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58 SHOTS

Le truc cool à cette époque de l’année, c’est que les rassemblements de motos et plus précisément de Harley fleurissent comme des fleurs au printemps. Et non, ce n’est pas parce qu’il y a des concours de T-Shirts mouillés ou le striptease des copines que j’aime les rassemblements de Harley – bon… un petit peu quand même ! – mais parce que nos amis bikers ont en général bon goût en matière de musicos !

Le plus dur a été d’avoir l’info pour la programmation car comme la plupart du temps, les clubs communiquent plus sur le rassemblement en lui-même que sur la nature des groupes qu’ils font venir. Dès lors que j’ai appris que DEBORAH BONHAM était de la fête, il m’est devenu impossible de louper ça, d’autant plus que les 58 SHOTS, un groupe de Belfort que je voulais voir depuis longtemps sont également de la partie !

Donc direction Louhans, ses arcades et ce soir, son campement bikers ! C’est immense : des stands d’accessoires motos, d’équipements bikers, un disquaire, de la bouffe et bien sûr de la boisson. Et puis des tas de motards et bien sûr de motardes ! Le paradis d’un Ti-Rickou.

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58 SHOTS

Bon, j’arrive en avance (ben oui !) pour repérer la scène. Elle est balaise, j’aurais eu du mal à la louper ! Je vais donc faire un tour aux stands et j’en profite pour dire bonjour aux potes avant que 58 SHOTS n’attaque le show.

Vraiment content d’être là, moi, car dès le début tout est parfait : le son est bon et d’entrée de jeu les musicos attaquent fort avec un putain de morceau de classic-rock ou de hard 70 si vous préférez. 

Whaaa, 58 SHOTS j’adore !! En plus scéniquement, ça le fait. Les mecs envoient le bois et en plus ils sont vraiment au point sur scène. Et ça va continuer tout au long du set, les morceaux de leur CD passent vraiment très bien en live, les influences TEN YEARS AFTER, LYNYRD SKYNYRD et autres se mélangent et donnent vraiment un tout bien à eux.

C’est méga bien fait et le chanteur a une putain de voix taillée sur mesure. Bref, un pur bonheur. Je n’ai pas envie que ça s’arrête ! Mais bon c’est quand même fini.

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58 SHOTS

Ou pas car en fait c’est juste une pause. Et pendant cette pause, devinez à quoi on a droit ? Non, pas un concours de T-Shirts mouillés, bande de pervers, juste un strip !!! Aïe non, pas la tête !!! Mais moi, je m’en désintéresse totalement et je vais même au bar. Si, c’est vrai ! Bon OK, j’avoue, c’est un mec qui fait le strip. Pour le plus grand bonheur des copines qui donnent de la voix ! Content d’être au bar, moi !!!

L’exercice artistique étant fini, les 58 SHOTS reviennent pour poursuivre leur concert avec leur morceaux rock-hard sudistes. Et re-putain, ça le fait toujours ! Leurs morceaux sont méga bons et les bougres sont vraiment excellents. En plus, les solos sont superbes. Non, je ne touche rien du groupe, c’est juste que je prends une bonne baffe comme je les aime !

BRESS POULOS

Allez moment d’émotion avec un morceau sur JOHNNY WINTER pour qui ils avaient assuré la première partie, quelques mois avant qu’il n’aille retrouver HENDRIX, JOHN BONHAM et JIM MORRISON dans d’autres cieux. Bon là, c’est vraiment fini et je n’ai qu’une envie, c’est de les revoir en live.

Entracte culturelle. Non, toujours pas de concours de T-Shirts mouillés mais retour à la case striptease et là, c’est une fille qui s’y colle. Bon, je voulais aller au bar mais la foule est trop compacte et je ne peux pas bouger de devant la scène. Aïe ! Si, c’est (un peu) vrai !
Du coup, malgré l’heure tardive et le fais qu’on soit en extérieur, il fait très chaud d’un coup !

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DEBORAH BONHAM

Allez, la copine a fini son effeuillage, le présentateur a fini à poil et c’est le moment que j attendais. DEBORAH BONHAM et les siens arrivent sur scène et c’est parti ! C’est sûr, ceux qui ne se sont pas déplacés ce soir vont le regretter car putain – heu oui, il faut que je me calme avec mes putains, mais là rien d’autre à dire – elle nous sort le grand jeu !

