Bon, comme depuis quelques années maintenant, le premier samedi de septembre c’est destination Leyment pour son désormais incontournable Leym’Fest. Et cette année, se sera sous le soleil et la chaleur, ce qui est de bonne augure !
L’avantage d’y aller chaque année, c’est déjà que je ne me perds pas !! Et heureusement car lorsque j’arrive à l’entrée du fest, j’entends une voix qui m’est familière annoncer le début de leur concert. J’arrive pile poil. Trop fort !
Je ne prends même pas le temps de récupérer mon pass et je fonce direct vers la scène où FURY AGE vient de commencer.
FURY AGE
FURY AGE, c’est le groupe de MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, OBLIVION, FORTUNATO). voilà pourquoi la voix m’était familière ! Lol !
Je suis vraiment content d’être arrivé à temps car j’avoue que j’adore MARKUS et son style de basse si particulier… sans parler de sa présence scénique ! J’avais vu FURY AGE en avril 2015 lors de leurs tout premiers débuts et je les avais mis dans les groupes à suivre. Là, ils jouent sur une belle scène (les orga me diront d’ailleurs que c’est la scène qui a servi au Sylak Open Air le vendredi). Le son est bon et même à 18 h, il y a pas mal de monde.
Bref, toutes les conditions pour faire un bon show ! Et FURY AGE ne va pas se priver ! Pas la peine de dire que MARKUS sur scène se donne à 200 %. Il vit ce moment comme si c’était le dernier. Toujours fun et technique à la fois. Les autres musiciens ne sont pas en reste, ce qui donne un show très visuel trop souvent négligé par les groupes. Un live, ce n’est pas seulement du son mais c’est aussi du spectacle et chez FURY AGE, ils l’ont bien intégré !
En plus, leurs morceaux hard-rock mélodique font mouche. Ils réussissent à faire du mélodique pas chiant.
Chez FURY AGE, chose assez rare pour être signalée, c’est une fille qui tient la batterie et en plus de taper sur ses fûts, elle chante même sur un morceau (très bon par ailleurs), ce qui permet à MARKUS de laisser reposer ses cordes vocales quelques minutes ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais MARKUS FORTUNATO en plus de tenir la basse assure aussi le lead vocal !
Le groupe met tout le monde dans le ton au diapason de la soirée. Une soirée qui sera hard and fun et… méga chaude ! Très bonne prestation de ce groupe qui fait plus que confirmer le bien que j’en avais penser la première fois.
Bon c’est fini. J’ai le temps de récupérer mon all access et de dire bonjour aux nombreux potes présents ce soir. Eh oui, le Leym’Fest c’est ça, un fest fait pour l’amour du style ! Du coup, on s’y sent comme en famille, une famille réunie par AMM, de grands passionnés devant l’éternel qui nous font partager leur passion. Et ça, pour moi, c’est coup de cœur !
URGENT
Et pour cette édition, ils ont mis les petits plats dans les grands : plein de stands, merch’ des groupes of course, stand de bières artisanales ou métal (dont les toutes dernières bières MAIDEN !!), stand de bijoux, stand des festivals amis (Serpaize en Rock, Le Péage du Rock, etc), stand ravitaillement bon et pas ruineux. Bref, tout pour ne pas voir le temps passer… surtout qu’on est toujours dans une ancienne caserne et que c’est un site superbe. Cette année, ils ont en plus investi dans une scène plus grande qui rend très bien dans ce lieu.
Bon, c’est pas tout mais c’est maintenant l’heure pour les grenoblois de URGENT de monter sur scène. Ca me fait plaisir de les revoir en live ! Et là en plus c’est dans de très bonnes conditions !
D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire, les musicos sont dans une grande forme et la setlist qu’ils nous proposent ce soir est composée à 97 % de morceaux issus de leurs deux albums. On aura droit à une nouveauté aussi ! Hé oui, ce soir c’est jour de fête au Leym’Fest ! Perso, j’aime leurs compos hard mélodique.
Y’a pas à dire, leur musique ressort vraiment en live, surtout que chez URGENT non seulement ça joue mais qu’eux non plus n’ont pas oublié le côté scénique ! Le public de plus en plus nombreux apprécie en connaisseur.
Cerise sur le cake, ils nous offrent un moment fun sur une cover de la Vierge de Fer. Ils font venir CHRISTOPHE GINET, l’un des organisateurs de la soirée pour chanter avec eux ! Si ça c’est pas le signe d’une soirée hard-rock pour faire la fête ! Allez, un petit dernier et c’est plié.
