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WILDSTREET + URGENT : Live Report @ Rock ‘n’ Eat Live – Lyon (69) – 14 octobre 2021

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

LITTLE CAESAR : Live Report @ le Cherrydon – La Penne sur Huveaune (13) – 1er octobre 2021

LITTLE CAESAR @ Cherrydon

Report by Ti-Rickou

Depuis deux ans je suis brimé, privé de concert de groupes internationaux, alors  quand je vois que les Américains de LITTLE CAESAR font trois dates en France , dont une à côté de Marseille, je suis aux taquets ! En plus, il y a une dizaine d’années alors qu’ils étaient annoncés plus au nord, je n’avais pas pu y aller parce qu’une copine avait décidé que je serai son témoin de mariage et que ma chérie  n’a pas voulu que je joue les Houdini et que je ré-apparaisse après le concert. Donc cette fois, s’ils jouent, je serai là, na !

Yes, ils sont en Europe ! Putain, ça sent bon. Hôtel checké. Bon, un avis de tempête m’embête un peu, mais à priori ça ne tombera que dimanche après-midi. Les Dieux du hard-rock sont avec moi ! Tous les signaux sont au vert. Heu… petit détail que j’ai un peu oublié sur le coup : vendredi, on sera le 1er octobre et oups, c’est un peu mon anniversaire de mariage… Pas glop. Mais heureusement, j’ai une super chérie qui me dit que même si elle est coincée sur cette date, je peux y aller quand même. Vous voyez tous les petits coeurs qui s’échappent de mes mots, lol ?

LITTLE CAESAR @ Cherrydon

Donc direction Marseille pour inaugurer les reports sur la zone Sud-Est que le webzine vient d’ouvrir, en commençant par une salle mythique : le Cherrydon ! C’est cool. Je trouve facile l’hôtel et en même temps le Cherrydon car je passe devant. Je laisse tomber mon projet d’aller à la mer et je reste près de la salle afin d’y être à 19h tapantes.

A peine garé que je retrouve déjà des copains du Sud. On papote en attendant l’ouverture des portes. Le temps passe vite. Présentation du pass sanitaire. Achat de billets de tombola (pour gagner une guitare dédicacée par LITTLE CAESAR). Pizza commandée (cool, ils ont prévus qu’on puisse avoir faim – j’espère juste que je l’aurais avant que LITTLE CAESAR commence à jouer).

Il est l’heure pour moi de découvrir le lieu : grande salle décorée avec des vinyles aux murs, beau bar, salle extérieure avec des tables (ça va être  cool pour manger la pizza). C’est un très bel endroit et on voit que les propriétaires y ont mis les moyens.

LITTLE CAESAR @ Cherrydon

Allez, je vais avoir un aperçu du son car le groupe de première partie, les locaux de ONE SHOT BAND commence. Heu, c’est un groupe de covers, donc je ne dis plus rien. C’est en papotant un peu avec eux après le concert qu’ils me diront qu’ils vont bientôt faire de la compo et donc, à partir de là, on les suivra. Et foi de Ti-Rickou, il y a du potentiel (et je ne dis pas ça uniquement parce qu’il y a deux filles dans le groupe !!).

Pour l’instant, je guette avec impatience ma pizza… Dieux du hard, faîte que je l’ai  avant que LITTLE CAESAR ne commence ! Yes, elle est enfin là, magnifique, mega grande et mega bonne !!! Tip top, je la termine avant la fin de la première partie. Parfait pour pouvoir me placer au premier rang parce que c’est quand même plus simple pour les photos, surtout qu’on est environ deux cent et que pour bouger ça peut se révéler compliqué.

LITTLE CAESAR @ Cherrydon

Allez, le groupe se met en place et c’est showtime. Enfin je vois LITTLE CAESAR en live !! Le son est très bon et il y as des vrais lights, c’est cool pour les photos. En plus, il y a des glaces au plafond et un écran géant derrière le batteur avec le logo du groupe qui change. Tout est parfait pour un super set.

D’entrée de jeu, je constate que le groupe est en mega forme. LOREN MOLINARE à la guitare saute de partout, comme un diable à ressorts, TOM MORRIS est impérial derrière ses fûts et les deux petits nouveaux (par rapport à la formation originale, of course sont raccord. Que dire de RON YOUNG, à part le fait qu’il n’ait plus sa tignasse ? Il est le même. Il a toujours sa voix chaude et un peu râpeuse. Et quel charisme !