En plus de ses musicos habituels qui sont tous des pointures ayant joué avec des artistes comme PAUL RODGERS et consorts, je cite par exemple l’incontournable PETER BULLICK à la guitare, elle s’est accompagnée de JOE BURT, le bassiste de FREDDY MERCURY… Qui fut aussi le bassiste de BLACK SABBATH !

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DEBORAH BONHAM

 

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DEBORAH BONHAM

Tous ces braves gens vont nous jouer du blues, ou plutôt du blues-rock car les morceaux de DEBORAH, c’est ça : du blues hard country qu’elle interprète avec sa putain de voix et son énergie. Bref, une voix dans la lignée d’une JANIS JOPLIN. D’ailleurs, comme cette dernière, elle dégage une putain d’énergie sur scène. Rien de simulé, elle se donne à fond comme si c’était son dernier gig.

Ses morceaux puisent dans ses différents albums et elle alterne morceaux péchus et ballades sublimes. DEBORAH BONHAM, c’est aussi une vraie présence sur scène et elle emmène le public avec elle, d’autant plus qu’elle communique aussi en français !

Bref, un vrai bonheur qui sera marqué par la reprise d’un “Rock’n’Roll” de LED ZEPPELIN d’anthologie, clin d’œil à son frère JOHN BONHAM, batteur de ce groupe.

Rien ne manque ce soir. J’assiste à un méga concert avec des musiciens juste monstrueux.

Bon, c’est déjà fini. OK, il est presque 1 h du mat’ mais je suis encore chaud, moi !

Le truc méga cool pour finir, c’est que DEBORAH va venir faire des photos et signer des autographes. Trop adorable ! Mais qui est-ce que je vois arriver ? JOE BURT !!! Allez, un petit papotage pour parler de FREDDY, de BLACK SABBATH, comment mieux finir une soirée ?!!

Je rejoins ma voiture, mets le CD de 58 SHOTS à fond les ballons, et c’est parti. Juste à temps car le ciel en colère de la fin de concert craque et lâche ses larmes !

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DEBORAH BONHAM

 

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MESSALINE

Allez c’est reparti ! Direction Lyon et cette fois-ci, c’est le Jack Jack à Bron. Ouverture des portes à 18h30. Heu non, pas la peine de rigoler bande de mauvaises langues, je suis à l’heure !

Bon, il faut préciser que si ça commence aussi tôt, c’est que les bressans de MESSALINE ont été rajoutés à l’affiche suite à l’annulation de dernière minute du BEAST IN BRESSE la semaine dernière.

Et comme pour MESSALINE, c’est le concert de présentation de leur nouvel album, c’est juste inloupable.

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MESSALINE

Après une présentation rapide de la soirée par le maître des lieux – Fabrice, le guitariste de BACK ROADS – les hostilités peuvent commencer.

MESSALINE a hâte de jouer et de conjurer le sort. Et d’entrée, ça se voit !

ERIC, le chanteur, est très rentre-dedans et y va à fond suivis de ses acolytes JAIME, JOHN et MICKAEL qui ne sont pas là pour faire tapisserie. Ca envoie grave la purée.. bressane of course !

On va bien sûr avoir droit à des morceaux du petit nouveau… Bon en même temps faire la présentation d’un nouvel album sans en jouer des morceaux, ça aurait fait bizarre !

Et en plus, le petit nouveau passe très bien l’épreuve du live. Même la ballade où le public arrivé pour les soutenir reprend déjà en choeur le refrain.

Le set passe à la vitesse d’un poulet qui aurait manger des champignons qui font rire. Un petit “Souffler dans le cul de Lucifer” pour le clôturer et c’est fini.

Pas de rappel malgré la demande du public car malheureusement, ils n’en ont pas le temps : il reste encore trois groupes qui doivent monter sur scène.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà plus que cool de leur avoir permis de faire ce concert de sortie d’album ce soir. Et c’était très bien : court mais intense et bien exécuté par des musicos hyper motivés.

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THE MUFFIN’ TOPS

Bon, un court entracte et c’est au tour des lyonnais de MUFFIN TOPS d’entrer sur scène.

Heu, on ne peut pas dire que j’étais au taquets sur ce coup-là. Premièrement, groupe inconnu au bataillon des groupes que je peux aimer et deuxièmement on me les a vendus pour être un groupe de pop-rock. Si on rajoute à ça le look assez passe-partout des musiciens et une robe noire classe avec des chaussures rouges pour la chanteuse, on peut trouver mon état d’esprit d’avant set : un morceau et vamos to the bar !