ARCHANGE
Je n’ai pas le temps de redescendre. Je profite de la pause pour aller interviewer les jumeaux de CHEMICAL WEDDING (vous aurez bientôt l’interview… si je suis gentil !) avant le début d’ARCHANGE, ma découverte scénique de la soirée.
Je n’ai encore jamais eu la possibilité de les voir en concert et je suis donc au premier rang pour le début de leur set. Vu le pedigree des musiciens (ex-REST IN PEACE, ex-PRESENCE, ex-NIGHTMARE), je n’ai aucun doute sur leurs capacités scéniques mais il me reste toutefois à découvrir de visu ce que ça donne en concert.
D’entrée de jeu, je suis frappé par la ressemblance avec SCORPIONS, surtout au niveau du chant. Je pense aussi à un autre groupe allemand des 80, TRANCE. On est dans cette famille que j’aime du hard-rock 80, bien fait, mélodique et puissant.
Bien sûr, ça passe très bien en live et le public est heureux ! L’énergie est là et bien là et les musiciens sont visiblement très heureux d’être sur scène pour nous distiller leur musique.
Bref, ARCHANGE c’est encore un groupe qui confirme qu’à Grenoble il y a une putain de scène hard and heavy de qualité. J’ai passé un très bon moment avec ce groupe très carré et très pro. Une bien bonne découverte et un groupe que je suivrai avec la sortie prochaine de leur LP !
CHEMICAL WEDDING
J’ai à peine le temps de papoter avec les copains et les copines (dont certains sont venus de loin pour ce fest – un salut spécial à Jocelyne qui a fait la route depuis Besançon pour venir !) et c’est le tour des grenoblois (eh oui, qu’est-ce que je viens de vous dire : un putain de vivier, cette ville !) de CHEMICAL WEDDING de monter sur scène.
Eux aussi sont très contents d’être là et de jouer dans cette ambiance. Les CHEMICAL WEDDING au niveau de la scène – et du CV (voir la très bonne interview à venir) – ça le fait. Ils nous balancent leur heavy rock bien senti et nous emmènent avec des riffs comme on les aime.
Au risque de me répéter, j’adore la voix du chanteur, l’énergie et la mélodie des morceaux. Ce sont des putains de zicos – encore 5 euros dans la tirelire ! – mais ça ne les empêchent pas d’être méga fun et de s’éclater sur scène.
Bien sûr, la setlist fait la part belle aux deux CD du groupe. Le public ce soir à vraiment de la chance d’avoir des groupes de compos de cette qualité qui sont là pour lui donner un max de plaisir !
Wah !! C’est vraiment une très grosse prestation que nous ont offert les CHEMICAL WEDDING ce soir !
HEAVYLUTION
Le temps de m’hydrater un peu et il est déjà l’heure pour le dernier groupe de la soirée, les grenobl… non, non ! les stéphanois de HEAVYLUTION de prendre la scène d’assaut avec leur heavy metal à la JUDAS et consorts.
Et les fans du style ne vont pas être déçus d’être restés car d’entrée de jeu, les stéphanois vont y aller en mode “les freins, c’est pour les lâches” ! Vous vouliez du heavy qui nique le cou et dégage les esgourdes, vous allez être servis !
Leurs morceaux sont de purs brûlots forgés aux forges des 80. La voix est dans la pure tradition du style (et quelle voix !), les guitares et la basse aussi sans oublier le batteur très solide à son poste. La dernière fois que je les avais vus, j’avais dit qu’ils avaient élevé le niveau, je le re-confirme ! Ils sont vraiment passés à l’étape supérieure !
Bouh, c’est déjà bientôt la fin ! Et ils nous la font avec un morceau en forme d’hymne métal. Ce qui est super sympa, c’est qu’ils appellent eux-aussi CHRISTOPHE GINET pour le faire avec eux.
On termine le fest sur la même note qu’au début : des copains qui se retrouvent pour faire de la musique et nous faire écouter la musique qu’ils aiment. C’est encore plus vrai quand CHRISTOPHE appelle tous les musicos de la soirée (enfin ceux qui restent !) à venir sur scène pour le salut final. Trop bon !
Christophe d’AMM
Il est plus d’une heure du mat’, il fait encore très, très chaud (rappelez-vous pour ceux qui étaient là, l’an dernier on avait les dents qui claquaient même avec deux polaires !), on est bien, on ne veut pas partir.
Un chose est sûre, on sera là l’année prochaine pour un nouveau Leym’Fest ! Et que comme ce fest grandit d’années en années, il y a de très grandes chances pour qu’il devienne incontournable .
PS : un grand merci à AMM pour sa prog’ et sa passion débridée pour notre musique. Un special thank à CHRISTOPHE GINET pour la gentillesse avec laquelle il nous reçoit.
