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VOLBEAT

Report by SEB 747

Lorsque le temps n’est pas au beau fixe, que la nuit descend rapidement depuis qu’on a gagné une heure de sommeil et que vous êtes motivés parce-que vous, la télé, ça commence à vous ennuyer, que faire ? Aller à un concert bien-sûr ! Et pas n’importe lequel, celui de trois groupes internationaux de haute renommée. Les américains de CROBOT (un super groupe en devenir, à écouter de toute urgence si vous ne les connaissez pas), les australiens de AIRBOURNE (qu’on ne présente plus) et les danois de VOLBEAT… Enfin pas complètement danois puisque Rob CAGGIANO (ex-ANTHRAX) est dans le groupe depuis 2013 et qu’il est new-Yorkais.

Du coup, direction l’ARENA de Genève chez nos voisins helvètes où je n’avais pas remis les pieds depuis un très long moment. Je suis super-content d’y retourner pour enfin assister à un concert dans une grande salle. Ce dernier étant annoncé pour 20 h sur le ticket je prends une petite marge et pars plus tôt que prévu car en Suisse, “l’heure c’est l’heure”. Le temps de me garer en dehors du parking, hors-de-prix bien entendu, et j’arrive sur les lieux sous un déluge apocalyptique. Dur, dur la vie d’un rockeur !!

Euh, c’est moi où j’entends du bruit qui vient de la salle ? Quoi ? Comment ça ils ont commencé une demi-heure plus tôt ? C’était marqué sur le web ? Oups, boulette, je n’avais pas pensé regarder. Le syndrome Ti-Rickou m’a une nouvelle fois rattrapé, même si ça faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé. Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains en attendant la fouille de rigueur, que je me rue devant la scène. Ou pas. Le devant étant déjà inaccessible. Ça va se compliquer pour les photos.

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CROBOT

En tout cas, je suis tout de même content de n’avoir pas raté CROBOT. Moi leur hard 70’s mélangé avec du stoner, j’adore. C’est sur “The Legend of the Spaceborne Killer” que j’arrive, et le morceau est excellent. Il est interprété avec une puissance bien supérieure à ce que l’on peut entendre sur disque. En plus Brandon YEAGLEY, le chanteur, est à fond avec sa belle chemise à fleurs très roots qu’on dirait tout droit sortie des années hippies. Je ne sais pas combien de titres ils ont joué avant, deux ou trois peut-être, mais il est tout en sueur.

Chris BISHOP, le gratteux, est en osmose avec son instrument et nous sort des solos venus de nulle part, mais que dire des frères FIGUEROA, Jake et Paul, respectivement bassistes et batteur ? Paul, comme souvent pour un batteur, frappe ses fûts comme s’il était possédé par un esprit… des 70’s bien entendu ! Jake est celui qui fait le plus le show en dehors de Brandon ; campé sur sa basse qu’il fait ronfler comme jamais, il virevolte sans se soucier de ce qui se passe derrière lui, malmenant son engin et reprenant en chœurs les morceaux. D’ailleurs, j’en viens à me demander si je ne créerais pas un mouvement de soutien aux instruments martyrisés, moi ?!

S’ensuit “Easy Money”, un morceau que j’adore et soudain, je vois Brandon qui court vers Chris pour lui monter sur les épaules et arpenter la scène de long en large. C’est génial la prestation qu’ils nous font, on n’a pas l’impression qu’ils sont en première partie de deux groupes majeurs !!

C’est sur “Welcome to Fat City”, le morceau éponyme de leur dernier album en date qu’ils nous quittent, sans avoir fait le traditionnel “Big Up” aux groupes qui suivent. J’ai raté un peu de CROBOT, mais quelle prestation ! Vivement la suite. Je sens que le reste de la soirée va être au top.

Petite pause syndicale (hydratation, restauration et vidange), et retour au rock. Les lumières s’éteignent, les Marshalls sont alignés sur les deux côtés de la scène, le backdrop du dernier album est affiché en fond de scène, la sirène retentit, c’est bien à un concert d’AIRBOURNE auquel nous allons assister.