Les trois premiers morceaux sont des tueries issues du premier album du groupe – mon préféré. Le public est comme un dingue. Yes ! On va en plus avoir droit à sept morceaux sur quinze de cet album, dont bien-sûr leur version du « Chain of fools » d’ARETHA FRANKLIN. Une merveille en live.

Le reste de la set list, tirée de leur autres albums  est autre un pur bonheur. Ca fait un bien fou de se retrouver à s’éclater avec eux sur leurs standards. Les Américains font tout pour communiquer avec nous et ça matche fort. C’est juste magique !

Putain non, vous n’allez pas partir comme ça ! On en reveut du LITTLE CAESAR !!

Et ils reviennent pour un rappel du feu de Dieu, à tournebouler mère-grand dans le vieux port. Il y a une putain d’ambiance au Cherrydon et le public reçoit encore plus qu’il n’en attendait.

Ca y est, c’est fini. Direction le stand de merch’ où le groupe vient, avec le sourire, dédicacer des CDs, se faire prendre en photos avec leurs fans et papoter avec tous ceux qui le veulent.

LITTLE CAESAR @ Cherrydon

C’est le moment du tirage au sort de la tombola. Ce n’est pas moi le gagnant, je n’ai pas gagné la guitare signée par LITTLE CAESAR mais je m’en tamponne le coquillard grave parce que je suis heureux, tout simplement.

Premier concert avec un groupe international depuis plus de deux ans et c’est un strike grâce à LITTLE CAESAR… et au Cherrydon en plus ! Il est très, très tard ou très, très tôt comme vous voulez, quand j’arrive à quitter les lieux, des étoiles plein les yeux. First concert en zone marseillaise, c’est sûr, la voie est ouverte et W.T.R. s’y rendra avec plaisir !!

PS : un énorme merci à Christian et à toute l’équipe du Cherrydon ainsi qu’au public marseillais qui m’a laissé passer pour les photos ! Une pensée pour tous ceux qui ont été inondés deux jours plus tard…

Re-PS : n’oubliez pas de suivre les nombreuses mega dates programmées par la salle (à retrouver bien-sûr sur notre agenda concert !).

LITTLE CAESAR @ Cherrydon
SETLIST – Cherrydon 01/10/2021

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR, version French Metal Attack : Live Report @ Torreilles (66) – 11 septembre 2021

TENTATION – PWOA 2021

Live Report by Ti-Rickou

Lorsque pendant tes vacances au mois d’août ta femme te dit : « Tiens, on est à côté de Torreilles, le lieu où il y a le Pyrenean Warrios Open Air en septembre » et que tu te retrouves inconsciemment à repérer la ville avec Guillaume DOUSSE de TENTATION, que tu as la chance d’être invité à écouter leur album dans leur local en compagnie de Laurent METIVIER, le batteur du groupe, et que tu te prends une grosse baffe lors de ladite écoute, tu sens bien que tu vas revenir pour le faire ce fest !

Allez, ça se rapproche, pas d’annulation en vue, les gros orages sont passés, pas de flotte annoncée, tous les voyants sont au vert. Apres plus de deux ans, je vais pouvoir participer à un festival heavy metal, sans masque et au soleil car cerise sur le cake, Torreilles, c’est à côté de Perpignan et donc au bord de la mer !!

Je pars le vendredi midi et après une route un peu chaotique, me voilà sur place. Après avoir posé mes affaires, il me vient à l’idée qu’il ne serait pas trop déconnant d’aller repérer le site. Heureusement, le GPA est là et j’arrive donc sans encombre sur le site à travers un chemin bordé de vignes. Sous la pinède, il  y a déjà des tentes plantées et des hardos qui jouent aux boules. Je crois que je ne suis pas loin, lol ! Eh oui, le site est là ! La team du fest a bien bossé. Le temps de dire bonjour aux TENTATION et aux bénévoles et ils sont déjà en train de fermer le lieu. Mais pas d’inquiétude, tout est prêt pour demain.

Bon repérage fait, maintenant petit tour à la plage obligatoire. Sauf qu’on est bien obligés d’en rester aux pieds dans l’eau car ma chérie a bien pensé aux bracelets à clous et autres trucs utiles pour le fest mais n’a pas pensé qu’on pourrait aussi avoir envie de se baigner donc macache les maillots de bain ! Du coup, la visite de plage ne s’éternise pas, direction le port pour manger et dodo tôt pour être en forme demain.

