Après la tarte que j’avais pris dans la tronche pendant la prestation live de SULPHAT KETAMINE – le 24 septembre à la Tannerie de Bourg-en-Bresse – il était hors de question que je n’aille pas faire plus ample connaissance avec cette bande de fous furieux !
A force que nos rédacteurs situés pas loin de la frontière suisse croisent les HEADLESS CROWN, il fallait bien qu’un jour l’un d’eux les attrapent pour faire une interview.
C’est désormais chose faite. Un première pour l’ami SEB 747 !!!
Interview réalisée le 24 septembre 2016 lors du FIRE’N’STEEL FESTIVAL aux Prisons de Moudon (Suisse)
Allez, rien de tel par cette magnifique après-midi que d’aller faire un tour sur le parvis de la Tannerie où se déroule un petit rassemblement de US cars. Sur place, il y a des stands et on a même droit à un petit concert de TOM BEAR devant son van. Guitare et tom de batterie.
Heu, je n’avais rien prévu sur ce coup-là et je n’ai pas pris mon appareil photo ! Bon, il faut l’avouer : je n’avais pas franchement tout bien compris, moi ! En gros, j’avais bien vu qu’il y avait un rassemblement de voitures mais pas le reste, lol !
Du coup, je pars récupérer mon appareil pour le reste de la soirée. Et finalement, à coups de hot-dogs, on arrive vite à 20h…
THE DANSANT
C’est le moment où tout le monde entre dans la grande salle pour un concert de travers. Non, on ne met pas le groupe en travers de la scène, on les met par terre à même le sol. Bah oui, il semblerait qu’on les voit mieux quand on a le nez dessus…
C’est THE DANSANT (prononcer à l’anglaise et non pas Thé Dansant comme l’a fait ma femme !) qui commence la soirée. Ces trois lascars, c’est plutôt le punk-rock leur tasse de bière, mais un punk-rock recherché avec un batteur qui cogne (mais pas comme un brutos), un bassiste qui assure bien et un guitariste chanteur qui est assis sur une chaise. Pas qu’il soit fainéant mais le pauvre s’est fracturé la jambe et il joue avec une poche contre la douleur. Là, chapeau très bas car putain il a l’air de douiller grave ! Mais bon, il n’allait pas annuler pour si peu, lol !! On est rock’n’roll ou on ne l’est pas ! Moi, j’en suis admiratif.
Bon musicalement, c’est énergique, bien fait même si la façon très brute de chanter n’est pas trop mon truc. En tout cas, le son est bon et il y a pas mal de monde. Du coup, le fait que le concert soit au sol, c’est bien.
THE DANSANT
Bon, une petite pause dans le bar où un magicien est en train d’énerver tout le monde en faisant des tours de carte que, bien-sûr, on ne comprend pas. Normal, c’est ça la magie et comme a dit le grand OUDINI à un spectateur qui lui demandait le truc : “Vous savez gardez un secret ?”. Ce à quoi le spectateur a répondu : “Oui”. Réponse de OUDINI : “Moi aussi” !!!
Après cet intermède non musical, on repart dans la salle pour le groupe suivant, les lyonnais de SULPHAT’ KETAMINE. Alors là, carrément inconnus au bataillon ! On me les avait vendus pour un trio de stoner. “Il faut que tu viennes les voir, ils sont terribles ! En live, c’est énorme.” Bref, je suis impatient de voir et d’écouter ça, moi.
SULPHAT’ KETAMINE
Et c’est parti. D’entrée de jeu, je me dis : “Heu, ce n’est pas du stoner ce qu’ils me font là, c’est du putain de rock-hard 70 à la FOGHAT, CREAM, LED ZEPPELIN et consorts, et c’est méga bon ! Whaou ! En plus, c’est vrai qu’en live ça dépote grave. Ils tous les trois fous furieux et investis d’une mission : nous fracasser la tête avec leurs morceaux. Accessoirement, ils ont du en rajouter une : nous faire avoir un torticolis à force de nous faire headbanguer !