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AIRBOURNE

Et c’est encore une histoire de frangin. Décidément, ce soir, il n’y en a que pour les fratries, mdr !! Ryan O’KEEFE est le premier à monter sur scène, prêt à en découdre. Il annonce la cadence en frappant sur ses grosses caisses. Il est suivi de près par David ROADS à la rythmique et de Justin SREET le bassiste. Puis débarque, comme s’il y avait le feu au lac, Joel O’KEEFE. C’est sur “Ready to Rock” que nous cueille comme une fleur le groupe qui, comme à son habitude, est survolté (faudrait savoir comment ils font).

A ce moment précis, on commence à se douter de ce qui nous attends. Ça doit faire la troisième fois que je les vois et je suis toujours autant impressionné par leurs prestations scéniques. Ce sont des piles électriques qui ne se déchargent jamais. Joël est toujours impressionnant par sa technique. Jamais une fausse note, jamais un pas de travers, toujours en mode automatique. Il traverse la scène, saute comme un cabri dès qu’il en a l’occasion et va au contact du public. Bref, un vrai showman.

“Too Much, Too Young, Too Fast” et c’est la foule qui hurle de plaisir. Les slams sont de sorties au beau milieu du public face à la scène et je suis bien heureux de ne pas m’y trouver.

“Rivalry” puis “Girls in Black” tapent dans le mille là où ça fait mal – les oreilles bien-sûr – et le groupe est aux taquets.

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AIRBOURNE

Mais que ce passe-t-il ? Où a bien pu passer Joël ? Le voilà qui fait son Angus YOUNG partant se promener sur les épaules de son roadie à travers le public. Mémorable comme d’habitude. Certes, à un concert d’AIRBOURNE, on n’est rarement surpris, surtout si on les a déjà vu plusieurs fois, mais à chaque fois c’est démentiel et le public en reste souvent abasourdi.

Après “It’s all for Rock’n’Roll” (en hommage à Lemmy), joué tout en émotion – c’est-à-dire pour AIRBOURNE, à fond les ballons – c’est “Breakin’ Outta Hell” qui déboule dans la salle. Et voilà que Joël décide de nous faire son lancer de bière à un spectateur ! Ce coup-ci, il a innové par rapport à la dernière fois où je l‘ai vu car il ne l’a pas explosée sur sa tête. Bon faut dire qu’il l’avait déjà fait précédemment en plein milieu de la foule (quel rêve pour un spectateur d’être baptisée à la bière, lol). Mais il l’a quand même bien ouverte avant de la jeter ! Et re-baptême à la bière pour les spectateurs, mdr !!

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AIRBOURNE

“Diamond in the Rough” est le morceau explosif qui redonne l’énergie au groupe, bien que celui-ci n’est pas montrer le moindre signe de fatigue.

Les lumières s’éteignent et AIRBOURNE décide de quitter la scène. Déjà ? Non, bien-sûr ! La sirène d’alarme est toujours installée au milieu de la scène et c’est RYAN qui se charge de l’actionner… avant de partir lui-aussi. Le public hurle son bonheur sous des sons assourdissants.

Après avoir fini de nous exploser les tympans, les Aussies reviennent et les premiers accords de “Live it Up” retentissent. Lorsque les lumières se rallument, seul Joël est éclairé, apparaissant derrière les lignes de Marshalls. Toujours à fond, il repart dans la salle, mais pas pour se balader dans le public, non, mais pour aller taper un solo devant le parterre des handicapés situés au fond. C’est bien la première fois que je vois ça et franchement on ne peut que respecter le bonhomme.

“Runnin’ Wild” termine ce set. L’affaire est dans le sac. Le rock‘n’roll n’est pas mort et AIRBOURNE en est la preuve !

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VOLBEAT

La prestation des australiens finie, c’est un rideau aux couleurs de VOLBEAT qui descend du plafond, nous dissimulant la scène. Tiens, en voilà une chose étrange ! Nous cacheraient-ils quelque chose ?