Tiens, une salle que je ne connais pas dans l’Ain ! Et avec une affiche alléchante en plus ! Et hop, je ne suis déjà plus là. Le hard-rock c’est plus fort que moi !!
Alors OK, je suis déjà parti mais le temps de trouver la salle et surtout le parking… et devinez quoi… ? Eh oui, SHINRAY a déjà commencé à jouer ! Ils auraient pu m’attendre quand même !!! Adieu mes bonnes résolutions de début d’année…. Mais promis, je ne l’ai pas fait exprès !
Donc pas de stop à la case “bonjour aux copains”.
SHINRAY
Je fonce directement dans la salle où SHINRAY est en train de distiller du heu… je vais dire du métal prog’.
Je suis un peu surpris car eux, ils se classent dans du heavy-metal et donc je m’attendais à du plus musclé. Mais bon, c’est bien fait, les morceaux sont complexes et la voix passe bien. Musicalement, ça tient plutôt bien la route en plus.
Un petit bémol toutefois pour la prestation scénique : ça fait très employés de bureau projetés dans la cinquième dimension sur une scène. Et là, c’est franchement dommage car dans une prestation live, le visuel est important lui-aussi…
Bon allez, je profite de la pause pour enfin dire bonjour aux copains qui m’ont, bien sûr, devancé au bar. Et parmi ces copains, il y a du beau monde, la chanteuse de SACRED SEAL, une bonne partie d’EXXCITE et j’en oublie. En tout cas, je trouve ça cool que des musiciens viennent soutenir leurs potes. Si c’était toujours le cas, les salles seraient plus blindées et les organisateurs seraient sûrs de rentabiliser leurs soirées (à bon entendeur…).
HEAVYLUTION
Et voilà, c’est au tour de nos copains stéphanois de HEAVYLUTION de monter sur scène. Là, c’est tout le contraire du premier groupe. Ils font dans du heavy-metal dans la plus pure tradition JUDAS PRIEST avec une pointe de MAIDEN. Mais à la sauce stéphanoise, of course !
Visuellement et scéniquement, ça le fait grave ! Yes !!!
Putain, c’est de mieux en mieux ! On voit qu’ils ont fait pas mal de concerts, ça leur a apporté une vraie aisance sur scène. Il n’y a pas à dire, HEAVYLUTION est vraiment un groupe sur la pente ascendante.
PAUL, le chanteur, en plus d’avoir une putain de voix, est aussi un frontman efficace avec un énorme charisme. Il aime le contact visuel et interpelle le public par sa gestuelle. Le public en question est bien sûr très réceptif à ses attentions ! Et ça c’est important car on a beau avoir une voix merveilleuse, si on a le charisme d’un caribou enrhumé, ça ne le fait pas, lol !
Le public réagit comme un seul homme aux morceaux et ce n’est que justice car les morceaux de leur CD sont taillés pour le live. Leur heavy metal prend vraiment toute son ampleur sur scène. Le groupe s’éclate à jouer et ça se voit. Ils sont très présents scéniquement et ça, ça fait vachement plaisir.
Ca c’est du heavy comme on l’aime ! Et voilà un set qui passe trop vite.
Perso, j’aime bien avoir vu les groupes au début de leur carrière, ça me permet de me rendre compte de leur évolution et de la progression du groupe. Et sur ce coup-là, c’est vraiment flagrant ! Content Ti-Rickou !
Bon sniff, c’est fini.
Vu que je me suis rendu compte récemment que je ne leur avais jamais fait d’interview, je vais réparer ça… Et donc je vais les embêter quelques minutes !!
CHEMICAL WEDDING
Allez, retour devant la scène pour le début des grenoblois de CHEMICAL WEDDING. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils oeuvrent dans du metal heavy-rock. Je suis heureux de les revoir en live carleur morceaux sont terribles.
Et putain, ça joue grave ! Tous les musicos sont loin d’être des musiciens débutants et ils donnent vraiment au public.
Eux aussi scéniquement, ça le fait. C’est quand même vachement important car le live, ce n’est pas seulement avoir des morceaux qui sonnent bien, sinon ça s’appelle un CD ! Là, c’est très loin d’être le cas et moi perso, j’apprécie.
ERIC, le chanteur a un vrai charisme quasi magnétique. Il a une voix chaude et puissante que personnellement j’adore. Et comme ce soir le son est super bon, ça tape très fort ! Top pour ce style de musique mélodique et puissante.
Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi ! Les CHEMICAL WEDDING, c’est toujours avec grand plaisir que je les vois sur scène.
Allez, c’est fini.
