morceaux, s’efforçant de fermer les écoutilles pour la date du studio qui approchait rapidement, ils ont eu une idée démentielle. Histoire de corser un peu la chose, le groupe ne jouant pas la facilité, The Erotics a décidé de faire la seule chose qui leur était sensée : jeter la prudence au vent et inviter un contingent de fans dévoués au Don Fury Studio de Troy à New-York, pour participer à un enregistrement en direct. Le 20 Février dernier, ce n’est pas à un titre auquel les fans ont eu droit, ni deux, ni trois mais bien quatorze ! Et que des inédits ! C’est donc aujourd’hui que sort cette incroyable expérience.

Mais The Erotics, qu’est-ce que c’est ? Eh bien mon jeune ami, The Erotics c’est dur, c’est brut, mais avec un punch à la Rocky Balboa. C’est louche, c’est glamour mais avec, bien sûr, cette sale attitude punk-rock qui leur sied bien. Ils se décrivent comme « Alice Cooper avant qu’il ne découvre la religion ». Imagine le truc ! La jeunesse du Coop avec un son moderne, actuel. Composés de Mike Trash, Johnny Riott, Doug Renolds et Tony Culligan, les vétérans d’Albany dans l’état de New-York, en sont déjà à leur onzième album depuis 1997.

Passons là la présentation et parlons un peu de l’album. Un peu moins de deux minutes après le bien nommé instrumental « Nothing to Sing About », The Erotics fait sauter le couvercle de la marmite, déjà bien chaude, du studio plein d’acclamations, d’applaudissements et de sueur. « Let’s Kill Rock ‘n’ Roll » et « Lie my Way into Hell » mettent tout de suite dans l’ambiance : une véritable tuerie, une orgie de riffs monstrueux sur une voix rugueuse à souhaits. C’est à cet instant précis que l’on se rend compte que certains ont eu une « sacrée soirée » comme dirait Michel Drucker. Et plus l’album défile, plus on regrette de n’avoir pu assister à cet enregistrement.

Toute la rage de Mike Trash, le leader, est dévoilée au long de cet album, sous les riffs de Rachel Toxic et de la rythmique tenue par Billy Beer et Johnny Riott. Aucun des titres n’est mou, tout est en high level, sans compromis. Même les ballades « Wrong Kind of Love Song », et « When you Fly Away », qui ressemblent un peu aux Dog’s d’Amour, sont enragées. Mélodiques, mais rageuses. Trop bon !

Sur le dernier titre de l’album, Trash remercie le public d’être venu et présente le morceau le plus lourd des 14 : « Fighting Like Cats & Dogs », une chanson que Motorhead aurait été fier de raconter.

« Let’s Kill Rock ‘n’ Roll », c’est plus riffu et plus punky que votre tarif érotique habituel. C’est direct dans la tronche, et tout simplement génial. Sortez et achetez un exemplaire de cet album dès maintenant ! Vive The Erotics !

BLAZING RUSTLine Of Danger

Label : Steel RecordsSortie : 24 juillet 2020

Méga coup de coeur Ti-Rickou !

Les copains fans de heavy metal des familles, de bon heavy qui régale nos cages à miel, direction la Russie et plus particulièrement St Pétersbourg. Oui, oui, il y a des groupes russes de heavy et Blazing Rust en est un parfait exemple. D’ailleurs, son second album est là pour le prouver.

Blazing Rust fait dans le heavy 80 inspiré. Le chant est en anglais et moi, je suis bien fan de la voix et des mélodies, des morceaux qui vous font ressortir votre veste à patches et votre fut moule-burnes.

8 morceaux que vous allez ré-écouter en boucle, c’est moi qui vous le dit ! Allez, un petit shot de vodka et un putain de coup de cœur pour cet album !

THUNDERMOTHERHeat Wave

Label : AFM RecordsSortie : 31 juillet 2020

Mega coup de cœur !

Yes, yes, yes, les copines suédoises sont de retour avec leur 4e album ! Je suis mega, mega fan (Heu non, pas juste parce que ce sont des suédoises) ! J’adore la voix, le côté AC/DC et leurs prestations de tueuses en live. Pour la petite histoire, Angry Anderson craque aussi sur ce groupe et il les avait pris pour ouvrir la tournée européenne des Rose Tattoo. Malheureusement, la tournée a avorté pour cause de Coronavirus.

En tous cas, pour attendre de revoir les filles en live, ce « Heat Wave » est parfait. Du pur hard-rock boogy à la mode suédoise. Les Thundermother vont te remettre la tête à l’envers à coups de putain de riffs à faire fondre la banquise.

A signaler qu’elles se sont toutes investies dans l’écriture de cet album… et ça s’entend ! Il est plus mature, plus Thundermother.

Allez les fans de groupes de filles qui envoient le bois, les fans de groupes qui sentent le bush et le kangourou, foncez sur cet album des nouvelles reines du hard-rock ! Et pour les mauvais coucheurs qui trouvent que si ce n’étaient pas des filles, on n’en parlerait pas, eh bien c’est votre choix, allez juste brûler en enfer et aller y écouter Belzebuth.

Pour ma part, je suis trop heureux de les retrouver. Alors, évidemment, c’est un mega coup de cœur pour ce « Heat Weave » !!!

DEE SNIDERFor The Love Of Metal Live

Label : Napalm RecordsSortie : 31 juillet 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Il y a très, très longtemps, avant un concert de Motörhead avec mes potes, j’ai rencontré Lemmy. Il portait un badge sur son perf’ avec un T.S. Lorsque un de mes potes lui a demandé ce que c’était que ce groupe, il a répondu : « Simplement le plus grand groupe de rock’n’roll ». Alors évidemment, j’ai tout fait pour avoir un disque de Twisted Sister (d’abord un maxi 45t puis une 2e et ensuite l’album) et aller les voir en live ! Et Lemmy avait raison, c’était un putain groupe de fous furieux ! Du pur hard-rock, limite glam – surtout dans le maquillage et les costumes. Whouah, la putain de baffe !!!

Et les New-Yorkais ne vont pas me lâcher pendant 5 albums de délire. Après, j’avoue, j’ai quand même lâché et puis ils se sont séparés.

Enfin, il y a quelques années, ils se sont remis ensemble. Pour ceux qui cherchent le rapport avec Dee Snider, c’est simple : c’est lui le chanteur ! Voilà, vous l’avez le rapport ! Il n’a jamais arrêté la musique et le hard-rock puisqu’il a aussi été le chanteur de Widowmaker, de Desperado et de Dee Snider of course !

Il fait des live avec des morceaux de Twisted et des morceaux à lui et même un cover d’AC/DC. Et c’est très exactement ce qu’il y a sur la partie audio de ce CD avec en plus toutefois, un nouveau morceau studio.

C’est donc déjà un achat obligatoire pour les fans des Sœurs Tordues car bien-sûr, tous les standards du groupe sont là, de même que les standards solo. En plus, il y a un blue-ray avec des interviews et plein de surprises.

Alors, bande de p’tits graisseux, pour aller au Camping des Flots Bleus, cet album, il te le faut et tu pourras même le partager avec Gros Rougeau !! Vous l’aurez deviné, c’est un album coup de cœur. Lussa les graisseux ! Et merci encore du conseil Monsieur Lemmy !

STARBLINDBlack Bubbling Ooze

Label : Pure Steel RecordsSortie : 31 juillet 2020

Les Suédois de Starblind nous reviennent avec un 4e album et un nouveau chanteur. Ils évoluent toujours dans un style heavy metal à la Iron Maiden et Judas Priest sont mes parents. Il y a pire comme influences quand même !

En plus, c’est mega bien fait. Les morceaux sont inspirés, la voix est top, la prod’ date des 80’s. Tout pour plaire aux fans du style. En revanche, si vous détestez Maiden, passez votre chemin. En résumé, un album pas original pour deux sous mais bien fait. Alors, n’est-ce pas le plus important ? Heavy Metal for ever, les petits graisseux !!!

WARKINGSRevenge

Label : Napalm RecordsSortie : 31 juillet 2020

Coup de coeur Ti-Rickou

La pochette est sublime mais c’est clair, je ne pense pas que ça va être du hard-FM car elle donne le ton : « les quatre anciens rois, une tribune romaine, un Viking sauvage, un noble croisé et un Spartiate martial, rassemblés dans les salles dorées de Walhalla se sont échappés des royaumes de l’obscurité et ont volé leurs âmes au Seigneur des Abysses. Dans une fureur sanguinaire, les démons cherchent à se venger des WARKINGS, mais les légats d’Odin sont plus
que prêts à vaincre les monarques du crépuscule avec leurs hymnes percutants ». Et donc, c’est du heavy metal épique.

Et ça tombe bien car moi, j’aime ce style. En plus, là, c’est mega bien fait. Tu as envie de mettre ton armure et d’aller les aider à péter la gueule aux méchants ! Bon, dans une version plus réaliste, tu as envie de headbanguer comme un petit fou ! Chez les Warkings, ça joue grave et la voix est superbe. Un album à avoir dans sa collection et un coup de cœur guerrier pour moi.

DUN RINGILLLibrary of Death

Label : Argonauta RecordsSortie : 31 juillet 2020 

Si je me fie à la fiche jointe à l’album, Dun Ringill c’est du doom-rock, dark-rock…

Bon, c’est vrai qu’il y a un côté doom, une lourdeur dans les riffs, mais la voix est quand même bien grosse. Audible quand même mais bien metal. Tout comme les morceaux. Un peu Black Sabbath qui serait né en suède et se serait penché sur les légendes locales.

En tout cas, cet album devrait plaire aux fans d’ambiance lourde et de voix virile ! Perso, la voix me gave un peu à la longue mais je comprends le côté contraste… jusqu’à ce que mon côté midinette reprenne le dessus ! Dommage car musicalement, c’est très bon et qu’avec une voix un tout petit peu moins border, ça m’aurait sans doute plus plu !!