“Born to Raise Hell”, la chanson de MOTORHEAD retentit dans la salle, les lumières s’éteignent, le rideau tombe et les populaires danois, qui font partie des groupes métal et hard-rock les plus enthousiasmants de nos jours, sont déjà sur scène. Ouah, quel décor somptueux ! Rampes de chaque côté de la batterie afin que tout le monde puisse la voir, écran géant à l’arrière où des images défilent au long des morceaux – quand ce ne sont pas les musiciens qui apparaissent dessus – ce qui nous permet d’apercevoir le jeu du batteur. Même les lumières sont soignées, on y voit comme en plein jour. C’est impressionnant !

“The Devil’s Bleeding Crown” tiré de leur dernier album en date est le premier morceau joué ce soir par Michaël POULSEN le guitariste chanteur Danois, et ses acolytes. D’entrée de jeu, je me rends compte que le heavy-métal à la VOLBEAT n’est pas seulement que pour les métalleux. Il y en a aussi pour les fans de rock’n’roll, de punk, de country et de blues, et même de thrash. En bref, un sacré mélange nordique !

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VOLBEAT

Après un medley de trois titres en hommage à leur premier album, avec l’incontournable reprise de Dolly SPRINFIELD sorti en 1964, “I Only want to be with You”, c’est “Lola Montez”, titre de “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies” qui débarque. Quel morceau ! Il est interprété tout en feeling avec ce refrain plus que mémorable, suivi par des solos de Rob CAGGIANO qui va se promener sur les rampes derrière la batterie. Puis c’est “Let it Burn”, le second titre de leur dernier album en date “Seal the Deal & Let’s Boogie” qui nous frappe en pleine poire. On déménage dans le côté thrash du groupe, tout en restant mélodique à souhait.

Ça y est, la foule sort de sa torpeur, les pogos et les slams sont de sorties. On a aussi droit à un circle-pit endiablé. Pourquoi ai-je le sentiment d’être bien placé à l’arrière de la cohue, moi ?!

Le bassiste Kaspar BOYE LARSEN qui les accompagne depuis 2015, ne se contente pas de rester en fond de scène, il se promène partout, monte sur les rampes, va à droite puis à gauche, tout en plaquant des accords incontournables. C’est comme s’il avait toujours été là. On sent que les musiciens sont heureux d’être avec nous ce soir.

Les compos s’enchaînent et le temps passe vite. Déjà un titre de 2007 et un de 2008 sont passés avant que n’arrive “The Gates of Babylon” de leur dernier LP suivit par “Slaytan” lui-aussi de cet album. C’est démentiel l’ambiance qui règne dans la salle !! D’un côté on a les spectateurs impassibles et de l’autre, les fous furieux qui s’en donnent à cœur joie.

Côté look Michael arbore une coupe que n’aurait pas renié Johnny CASH (son idole) et une veste remplie de patchs en hommage à ses groupes préférés, comme dans les 80‘s. Rob, lui, a son bonnet vissé sur la tête et sa longue queue de cheval tressée.

En tous les cas, ce n’est pas ça qui les empêchent de nous faire dodeliner de la tête et tortiller du popotin, notamment sous les blasts beats du batteur Jon LARSEN.

“Dead but Rising”, titre de 2013 déboule sans crier gare et la foule est en délire ! « Si nous allons en enfer, nous en ferons un paradis, et si nous allons au paradis, nous en ferons un enfer » voilà ce qu’a dit Michaël dans une vieille interview. Je veux bien le croire tellement il suinte le rock par tous les pores ! C’est un passionné. Tout le groupe nous délivre une superbe prestation. Incroyable comme ils ont la banane ! Ils ont tous le sourire aux lèvres !

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VOLBEAT

Et hop, “16 $ “, un titre de 2010, suivi par “For Evigt” un autre de 2016. Je prends mon pied à écouter leurs morceaux. La voix de Michaël a beau me paraître étrange pour un groupe de métal, elle est fort séduisante et je me laisse facilement emmener dans l’univers de VOLBEAT. Superbement mélodique et accrocheur, les titres défilent à vitesse grand V. Deux autres titres de 2010 seront joués ce soir avant qu’ils n’interprètent “Boa [JDM]” tiré de “Rock the Rebel / Metal the Devil” de 2007. Le groupe n’hésite pas à piocher dans ses plus vieux albums, même si la priorité est de mise sur le dernier. C’est enivrant, endiablé, scotchant d’énergie !