Le son est encore une fois excellent ce soir et on prend une méga-baffe – et musicalement et visuellement. Le bassistenous la fait version HENDRIX avec la basse incroyable. Mais ils sont tous les trois au taquet.
SULPHAT’ KETAMINE
Whaou again ! C’est fini. Il s’est passé quoi ? Un 38 tonnes m’a renversé et je suis retourné en 72 ? Et pourquoi je ne les connaissais pas, moi, les SULPHAT’ KETAMINE ? Ah, ils ont fait un album ? Bon alors, il faut que je les attrape. Et puis tiens, du temps que j’y suis, je leur fais une interview dans les loges.
Bon, c’est fait. Il fait toujours très bon dehors bien qu’il soit minuit passé et je n’ai qu’une hâte, c’est de monter dans ma voiture pour écouter le CD de SULPHAT’ KETAMINE (hé, hé, chro à venir !).
Putain que ça fait du bien ! Et c’est ma femme qui va être contente : du hard 70 !!! C’était une vraie bonne soirée où, en plus d’avoir découvert un putain de groupe, je suis pour la première fois tomber d’accord sur un groupe avec Rabelais de la Tannerie. Et ça, c’est encore plus fort !!!!
Lorsque j’ai vu cette date sur mon agenda, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je connaissais déjà les HEADLESS CROWN pour les avoir vus lors de leurs deux premiers concerts et lors de leur première partie pour BLAZE BAYLEY, mais les autres m’étaient totalement inconnus malgré tous les concerts que j’ai fait en Helvétie. Et pourtant, j’en ai fait des concerts chez nos voisins ! Du coup, lorsque mon ami, MAC, bassiste des HEADLESS CROWN, me propose de m’emmener avec lui, ni une ni deux je fais mon baluchon, je dis au-revoir à ma chère et tendre qui râle parce que je la laisse seule avec les enfants et je m’en vais en direction des Prisons à Moudon en Romandie… Non sans avoir fait un petit détour par le local des HEADLESS CROWN afin d’être présenté aux autres membres du groupe.
Euh… des Prisons ? Vous êtes sûrs qu’on ne risque rien ? Non pas que ça me fasse peur, mais tout de même, il peut y avoir des revenants là-bas ! Comment ça je regarde un peu trop les émissions de télé sur le paranormal, moi ? En fait, les Prisons, c’est une ancestrale bâtisse (j’avais bien dit qu’il risquait d’y avoir des fantômes !) autrefois utilisée comme prison du district et qui est devenu une salle de concerts. Tout compte fait, je la préfère comme ça, moi. Du moment que ce n’est pas hanté !
Arrivés sur les lieux, on est saisis dès les premiers regards par la beauté du lieu. Les armes de la commune sont peintes sur le sol un peu partout dans la ville et une statue de la Justice (comme celle d’ « And Justice For All » de METALLICA) vous accueille dès votre arrivée dans un village pittoresque.
Comme nous sommes en avance, on en profite pour visiter les cachots d’il y a plus de cent ans et où les écrits des anciens prisonniers sont toujours gravés sur les murs. Ouf ! Ils ne nous ont pas enfermés dedans ! Je commençais à entendre des voix, moi. Lol !!
Perso, j’adore la Suisse et ses salles de concert en pleine campagne, au fin fond d’un bled paumé où il n’y a pas âme qui vive ou bien tout en haut d’une montagne au fond d’un bar au milieu de nulle part. Ce n’est pas chez nous qu’on pourrait voir ça ! En Suisse, on ne change pas une recette qui a du goût. Ça marche pour le fromage, le chocolat comme pour le hard-rock.
Bon, revenons à nos prisonniers, euh… à la musique. Les groupes présent à l’affiche ce soir, outre les HEADLESS CROWN dont nous avons déjà parlé dans ce webzine, sont les suivants : SHANGAI GUNS, CHAINER, SHEZOO et TRIPPING TOMBSTONE.