Chroniques CD – Juin 2020

ROCKET QUEENBack to the 80’s

Label : AutoproduitSortie : 02 juin 2020

Coup de coeur Seb 747

A une époque où le EP est devenu de plus en plus courant, il est facile de passer à côté. Ils apparaissent d’un coup, puis disparaissent aussitôt. Heureusement, j’ai trouvé celui-ci et la couverture a attiré tout de suite mon attention. Comme vous vous en doutez si vous suivez le webzine, je suis un ÉNORME fan de cette époque. Alors, forcément, lorsqu’un groupe me parle d’un retour dans les années 80, je dis banco !

Ce « Back to the 80’s » sonne comme tout fan du genre en rêve. Des guitares assassines, des batteries percutantes, des lignes de basse qui tuent et des voix harmoniques superbes. Notamment grâce à la chanteuse Dolly Glam qui pourrait aisément rivaliser ses paires telles que Lee Aaron ou Lita Ford pour n’en nommer que quelques-unes.

Les quatre titres de cet EP sont tous autant d’uppercuts dans ta face. Que ce soit « Back to the 80’s », le morceau titre ou bien « Little Treasure » ou encore « Broken Heart », un super morceau mettant en vedette un travail de guitare stellaire – qui ne nuit pas pour autant au reste du groupe – les riffs meurtriers, les duels de guitares criminels, les fratricides pincées d’harmoniques, la batterie mortelle qui martèle sans cesse, les voix sanglantes irréprochables, tout est fait pour plaire.

Idem pour la production qui mérite également une mention ici ! Le son est très fluide sans être excessif, aucun titre ne semble sous-enregistré.

Cet EP se termine sur le titre “Feel the Night”. Encore une belle fin pour un EP : énergique et percutant ! Ce morceau est digne de représenter tout ce dont le groupe dit être influencé. Ce morceau suinte par tous les pores les années 80 et est un excellent moyen de mettre fin à un EP laissant l’auditeur en vouloir plus !

Un seul regret concernant ce EP, c’est que c’est un EP. 4 titres, c’est trop court ; on en redemande encore et encore ! On ne peut qu’espérer que ce soit un avant-goût d’un possible album complet de Rocket Queen. Encore une fois, il va falloir que je fasse de la place dans ma cédéthèque déjà bien remplie pour ranger leur album. Il ne me reste plus qu’à faire un trou dans le mur du voisin. Si je lui dis que c’est pour l’amour du rock, il me laissera faire, non ?

DATCHA MANDALAHara

Label : Mrs Red Sound / IdolSortie : 05 juin 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Depuis leur premier album, les Datcha Mandala on fait de la route. Il y a eu pas mal de concerts qui leur ont fait prendre de la maturité et accoucher de « Hara », leur 2e album.

Ce CD va combler les amateurs de hard heavy, pop 70. Si, si c’est possible ! Imaginez un T.Rex énervé avec un son moderne. Oui, c’est ça et c’est mega bon. On a envie de taper du pied et de bouger au rythme de leurs morceaux. Pendant toute l’écoute, tu te sens mega bien et tu finis par un grand sourire banane. Tu veux ressortir tes chemises à fleurs et ton van Wolkwagen jaune à fleurs vertes.

En tous cas, une bien bonne surprise pour tous les fans du style. Et pour moi, c’est évidemment un énorme coup de cœur !

ARCHANGEEmpire

Label : AutoproduitSortie : 10 juin 2020

Album coup de cœur !!

Archange revient parmi nous pour son 2e album et rien qu’à la pochette, on sent qu’il y a eu du changement. Exit la pochette hard-rock basique du premier opus, cette fois pour leur « Empire », ils ont choisi une pochette plus heavy, moderne, mega travaillée et très belle. C’est un bon début et pour moi une belle pochette, c’est important.

Et comme là, ça me donne envie d’écouter le CD, go !!! Whouah le son ! Putain, ça pulse ! La voix du nouveau chanteur du groupe aussi. Ca le fait grave ! Même le style du groupe est plus moderne, mais plus heavy aussi. Quel changement !

Avec « Empire », Archange prend une autre direction et ça paye ! Les morceaux sont variés et efficaces avec plein d’influences différentes. Malgré tout, ça forme un album cohérent qui est très agréable à écouter et qu’on a envie de ré-écouter. J’aime son petit côté Thin Lizzy moderne ; perso, je ne m’en lasse pas.

Il y a même un cover surprenant mais vraiment bien fait (je ne spoile pas, je ne suis pas fou !).

Archange nouvelle mouture est prêt pour vous dégommer les oreilles tout en mélodie et c’est ça qui est bon !!! Malgré tous ces changements de line up, Archange a su surmonter les embûches et trouver son style et son son. Et c’est donc, bien-sûr, un putain de coup de cœur pour cet album et ce groupe que W.T.R suit depuis leur début !

ELECTRIC MOBDischarge

Label : Frontiers MusicSortie : 12 juin 2020

Coup de cœur du mois !!!

On attache sa ceinture et on décolle pour le Brésil ! Eh oui, je suis comme ça, moi ! Le Brésil est mega connu pour ses plages, pour ses jolies filles, pour ses joueurs de foot. Pour le rock, c’est plus dur car à part Sepultura et Angra, metal n’est pas forcément un mot qu’on associe à ce pays. Ca va peut-être changer avec Electric Mob et son premier album « Discharge ».

Alors musicalement, on est dans du rock, hard-rock 70, 80, Aerosmith, Guns and Roses mais avec une touche 2020, un gros son et, eux-aussi, un putain de chanteur ! Les morceaux sont de pures tueries. Bref, ils viennent d’inventer le sleaze à la brésilienne et ça remue dans les favelas. Ca change de la samba et ce qui est sûr, c’est que moi je préfère !

Je prends une mega claque, sans toucher à ma caïpirinha !! Putain, il est énorme ce « Discharge » ! Et cette voix, je crois que j’ai découvert un nouveau chanteur tueur !!

C’est évidemment un putain de mega coup de cœur pour moi et j’espère que ça en sera un pour vous aussi et que ces 12 brûlots vont vous consumer comme ils l’ont fait avec moi !!

SHAKEDOWN SUZIESA Business Doin’ Pleasure

Label : South End RecordsSortie : 12 juin 2020

Coup de cœur Seb 747

Voilà encore un autre groupe venu des pays froids de Scandinavie, j’ai nommé : la Suède. Ce groupe-ci, quatuor entièrement masculin (malgré l’ambiguïté de son nom) fait dans le sleaze rock/hair metal. Un genre que je suis loin de détester. Voyons voir ce que valent ces braqueurs Suédois. Mixé et masterisé par Andy La Rocque – guitariste de King Diamond mais aussi producteur d’Evergrey entre autres – aux Sonic Train Studios, cet album regorge d’énergie et de puissance vraiment classe. Passé complètement à côté de leur premier album sorti il y a de cela trois ans, je me rattrape avec ce « A Business Doin’ Pleasure ».

A peine ai-je appuyé sur play qu’une déflagration sonore s’empare de la pièce. De suite, mes appréhensions s’envolent grâce à un « Buckle Up » à la Mötley Crüe, suivi par un « Delicious Vice » dont les vocalises de Ricki me donnent l’impression d’entendre un Vince Neil aminci et en meilleure forme.

Pendant une bonne demi-heure, c’est une abondance de pistes sanglantes, hurlantes et riches en riffs qui sortent des enceintes de mon salon. Il y a aussi beaucoup de clins d’œil aux influences assumées du groupe. Les hymnes façon chant de football à reprendre en chœurs, les parties rapides « Alibi » et « Hair Of The Dog », le hors du commun « Forever Wild », le très Motörhead « Savage Hearts » et le frotti-frotta « Rascal Remedy ».

Pour être honnête, je m’attendais à ce qu’une ballade soit lancée quelque part, mais non, tout est hard as a rock, sans temps mort. Ce n’est que sur la dernière chanson de l’album « I Don’t Do Regrets » que le tempo ralentit. Un joli coup de pied à certains autres groupes de leur acabit qui semblent avoir oublié ce qu’on entend par sleaze rock.

Si vous êtes un fan de Motley Crue, G’N’R, Airbourne, du « Youth Gone Wild » de Skid Row ou encore d’Hanoi Rocks, vous passerez sous silence la clichesque pochette et vous vous concentrerez sur l’album qui ne sortira plus de votre platine.

Une chose est sûre, les Suédois en savent quelque chose sur le sleaze rock/hair metal. Il va falloir faire des analyses poussées pour savoir ce que cache l’eau potable là-bas ! Une bonne dose de houblon, peut-être ? En tout cas, cet album m’a rendu tout chose, j’en suis complètement retourné. J’attends donc avec impatience de voir s’ils fournissent la même énergie en live.

BPMDAmerican Made

Label : Napalm RecordsSortie : 12 Juin 2020

Heu tiens, je connais les musicos de BPMD, Bobby Blitz (Overkill), le batteur Mike Portnoy (The Winery Dogs, Sons of Apollo), le bassiste Mark Menghi (Metal Allegiance) et le guitariste Phil Demmel (Violence, ex-Machine Head) et je connais aussi les morceaux du disque car ce sont uniquement des covers, Ted Nugent, Aerosmith, ZZTop, etc.

Re-heu. Normalement, je n’aime pas ce genre de trucs qui sent le travail commandé.

Touche play et c’est parti !! Je flingue le suspect de suite. C’est bien fait, bien-sûr il y a la patte des musiciens, les morceaux sont passés à leur moulinette version speed mais perso, j’aimais ces morceaux comme ils étaient joués. Encore une fois, hormis le fait que les musicos doivent gagner leur vie, je ne vois pas l’intérêt de la chose !!

Allez, je ressors mon ZZTop !!!