Heu, grossière erreur ! On est dans du rock metal très bien fait avec une chanteuse qui envoie bien et qui a une vraie voix, les morceaux sont vraiment sympas et les musicos sont bien en place scéniquement.

Là, je craque pour la chanteuse… Aïe, pas la tête ! Sur sa voix, sa présence et le contraste qu’elle offre entre son look très jeune fille de bonne famille et la panthère rock metal déchaînée ! Trop bien !

Très bonne surprise que ce MUFFIN TOPS ! Ca donne envie de se pencher sur leur EP.

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BACK ROADS

Allez encore une courte pause pour faire un tour au stand merchandising des groupes avant l’arrivée des organisateurs de la soirée, j’ai nommé BACK ROADS !

Là bien sûr, on est dans la famille rock sudiste, hard blues qui fait bouger les pieds et nique la nuque. Et nos copains et copine le pratiquent de bien belle façon, alternant covers savamment choisis (dont un putain de rock ‘n’ roll de LED ZEP de derrière les fagots) à la sauce BACK ROADS avec leurs compos personnelles qui frappent juste.

Les musiciens prennent du plaisir et putain ça se ressent grave ! En plus, ils ont vraiment bien pris leurs marques depuis la première fois où je les avais vus.

A l’image en fait de leur chanteuse qui est vraiment impressionnante – même sur des morceaux méga compliqués à interpréter – avec une énergie à la JANIS JOPLIN et un putain de charisme qui fait mouche sur le public bien présent ce soir (200 personnes et des brouettes à vue de nez).

Bref, tout le monde est chaud bouillant ! En plus, le son est très bon. Le set tire à sa fin mais personne n’a vraiment envie que ça s’arrête. Mais bon il y a encore un groupe qui n’a pas jouer…

Donc revoilà le moment de la pause réhydratation. Comment ça, c’est de la musique qui donne envie de boire du houblon ? Je ne sais pas, moi ! Je retourne faire un tour au stand merch où ça signe et ça photographie à tour de bras car BACK ROADS est déjà là pour se prêter au jeu. Et ils le font avec leur gentillesse légendaire.

J’en profite pour présenter mes excuses à Fabrice le guitariste, que j’avais un peu engueulé il y a plusieurs mois pour avoir programmé cette date à quelques jours du  BEAST IN BRESSE. Mais là, je dois reconnaître que s’il ne l’avait pas fait, MESSALINE n’aurait pas pu présenter son nouveau CD. Donc voilà. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Son idée s’est avérée bien inspirée et en plus il a eu la générosité de rajouter les potes de MESSALINE à la fête et ça, c’est vraiment une très bonne chose !

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NATCHEZ

Bon ça c’est fait, et avant d’être obligé de me flageller, je rejoins les NATCHEZ, nos rock sudistes du Nord. Si, si, c’est possible !.. Ainsi que vont nous le prouver les deux guitaristes, stetsons collés sur la tête à la cowboy et le bassiste qui ressemble à un indien !

Et c’est parti pour un tour dans leur longue discographie, basée sur le mode “le rock sudiste est mon copain”. Et putain, ça fait du bien !

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NATCHEZ

Bien sûr, avec leurs années d’existence et leurs nombreux concerts, NATCHEZ sait tenir la scène et mettre de l’ambiance en live. Sans artifices, juste avec les tripes et leur cœur.

L’ombre de BLACKFOOT, MOLLY HATCHET, 38 SPECIAL et bien sûr LYNYRD SKYNYRD plane ici. LYNYRD qu’on va d’ailleurs retrouver avec une putain de version de “Free bird” pour clotûrer le set…

Heu, finalement pas ! Car chez les sudistes, quand on fait la fête, on y va à donf ! Les BACK ROADS les rejoignent sur scène pour deux morceaux et les deux autre groupes montent sur scène pour le salut final ! Oh Yeah ! Là ça peut être fini !

Bon, tout ce beau monde se retrouve pour les séances de photos et d’autographes.  Of course, on n’est pas des sauvages, ma brave dame, chez nous, le public est respecté !

Pour ma part, je prends difficilement congé des copains. C’est dur de sortir de la salle et de se rendre contre qu’on n’est pas au Texas mais à Bron. L’avantage, c’est que je ne suis pas obligé de rentrer à cheval !!! Hi yaaaa !!!