TRIPPING TOMBSTONE
Chose étonnante en Suisse, le concert commence avec du retard. Ce sont les TRIPPING TOMBSTONE qui commencent et ils sont trop contents d’être là puisqu’ils remplacent un groupe qui a splité peu de temps avant la date. Dans un registre stoner plutôt instrumental, ce groupe lausannois créé en 2015 dans un sombre bar – comme ils le disent si bien dans leur bio – n’a pas encore d’album à son actif. Mais ils y travaillent fortement !
PIERRE et KILIAN respectueusement guitariste et bassiste, leur batteur MEHDI ainsi que le deuxième guitariste JEREMIE et LEO, le nouveau guitariste chanteur (oui, ils sont trois guitaristes) avec leurs looks totalement improbables s’en donnent à cœur joie. Ils ont la lourde tâche de chauffer la foule.
KILIAN ne tient pas en place. Il fait régulièrement des allers-retours entre la scène et le public. Les TRIPPING TOMBSTONE ont beau être très jeunes, ils sont très doués musicalement. En revanche, comme c’est essentiellement de l’instrumental, ça manque un peu de rythme. LEO manque de voix et n’est pas encore tout à fait à l’aise sur scène. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont de l’énergie à revendre ! S’ils continuent sur leur lancée, ils seront probablement incontournables d’ici quelques années.
HEADLESS CROWN
Pas le temps de souffler ni de faire de trop longs sound-checks que déjà les HEADLESS CROWN s’installent. Après une petit intro qui a du mal à démarrer, c’est “The world screams” qui attaque. D’un seul coup, le public peu nombreux auparavant s’intensifie et se rapproche ostensiblement de la scène, saisi par la voix de STEFF.
Ils enchaînent avec “Lonely eagle” et la foule bigarrée se met à headbanguer. Trop génial, mes nouveaux copains font pousser les murs des prisons ! L’ambiance est à feu et à sang, le public est bouillonnant. Après un petit speach de STEFF, “Be seeing you” nous démonte les oreilles à cause d’un gros larsen du côté de MAC mais très vite réglé par les gars de la sono. Les HEADLESS CROWN , comme ils me le diront à la fin de leur set, ont du mal à s’entendre et s’en inquiètent un peu, mais pour nous ça ne se voit pas tellement ils remuent.
“Here comes the night” vient tourmenter le public. CED et MANU, les deux joyaux lurons de la bande headbanguent en chœur devant les afficionados qui n’en demandent pas tant. Chacun se bat devant le seul micro pour faire les chœurs sauf MAC qui a un cordon de jack trop court et qui du coup est obligé de rester en arrière. Mais quoiqu’il en soit, sa basse donne un son velouté et précis à la puissance des titres.
HEADLESS CROWN
Les HEADLESS CROWN bougent de partout sur la scène. STEFF harangue le public, MANU fait des grimaces et CED tente de l’imiter pendant que CARLOS donne de l’intensité aux morceaux en maltraitant sa batterie et que Mac, impassible bassiste accompagnant les graves, démonte tout sur son passage avec ses quatre cordes.
Malheureusement, faute de temps, les HEADLESS CROWN doivent zapper “Edge of sanity” pour finir sur un “Reach out” de toute beauté qui finit de conquérir le public.
Malgré le temps imparti (chaque groupe doit jouer trente minutes), ils nous ont balancé des versions de leurs chansons qui sonnent définitivement plus heavy en live que sur disque. Un super set qui a mis le feu aux Prisons. Les métalleux présents ont beaucoup apprécié, comme ils le leur diront à la fin de la soirée. Certainement une des meilleures prestations scéniques de ce festival. Et non, ils ne m’ont pas soudoyé pour que je le dise, lol !!!
SHEZOO
Re-démontage de la scène à vitesse grand V et SHEZOO, le groupe international venu de Zürich, se prépare à monter sur scène. Composé de NATACHA la vocaliste, de MICHA à la guitare, de JOSCHI aux claviers, de RALF le bassiste et de JERRY à la batterie, le groupe joue dans un registre heavy-rock à la limite du hard FM.