Je vais bien sûr prendre le temps de dire au revoir aux copains et copines et aux organisateurs de la soirée – l’asso NOW OR NEVER et la Mairie de Belley – grâce à qui j’ai découvert une nouvelle salle sympa et de taille humaine (200 personnes environ). Avec une grande scène en plus ! Enfin bref, une bonne adresse où j’aimerai retourné souvent !
Voilà, de bons groupes, de la bonne zique, des potes, quoi de mieux pour passer un super samedi soir ?!!
Rien de tel quand il fait chaud que d’aller faire un tour à la montagne ! ….Bon d’accord, à condition qu’il y ait un fest à proximité !!
Comme je galère un peu pour trouver la salle, je m’arrête pour demander mon chemin à deux métalleux, qui se révèlent (bien sûr !) être le chanteur et le guitariste de THE TREATMENT de retour de balade. Du coup, aucun doute : ils savent où ça va se jouer ce soir !… Euh, normalement !!
J’arrive devant la salle très en avance. Si, si ! Les portes ouvrent à ouvrent à 17 h et il est tout juste 16 h. Deux choix s’offrent à moi : soit allez voir la préparation d’une cartonnade réservée aux enfants, soit aller piquer une tête à la piscine découverte juste en face de la salle. Bien tentant le truc mais vu que je n’ai pas mon maillot de bain et que ce n’est pas une piscine naturiste, ça ne va pas être possible !
Donc, case prépa de cartonnade. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste à se fabriquer une armure, un casque et une arme en carton rigide, le but étant de se fritter à la fin tous ensemble. En bref, tu passes deux heures à faire un truc qui va être pulvérisé en quelques secondes ! Mais c’est méga cool et sur ce coup-là, ça occupe les mômes.
SACRED SEAL
La salle ouvre les portes et c’est parti.
Le premier groupe ouvre les hostilités à l’heure prévue. C’est cool parce que qu’avec six groupes à l’affiche, il vaut mieux ne pas prendre de retard.
C’est SACRED SEAL, groupe oeuvrant dans du métal avec une chanteuse en costume oriental qui entre sur scène. Ca à l’air bien. Je dis que ça à l’air bien car le son est pourri de chez pourri, plus pourri c’est du moisi. Il n’y a que les aigüs qui ressortent. A tel point que je vais à la console pour le leur dire. Et là j’apprends qu’ils ont un peu cramé la sono, donc rien à faire. Je suis assez dégoûté pour les musicos qui préparaient cette scène depuis pas mal de temps et qui jouaient des morceaux de leur CD qui débarque bientôt !
Mais bon, ils n’y sont pour rien. Du coup, je vais rester sur ma faim. En tout cas, leur prestation m’a donner envie de les revoir en live et d’écouter leur CD. A revoir bientôt – le 05 septembre au Leym’ Fest par exemple – dans d’autres conditions, j’espère.
Le prochain groupe à monter sur scène est un groupe de covers de MAIDEN. Alors encore une fois, rien à voir avec la qualité des musiciens ni avec les morceaux choisis – surtout que ces cocos-là assurent vraiment et que le chanteur à une méga voix – mais perso, je ne comprends pas l’intérêt de cet exercice dans un fest où le but est de venir voir les groupes de compos qu’on aime ou de découvrir de nouveaux groupes.
RISING STEEL
Bon, en tout cas le son s’améliore. C’est plutôt cool. Je profite du moment pour papoter dans l’herbe avec les mecs de THE TREATMENT et pour dire bonjour aux copains qui arrivent. C’est top, les gens viennent de Lyon, de St-Etienne, du sud aussi.. De loin quoi, et ce malgré la série de concerts d’AC/DC et la proximité en date du Hellfest.
Tout ce beau monde rentre pour voir les grenoblois de RISING STEEL monter sur scène. Avec eux, on est dans du heavy-métal old school fait par de vrais passionnés.
Et ça allume grave ton côté guerrier !
Leurs compos sont propices à te faire hurler à tue-tête et les musicos y vont à donf. Fabrice le chanteur, ne montre pas que quinze minutes plus tôt il était presque aphone. Un putain d’exploit ! Surtout qu’il a une méga voix qui colle parfaitement à la musique.
Bien sûr, les autres zicos ne sont pas en reste et nous offrent une grosse prestation devant un public bien présent et qui commence à être chaud.
Il faut dire que les titres du EP de RISING STEEL, ça déchire grave en live !! Heu, comment je parle le d’jeuns ?!!! Bon d’accord, je ne me lâche plus ! Mais bon, j’aime vraiment ce groupe et j’en aurais bien pris plus.