Déjà une heure de jouée et c’est sur “Goodbye Forever” que le groupe nous quitte. Pour de bon ? Non, car on en redemande, nous !! « VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! », crie la foule. Et les voilà de retour avec “Black Rose”, un autre titre de leur récent album. Les pogos reprennent de plus belle et les slams sortent de la foule comme s’il en pleuvait. Les gars de la sécu en rigolent. Puis c’est “Doc Holliday” qui sort des enceintes, un autre titre de leur back catalogue.

Les différentes facettes de la musique de ces messieurs sont exposées avec entrain et feeling. Tantôt hard et groovy parfois beaucoup plus posée et blues, je suis aux anges !

Juste après la fin de “Seal the Deal”, titre encore une fois du dernier album, Michaël appelle à faire monter sur les planches la future génération de métalleux pour qu’ils viennent chanter avec eux sur “Still Counting » tiré de “Guitar Gangsters and Cadillac Blood”. Du coup, une dizaine de jeunes métalleux montent sur la scène pour un final en toute beauté. Après avoir fait descendre cette jeune génération, le groupe prends congé en remerciant chaleureusement le public.

Quel spectacle nous ont offert VOLBEAT ! Je ne regrette pas ma soirée, moi.

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VOLBEAT

 

BILAN DU CONCERT

Les trois groupes ont réussi à protéger la signification émotionnelle de leur travail. Le set des pennsylvaniens de CROBOT a été une grosse découverte, celui des kangourous d’AIRBOURNE a été comme d’habitude détonnant, percutant et sans faille et enfin, les vedettes de la soirée, les VOLBEAT, ont fait une forte impression de justesse, par moment de vitesse tout en jouant avec une précision et une fluidité incroyable avec un décor de scène somptueux. Ils ont su faire parler la poudre sans pour autant perdre en mélodie.

C’est clair que j’en reprendrais bien une autre dose !

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Airbourne

Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.

Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.

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Dirtysound Magnet

Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé !  Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.

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UDO

J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !

Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.

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UD

Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !

Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire “Métal” en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est “Métal heart” ! C’est le seul moment où j’écoute la “Lettre à Elise”, moi ! “Balls to the wall” en remet une couche et voilà, c’est fini.

Pas de “Princess of the dawn”, pas de “Restless and wild”. Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.

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UDO

Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !

Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de  se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.

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Airbourne

Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.

Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !

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Airbourne

 

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Airbourne

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.

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Sideburn

Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN,  vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.

…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un “TNT” des familles.

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Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)

 

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Sideburn

L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.

Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!

 

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Steve Vai

Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !

Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.

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Eric Sardinas

Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.

ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.

Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.

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Eric Sardinas

Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !

Allez tiens et si je me remettais le premier CD  d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!

Rock’n’rooooll !!!

 

BILAN DE LA SOIREE

 

DIRTYSOUND VIGNETTEDIRTYSOUND MAGNET

Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.

 

 

 

 

udo 3UDO

Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler “Balls to de Wall”, ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !

 

airbourne vignetteAIRBOURNE

Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.

 

 

sideburn vignetteSIDEBURN

Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !

 

 

 

steve vai vignetteSTEVE VAI

Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son “Surfin with the alien”, les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!

 

 

eric sardinas vignetteERIC SARDINAS

On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.

 

 

Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.

Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !

Le hard-rock boogie,
du hard-rock avec une grosse louche de blues, un truc à vous décoller la tête des épaules !!!!

 

ac-dcAC/DC – T.N.T.
Du rock, du blues, de la distorsion passés à la moulinette du bush australien, ça  donne des classiques.. du groupe et du hard-rock en général. De “It’s a long way to the top” à “Live wire”, de “T.N.T.” à “High-voltage”, cet album est vraiment un must à posséder !!