Avant d’entrer sur scène, le groupe se réunit en rond comme des footeux avant un match et s’encouragent en hurlant « ShhheeeZooo !!! ». Comme quoi il se passe de drôle de choses quand on se promène en coulisses…
Ce sont JERRY et RALF les deux suisses, suivis de MICHA et JOSCHI les deux allemands qui entrent les premiers sur scène. Après une petite intro eux-aussi. Puis NATACHA la hollandaise débarque vêtue d’une veste noire à plumes (de corbeaux ?) en harmonie avec son pied de micro.
Dès l’entame de “Realize”, on est conquis par son show. C’est un croisement de KATE BUSH et de NINA HAGEN pour le look, et de PAT BENATAR et NITTA VALLO (l’ex-chanteuse de BATTLE BEAST) pour la voix. Elle est écorchée à la limite de la cassure et elle séduit par son énergie débordante.
SHEZOO
SHEZOO
C’est NATACHA qui fait le show tandis que MICHA nous dégote des solos à décorner les bœufs. Dès “Life”, le groupe s’empare de main de maître d’un public déjà nettement plus étoffé et massivement planté devant la scène.
JOSCHI, remisé au fond de la scène, s’éclate autant que NATACHA, mais c’est tout de même elle, en véritable furie habitée voire même hantée (quand je vous avais dit qu’il allait y avoir des revenants !) par ses chansons qui capte les regards de la foule. “Live and let live” démonte tout sur son passage avec son refrain si entraînant. “Too Late” est un morceau qui fait son effet en live, avec des couplets tendus comme un string, où le groupe retient les chevaux, pour redémarrer en trombe. “Winner” vaut la peine d’être découvert.
“Rock me”, le dernier morceau démarre. La tessiture est plus grave et elle fait son effet. RALF nous fait du slapping – Vous savez cette technique qui consiste à frapper les cordes graves avec le pouce et à tirer les cordes aiguës pour donner un son plus tranchant et plus énergique ?
Ça y’est, leur set est fini. SHEZOO, en envoyant la sauce tout au long de leur show, a conquis une bonne partie du public. Moi le premier !
CHAINER
C’est maintenant à CHAINER de jouer. Né en septembre 2014 dans le village de Ferlens (en Suisse Romande) des cendres de HELLANDER, le groupe a été créé par KEVIN, le guitariste chanteur. Comme c’est la deuxième fois qu’ils jouent au sein de ce festival – ils y ont fait leur tout premier concert – une certaine nostalgie est palpable au sein du groupe. Leur premier album sorti en décembre l’année dernière s’appelle “Orgasmo mechanic” et ils sont venus nous le présenter.
C’est donc avec “Gonna rock” que DAVE, le bassiste et YVAN le nouveau batteur accompagnent KEVIN. La première chose qui frappe, hormis les pieds de micros en forme de chaîne, c’est la voix du guitariste. Il a un timbre très proche d’un certain BLACKIE LAWLESS de W.A.S.P.
Cependant, le groupe reste un peu trop statique, ce qui pêche un peu pour le style pratiqué. Ils sont enchaînés à leur pied de micro, lol !
Après un remerciement de rigueur pour les associations du coin qui se battent régulièrement pour faire bouger la ville et des groupes présents ce soir – j’avais oublié de vous dire qu’ils sont les organisateurs du fest !! – c’est sur un “Not alone” que le groupe redémarre suivi par un “Hungry” au gros son de basse, d’ailleurs mixée un peu trop en avant. Tous des hymnes hard-rock bien interprétés avec cette voix si particulière.
CHAINER
Ce soir, la salle est à moitié remplie mais elle est constituée d’un public de vrais connaisseurs. C’est une autoroute de gros sons, de riffs. Mais aussi de larsens qui semblent de mise ce soir. Le public à l’air conquis. Moi, un peu moins. C’est juste un peu trop statique pour moi. KEVIN devrait bouger un peu plus. Il a une bonne voix, un certain charisme, mais il en fait peut-être un peu trop.
