C’est lors de son passage au Baracat’ fin mai que j’ai eu la chance de rencontrer VINCE RED.
C’était une pure découverte pour moi et comme ce que j’ai entendu m’a donné envie de poursuivre, je vous délivre une petite interview de cette formation toute en émotions.
Et pour ceux qui souhaitent découvrir VINCE RED, voici une vidéo officielle !
. Après un premier album très remarqué “Destination everywhere”, j’avais hâte de rencontrer ce jeune groupe lorrain. C’est chose faite puisque le Baracat’ a eu la bonne idée de les faire passer et donc… Intervieeeeew !! .
Heu non, je n’ai pas déménagé à Besançon, ni à Monbeliard ! Je n’ai pas non plus de relation avec Rémy le programmateur musical du Baracat’ ! C’est juste que ce fourbe a toujours le don de programmer des groupes que je veux voir – ou revoir – et que je suis faible !!!!
Bon, vous l’avez compris, ce soir c’est direction Saint-Maurice Colombier et plus précisément le Baracat’. Ti-Rickou maisoooooon !!
Là, il faut que j’assure car il y a trois groupes et que forcément ça va commencer à l’heure. Et je ne veux pas rater le premier groupe car, dixit Rémy, c’est très bien et ça devrait me plaire. Voilà, c’est malin, je me suis mis la pression et du coup j’arrive à me perdre à Saint- Maurice Colombier ! Si, si, je ne déconne pas, j’ai suivi le canal dans le mauvais sens !!
VINCE RED
Bon, même pas grave, j’avais de la marge et non seulement je ne suis pas en retard mais en plus j’ai même le temps de dire bonjour aux RAKEL TRAXX qui prennent le frais en terrasse et de dire bonsoir à Rémi et à Hervé (qui sont surpris que je sois à l’heure !) avant que VINCE RED monte sur scène.
On va commencer tout en douceur, en acoustique ; guitare et caisse à savon, un guitariste chanteur et une chanteuse accompagnés par un gars à la caisse à savon. Du rock, folk. C’est plutôt agréable et bien fait. J’aime bien la voix. On sent que c’est jeune comme projet et qu’ils se cherchent encore un peu mais en tout cas, c’est une formation à suivre.
Après une demie-heure d’un set vraiment très intéressant, c’est la pause. Je vais en apprendre plus sur VINCE RED. Entre autres qu’il était le guitariste de LIPS ADDICTION, un groupe de hard FM (leur EP 4 titres est par ailleurs très sympa).
Je profite de la pause pour re-papoter avec les RAKEL. Ils m’annoncent que je vais avoir leur nouvel album à écouter ! D’ailleurs, vous aussi vous pouvez ! En l’achetant dès maintenant, vous aurez un lien pour le télécharger et lorsque le CD sera dispo vers le 11 septembre normalement – avec une marge d’heure marseillaise de six mois bien-sûr (lol !), vous le recevrez.
DRENALIZE
Bon, c’est à DRENALIZE de jouer. Je suis impatient de les voir en live après la tarte que m’a mis leur album. Tiens, il n’y a pas le bassiste et c’est donc le chanteur qui s’y colle. Mais bon, au moins ils sont là et ils jouent ! Après pour le jeu de scène du chanteur, c’est sûr que c’est beaucoup moins pratique.
Allez, on ne s’arrête pas sur ce point de détail. Leurs morceaux sont toujours aussi bons et en live ça le fait, même si ce soir exceptionnellement le son n’est pas vraiment au top.
Sinon scéniquement, on sent que c’est encore en rodage. Mais je ne me fais pas de soucis, ça viendra à force de tourner. En tout cas, le public, bien présent, prend une bonne dose de hard-rock classieux délivré par de jeunes musicos qui ont la niaque.
Allez c’est fini. Je ne regrette pas d’être venu moi ! Une confirmation de ce que je pensais, DRENALIZE est un groupe qui, s’ils continuent sur ce chemin devrait allez loin.
Evidemment, à la fin de leur set, j’en profite pour les coincer pour une petite interview. Je sais, je suis trop bon !! Et pendant que j’y suis, j’enchaîne avec une interview de VINCE RED (et dire que certains pensent que je fais le webzine juste pour avoir des places gratos !!).
RAKEL TRAXX
J’enchaîne direct avec les copains de RAKEL TRAXX qui ont débuté leur set. Comme d’hab’ sur les chapeaux de roue ! Heu comment ça avec le nombre de fois où je les ai vus, ce n’est pas grave si j’en loupe un morceau ?! Ben si parce qu’en plus c’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste. Il est tout neuf puisque ce n’est que son deuxième concert avec eux. En plus, on va avoir droit à des nouveaux morceaux et le sleaze du soleil, je n’en ai jamais assez, moi !