 

 

AC-DC-AC/DC – Highway to hell
Le  rock boogie se durcit en hard boogie et cela donne un chef d’œuvre. De “Highway to hell” à “Walk all over you”, de “Touch too much” à “Shot dowm in flames”, la guitare d’Angus et la voix de Bon Scott font merveille. Hélas, pour la dernière fois. Un vrai testament de Bon Scott et un vrai laisser-passer pour le succès pour AC/DC  avec cet album. Une pure tuerie !!

 

rose tattooROSE TATTOO – Rock ‘n’ roll outlaw
Bon, eux aussi ils passent leur rock blues à la sauce bush australien avec un chanteur à la voie râpeuse à souhait. Ca donne des morceaux boogie teigneux.
De “Rock ‘n’ roll outlaw” à “The butcher” and “Fast Eddy”, un vrai putain d’album  à écouter très fort !!

 

 

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ROSE TATTOO – Assaut and battery
On est toujours dans le style du premier album : de la musique qui nique la nuque. Même si, à la première écoute, il n’y a pas de bombe comme dans Rock ‘n’ roll  outlaw, les morceaux sont efficaces et donnent un album qui passe sans problème les barrières du temps. “Assaut battery” et “Suicide city” sont des tueries !!

 

rose tattoo 3ROSE TATTOO – Blood brothers
Allez ! une trentaine d’années après, les TATTOO reviennent avec un album qui fait du bien..partout sauf à la nuque !! Content de vous retrouver, messieurs ! avec votre boogie des kangourous. Une bien bonne surprise ce Blood brothers.

 

 

airbourneAIRBOURNE – Runnin’ wild
Le CD démarre et la tuerie commence. Du hard boogie en provenance direct du pays des kangourous, du rock nerveux et teigneux, des titres qui sont déjà des classiques  : “Runnin wild”, “Too much, too young, too fast”, “Let’s ride”. Bref, un album qui s’est positionné en peu de temps comme un classique du hard boogie et du rock tout court.

 

4 horsemen

THE FOUR HOURSEMEN – Nobody said it was easy
C’est parti pour un hard boogie des familles. Des morceaux de tueur. “Rockin’ is my business”, “Can’t stop rockin’”, sont des brûlots incandescents. Un album à écouter et à ré-écouter sans modération  !!

 

 

american dogAMERICAN DOG – Last of a dying breed
Du hard boogie vitaminé qui sent la sueur et la bière. “Drank too much” donne vraiment soif ! Des musicos qui ne se prennent pas la tête.. de toute façon, elle bouge trop !

 

 

nashville pussyNASHVILLE PUSSY – High as hell
2 garçons, 2 filles carrément partis dans un hard boogie avec une voix à la Lemmy de Motorhead. Ca dépote grave. Les morceaux font mouche,”High as hell”, “Go to hell”, “Let’s ride”, “Piece of ass” plus un cover des TATTOO (Rock’n’roll outlaw). Bref, un album sex, drugs and rock ‘n’ roll qui fait taper du pied et bouger les cheveux !!

 

status quoSTATUS QUO – Dog of two head
Du pur boogie rock avec des monstres de morceaux : “Mean girl”, “Gerdundula”,
“Railroad”. Du boogie  à l’ancienne mais ça marche aussi très bien avec les cheveux !!

 

 

PEER GUNTPEER GUNT – Fire wire
Bon, il y a des pays où il fait tellement froid qu’il faut bouger tout le temps pour ne pas geler.. Et bien cet album est là pour ça. Du boogie hard qui décoiffe : “Fat girls”,”Homebound train”, “Red cadillac”.

 

 

Dog's PissPANAMA – Dog’s piss
Des parisiens qui font du boogie rock, des morceaux qui balancent à l’australienne, un CD bien sympa, sans prise de tête.

 

 

STICKY BOYS CDSTICKY BOYS – This is rock ‘n’ roll
Cette petite bombe de boogie hard a toute sa place ici. Les morceaux “This is rock ‘n’ roll”, “Rock “n” roll nation”, “Night rocker” sont des petites pépites. Ce CD est un vrai O.V.N.I. dans le paysage musical 2012 !!