Un grand merci à BACK ROADS pour cette soirée et pour leur énorme gentillesse et un spécial merci à Sylvaine pour son putain de chili !! Allez les amis, I hope to see you on the road again !!

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NATCHEZ

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Allez, ça faisait longtemps ! Direction Lyon et plus précisément le Kao. Cool, il n’ y a pas de match de l’OL ce soir, ni de grande messe à la Halle Tony Garnier.

Résultat : gâche facile et donc… je suis à l’heure !! Si, si, et même en avance : les portes ne sont pas encore ouvertes.

J’ai donc tout mon temps pour me positionner pour la première partie : 7 WEEKS. Là, on est plutôt dans du stoner. Un stoner moderne bien fait par une formation avec un clavier, une guitare, une basse et une batterie. Assez efficace sur scène.

Le clavier a du mal a rester statique et veut aussi faire le show.

Mais, même si musicalement ça joue, j’ai du mal à rentrer dans leur musique. Certainement le côté moderne de leur stoner…

Bon, le temps de respirer le bon air frais de Lyon (lol !) et c’est reparti. Les TRIGGERFINGER montent sur scène.

Heu… ils sont en costume, voire même en costume cravate pour le bassiste et le batteur ! Le batteur ressemble à un Beatles. Je suis soudain pris d’un doute : c’est bien le bon groupe ? Ces mecs ont joué au Hellfest ? Je commence à me dire que Saint-Etienne n’est qu’à quarante cinq minutes de voiture et qu’en partant maintenant je serais à l’heure pour le début de CARROUSEL VERTIGO au Thunderbird…

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Mais je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions. C’est parti ! Et d’entrée, mes doutes partent en fumée ! Evaporés par la folie et l’énergie du trio !

Le guitariste chanteur bouge partout, monte devant la batterie, sur le côté de la scène. Le bassiste, colosse chauve, est impressionnant. Le batteur martèle ses fûts avec une rage énergique.

Leur style de musique est difficilement descriptible : du rock, hard metal tendance hypnotique par moment, tendance blues à d’autres.

Le Kao assez bien rempli par un public très éclectique – en regardant la foule, difficile de deviner le thème de la soirée – réagit et l’ambiance est très chaude.

Même le solo de batterie n’est pas chiant ! En plus, truc marrant, le bassiste déplace un spot blanc pour mieux éclairer le batteur.

Bref, tout est réuni pour que une fois le concert finit, tu te dises :”Wah, c’est déjà fini ?”. Une bonne baffe donnée par un groupe différent. Et même si je ne suis toujours pas capable de mettre une étiquette à leur musique, ça valait vraiment le déplacement ! Je ne regrette vraiment pas d’être venu (et d’être resté) car les belges de TRIGGERFINGER, outre le fait d’être des putains de musiciens, font une musique bien à eux. Et c’est franchement rares par les temps qui courent !

Euh, toujours une réserve pour le look du batteur quand même !! Quoi ? Je suis futile ? J’ai encore mal aux yeux à cause de sa veste, moi !!

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Airbourne

Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.

Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.

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Dirtysound Magnet

Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé !  Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.

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UDO

J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !

Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.

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UD

Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !

Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire “Métal” en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est “Métal heart” ! C’est le seul moment où j’écoute la “Lettre à Elise”, moi ! “Balls to the wall” en remet une couche et voilà, c’est fini.

Pas de “Princess of the dawn”, pas de “Restless and wild”. Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.

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UDO

Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !

Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de  se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.

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Airbourne

Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.

Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !

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Airbourne

 

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Airbourne

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.

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Sideburn

Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN,  vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.

…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un “TNT” des familles.

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Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)

 

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Sideburn

L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.

Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!

 

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Steve Vai

Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !

Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.

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Eric Sardinas

Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.

ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.

Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.

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Eric Sardinas

Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !

Allez tiens et si je me remettais le premier CD  d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!

Rock’n’rooooll !!!

 

BILAN DE LA SOIREE

 

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Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.

 

 

 

 

udo 3UDO

Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler “Balls to de Wall”, ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !

 

airbourne vignetteAIRBOURNE

Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.

 

 

sideburn vignetteSIDEBURN

Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !

 

 

 

steve vai vignetteSTEVE VAI

Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son “Surfin with the alien”, les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!

 

 

eric sardinas vignetteERIC SARDINAS

On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.

 

 

Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.

Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !