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OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

EXXCITE

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps. En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. 

CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE? vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

SLEEKSTAIN

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié “A poil” !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Y. BLUES

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES. C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique. Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer. Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de “Fais-moi mal, Johnny”  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à “L’Internationale”. Grand écart mais bien pensé et bien amené.

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée.

Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : “On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ?” Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

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SLEEKSTAIN 1

SLEEKSTAIN

“La mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou est d’aller assister au Winterock Fest à Bonneville et d’en faire le report… tout en évitant les vacanciers des sports de neige, la pluie voire la neige. Si vous ou l’un de vos collaborateurs était bloqué, voire immobilisé, vous ne pourriez compter que sur vous-même. Cette bande s’auto-détruira dans dix secondes. Bonne chance, Ti-Rickou.”

Heu… dit comme ça, ça fait presque peur !

DISGUSTINGS

THE DISGUSTINGS

Mais bon, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, donc on the road again !  Eh, eh, début de mission réussie ! Et je suis même en avance… Pas un retard depuis le début d’année… Je commence à me demander s’il n’y a pas un Dieu du Rock spécial retardataires qui aurait pris le pouvoir en 2016…

Donc, je suis prêt pour le premier groupe THE DISGUSTINGS. C’est un jeune trio très branché rock 60, 70. Ils ont du écouter tous les disques vinyls pleins de craquements de leurs grands-parents.

Tout le monde sait que j’adore ce genre de son, mais même si c’est plutôt bien fait, un cover des Beatles va me convaincre d’aller faire un tour pour voir l’expo de dessins proposée sur les murs de la salle.

C’est vraiment cool ce fest. Même si on n’est pas branché par un des groupes, il y a plein de trucs fun à voir ou à faire !

Bon, le voyage dans les 60 est fini et le changement de plateau est très court. Allez, groupe suivant !

SYXIKA

SYXIKA

SYXIKA enchaîne. Heu, là on est dans du ska rock festif. Ce qui est cool, c’est que le groupe est vraiment là pour s’éclater et que leur ska est vraiment festif et communicatif. Le public présent même s’il n’est pas forcément de cet univers, participe et s’éclate. Je participe moi aussi… au début. Mais rapidement les cuivres ont raison de moi. Sympa, bien fait mais à dose homéopathique pour le petit hard-rockeur que je suis.

Bon, là j’ai un dilemme : me faire faire un tatouage (éphémère, faut pas déconner !) ou aller jouer à Guitar hero à l’étage…. Allez tiens, et si j’allais massacrer un bon vieux METALLICA ? Yes !! Je finis en même temps que le SYXIKA mais la grande différence, c’est que moi, je n’en ai pas mis une dedans !

CRAZY DOGS

THE CRAZY DOGS

C’est donc au tour de THE CRAZY DOGS de monter sur scène.

Là, on est dans du blues, voire du rythm ‘n’ blues. Et ça me va bien !

Les compos tiennent la route et c’est bien fait. Du coup, je suis bien client et leur set passe très vite pour moi.

Et nous voilà de retour à la case entracte. Comme je n’ai pas le temps suffisant de me refaire une partie de Guitar Hero, je vais me placer devant la scène et me positionner pour le prochain groupe.

EVE S BITE 1

EVE’S BITE

Eh oui, car à partir de maintenant, les glameurs présents vont être heureux. Et c’est EVE’S BITE qui ouvre la fête avec leur heavy sleaze devant un public bien présent et prêt à s’éclater. Ce groupe stéphanois est composé d’ex-SWINE DIAMONDS et ex-EROTIXX DISCTRICT. Toutes ces années à jouer leur ont apporté une expérience et ça se voit. 

Les morceaux sont bigrement efficaces. J’ai adoré leur EP lorsqu’ils me l’ont envoyé mais c’est encore meilleur en live. 

Les filles calées devant la scène se lâchent et c’est trop bon.

On peut dire que les copains ont vraiment réussi leur prestation. La preuve : les gens attendent devant le stand merch pour leur acheter leur EP ! Quant-à moi j’attends déjà le prochain disque… qui ne devrait heureusement pas être trop long à venir.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu. Je suis vraiment happy !

… Bon, j’avoue que j’aurais été encore plus content si j’avais eu la chance d’être tiré au sort et si j’avais gagné la guitare. Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y avait aussi une tombola ! Même pas grave, je suis bien et prêt pour le dernier groupe.

SLEEKSTAIN 2

SLEEKSTAIN

Et la tête d’affiche de ce soir, ce sont les copains de SLEEKSTAIN ! Les fous furieux de Saint-Julien en Genevois sont accueillis comme il se doit par un public prêt lui aussi à les recevoir ! Et putain, ils sont en forme ! Ils attaquent à fond et leur sleaze se fait très metal. C’est percutant ! Les gens sont à fond avec eux. Ouais !!!