 

 

romeo dogROMEO DOG – Romeo dog
C’est Peter Wells, guitariste des ROSE TATTOO qui est au chant et à la slide. On est dans un boogie teinté de bush australien et c’est très bien fait. Ca fonctionne assez bien, j’ai les cheveux qui bougent tout seuls ! Les morceaux sont très efficaces. Un CD à avoir dans ce style.

 

dave evansDAVE EVANS – Sinner
On est dans du boogie hard à la AC/DC. Un peu compréhensible car Dave Evans a été chanteur d’AC/DC avant leur premier 33t et l’arrivée de Bon Scott. Un album sympa dans le style hard boogie qui envoie le plomb !!

 

 

sideburn cherrySIDEBURN – Cherry red
Allez ! du hard rock boogie made in Suisse ! Et ça marche direct. La voix va bien, les refrains aussi, les morceaux frappent entre les deux yeux. “Rock ‘n’ roll queen” a une rythmique d’enfer et “Hurricane race” est un vrai bijou. Un achat que vous ne regretterez pas !

 

 

KROKUSKROKUS – Métal rendez-vous
On est en plein boogie hard à la sauce AC/DC, revu par nos amis suisses. Et ça le fait dès le premier morceau ; on se retrouve en train de taper du pied ! Préférence pour “Heatstrokes” et “No Way”.

 

 

angel cityANGEL CITY – Face to face
Bon, pas facile car tous les morceaux ne sont pas boogie. ANGEL CITY, c’est plus complexe mais rien que pour “Can’t shake it” et “Take a long line”, ils ont leur place ici. D’ailleurs, les chef-d’œuvre ont leur place partout !!

 

 

GENOCIDE GENOCIDE – Stranded
Une reprise des TATTOO pour commencer et donner le ton. Du hard boogie des familles. Les compos sont dans le même esprit. Tu tapes du pied et tu bouges la tête ; un vrai bonheur cet album. Heu, je ne vous ai pas dit que c’est le groupe avant SIDEBURN ? et ben voilà, c’est fait ! Maintenant bon courage pour le trouver car cette petite perle est rare !!

 

koritniKORITNI – Lady luck
Des australiens et un français pour un hard boogie baigné du son des kangourous. Bon mes cheveux ont bougé, c’est toujours bon signe. Gros son,  belle voix.

 

 

hardboneHARDBONE – Dirty ‘n’ young
Du hard boogie comme on l’aime, bien graisseux et puissant avec des refrains qui tapent et restent en tête !

 

 

 

 

jackyl

JACKYL – Jackyl
Heu, sur la pochette il y a un chien avec une tronçonneuse, dans le CD  aussi. Heu.. pas le chien, la tronçonneuse car ils font des solos avec. De vrais dingues qui font du hard boogie avec une tronçonneuse !! Et des morceaux de folie comme “Stond alone”, “Dowm on me”, “Redneck punk”. J’arrête ! Allez l’acheter c’est un must dans le style !!

 

paperback freudPAPERBACK FREUD – Roller
Et c’est parti pour du bon rock-hard boogie des familles qui fait bouger les cheveux ! Les rythmiques sont puissantes, les solos précis et il y a même une putain de ballade à faire pleurer dans les chaumières (“Devil Man”).

 

 

paperback freud 2PAPERBACK FREUD – All in a day’s work
Putain de morceau d’ouverture ! Ca tape fort d’entrée. Des riffs de tueur et une voix qui complète l’œuvre ! Les huit autres morceaux sont dans le style pas de quartier. Du hard boogie comme on l’aime. Un grand album à avoir dans sa collection !

 

 

damn fine bandTHE DAMN FINE BAND – The damn fine band

Des classic du blues et du rock  passés à la sauce ROSE TATTOO. Trop, trop bon !! Un album à écouter très fort ! Ho yeahhhhh !!

 

 

v8wankersV8 WANKERS – The demon tweak
Ils sont tatoués. Ils font le hard boogie à la mode chez les kangourous.. Et ils le font très bien ! Ca déménage grave ! Allez ! Mad Max va arriver !!

 

 

 

v8wanckers 2V8 WANKERS – Hell on weels
On ne change pas une recette qui marche : du hard boogie sauce australienne,  une voix passée aux whiskies, des refrains qui tapent !

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