Heu, pas Fabrice qui a tout donné malgré ses problèmes de voix et qui doit être content que ce soit fini !
CHEMICAL WEDDING
Petite pause bien méritée et retour dans la salle pour l’arrivée de CHEMICAL WEDDING.
Là, changement de décor : on est dans du classic-rock métal ou du heavy hard-rock avec des touches 70 et un peps métal. Si vous vous êtes perdus en route et que vous ne voyez pas du tout ce que je veux dire, eh ben il faut venir les voir en live, na !
Je suis vraiment client de leur musique. Le chanteur a une putain de voix et le guitariste balance des solos bien pensés.
Tous les musiciens tiennent bien la scène et on voit qu’ils ont l’habitude de l’exercice.
Encore une fois, vu le nombre de groupe à passer, la prestation va me paraître trop courte.
Enfin, ça permet de se rafraîchir – euh non, pas d’aller piquer une tête dans la piscine ! Pas le temps. Et puis elle est fermée ! Les salauds, ils n’ont pas fait nocturne pour le fest !!!!
Ca aurait pu être cool en after d’aller se baquer ! Bon, j’arrête le délire.
JADED HEART
Retour dans la salle qui est bien remplie. On est plus de 250 pour l’ arrivée de JADED HEART.
D’entrée de jeu, je sais que ça va être un grand moment.
Et whaou ! ça part à fond de train ! Les musicos maîtrisent le show et nous emmènent avec eux, avec leurs riffs et leurs refrains. Leurs morceaux hard heavy passent très bien en live et leurs morceaux plus lents sont de véritables petits bijoux.
Le public est aux taquets et il y a une ambiance assez incroyable.
Dans JADED HEART, il n’y a pas un musicien en-dessous des autres et tous se donnent à fond.
Et le chanteur, quelle voix !! Oui, un show de JADED, c’est terrible !
Et pour les mauvaises langues qui pensent que ce n’est plus pareil qu’avant, qu’il n’y a plus que le bassiste d’origine, que leur hard FM a disparu et qu’il ne fallait pas se déplacer, et ben là, c’est la grosse boulette car lorsque les lumières se rallument, j’ai encore le sourire-banane du mec qui a pris une grosse tarte de plaisir et qui en redemande !
Bon, retour à la case ré-hydratation bien méritée avant d’y retourner pour la dernière fois.
Je ne veux pas louper l’arrivée de THE TREATMENT et, après la grosse baffe qu’ils m’ont mis cet hiver au Château Rouge d’ Annemasse, je suis impatient de les revoir.
THE TREATMENT
Mais dès le début, je comprends que ça ne va pas être pareil. Déjà visuellement car deux des musiciens ne sont plus les mêmes : un des guitaristes et le chanteur. Le nouveau guitariste est le jeune frère de l’autre guitariste et en plus, c’est son premier live avec eux. Comme c’est aussi le premier concert du nouveau chanteur d’ailleurs !
Bon, le nouveau chanteur a une putain de voix et une bonne présence, pas de soucis là-dessus, mais bon il n’a pas le côté bad boy de l’ancien chanteur, ni son charisme. Oui, je sais que c’est son premier show, c’est moi qui vous l’ai dit, bananes ! Mais du coup, j’ai plus de mal à rentrer dans le live.
Pour ce qui est des autres musicos, ils n’ont rien changé à leurs habitudes et sur scène, ça déménage. Leurs morceaux hard-boogy sont toujours aussi efficaces et la voix du nouveau chanteur colle plutôt bien avec.
Alors attention, quand je dis que ce n’est forcément pas pareil, ça ne veut pas dire que ce ne soit pas bien parce que c’est loin d’être le cas. D’ailleurs ceux qui découvrent le groupe ce soir en prennent plein la tête et trouvent ça génial.
Ca doit être ça le truc : ce soir, c’est très bon mais à Annemasse, c’était carrément énorme. Bref, je retournerai volontiers les voir dans quelque temps, quand les nouveaux auront pris un peu de bouteille, et je suis sûr que ça le refera à mort !
Avant de reprendre la route, je prends quand même le temps de papoter avec JADED HEART (même pas pu faire signer mes CDs : je les ais un peu oubliés !), de dire au revoir aux potes (entre autres Cyril du Rock Azylum deVoiron qui tenait un stand ce soir et Fabrice du Metallian Store de Grenoble qui en tenait un autre) et bien sûr à l’orga de cette 5e édition du METAL GRESIFEST.
J’adresse d’ailleurs un grand merci à toute l’équipe du METAL GRESIFEST et je leur dis à l’année prochaine parce qu’avec un prog’ de cette qualité, j’ai carrément envie de repiquer au truc, moi !