Bonne nouvelle, le petit nouveau s’est très bien intégré et en plus bizarrement, il n’est physiquement pas trop éloigné de TRIXTER. Les nouveaux morceaux sont très bons et le groupe n’est visiblement pas perturbé par ce changement de line-up.
Donc, rock ‘n’ roll party au Baracat’ ou comme d’habitude, l’ambiance est très bonne. Le public s’éclate sur les morceaux fun des RACKEL TRAXX qui ont bien fait de passer puisqu’ils mettent le feu !
On a droit à un petit cover de SLADE ou de QUIET RIOT pour certains. Leur “Cum’ on feel the noize” est quand même plus dans l’esprit de QUIET RIOT, il faut bien l’avouer !
Voilà en gros une heure de set hard-rock ‘n’ roll qui déchire. Les RAKEL TRAXX ont encore prouvé qu’ils sont un groupe sur qui on peut compter pour l’avenir de notre musique. Perso, j’ai vraiment hâte de l’écouter leur petit dernier et de vous en faire partager la chronique.
Allez, il est déjà tard. Le temps de papoter avec les groupes au stand de merch’, de prendre congés de Rémy et des patrons du Baracat’, de leur dire combien je suis content d’avoir été ici pour ce dernier concert avant les vacances et voilà, il est grand temps de “in the road again” car comme vous allez finir par le savoir, le Baracat’, c’est très bien mais c’est très, très loin !!!!!
Une spéciale dédicace aux copines Patricia et Jocelyne ainsi qu’à Angus que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir.
Ah oui, n’oubliez pas le nouveau bébé des RAKEL TRAXX, il s’appelle “Dirty dollz” ! …Et ses papas se portent bien.
Quand j’ai écrit récemment que j’irai revoir les TRY AGAIN avec plaisir, je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi tôt. En plus ce soir, non seulement ils jouent à côté de chez moi, mais en plus, c’est gratuit ! Dans leurs valises, ils ont emmené avec eux les suisses de SIDMANTRA et les rumilliens, comme eux d’ailleurs, de ICEROAD.
Comme c’est à côté de chez moi, je prends le temps pour descendre à ce concert et comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape ! Du coup, j’arrive à la bourre pour voir les ICEROAD.
Bon, je ne prends pas le temps de papoter avec les copains et je rentre directement dans la brasserie. Un premier constat s’impose, il n’y a pas foule. Je dirais même qu’il n’y a quasiment personne, si ce n’est les membres de TRY AGAIN, qui, même s’ils ne pratiquent pas la même musique, sont venu écouter leurs amis.
Qu’à cela ne tienne, les ICEROAD jouent en mode répète et se font plaisir. Le public à l’extérieur devrait s’en mordre les doigts parce-que c’est u groupe intéressant. Nous sommes dans un mélange de stoner et de heavy-metal que les musicos pratiquent avec beaucoup de conviction. Le chanteur chante dans un micro très vintage et il a une sacrée voix. Par moment, j’entends ROB HALFORD dans son timbre. Dommage que le son ne soit pas au rendez-vous. Il faut dire que jouer à même le sol, quand bien même c’est rock‘n’roll, ce n’est pas génial pour la musique. A revoir sous de meilleures conditions.
SIDMANDRA
Après être allé faire un petit tour à l’extérieur, avoir salué les copains, je retrouve SIDMANTRA qui a déjà commencé à jouer ses premières notes. Et là, comment dire, quelle baffe !!!! J’entends du grand stoner, le niveau musical est élevé. Et ça s’entend puisque quelques minutes plus tard, les retardataires arrivent, et visiblement ils commencent à regretter d’avoir trainé.
Au fur et à mesure que les moreaux se suivent, la foule commence à se faire compacte et il fait de plus en plus chaud. Venus de Genève, les suisses pratiquent une musique de haute-volée. KEVIN TINLAND le guitariste chanteur, casquette à l’envers vissée sur le crane, hurle son désespoir comme un damné. A ses côtés DAVY “McFly” AUBONNEY nous dépose des riffs distordus de haute-volée. ROB (N’Roll) CARSON à la basse est celui qui tiendra le public en haleine tout le long du concert laissant ses camarades se concentrer sur leurs partitions. ALEX BRUN à la batterie est un métronome. Capable de partir dans tous les sens en gardant une maîtrise parfaite, il se fait discret et sa frappe fait frémir la salle. Implacable.