Lors du quatrième morceau, il invite NATACHA de SHEZOO à venir se joindre à eux sur scène pour interpréter “Burn the city”qui est un morceau qu’ils ont enregistrés ensemble. Et c’est là qu’on voit toute la différence quand on a un frontman (frontwoman pour le coup) devant la scène. Elle s’empare du public et celui-ci oublie complètement les CHAINER !! C’est impressionnant ! Elle vit sa musique comme certains respirent en haute-montagne. A pleins poumons. Deux titres s’enchaînent mais, pour moi, celui-ci reste le meilleur de leur prestation. Perso, je pense qu’ils auraient dû le jouer en dernier pour achever la foule.
Il commence à se faire de plus en plus tard et l’on ne chôme toujours pas lors des changements de groupes.
SHANGAI GUNS
C’est aux SHANGAI GUNS, formation née fin 2011, qui se doit de clôturer le festival. Le groupe est issu de la rencontre STEFAN à la voix, YVES aux guitares, MARC à la basse et SEBASTIEN derrière les fûts. Ils sont franco-helvético-germains et leur premier album “Seven shots” est sorti en août 2012. Leur second “Cabaret” est lui sorti cet été. SHANGAI GUNS joue un hard-rock racé, puissant et mélodique, porté par la voix exceptionnelle de STEF.
Euh… Il n’est pas là ce soir et le groupe joue avec un autre chanteur qui n’a pas pris la peine de se présenter, faute de temps. Qu’à cela ne tienne, composé de potes et de musiciens expérimentés, le groupe délivre une énergie et un plaisir communicatifs à chacun de ses morceaux. Le chanteur campé sur ses deux jambes, ensorcelle la foule encore bien présente malgré l’heure tardive. Même si, à priori, ce dernier ne fait pas parti du groupe, il n’en donne pas l’impression tellement il a du plaisir à jouer ce soir en harmonie avec les membres de SHANGAI GUNS. Pour certains morceaux, les paroles sont posées à même le sol, mais il ne fait que les survoler.
Les titres sont menés à bâtons rompus et les musiciens prennent leur pied à nous faire rocker ce soir.
N’allez pas croire qu’on est dans la retenue car c’est électrique et heavy à la fois. Une union parfaite et relativement bien dosée. Leur musique est ultra entraînante et on ne peut que taper du pied ou hocher de la tête en les écoutant.
Par malheur, pris eux aussi par le temps, ils ne doivent interprétés que cinq titres sur les sept prévus. Ils zappent donc deux de leurs morceaux, contrairement à CHAINER et SHEZOO qui ont interpréter leur setlist en entier me semble-t’il. C’est bien dommage car ils étaient prêts à nous en mettre plein les oreilles ! Et moi, j’en aurai bien repris une bonne petite dose. Mais il ne faut pas déranger plus longtemps les esprits endormis, sinon on pourrait avoir quelques ennuis. Shhhuuuttt !
SHANGAI GUNS
Quel bilan tirer de ce Fire‘n’Steel festival ?
Les points positifs : super site, ambiance très sympathique, un respect significatif entre les groupes, une bonne grosse dose de hard-rock prise ce soir et une organisation au top du top pour le catering.
Les points négatifs : trop de groupes pour peu de temps à jouer. Trente minutes, ce n’est pas suffisant pour se faire une vraie idée du style et de la performance. En plus, certains groupes ont été obligés de ne pas jouer tous les morceaux prévus. Pour ma part, je verrais soit moins de groupes pour qu’ils puissent jouer plus longtemps, soit commencer beaucoup plus tôt afin d’ordonnancer au mieux la soirée. Quinze minutes supplémentaires pour chaque groupe n’aurait pas été inutile… d’autant plus qu’enlever un morceau de sa setlist quand on joue quarante cinq minutes, ce n’est pas la même chose que quand on n’en joue que trente.
Sinon, une excellente journée passée avec les HEADLESS CROWN avec une interview dantesque. Les gars, on remet ça quand vous voulez !!!
Un grand merci à KEVIN de CHAINER pour m’avoir accueilli même si ma venue n’était pas forcément annoncée. Et vivement l’an prochain pour un nouveau festival, avec j’en suis sûr une organisation au top !