SLEEKSTAIN est encore monté d’un cran par rapport à leur live précédent au Brin de Zinc. Leur nouveau guitariste a maintenant bien pris sa place. Charly, le chanteur, est déchaîné ; il se fait porter par la foule et nous fait un grand show. Les autres musicos ne sont pas en reste et on a droit à un putain de set des copains.

Yes !! Une grosse baffe pour terminer ce fest !

Eh oui, le Winterock Fest est fini. C’était méga cool. Un fest humain avec des jeunes très motivés et plein de petits trucs fun qui font la différence. Mais je ne suis pas triste car je sais qu’il y aura un autre épisode l’an prochain et qu’entre temps, ce petit fest aura bien grandi !

Allez maintenant, il me faut rentrer car il est vraiment tard. Coup de chance, les Dieux du Metal bardés de cuir et de guitares électriques sont avec moi : il ne pleut plus et les vacanciers sont enfin arrivés à leur point de chute, ouf !!!

Voilà, ce report est fini donc mission accomplie. Trop facile !

Report de Steve*74

Allo, qu’est-ce tu fais samedi prochain ? Moi, je suis à Dijon pour le Rising Fest, est-ce que tu peux aller à Bonneville pour le concert de JC JESS ? Il passe avec trois autres groupes… Voilà, je vous fais entrer dans les coulisses du webzine et de son fonctionnement interne !

JC JESS 5

JC JESS

Dans mon précédent report, je notais avec plaisir le respect des horaires de nos voisins suisses. Ici, le fameux quart d’heure savoyard de retard est largement dépassé, enfoncé même. Quand on arrive devant la salle où doit se dérouler le concert, il n’y a que quatre ou cinq personnes devant la porte. A travers une grande baie vitrée, on aperçoit les musiciens en train de finir leur repas. Donc soit nous sommes en avance sans le savoir et l’heure indiquée sur l’affiche est erronée, soit les horaires ne sont pas respectés.

L’avantage, car il y en a toujours un de caché quelque part, c’est qu’on a du coup le temps d’aller à la pizzeria située en face et de prendre des forces avant d’aller affronter tous ces chevelus dans le bruit de la nuit.

L’endroit où a lieu le concert est un bar avec une hauteur de plafond très haute. Si vous rajoutez à ça, les fameuses vitres de tout à l’heure, vous avez tout pour avoir un son pourri. Eh bien non, le sonorisateur a fait du bon boulot… Bravo !!!

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FROZEN CROWS

Vous l’aurez compris, c’est avec énormément de retard que débutent enfin les hostilités avec FROZEN CROWS. Originaires du Bas Valais en Suisse, le groupe a été fondé par SEB le chanteur, en 2012. La première chose qui saute aux yeux en les voyant, c’est la jeunesse des musiciens : ils ont du au minimum commencer dès la maternelle ! En trois ans d’activité, ils ont composé un répertoire allant du hard-rock traditionnel au heavy. Ils ont aussi réussi à jouer en première partie de RED FANG et doivent jouer prochainement avec NOW OR NEVER.

Ils essayent de partager avec un public très maigre leur plaisir d’être là. La musique est entraînante malgré quelques erreurs de jeunesse. YUAN, un des deux guitaristes a une approche mélodique dans ses solos que je trouve intéressante.

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FROZEN CROWS

Histoire de remplir un répertoire un peu court – ou pour se faire plaisir, je ne sais pas – ils interprètent des reprises assez disparates : l’incontournable “Born to be Wild” des STEPPENWOLF, “Cocaïne” popularisé par CLAPTON et même un RAGE AGAINST THE MACHINE.

SEB a une voix assez rauque qui colle bien à la musique et quand pour terminer le show, il annonce “Burn”, je pense à un autre cover de DEEP PURPLE mais je me trompe. C’est une compo originale qui permet aux valaisans de quitter la scène sur une bonne note.

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EVE’S BITE

Le groupe suivant est EVE’S BITE. Originaire de Saint-Etienne, il a été créé sur les cendres encore fumantes – dans tous les sens du terme – de SWINE DIAMOND. OLIVIER, BER et ROB ont embauché TONY, un petit nouveau, à la guitare pour former une nouvelle formation et ne pas rester sur un échec.

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EVE’S BITE

La couleur musicale n’a pas vraiment changée et le répertoire évolue pratiquement dans les mêmes sphères qu’auparavant. Comme différences majeures, on peut noter un esprit moins glam et plus sleaze qu’avant. Malgré tout, la musique puise toujours son inspiration dans le hard-rock des années 80.

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EVE’S BITE

Au regard de ses prestations comme chanteur au sein d’EROTIXX DISTRICT, OLIVIER a musclé son chant. Il est plus ferme et possède maintenant plus de puissance. Il arrive aussi à monter dans les aigus sans trop de dégâts pour le morceau. Bravo, le travail paye toujours un jour ou l’autre !

La rythmique qui est inchangée, assure une base sans faille pour des guitares vitaminées et dopées par l’écoute de certains groupes suédois.