VEGAGrit Your Teeth

Label : Frontiers MusicSortie : 12 juin 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Le temps est gris, on est toujours confinés et obligés à se faire un mot pour sortir de chez nous. Bref, une parfaite journée de merde.

Mais il y a un rayon de soleil qui pointe son nez : les Anglais de Vega reviennent avec un 6e album, « Grit Your Teeth ». Vega, moi j’aime et j’ai hâte d’écouter leur petit dernier.

Hé, hé, les tournées avec Skid Row, Last in Line, FM, Magnum, Down and Outz de Joe Elliott, Dan Reed Network ont laissé des marques ! Cet album, même s’il est toujours mélodique, est plus pêchu, plus incisif, plus couillu. Les morceaux nous entraînent direct dans leur monde et putain, c’est trop, trop bon !

Cet album est une petite tuerie de hard-rock comme on l’aime. Les refrains te donnent envie de les reprendre avec eux. Le ciel devient bleu, je suis heureux. Heureux de leur mettre un coup de cœur gravement mérité. A écouter à fond et sans modération. Long live rock ‘n’ roll !!!!

HOUSE OF LORDSNew World – New Eyes

Label : Frontiers MusicSortie : 12 juin 2020

C’est avec grand plaisir que je vous annonce le retour des Américains de House Of Lords !! Avec, bien-sûr leur black metal limite death, leur son enregistré à l’arrache dans leur garage avec un orang-outan au chant !

Vous ne me croyez pas et vous avez raison ! Les House of Lords, c’est tout le contraire : du hard mélodique, limite FM, de mega harmonies, une voix somptueuse, une mega prod’. Et ce « New Wolrld, new Eyes » ne fait pas exception !

Ca ne change donc rien à la donne, ceux qui les aiment continueront à les aimer et ceux qui les détestent continueront. CQFD. Moi, bien-sûr, je fais partie de ceux qui aiment. Un album parfait pour les fins de soirée ou pour conduire cool sur les petites routes dans le soleil couchant.

SMACKBOUND20/20

Label : Frontiers MusicSortie : 12 juin 2020

J’espère que vous êtes prêts à voyager, direction la Finlande. Pas besoin de passeport ni de bagage, il suffit juste d’appuyer sur la touche Play pour que Smackbound vous y emmène. Et, même si c’est en première, le voyage ne sera quand même pas tranquille car des turbulences sont à prévoir.

Leur metal oscille entre metal symphonique et heavy bien rentre-dedans et il en est de même pour la voix de Netta Laurenne, la fondatrice du groupe. Cette dernière n’est pas une inconnue, elle a fait partie de groupes comme Amorphis, Lordi, Black Sun, Elvenking, etc. Sa voix est parfaite pour ce genre de compos.

J’avoue que je suis bon public avec ce style mais il faut quand même que ça reste à petites doses. J’ai toutefois bien apprécié Smackbound et c’est une bonne découverte dans le style « groupe avec chanteuse lyrique qui envoie »… même si je ne leur aurais pas forcément mis 20/20 !

GEEZERGroovy

Label : Heavy Psych Sounds RecordsSortie : 12 juin 2020

Alors, en style de musique on nous présente le groupe comme faisant du Cosmic Stoner. Voilà. Moi, je rajouterais hard-rock psyché 70 quand même.

Une fois prévenus et préparés pour un voyage dans les années 70, ça devrait bien se passer. Bien-sûr, si vous avez bien allumé vos bâtons d’encens et fait tourner le calumet de la paix !

C’est mega agréable comme voyage. Les mélodies sont envoûtantes ainsi que la voix et on a bien le côté cosmique. Ce « Groovy », c’est du pur stoner de l’espace cosmique. Bon, peut-être un peu trop cosmique et pas assez stoner pour moi. En tous cas, un album original pour un passage en mode de vie zen.

BEYOND THE BLACKHorizons

Label : Napalm RecordsSortie : 19 juin 2020

Aujourd’hui, c’est metal symphonique avec chant féminin avec les Allemands de Beyond the Black et leur nouvel opus « Horizons ».

Pour tous ceux qui aiment le style, ça va être un horizon dégagé, la mer est calme et belle. Heu… les morceaux sont beaux, voire magnifiques, la voix est sublime… Bon OK, c’est un CD que tu peux mettre avec ta belle-mère ! C’est très…

– Non chérie, pas chiant !! Tu n’aimes pas le style mais c’est mega bea…

– Soporifique ! C’est même dansant ton truc. C’est pas du metal, il y a du piano !

– Tu ne vois pas la beauté des morceaux, le côté zen, tu es bien…

– Bien stressé, tu veux dire ! Mais elle va se taire la Castafiore !!

– Heu chérie, du calme. Après, je te mets du thrash allemand pour te remettre !

Donc, amis lecteurs, si vous vous n’êtes pas allergiques au style, foncez sur cet « Horizons ».

  • Oui, foncez lui péter la gueule au mou du genou !!
  • Chérie, calme-toi, voilà, c’est fini. Tu peux écouter ton Metallica préféré, ça va aller !!!

FEUERSCHWANZDas elfte Gebot 

Label : Napalm RecordsSortie : 26 juin 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Heu, c’est quoi ce groupe avec un nom à coucher dehors même en plein hiver ? Feuerschwanz, sérieux, ils ont perdu un pari ? C’est difficilement vendable un nom pareil. Gros à parier que même en Allemagne, ce ne doit pas être simple !!

Bien sûr, ils chantent en allemand. Je suis sûr que ça va être mega bourrin avec un mec qui a mangé tous les vrais chanteurs et qui n’arrive pas à digérer au micro. Je n’ai pas mérité, je suis gentil moi ! Déjà que je suis coincé chez moi ! Bon, ma chérie insiste, je n’ai pas le choix. Et la pochette est magnifique, elle donne envie.

Tiens, ce n’est pas du tout du dead Viking ou même du black. Pas de grosse voix qui fait peur aux enfants… et à moi mais du rock metal folk médiéval. Malgré le fait que le disque est en allemand ou peut-être parce que le disque est en allemand, c’est vraiment sympa, frais et dansant ! C’est également puissant et guerrier.

J’ai mega bien fait d’être curieux car, en fin de compte, j’adore ! C’est super bien fait, super bien interprété, bien produit et les morceaux sont top, ce qui donne un putain d’album qui donne la pêche !!

Donc, contre toute attente, c’est un mega coup de cœur pour un groupe dont je ne peux toujours pas prononcer le nom. Heureusement que je ne fais pas de la radio, moi !

GOBLINS BLADEOf Angels and Snakes

Label : Massacre RecordsSortie : 26 juin 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Vous avez votre cartouchière et vos bracelets à clous ? Votre perf’ avec le gilet à patches ? Vous êtes parés pour découvrir le premier album de Goblins Blade.

Oui, je suis sûr ! Et je le prouve. Leurs influences sont Metal Church, Omen, Savage Grace, Judas Priest et leur musique, c’est tout ça mélangé dans un putain de shaker… avec une bonne dose d’eux. Ca donne un power heavy metal pour les plus true d’entre nous avec une voix haut perchée à la Rob Halford et des morceaux dans la grande tradition du style.

Alors OK, ce n’est pas original pour un sou mais on s’en balance grave car putain ça avoine sévère et ça donne méchamment envie de faire tourner nos cheveux dans un headbanguing sauvage. Et c’est ça l’important. Pendant l’écoute, je me suis cru dans les 80 et ça aussi c’est important.

Fans de heavy à l’ancienne avec un son moderne, foncez sur cet album ! Foi de hardos, vous ne le regretterez pas. Pour ma part, c’est un coup de cœur !

KENZINERPhoenix

Label : Pure Steel RecordsSortie : 26 juin 2020

Les Finlandais de Kenziner sont de retour et leur neo power metal aussi. Ce « Phoenix » marque l’arrivée d’un nouveau chanteur, Peter “Zinny” Zalesky, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a vite été adopté et qu’il colle parfaitement à la musique.

Les morceaux sont bien inspirés, bien interprétés, ça joue grave dans le style « Yngwie Malmsteen est mon père » mais avec un chanteur qui n’est pas là juste pour la déco. Il y a un côté power metal plus prononcé mais les amateurs de six cordes, de descentes de manche vont être aux anges. Leurs copines aussi car la voix est chaude à souhait et amène un côté mélodique.

A découvrir en sirotant un cocktail (avec sa copine modération) sur un transat dans son jardin !!!

BLACK KNIGHTRoad To Victory

Label : Pure Steel RecordsSortie : 26 juin 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

En 1981 (oui putain, en 81 !), à Amsterdam, les Chevaliers Noirs étaient déjà là au combat pour le heavy metal, l’Excalibur résonnait de leurs exploits à grands coups de chopes de houblon dans un fogg profond.

Et c’est reparti les copains ! Le batteur a refait un band pour prolonger la légende des Black Knight. Et de black, ce n’est que dans le nom car ici, c’est du putain de heavy metal dont il s’agit !

C’est très bon. Les amateurs du style – moi en premier – ont de quoi être combler. Les morceaux sont accrocheurs, les refrains aussi. Bref, j’adore ! Un gros coup de cœur pour ce « Road to Victory » et direction le pays de la Mimolette et des tulipes qui font rire !!!!!

MAGICK TOUCHHeads Have Got To Rock ‘n’ Roll

Label : Edged Circle ProductionsSortie : 26 juin 2020

Coup de cœur Seb 747

En ce mois de juin, beaucoup d’entre nous seraient de retour du Hellfest à Clisson. Sauf que voilà, un pangolin et une chauve-souris n’ont pas reçu le mémo… Et pourtant, ce n’est pas comme si on ne les avait pas prévenus ! Franchement, ils auraient pu s’abstenir ! Trêve de bavardages, les Norvégiens de Magick Touch nous sortent leur tout beau tout neuf nouvel album intitulé « Heads have Got to Rock’n’Roll ».