Le public est à bloc et les premiers pogos font leur apparition. Et comme le lieu n’est pas très espacé, on se fait vite bousculé. Pas bien grave, je me faufile dans un trou et comme ça je n’ai plus aucun problème… Si ce n’est un squelette pirate qui boit une bière et me regarde d’un drôle d’œil juste à côté de la batterie !
Un problème de son, qui va devenir récurant tout le long du concert oblige les musiciens à faire une pause. Ca y est, les retours sont en place et c’est reparti. Qu’est-ce que c’est bon ! Le stoner joué par les helvètes me fait penser parfois à du MONSTER MAGNET en plus rock‘n’roll. Par moments on a droit à des hurlements mais ils restent toujours mélodiques.
Ils sont à fond dedans mais savent prendre du bon temps et s’amuser. Ils récupèrent l’énergie de la foule et la restituent dans les enceintes. C’est trop bon et malgré le peu de place et les soucis de son, ils nous ont démontré que la lenteur suisse n’est qu’une légende. Quelle puissance et quelle lourdeur dans le style… Encore une découverte, vivement la sortie de leur premier EP !
TRY AGAIN
Re-petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées et de reprendre ses esprits, et voilà que les TRY AGAIN commencent. Donc, retour dans la moiteur de la brasserie, ou le houblon coule à flots. Comme par magie, la salle commence à surchauffer.
Damned ! Les pogos ont recommencé. La salle est en ébullition. Bon, comme à mon habitude, j’évite avec justesse la bousculade et me re-faufile dans mon trou de tout à l’heure. Le squelette pirate et moi, on est devenus copains !
Les TRY AGAIN jouent leur avant-dernier concert sous leur forme actuelle ce soir et c’est dans une ambiance de forte camaraderie que commence le concert. Malheureusement les problèmes survenus le temps de SIDMANTRA reviennent et le son est coupé en façade. Boom, et de trois morceaux foirés ! Dommage, car même si le son est relativement fort, il y a un bon rendu.
TRY AGAIN
Croyez-vous que les TRY AGAIN abandonnent ? Non, ils essaient encore. Et voilà qu’un morceau vieux de douze ans d’âge – comme le houblon – débarque ! C’est “L’esprit du Keupon”. RICO se promène dans le public avec son micro en remuant dans les rangs serrés des auditeurs.
Il faut bien dire que même si ils n’en ont que très peu l’apparence physique, leur musique elle, n’est ni plus ni moins que du punk. Et qui dit punk, dit pogos, dit bousculade, dit tout à fond, dit houblon (euh, faut que je me calme là, les effluves troublent mon esprit, je vois le pirate bouger tout seul !! Non, je suis pas bourré !!).
La foule est en délire. TRY GAIN ré-attaque avec “Facteur Poisse”. Est-ce dû à la chanson ou jouent-ils réellement de malchance mais les problèmes de son deviennent récurents. D’autant plus qu’à la fin du morceau, le bassiste se prend le micro dans la tête ! On est morts de rire, mais lui aussi ! Rock ‘n’ Roll !!!
Hilarité est bien le mot-clé ce soir, car même si les ennuis s’accumulent, les TRY AGAIN ne font pas de chichis et jouent de plus belle devant les rebelles présents ce soir pour partager un bon moment avec eux. RICO BRUTASSE repart de plus belle et court dans le public faire chanter “Bébé Congèle”. Il laisse même le micro à des fans pour chanter à sa place… Pendant que lui pogotte avec ceux qui ne chantent pas.
Dernier morceau ? Que nenni, ils ne veulent pas quitter la scène. « On est trop bien ici ! », dit le bassiste soutenu par ses camarades et le public qui n’en demande pas tant.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est sur “Zytsef” que le groupe termine le show. Cette dernière chanson parlant du dessous de la ceinture fait beugler tous les mecs de la salle… et certaines filles aussi !
TRY AGAIN
Bilan de la soirée
ICEROAD est une grosse surprise pour moi, car même si je n’ai pas vu grand-chose, c’était très intéressant. A revoir sous de meilleurs auspices.
SIDMANTRA : grosse claque. Un excellent groupe de stoner qui va faire mal, je vous le dis.
TRY AGAIN : j’aimerai bien les voir sur une scène digne de ce nom et sans tous leurs copains pour voir si les gens pensent autant de bien de ce groupe que moi.