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EVE’S BITE

Histoire de calmer un public un peu plus nombreux maintenant, le groupe nous offre lui aussi un cover. Cette fois-ci, c’est “Born to Raise Hell”, une musique de film composée par MOTORHEAD, WHITEFIELD CRANE et ICE T. C’est un morceau original pour une reprise et très rarement, pour ne pas dire jamais, entendu auparavant.

Vous pouvez soutenir EVE’S BITE ou les découvrir en achetant leur EP 6 titres “Dive into the Vice” qui vient juste de sortir. Moi, j’attends avec impatience la suite !

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EXXCITE

Les suivants sur l’affiche sont EXXCITE, et là oh surprise, la salle se remplit tout d’un coup de façon spectaculaire. Je suis pour le moins surpris de cet afflux. On a donc deux possibilités, soit toutes les familles sont venues encourager leurs rejetons, soit c’est un groupe qui a le vent en poupe.

Bien qu’ils soient originaires de Haute-Savoie, ils sont inconnus pour moi au bataillon. Mais dès leur apparition sur ce qui sert de scène, je reconnais des têtes. ABEL, le guitariste est aussi le bassiste de JC JESS, et SEB est l’ancien chanteur du groupe grenoblois RESTFUL. En lisant ces noms, vous vous doutez bien qu’ils ne vont pas faire dans la dentelle mais bien le heavy !

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EXXCITE

La formation est ensemble depuis six mois avec ce line-up et sort déjà un EP 4 titres. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne chôment pas dans le coin ! J’en connais au moins un à Paris qui va être content de constater qu’en France certains se bougent et entreprennent.

Le heavy, c’est maintenant !

Plaisanterie mise à part, c’est carré et direct. SEB au chant assure vraiment. Il a des capacités vocales énormes et il est de loin, le meilleur chanteur de la soirée.

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EXXCITE

“Dance” le morceau d’ouverture du CD est aussi le premier joué ce soir. Entraînant, il donne envie de taper du pied et de headbanger en rythme. Le chant me rappelle certains groupes français des années 80 (que je ne citerais pas) avec ce chant très typé dans les refrains.
Les deux autres titres issus du CD qui sont joués ce soir, “Runaway” et “Destroyer” me donnent franchement envie d’acheter leur disque.

Pour finir dans la joie et faire plaisir à tout le monde, mais aussi pour ne pas renier leurs influences, EXXCITE nous exécute deux reprises de JUDAS PRIEST, dont un “Breaking the Law” endiablé et chanté en chœur par le public. Avec, entres autres, HEAVYLUTION, RISING STEEL et maintenant  EXXCITE, il est agréable de voir une scène locale relever de cette manière le mouvement heavy en France.

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JC JESS

La soirée va se clôturer avec JC JESS, un groupe incontournable dans la région. Ils écument toutes les salles du coin et d’autres salles ailleurs également depuis plusieurs années déjà.

Formé par JEAN-CHRISTOPHE (JC pour les amis) comme un projet personnel – notre gaillard fait tout sur le premier CD sorti en 2007 – le groupe se structure petit à petit avant de devenir au fil du temps une redoutable machine de guerre. Il faut dire que le passage de JC au sein de NIGHTMARE a fortement aidé et participé à cette évolution. Depuis cette expérience fructueuse, JC JESS est vraiment devenu un groupe, avec notamment plus de participation des autres musiciens sur les compos.

JC JESS 1

JC JESS

“Fighting Spirit”, un nouveau morceau dont on a ce soir la primeur, est la preuve par quatre de la démocratie interne qui règne maintenant dans la formation. C’est en effet un titre composé par ABEL, surnommé BEBEL, bien qu’il n’y ait aucune ressemblance avec BELMONDO ! Ah oui, j’ai oublié de préciser, que BEBEL, en véritable stakhanoviste, a délaissé la guitare d’EXXCITE pour la basse de JC JESS. Il se repose quand ce brave garçon ?!!

Parti sous les auspices d’un speed métal galopant, le tempo a tourné petit à petit vers du heavy mâtiné hard ou stoner. Les riffs percutants sont toujours hyper-présents et on ressent sous la carapace actuelle les vieilles influences du début.

JC JESS 4

JC JESS

Toujours aidé et secondé depuis le début par le fidèle DICK aux guitares, JC peut s’exprimer aussi bien au chant qu’à la guitare. Je rêve d’un groupe où JC serait guitariste et SEB d’EXXCITE serait au chant. Ca enverrait du bois et casserait tout sur son passage. Pensez y les gars…

Pour terminer cette soirée, on aura cette fois-ci, non pas une, mais trois reprises : “Ace of Spades”, “Paradise City” et un petit CHUCK BERRY, pour finir sur sur note plus rock. Il est réjouissant ou démoralisant, tout dépend de quel côté on se place, de constater que ce sont ces morceaux-là qui déclenchent le plus de ferveur dans le public…

Voilà, c’est terminé… et à l’heure prévue… Comme quoi, il ne fallait finalement pas trop se presser au début !

JC JESS 3

JC JESS