Influencés depuis leurs débuts en 2016 par la NWOBHM, ils en sont déjà à leur quatrième album, si on compte le EP « Inside The Cage » sorti l’an dernier. Heavy metal ? Hard-rock ? Difficile à dire, tant les chansons sont variées. Elles vont du rapide et accrocheur « This isn’t your First Rodeo », titre d’ouverture, au plus lent mais tout aussi intéressant « Watchman’s Requiem » aux relents sabbathiens ou au sulfureux « To the Limit ».

C’est marrant, il y a un je ne sais quoi dans cette musique qui me fait dodeliner de la tête sans réellement le vouloir et sans pouvoir m’arrêter. Le trio norvégien sait comment séduire son auditoire. Mélodique, lancinant mais avec un petit côté agressif, comme l’urgent « Love is a Heart Disease » ou encore « Waiting for the Parasite » où l’on croirait entendre Gene Simmons de Kiss, sans compter sur le rapide « Daggers Dance ». On découvre au fur et à mesure des titres, une petite influence grunge saupoudrée de groove « Ready for the Quake », un peu de doom, notamment pour la voix de H.K. Rein, sur « Doomsday I’m in Love » le titre final et un peu de hard FM sur « Bad Decisions ».

Magick Touch a ce petit côté magique justement qui séduira les plus ouverts des metalleux et même les hard-rockeurs les plus soft. A écouter sans modération.

NINTH CIRCLEEcho Black

Label : Pure Steel RecordsSortie : 26 juin 2020

Attention, attention, les Ninth Circle sont de retour !… Et leur heavy à l’ancienne aussi, avec ce mélange de NWOBHM, US-Metal et Euro-Metal.

Les Ninth Circle frappent fort !! Il y a une grosse prod’, un gros son, tout ce que j’aime. J’apprécie le côté moderne pour un style déjà ancien. C’est parfait. La voix aussi est parfaite pour ce style et pour ceux qui aiment les voix chaudes.

Un album parfait pour les vacances dans son jardin !!!!

Chroniques CD – Mai 2020

AETHER REALMRedneck Vikings From Hell

Label : Napalm RecordsSortie : 1er mai 2020

Ca vient de Napalm Records et donc, ça peut se révéler très violent. Oh putain, c’est du death metal !… Bon, mélodique mais ça reste du death metal quand même. J’écoute ou pas, telle est la question.

Allez, même pas peur, on est en confinement et je risque juste de me niquer les oreilles. Alors, soit c’est l’isolement, soit je deviens dingue, soit c’est vraiment bon, mega mélodique avec de belles mélodies. La voix ne fait pas trop peur et surtout les morceaux sont mega bons. Je les trouve même proches d’un groupe comme Lordi. Si, si ! On peut chanter avec eux. Non, ils déconnent les mecs, ce n’est pas du death metal, ça !

En tous cas, c’est très écoutable… même si parfois la voix tourne un peu au canard sous hélium et que ça fait peur à mes cochons d’Inde élevés au hard-FM. Ils ont les poils tout hérissés, les pauvres !!! Il y a quand même un côté viking festif, en colère mais festif !

Un CD à découvrir pour les plus ouverts d’entre nous ou pour ceux qui s’emmerdent à mourir ! Tiens, du coup je leur mets un coup de cœur. Heu…c’est moi qui fais ça ??! Please, help, laissez-moi sortir, redonnez-moi des concerts, je deviens fou. Putain, j’entends même la voix de Christian d’Adipocère qui me dit : « Bienvenue chez toi, dans le beau monde du death mélodique » !!!!

FAKE NAMESSame

Label : Epitaph RecordsSortie : 08 mai 2020

Chronique by Seb 747

En 2016, Brian Baker (Bad Religion, Minor Threat) se rend chez son pote d’enfance Michael Hampton (Embrace, One Last Wish), et que se passe-t-il lorsque deux guitaristes sont ensembles ? Ils se mettent à jammer, et se mettent à composer. Un ou deux morceaux au départ puis, en fin de journée, les deux compères amassent suffisamment de matière pour envisager la formation d’un groupe. Johnny Temple (Girls Against Boys, Soulside) est alors appelé à la rescousse pour tenir la basse, puis l’idée d’enrôler Dennis Lyxzen (Refused, The International Noise Conspiracy) au chant leur vient à l’esprit. Dès lors, Fake Names prend vie.

« All for Sale » le premier morceau démarre sur des chapeaux de roues, puis on sent nos copains légèrement fatigués. Les deux titres suivants, ralentissent le tempo. Puis « Brick », un morceau de moins de 2’ revient nous réveiller avec ces refrains accrocheurs.

Attention, ne vous méprenez pas, ce n’est pas mauvais ! C’est très bien interprété, dansant, agréable à l’écoute mais il manque une petite pointe d’énergie que nous serions en droit d’attendre avec ces musiciens. Avec 10 titres balancés en 28 minutes, le quatuor fait la part belle au punk et à la power pop qui a nourri chacun des membres à leurs débuts, dans les 80’s. Comme ils évoluent sur un terrain sans grand danger, bien soutenu par une arrière-garde de grande expérience et en parfaite harmonie, la base des morceaux reste d’un classicisme déconcertant et les mélodies peinent à s’ancrer dans les mémoires.

Alors qu’on s’attend à une suite pour le moins ronflante, Fake Names se décide à sortir l’artillerie lourde, avec l’énergique « First Everlasting » et le brûlant « Weight ». Le final à la Bad Religion « Lost Cause » redonne finalement de la couleur à ce premier opus. L’impression que les membres de Fake Names, pêchent par trop de facilité. Témoignage d’un amour indéfectible pour le punk des années 80, ce premier album n’avait peut-être pas d’autres ambitions que de se faire plaisir en flattant les nostalgiques du genre…

SUPERNAUGHTYTemple

Label : Argonauta RecordsSortie : 08 mai 2020

Coup de coeur Ti-Rickou

Direction Livourne en Italie pour faire la connaissance de Supernaughty.

Du putain de metal stoner qui pète sa mère-grand dans le Limoncelo. Leur musique est puissante et hypnotique avec une voix dans la lignée “Ozzy est mon copain”. Des morceaux qui te font voyager sans passeport ni laisser-passer, et sans autre risque que de choper non pas un virus mortel mais Supernaughty virus. Et c’est une bonne maladie !

A découvrir d’urgence pour tous ceux qui aiment les ballades dans des terres lointaines et étranges. Welcome dans ce “Temple” qui va être un vrai bonheur pour vos esgourdes. Putain, c’est trop bon ! J’adore leurs morceaux et la putain de voix du chanteur !!

Bien-sûr, ce “Temple” est un coup de cœur. Forcément !!

KULT OF THE SKULL GODThe Great Magini

Label : Rockshots RecordsSortie : 08 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Ce qu’il y a de bien avec les applications telles que Spotify, You Tube, Deezer ou autres, c’est que vous pouvez tomber sur des trucs complètement improbables. Déjà, le nom m’interpelle : des Milanais qui pratiquent un culte au crâne de Dieu et qui rend hommage à un épisode TV d’une héroïne de comics sous-estimée alias Spider Woman ? Je ne peux que me jeter dessus !

J’appuie sur play… Ils commencent à me parler de Magie Noire dès leur premier morceau ? Maman, j’ai peur ! Mais dans quelle galère me suis-je encore fourré ?

Non seulement c’est surprenant, mais c’est excellent ! Musicalement, c’est face à un hard-rock « catchy » auquel nous sommes confrontés. Une superbe voix ultra groovy, avec plein de spleen, des riffs de guitares, des mélodies captivantes et parfois hypnotiques, beaucoup de personnalité et cette « Street Attitude » qui donne un son très authentique. C’est bien simple, je n’arrive même plus à l’enlever de ma liste d’écoute. C’est malin ça !

Si avec « Liar », des influences de The Cult, avec une saveur contemporaine, se font ressentir, dans « The Oath » l’ambiance est similaire à un Tygers of Pan Tang des temps modernes. S’inspirant des titans du rock dont Danzig, The Rolling Stones et Black Sabbath, ils combinent des riffs lourds et lisses avec des voix douces mais obsédantes.

Basé sur des solides fondations rock’n’roll, l’album, agréablement léger et irrévérencieux, direct et sans trop de fioritures, coule très agréablement. Il sonne moderne et actuel. Mon morceau préféré étant « The Great Magini » évidemment.

Les Kult of the Skull God ont dynamisé leur attitude infranchissable, leur fureur et leur talent brut pour sauver le monde des rappeurs marmonneurs, des pop stars à l’écoute automatique et de la médiocrité du rock. KSG a un son parfait pour toute occasion, pour les combattants, pour les amoureux, pour les pionniers, les inadaptés et les non-conformistes. Il est temps de rejoindre le culte du « Skull God » !

DAXX AND ROXANESame

Label : Republic of MusicSortie : 08 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

C’est en feuilletant l’excellent magazine gratuit (oui, vous avez bien lu, gratuit) d’origine Romande, Daily Rock, que j’ai remarqué ce nom de groupe étrange, DAXX & ROXANE. Des Vaudois exilés à Londres et dont Kerrang, le journal anglais bien connu, ne tarît pas d’éloges ? Il me faut absolument écouter ce que ça donne ! De toute façon, un groupe venu de chez nos voisins Helvétiques, ça ne peut pas être mauvais. Cet album éponyme sort trois ans après « Ticket To Rock » leur premier album. Allez, casque sur les oreilles et play.

« Fast Lane » le premier titre nous met de suite dans l’ambiance. Rock’n’roll à fond les ballons. Contrairement à beaucoup de groupes romands, nous ne sommes pas trop dans une veine hard-rock à l’australienne. Même s’ils annoncent que c’est une de leur influence, je pencherais plutôt du côté de l’Amérique. Plus précisément vers Los Angeles, patrie de Great White.

La voix de Cédric Pfister, le bassiste chanteur, a des petits airs à la Jack Russel, l’ex-chanteur du Grand Blanc. Musicalement, sur cet album du moins, nous nous approchons de ce que le groupe américain faisait sur ses premiers efforts. À l’époque du « Once Bitten… Twice Shy » ou bien du « Hook » par exemple. Les titres tels que « Heal » ou encore « Broken » me font beaucoup penser à eux. Mais attention ! Ce n’est pas un groupe qui fait du copier-coller, il y a quelques réminiscences bluesy (« Get To it ») ou même South Rock (« Back Door Man »). Quasiment aucun morceau ne fait du remplissage, et même l’instrumental « Dawn » n’est pas pénible, c’est vous dire !

Une excellente découverte et un gros coup de cœur, que je ne peux que vous recommander. Allez jeter une oreille sur cet album, et vous m’en direz des nouvelles. En espérant les voir bientôt en concerts… dès que nous pourrons y retourner.

MAGNUS KARLSSON’S FREE FALLWe Are the Night

Label : Frontiers Music Sortie : 08 mai 2020

Je ne pense pas qu’il soit encore nécessaire de présenter Magnus Karlsson. Ce Suédois écrit des chansons, il est guitariste d’une part, multi-instrumentaliste de l’autre et producteur à ses heures perdues. Bref, il a un putain de CV : Place Vendôme, Primal Fear, Ralf Scheepers, Allen/Olzon, Allen/Lande, Magnus Karlsson’s Free Fall, etc. Là, il nous revient pour un album du Magnus Karlsson’s Free Fall et il a emmené plein de copains chanteurs avec lui. Et quels putains de chanteurs : Dino Jelusick, Renan Zonta, Noora Louhimo, Mike Andersson, Ronnie Romero, Tony Martin, rien que ça !

Heu, je pense que vous avez vu que dans la liste il y a mon préféré, Ronnie Romero ! Je suis aux taquets car je n’ai jamais écouté un CD où Ronnie chantait qui soit mauvais !!! Non, je ne suis pas de mauvaise foi, Romero c’est un gage de qualité, c’est tout !!!

Bon, je reviens à ce « We are the Night ». On est dans du heavy metal, hard-rock, power metal, symphonic metal. C’est inspiré. Après, les invités ont leurs propres morceaux mais l’équilibre de l’album a été préservé, ce qui n’est pas si évident avec un tel nombre de chanteurs.

Là, ça marche. En plus, je les aime tous. Fans de guitare et du style, cet album est pour vous !!!

REASON FOR JACKWhiskey Head

Label : AutoproductionSortie : 08 Mai 2020

Coup de cœur Seb 747

Si je vous dis : années 50, guitares groovy, voix rocailleuse, veste en cuir, son sauvage, vous me dites Rock‘n’Roll !!! Et vous aurez « raison pour Jack » (Oui, je sais, elle était facile celle-là, lol). Reason For Jack est un groupe allemand originaire de Cologne. Ils nous délivrent leur premier opus qui sent bon, comme son nom, et sa pochette, l’indiquent, le « Jack » à plein nez. 

« Whiskey Head », c’est du rock, du whisky, des solos de guitares vives, de la basse tonitruante, des frappes de batterie qui volent littéralement autour de vos oreilles et un chant entretenu avec de l’orge bien mûre. D’ailleurs, la voix d’André Quernheim, qui tient aussi la guitare rythmique, n’est pas sans rappeler un certain Lemmy Killmister en un peu plus rocailleux.

« Whiskeyhead » contient 13 chansons qui entrent non seulement par vos oreilles, mais aussi par vos jambes. Dès « Church Of Jack », introduit par une courte intro vous annonçant la bienvenue dans l’église de Jack, une envie irrésistible de grimper sur votre canapé et de headbanguer comme un damné vous prend sans que vous ne puissiez résister. Ce n’est pas seulement le plaisir qui rend « Whiskeyhead » si spécial, l’album regorge également d’énergie positive. Remarquez que les deux vont très bien ensemble pour ce rock audacieux et honnête qui sort des haut-parleurs.

Le titre « Metal City » mérite une mention spéciale avec son refrain entêtant, tout comme « Weekend Warriors » ou bien encore « Tatooed Angel » et « Backstage Bitch ». Rien que le titre, est suffisamment parlant pour que je n’ai pas besoin de vous dire de quoi il en découle, lol.

Dans l’ensemble, « Whiskeyhead » est un album solide et vous donne un goût de reviens-y, même si la production aurait pu être un chouïa plus nerveuse. J’espère bien pouvoir voir Reason for Jack un jour sur scène quand ce sera de nouveau possible, parce qu’à mon avis, c’est là que se révélera tout leur potentiel. En attendant, jetez-vous sur cet album qui ravira tous les fans de pur rock‘n’roll.

HORISONTSudden Death

Label : Century Media RecordsSortie : 15 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Tiens ? Le groupe Horisont sort un nouvel album. C’est déjà leur sixième ! J’avais eu l’occasion d’écouter leur précédent album de 2017 et avait été séduit par leur musique. Venu de Göteborg, en Suède (vous l’aurez deviné), ils ne font pas dans le gros death, mais plutôt dans le hard des années 70’s. La formation suédoise, en effet, perpétue cette tradition qui a ses racines dans le hard rock de Deep Purple, Uriah Heep, Thin Lizzy, sans pour autant négliger les fréquents raids prog rock et digressions psychédéliques.

Dans une perspective toujours nostalgique, qui célèbre le passé à l’apogée de l’âge d’or du rock, le groupe évolue en ajoutant de plus en plus de styles et de couleurs, qui restent cependant toujours imputables à la même bulle temporelle, les 70’s. Ce fameux temps où le « Flower Power » avait pignon sur rue, que les gens se faisaient de gros câlins, ou tout le monde aimait tout le monde. En bref, le temps de nos parents ou de nos grands-parents.

Dans « Sudden Death », les Horisont remontent encore plus loin dans le temps, laissant temporairement les années 70 pour fêter la décennie précédente (« Révolution »). Le résultat de ce parcours est un travail extrêmement varié, joué plus souvent aux claviers qu’aux guitares, mais pas désagréable non plus.

Cependant, les épisodes plus classiques du hard-rock sont toujours présents (“Pushin’ The Line” ou le très Uriah Heep « Reign Of Madness »). On passe du mellotron de “Standing There”, au folk acide de “Gråa Dagar” en passant par le pop rock « Into the Night ». Le point culminant, cependant, vient avec “Archaeopteryx In Flight”, un voyage instrumental de huit minutes, dans lequel le groupe plonge avec délectation dans le rock progressif, tissant des guitares et des synthétiseurs avec une habileté fascinante.

Résultat des courses, un très bon album réservé aux fans de la fin des 60’s et du début 70’s et qui mûrit à force d’écoutes.

KOSMIC BOOGIE TRIBELet’s Rock the Fick out – Vol. 1 – It’s like an addiction, the deafer you get, the louder you play

Label : Blues for the Red SunSortie : 15 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

L’été ? Il arrive ! Dans des circonstances normales, nous, les metalleux, hardos, rockeurs en tous genres, nous préparons à assister à un ou plusieurs des nombreux festivals qui se produisent durant cette période. Cependant, en raison d’un certain virus, ce n’est pas le cas, mais n’ayez crainte, les groupes sortent toujours des albums, avec beaucoup de courage, il faut bien l’avouer, et certains sont des bombes ambulantes ! C’est le cas pour ce groupe de punk rock alternatif norvégien. Quatrième album en 8 ans pour les KBT, soit une moyenne d’un album tous les deux ans. Kosmik Boogie Tribe c’est, ainsi qu’ils l’annoncent dans le titre de leur nouvel album, comme une addiction, plus tu joues fort, plus tu joues lourd.

L‘album se compose d’une petite collection de matériel excédentaire de leurs deux albums précédents, ainsi que de titres live. Punk dans l’attitude, hard-rock musicalement, KBT, c’est du pétrole brut ! Aucun compromis n’est fait sur cette compilation. Les meilleurs titres sont, selon moi : « Piss, Punk and Pie » et « Who’s a Punk ».

Si vous recherchez des performances parfaites ou une virtuosité technique, ce n’est peut-être pas l’album qu’il vous faut. Si vous voulez des observations politiques ou du lyrisme poétique, vous devriez peut-être chercher ailleurs. Mais si le rock crade et percutant sont ce que votre esprit et votre corps recherchent, vous pourriez faire bien pire que de fourrer « Let’s Rock the Fuck Out ! Vol. 1 It’s Like an Addiction, the Deafer You Get the Louder You Play » directement dans les trous de vos oreilles. Sûrement un bon remède pour palier à l’inquiétude du Covid19.

HYBRID CHILDRENWhere Pub Roses Grow

Label : Bunny Duck Rubber CySortie : 20 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Les enfants hybrides de Finlande sont enfin de retour ! Dans le coin depuis un certain temps, 1993 pour être exact, ils reviennent 11 ans après leur dernier effort, avec un album tout frais tout neuf : « Where Pub Roses Grow ».

Si vous voulez la réponse à la question posée par le titre de l’album, c’est que vous n’avez pas observé la couverture car c’est simplement le caniveau. C’est exactement là que cet album sonne : il est en bas de la rue, il est sale, il est délabré, il se comporte de manière immorale, corrompue et sordide. Bref, vous l’aurez compris, le style pratiqué par Hybrid Children, c’est un rock‘n’roll punk à tendance sleaze. Celui que pratiquait Hanoï Rocks ou les Wildhearts par exemple. D’ailleurs, j’ai parfois l’impression d’entendre CJ Wildheart lorsque Jasse Salonen chante.

Ce que j’aime dans ce genre de rock’n’roll influencé par le punk et le sleaze, c’est que sonner frais fait absolument partie de leur ADN, et cet album ne déroge pas à la règle. En onze ans, ils n’ont pas changé d’un iota. Et même si ça fait un long moment d’attente, c’est avec un plaisir non feint que j’écoute en boucle cet album. Il a cette énergie et cette brutalité qui vous donnent une envie de headbanguer comme un damné. C’est l’ostéo qui va être content ! Même les titres qui commencent mid-tempo ne le restent pas longtemps. Dès le refrain l’énergie rock‘n’roll reprend ses droits.

« Pins Turn to Gallons » est un morceau typé pour faire la fête dans les bars, « Dee Dee’s Always Home » est une grande lettre d’amour aux Ramones, qui se démarque par son énergie et sa joie pure et absolue. Il y a aussi des moments de bonne vieille lourdeur hard-rock, avec des morceaux comme « Sick Delusion » et le positivement lourd (presque au point de devenir complètement métal) et, pour ce groupe, épique (enfin, 5’15 c’est épique par rapport au reste de l’album qui ne dépasse pas les 3’50) « Armies Of The Underdog », prouvant que ces gars-là ont plus d’un tour dans leurs sacs.

Rafraîchissant, vif, varié et entraînant, c’est absolument un album à avoir dans sa collection.

THE ORDERSupreme Hypocrisy

Label : Massacre RecordsSortie : 22 mai 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Avec Supreme Hypocrisy, on part dans l’autre pays du fromage, la Suisse, et plus précisément du côté de Zürich, de Berne et de Basel. Quand j’ai regardé leurs influences sur la promo, j’ai vu que ça allait de Mötley Crüe à Dokken, Whitesnake, Metallica, Devin Townsend, Queen, The Simpsons, Sponge Bob. Et en plus, ils sont annoncés avoir l’esprit sexe drogue and rock ‘n’ roll. Bref, tout pour exciter ma curiosité.

C’est parti ! Déjà, ils ont une grosse prog’ et un gros son. C’est propre (oui, normal pour des Suisses) !! Pour le style, c’est du hard, heavy à leur sauce… et c’est mega trop bon !! J’adore leurs morceaux, la voix, les riffs ! Putain, c’est vraiment mon truc.

Encore une fois, les Suisses ne me déçoivent pas ! Je tombe sous le charme de ce Supreme Hypocrisy. Vivement que je puisse les voir en live !! En tous cas, c’est un gros coup de cœur et un achat fortement conseillé !!!

OZForced Commandments

Label : Massacre RecordsSortie : 22 Mai 2020

Putain des revenants ! Les Finlandais de Oz sont de retour et leur heavy metal aussi !! On ressort les cartouchières et les moule-burnes, on se fait replanter des cheveux, on met le son à donf’ et on prend une grosse baffe heavy in the face !

Putain, cette voix ! Magique. Et ces mélodies ? C’est trop, trop bon. Tout ce que j’aime : des morceaux parfaits qui restent en tête, des refrains que tu peux brailler à tue-tête, des solos, des riffs… Et un putain de chanteur avec une voix taillée pour le heavy metal.

Les fans du groupe ne vont pas être déçus et pour les petits jeunes qui ne connaissent pas Oz, foncez sur ce “Forced Commandements”! Coup de cœur évidemment. Comme quoi, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ! Allez porter la bonne nouvelle, le heavy n’est pas mort car Oz b…. encore !!!!!!!

HER CHARIOT AWAITSSame

Label : Frontiers MusicSortie : 22 mai 2020

Vous n’aimez pas les filles qui chantent, même si ce n’est pas du chant lyrique, alors passez votre chemin et allez jouer sur l’autoroute la plus proche car c’est la chanteuse espagnole Ailyn (ex-Sirenia) qui est au micro !

En revanche, si comme moi, vous adorez sa voix, voilà un album pour vous. Du bon metal mélodique bien chanté et qui pulse grave quand il faut. C’est beau, puissant. Ni chiant ni soporifique.

J’ai bien craqué pour ce CD, moi. Ca passe très bien à l’ombre sur le transat, bien confiné à poil dans mon jardin !!!!

DIE KREATURPanoptikum

Label : Napalm RecordsSortie : 22 mai 2020

Heu, tiens est-que ce ne serait pas un groupe allemand par hasard ? Un groupe allemand sur Napalm Records ? Pas sûr que ce soit pour moi ce truc !!! Dero Goi (Oomph!) et Chris Harms (Lord of the Lost), voilà qui ne me rassure pas.

Mais bon, même pas peur de Die Kreatur !

Tiens, c’est pas mal… plus dark que électro brutal. La voix en allemand passe bien, les riffs sont bons et j’aime beaucoup l’ambiance du disque. Pas ce que j’écoute normalement, mais ce “Panoptikum” est finalement une bien bonne surprise. C’est très mélodique et malgré le fait que ce soit chanté en allemand, ça passe plutôt bien.

Bizarre, d’habitude je n’aime pas le goth électro mais là, je mettrais presque un coup de cœur… j’ai dit “presque” !!! Heu… OK, chérie, je mets un coup de cœur spontané !!!

DENNIS DEYOUNG26 EAST – VOLUME 1 

Label : Frontiers MusicSortie : 22 mai 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Vous êtes fans de Styx ? Eh bien vous allez être heureux ! Dennis DeYoung is back et bien-sûr, ce « 26 East ” est très, très Styx. Si, si ! D’ailleurs « 26 East » était l’adresse où DeYoung a grandi à Roseland, à l’extrême sud de Chicago. C’est là que Styx a été formé dans son sous-sol en 1962. De l’autre côté de la rue, vivaient les jumeaux John et Chuck Panozzo qui, avec DeYoung, ont formé le noyau du groupe.

Voilà, le ton est donné, du hard-rock classieux et mélodique, influence Styx. Moi, je suis bien content car ce « 26 East – Volume 1 » est très bon et que j’aime beaucoup Styx et qu’en plus, comme c’est le volume 1, il va normalement y avoir un volume 2 !!! Et devinez quoi, c’est un coup de cœur, na !

FAIRYLANDOsyrhianta

Label : Massacre Records Sortie : 22 mai 2020

Il est temps de ranger son armure car là, on passe dans la grande salle pour chanter nos exploits autour de sangliers rôtis, de poissons grillés et autres mets de fête, arrosé de cervoise bien tiède.

Avec Fairyland, on est dans du metal power symphonique, même si le côté symphonique est plus présent. Vous l’avez sûrement compris, on est plus proche de Rhapsody et d’Edguy que de Manowar !!

Alors, pour être très franc, oui c’est bien, bien fait et tout et tout, mais il me manque un truc. A moins que ce soit le contraire et qu’il y ait trop de symphonique pour moi !! Yep, ça doit être ça ! J’aime bien le symphonique quand il est avec sa copine « modération », moi !!!

BLACK RAINBOWSCosmic Ritual Supertrip

Label : Heavy Psych SoundsSortie : 22 mai 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Voilà un nom de groupe qui me laisse toujours perplexe. Comment peut-on avoir un arc-en-ciel noir ? Je cherche mais je ne vois toujours pas ! Passons. Ils n’ont pas attendu que je trouve la réponse et nous sortent leur 8e album qui se nomme « Cosmic Ritual Supertrip ». Voilà peut-être ma réponse ? Il faut peut-être faire un voyage cosmique avec un gros trip intersidéral pour voir tout en noir, même les arcs-en-ciel… et les cochons roses.

Leur musique est bien perchée, heavy psych, stoner, space (et ce n’est que le prénom) ! Si tu es prêt au voyage, tu ne vas pas regretter l’aventure, tu vas aller loin avec de superbes mélodies, des riffs puissants, une voix qui vient du cosmos pour t’emmener bonheur dans tête à toi. Du hard 70 comme on l’aime, extrêmement inspiré. L’omelette aux magic mushrooms était très forte et le résultat est puissant.

Wouah, attention à la descente, elle est violente ! Tu te sens tout bizarre, tes bougies parfumées sont éteintes et l’indien zarbi à moitié à poil dans le désert a disparu. En tous cas, c’est un gros coup de cœur pour ce « Cosmic Ritual Supertrip » !!!

HERICANE ALICEGotta be Real

Label : AutoproduitSortie : 22 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

C’est étrange, ce nom me dit quelque chose… Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Les Hericane Alice ! J’avais adoré leur premier album sorti en 1990 intitulé « Tear The House Down ». Dix ans plus tard, ils se sont reformés et remettent le couvert en nous sortant un mini LP de 6 titres.

Vous vous dites que ça sent le réchauffé, et que cela ne doit même pas valoir une écoute. Eh bien, vous auriez tort ! Dès le premier titre, les vétérans américains prouvent qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie et font montre d’un hard-rock mélodique typé US avec une petite touche de glam, sans le côté nasillard qui pourrait en agacer plus d’un. Le genre qui se faisait au début des 80’s mais avec un son moderne. Ce qu‘on a appelé le glam metal !

Est-ce réel ? Oui, je vous l’assure. Tout ici est excellent ! Sur les 6 titres que comporte ce retour dix ans plus tard, ce ne sont que des hits en puissance ou presque, puisque nos copains de Minneapolis nous ont concocté une reprise monstrueuse du Highway Star des Deep Purple.

Chaque titre frappe là où ça fait mal. Musicalement c’est un retour aux sources qui se fait sur ce « Gotta Be Real » et sent l’indice d’octane à haut niveau.

Ce mini LP est parfait pour les balades en Harley, cheveux au vent, le long de la route 66. Et même si le dernier titre « Ha Ha » est un peu à part, rien n’est à jeter sur cet album. En espérant qu’ils se rendent sur le vieux continent et qu’on puisse les voir en live. En attendant, moi j’appuie sur replay afin de me reprendre un coup de cette tornade. Oui, je sais, j’ai des tendances masochistes, mais que voulez-vous, quand on aime on ne compte pas !

GOMORRADivine Judgement

Label : Noble Demon RecordsSortie : 22 mai 2020

Chérie !!! J’ai un truc qui devrait te plaire ! Non, ce n’est pas un piège avec de la musique toute molle. Là, c’est du bon thrash qui tâche !!!

Ah tu vois comment c’est gentil mon truc ! Moi, je les trouve bien énervés quand même. Bien que ce soit mélodique et qu’il n’y ait pas une grosse voix, c’est bien musclé pour mes petites oreilles fragiles de petit hardos.

Heu… pourquoi je le chronique ? Bonne question, merci de l’avoir posée ! En fait, c’est écoutable et il y a des copains (n’est-ce pas Roger et Serge ?) qui aime ce style. Je mets déjà un veto sur les voix d’outre-tombe et de Mickey sous hélium donc du thrash de temps en temps why not ? J’ai dit de temps en temps car je ne ferais pas ça tous les jours, moi !!

THESE WICKED RIVERSEden

Label : AutoproduitSortie : 22 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Encore une fois, un groupe que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam, m’interpelle par le dessin de sa pochette. Comme j’aime bien écouter des trucs que je ne connais pas, je me laisse tenter par These Wicked Rivers. « Let’s play rock ‘n’ roll » comme dirait l’autre.

Introduit par « Tea Lives », une petite intro ultra cool de 2 petites minutes, je suis cueilli par « Shine On », premier morceau de ces méchantes rivières qui sortent leur premier album, après deux EP, et qui sent bon le paradis.

En effet, « Eden », sent le rock sudiste à plein nez, mais pas que. Un peu de stoner est présent aussi. Comme si Black Stone Cherry et Clutch avait fusionné ensemble. Le son noueux et rocailleux de ces musiciens venus de Derby, en Angleterre, à l’ambiance southern-rock, comme je le mentionnais, traverse également les genres et un mélange d’influences peut être ressenti de titres en titres. Les deux premières pistes résument à elles seules ce qu’est cet album : de l’énergie, de l’intensité avec un crochet mélodique avisé qui vous saisit par l’oreille et ne vous lâche plus. Certains morceaux sont à écouter assis dehors, thé en main (Anglais oblige), tout en vous relaxant. D’autres sont parfaits pour les festivals et les grandes arenas où on peut aisément imaginer des milliers de fans chanter les refrains à tue-tête.

En parcourant l’album, vous vous rendrez compte que ce principe s’applique partout. Afin de vous garder attentif tout au long de cet « Eden », des riffs de guitare et des voix granuleuses apportent un avantage, non indéniable, à l’écriture des chansons. Chaque morceau a un style et une ambiance différente qui nécessitent tous d’être écoutés à fond les ballons. La voix John Hartwell me fait souvent penser à celle de Neil Fallon, le chanteur de Clutch, en un peu plus groovy.

L’album se termine avec « World In Chains », titre qui, étant donné l’époque dans laquelle nous vivons, est tout à fait approprié. Actuellement, nous avons tous envie que tout revienne à la normalité, et ce bel album nous rappelle ô combien tout ce qui nous manque. Entre tournées annulées, lancements d’album reportés à la Saint-Glinglin, c’est un moment difficile pour n’importe quel groupe de se lancer dans un nouvel album, mais c’est également le moment idéal pour ceux qui sont encore coincés à la maison d’embrasser des nouveaux talents et de leur montrer un amour bien mérité.

Ces Anglais ont bien fait. Ils ont mis sur pied un album solide qui semble rassembler leurs convictions fondamentales. En ces temps complètement dingues, vous ne vous tromperez pas en dépensant votre argent durement gagné ici.

ALESTORMCurse of the Crystal Coconut

Label : Napalm RecordsSortie : 29 mai 2020

Tous sur le pont pour le 6e album des pirates du metal, Alestorm ! Ils sont de retour pour nous régaler les esgourdes avec leur metal pirate fun et entraînant, découvrir des tavernes enfumées, des combats contre les soldat du roi, des soirées arrosées au jus de houblon avec des filles de joie avant la bagarre générale avec les soldats et le retour rapide au bateau pour lever l’ancre vers d’autres horizons et d’autres aventures qu’on pourra raconter… en chanson, of course !

Ce “Curse of the crystal coconut” est plein d’hymnes à chanter en live, de mélodies qui restent dans la tête et vous donnent un sourire banane pour la journée. Putain, j’ai soif !!

Évidemment, c’est un album coup de cœur et même que la Sécu devrait le rembourser car c’est un putain d’antidépresseur !!!!!!

RRRAGSHigh Protein

Label : Lay Bare RecordingsSortie : 29 mai 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Putain, c’est quoi ce nom ? C’est la famille Pierrafeu qui a monté un groupe ? Ah, à la basse, c’est Rob Zim (The Lords of Altamont)… Lui, je le connais et en plus, je suis très fan des Lords of Altamont et de leur garage rock barré. Donc, direct ma touche Play !

C’est plus heavy 70, avec des touches blues, psychédéliques. Cette musique est quand même trop complexe pour Raymond et sa famille mais en revanche, elle est parfaite pour Rob et ses copains ! Il nous montre qu’il peut aussi jouer des morceaux plus complexes, sans pour autant être chiant.

Les morceaux sont méga bon et sentent bon une époque merveilleuse de création et de liberté, les années 70. En cette période, où on n’a plus ça, ça fait un bien fou ! On a toujours besoin de « High Protein » ! C’est un album coup de cœur. En espérant que les concerts existeront encore et qu’on pourra les voir en vrai en live car pour moi, aucun doute, ces morceaux sont taillés pour la scène.

Long live au rock ‘n’ roll qui m’est aussi vital que peut l’être se rendre sur un lieu de culte pour les croyants. Le hard-rock est ma religion et ma religion est bonne. Putain de bordel de Dieu à queue, privez-nous de taff mais pas de rock ‘n’ roll !!!!

ROB TOGNONICatfish Cake

Label : Mig MusicSortie : 29 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Tiens ? Le guitariste australien, Rob Tognoni sort un nouvel album ! J’avoue à ma grande honte que, même si je l’ai déjà vu en concert (si vous suivez le webzine vous le savez déjà), je n’ai jamais eu l’occasion d’écouter ce qu’il faisait en studio. C’est chose faite maintenant avec ce « Catfish Cake » sorti tout droit des studios.

Le style de Rob, c’est du blues – que l’Église considérait comme la musique du diable – mais pas le blues mou du genou. Non, notre ami, qui est né en Tasmanie, a la guitare qui le démange, comme dirait Yves Duteil.  Les premiers titres, nous donnent une idée de ce à quoi s’attendre avec cet album : groovy, bluesy, morveux, noueux et soul.

Après nous avoir malmené pendant trois titres d’affilée, arrive un « Fat Orange Man ». Ce morceau, qui est une critique acerbe envers un président célèbre, a un refrain qui fera son effet en concerts, c’est certain. Si vous voulez avoir une idée de qui il parle, regardez le clip à cette adresse : https://www.youtube.com/channel/UC-v-fHIKD8EWRbYCRAqYPGg

« No Sleep In Hell » excellent morceau ultra boogie ou Rob fait vibrer sa 6 cordes, tout en haranguant l’auditeur, fait son petit effet. Le diable de Tasmanie, comme il est surnommé, démontre tout son talent de guitariste. Sur ce morceau, j’ai eu l’impression d’entendre l’excellent Danko Jones.
« She Waited » est un morceau country hyper calme, qui semble le bienvenu. Mais ne vous inquiétez pas, il repart de suite dans le boogie nerveux avec « James Brown » morceau quasi instrumental qui fait la part belle à la batterie et la guitare, Rob n’intervenant qu’au bout d’une minute sur les deux que comportent ce morceau… et encore, pas plus de 30 secondes.

Les titres plaintifs typiques du Blues sont bien présents avec « Makin’ Me Alive » et « Conspiracy Deep State » ou les comploteurs de toutes sortent en prennent pour leur grade. Deux morceaux, que n’aurait pas renié les Texans de ZZ Top sur leurs premiers méfaits. Dans « Ouback », Rob nous emmène avec lui dans le désert Australien, avant de nous achever avec « Full Recovery ».

“Catfish Cake” est un album cool, en colère, puissant, tendre et résolument politique. Intemporel et vraiment bon. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cet album.

A noter, qu’en raison des préoccupations économiques de COVID-19, vous pouvez aller sur son site https://www.robtog.com, et télécharger ce que vous voulez et ne payer que ce que vous pouvez vous permettre. Comme il le dit, cela l’aide à continuer. Et, si vous ne pouvez pas vous le permettre (il le dit aussi : il n’y a pas de honte, ce sont des moments difficiles), partagez l’amour !

ANCIENT CURSEThe New Prophecy

Label : Pure Steel RecordsSortie : 29 mai 2020

Pour ce confinement, je la joue mega sévère dans mon jardin, le cul sur un transat, une boisson fraîche, très fraîche et avec Ancient Curse « The New Prophecy » dans les oreilles.

Eh oui, du prog’ metal à eux dans mes oreilles à moi. Non, en fait, c’est plutôt du metal prog’, un peu power sur les bords… Voilà c’est ça, du metal prog’ power à eux avec une ambiance assez lourde du genre “le ciel devient noir et le tonnerre gronde, les chiens aboient à la mort”. Ca y est, j’ai fini par planter le décor.

Sinon, j’adore les morceaux un peu doom aussi. La voix est parfaite et les musicos touchent grave mais ne sans faire dans la démo. C’est vraiment agréable à écouter et à chanter des « Oh, oh, oh ».

Heu, les chiens aboient plus fort et j’ai pris des gouttes sur la tête ! Allez, je rentre protéger mon « The new prophecy », il ne faudrait pas qu’il prenne l’eau non plus !

En tout cas, un album à conseiller à ceux qui aiment la technique pas chiante et les belles harmonies !!

WILD SOULSQueen of My Heart

Label : Lion’s Pride MusicSortie : 29 mai 2020

Coup de cœur Seb 747

Après une absence de près de quatre ans en studio, Wild Souls, groupe originaire de la ville portuaire de Kavala, dans le nord de la Grèce, est de retour. Le groupe a déjà deux albums à son actif et, dans le passé, a partagé la scène avec Axxis, Pretty Maids et le SteamRoller de Doug Aldrich. Aujourd’hui, le quintette revient avec son troisième LP, « Queen Of My Heart ».

Wild Souls joue du hard-rock mélodique avec un petit quelque chose de métallique, mais toujours roulé dans un wrap AOR. J’en vois déjà qui s’enfuient. Ne partez pas comme ça ! Lisez la suite ! Évidemment, les inconditionnels de thrash, black metal, death et ses amis peuvent s’arrêter de lire cette chronique, on ne leur en voudra pas. Les autres, restez ! Si vous jetez ne serait-ce qu’une oreille à cet album – je n’irais pas jusqu’à vous demander de mettre la seconde, histoire que si cela ne vous plait pas vous puissiez en avoir une qui fonctionne encore – vous serez surpris et vous n’aurez qu’une envie, appuyez sur replay.

Déjà les premières notes du titre d’ouverture, puissant et simple, « Nothing but Loving You » montre l’affinité qu’a le groupe avec des calibres comme Whistesnake, Badlands ou Thunder. Des morceaux similaires mais ne se copiant jamais eux-mêmes, comme l’hymne « Ready to Rock », le très accrocheur « Beyond The Stars ” avec son monstrueux riff à couper le souffle, sont présents dans ce « Queen of my Heart ». « Sexcellent » me rappelle de manière frappante, à la guitare et au chant techniquement (et bien sûr aussi textuellement) David Lee Roth et Van Halen. Le coverdalien « Set Me Free » avec un solo de clavier assez court qui rappelle feu Jon Lord est très impressionnant. D’ailleurs, la voix du chanteur George Nikolaou est souvent similaire à celle de David Coverdale. Tiens, j’en vois quelques-uns qui rejettent un œil sur ma chronique. mdr.

Dans l’ensemble, « Queen of my Heart » est un très bon disque. Chacune des 12 pistes a quelque chose à offrir et on ne s’ennuie pas en écoutant cet album. Wild Souls démontre sa joie de jouer, un riff poursuivant l’autre, des titres variés, avec de nombreux bons moments. Pour moi, Wild Souls est exactement ce à quoi devrait ressembler le hard-rock mélodique des années 80 en 2020 !

ANCILLOTTIHell On Earth

Label : Pure Steel recordsSortie : 29 mai 2020

Vous mangez, vous dormez heavy metal ? Vous voulez découvrir de nouveaux héros chevaliers heavy jusqu’à la moelle ? Alors Ancillotti et son “Hell On Earth” est pour vous !!

Pas de paillettes ni d’artifices, pas de symphonic spaghetti mais du putain de heavy metal qui débouche les esgourdes ! Pour fans de Judas Priest et consorts.

Ce “Hell on Earth” ne fait pas dans la dentelle mais dans les pêches et les marrons ; bref de baffes dans la tronche !!

On ressort sa veste à patch et ses bracelets à clous et on fait tourner ses cheveux, bande de petits graisseux ! Le heavy n’est pas mort et vient toujours botter des culs !!!! Forza Ancillotti !!!

GRAVE DIGGERFields Of Blood

Label : Napalm RecordsSortie : 29 mai 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Yes, la fin du confinement est proche et les Allemands de Grave Digger sont de retour avec un nouveau CD, « Fields of Blood ». Comme d’hab’, la pochette est superbe et donne le ton. Et c’est bien-sûr du black death brutal metal mes couilles, lol ! Non, c’est un joke ! Depuis presque 40 ans, Grave Digger nous fait du putain de heavy guerrier et ça pète sa race !

Et les années n’ont pas émoussées leur fougue guerrière ! je vous rassure, il y a toujours des putains de refrains qu’on peut reprendre à tue-tête, histoire que les chiens des voisins aboient pour une bonne raison. Les riffs te déboîtent la tête et c’est du Grave Digger de grande lignée qui me donne un coup de jeune. Et, comme dit mon pote Serge : « Heavy et Allemand, ça va ensemble ! ». Allez, foncez sur ce CD… coup de cœur bien-sûr !!!

PATRON – Same

Label : Season of MistSortie : 29 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Dès que mes yeux se sont posés sur la pochette de PATRÓN, je me suis sentis comme attiré. Il fallait absolument que j’écoute ce truc. Mais c’est qui ce Patron, vous demandez-vous ? Eh bien, chers lecteurs, Patron ce n’est pas un mécène venu d’Amérique du Sud pour faire fortune en Amérique du Nord, ni la dernière série TV à la mode ni d’ailleurs une excellente Tequila venue de Los Angeles. Non, non, Patron, c’est le nouveau projet orchestré par Lo (aussi connu sous le nom de Patron), leader du groupe Loading Data, groupe de stoner parisien évoluant dans la sphère depuis une dizaine d’années.

Le premier album éponyme a été produit par Alain Johannes (Queens of the Stone Age, Eleven, Them Crooked Vultures, Chris Cornell Band) et s’avère également être le dernier album jamais enregistré dans son légendaire studio 11AD, à Los Angeles. Lo a des copains bien connus venus enregistrer l’album avec lui : Joey Castillo (Danzig, Queens of the Stone Age, The Bronx), Barrett Martin (Mad Season, Screaming Trees, Tuatara), Nick Oliveri (Kyuss, Queens of the Stone Age, Mondo Generator), Aurélien Barbolosi (Aston Villa) et Monique St Walker (Blackbird Days). Du beau monde, me direz-vous, mais qu’est-ce que cela vaut ?

Eh bien, j’y arrive. « Room with a View » le premier titre, comme l’indique son géniteur pourrait être le titre d’ouverture d’un prochain long métrage de Roberto Rodriguez, situé dans un Las Vegas post-apocalyptique et dégénératif où la seule planche de salut est la résurrection de Barry White. Fermez les yeux un moment et laissez faire votre imagination, on s’y croirait ! De suite, ce morceau vous met dans l’ambiance. Le timbre de voix de Lo, n’est pas sans me rappeler un certain Jiirky 69 des Vampires d’Helsinki (The 69 Eyes). En version plus sombre, plus groovy et plus sexy encore (si cela est encore possible).

Tous les morceaux possèdent un groove entêtant, à la fois pesant et langoureux dont vous ne voudrez plus vous passer. Musicalement, nous sommes dans du doom pour la lourdeur, du rock’n’roll des années 50 pour le côté groovy, en passant par le Rat Pack, ainsi que la pop des années 80. Comme si votre platine où vous passez vos 33 Tours avait décidé de passer en 45 Tours. Lentement mais sûrement, vous vous laissez embarquer dans cette sorte de BOF de Western Spaghetti en version SF.

Pour faire bref Patron est un creuset d’influences, une nouvelle entité, une sorte de créature de Frankenstein, qui décide de se mettre au rock stoner parce-que ça fonctionne mieux que de faire peur aux gens. Patron, c’est des mélodies vives qui collent à votre peau comme une tique alcoolique assoiffée et que vous aurez beaucoup de mal à enlever.

Personnellement, j’ai adoré cet album et, si les voix de crooner ne vous font pas hérisser les cheveux sur votre tête, si vous êtes un passionné de stoner, je vous conseille vivement d’acheter cet album !

BACKSTREET GIRLSStreaming for Vengeance

Album numériqueSortie : 30 mai 2020

Coup de coeur Seb 747

Le 4 avril dernier, les Norvégiens de Backstreet Girls ont organisé un concert en studio et, confinement oblige, diffusé directement en ligne. Au total, jusqu’à 150 000 personnes étaient présentes dans le flux. Suite au succès de cette diffusion et les éloges reçues, ils ont eu l’opportunité de sortir l’enregistrement sous forme d’album numérique live intitulé “Streaming for Vengeance”.

Si vous ne connaissez pas encore ces Norvégiens, sachez qu’ils existent depuis plus de deux décennies et jouent régulièrement dans des stades en Scandinavie. Musicalement, nous sommes dans du (comme ils aiment si bien le revendiquer), « Boogie till You Die », c’est-à-dire, un mélange de punk, glam, rock‘n’roll et boogie. Comme si vous mixiez Rose Tatoo, Status Quo, Motorhead, The Ramones et les Rolling Stones ensemble.

Ayant eu la chance de les voir jouer deux fois en France, je peux vous dire que ça déménage ! Avec un medley « One For The Road/Medecine Man » suivi par l’un de leur incontournable hit « Boogie My Life Away », c’est un démarrage sur les chapeaux de roues auquel nous avons droit. Petter Baarli, le fabuleux guitariste s’en donne à cœur joie, tout comme son compère Bjørn Müller derrière son micro. La nouvelle mouture rythmique n’est pas en reste non plus. Plusieurs titres de leur dernier album « Normal Is Dangerous » sorti en septembre dernier, ont été interprétés ce jour-là. Trois plus exactement « Where Have All the Bad Boys Gone », l’excellent « Phenomenal » et le rugissant « Motorhellway ». Difficile pour un groupe de cette ampleur de choisir une liste de titres dans leur incroyable discographie. 16 Albums sont sortis depuis 1984, sans compter un nombre incalculable de singles et d’EP.

Vous savez quoi ? Plutôt que de vous raconter ce concert, et en attendant qu’il soit de nouveau possible de les retrouver un jour prochain en live, allez voir ce que cela donne,
avec une qualité sonore améliorée, sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=P2PHwrmWwdY

Comme l’a dit Bjørn Müller lors du concert : ” Après Lemmy, le rock’n’roll est la seule chose qui ne vous déçoit pas”. BSG Forever!