Jour J. Ce n’est pas un rêve ! J’en ai tellement rêvé de ce fest… Mon Reflex n’y croyait plus non plus, on retourne en live !!! Putain, plus de  deux ans !!!

Petit tour matinal à la mer (plus chaude qu’en août, eh oui), un bon miam pour prendre des forces et à 15h20 tapantes, pass sanitaire contrôlé, je suis dans le site. Yes, pas de masque,  on va pouvoir reconnaitre les potes (en plus on frôle les 30 degrés) !! Je suis en avance, le premier concert commence à 16h. J’ai du coup le temps de faire un tour aux stands merch’, autrement dit, au paradis des petits metalleux. Il y a des CDs, des vinyles, des figurines, des T-shirts, des patches, des badges… Bref, c’est le genre d’endroit où tout se met en place pour que vous soyez fâché un bon bout de temps avec votre banquier ! Il y a le stand Grumpgy !!! Je suis super content de les voir en vrai et de pouvoir leur acheter des trucs sans  payer des frais de port ! Bon, je me calme sur les achats (c’est vrai, j’ai toute la journée, lol !).

Là, il y a les retrouvailles avec les copains que je n’ai pas vus depuis au moins deux ans. Putain, ça fait méga du bien de se retrouver. Et vus les sourires bananes sur tous les visages, je sais que je ne suis pas le seul à ressentir ça. En plus, pour le Pyrenean Warriors Fest, les metalleux sont venus de partout, d’Espagne, de Belgique, de Suisse, des Pays-Bas mais aussi de Fismes, de Dijon, de Paris, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Toulouse, sans parler des locaux venus en masse soutenir cette édition un peu hors norme vu que seuls des groupes français sont à l’affiche.…

Tout le monde est là pour communier avec les groupes et faire la bringue avec les copains. Les couleurs sont affichées dans le dos des festivaliers, les patchs de groupes de heavy metal sont présents à foison, les T-Shirts aussi. On voit même déambuler une espagnole arborant un body jaune aux armes de JUDAS PRIEST, body ornementé comme il se doit par une cartouchière et des bottes !  

Je reste concentré car c’est parti ! Au PWOA, les balances c’est pour les schteubeuls et comme le dit Laurent METIVIER, le batteur de TENTATION : « Ici, on fait du heavy metal, donc on monte sur scène et on y va ! ».  

LORD GALLERY – PWOA 2021

Le premier groupe, celui qui ouvre le bal, c’est  LORD GALLERY. Ils me sont totalement inconnus. C’est un jeune groupe qui nous vient de La Roche sur Yon, leur premier album vient de sortir et c’est leur premier « vrai concert ». Donc je suis aux taquets. Et d’entrée de jeu, je sais que ça va me plaire. Ils sont jeunes, avec un look très hard-rock 80. Comme leur musique d’ailleurs, du heavy speed 80.

Ouah, ça dépote sa mère-grand dans les parcs à huitres ! Musicalement, j’aime ; c’est speed mais musical avec un côté heavy que j’adore. La voix de FABIEN LORD, le chanteur, est parfaite ainsi que le chant en anglais. Si on ne m’avait pas dit que c’était leur premier vrai show, je ne m’en serai pas rendu compte tellement ils envoient le bois. Ils assurent grave et leur plaisir de jouer est palpable. Je suis sous le charme.

Bon, ce n’est quand même pas bien pratique de faire des photos en headbanguant, lol !! Il faut que j’assure. Mes sensations reviennent, les photos prises au milieu du public, c’est toujours grisant. Là, j’ai de la chance, ça bouge pas mal mais ça reste jouable.

Eh oui, ça bouge ! Le public – déjà bien présent alors qu’il est à peine 16h – rentre lui-aussi dans l’univers de LORD GALLERY. Headbanguing sauvage pour tout le monde !

45 minutes d’un set rondement bien mené et c’est fini. Déjà une très bonne découverte et un groupe à suivre (et j’espère, une interview).

Voilà un fest qui s’annonce très bien. On est sous un soleil de plomb, il fait soif. Heureusement que ma chérie s’est sacrifiée pour aller acheter des jetons pour le bar parce que c’est la guerre ! Eh oui, quand il fait chaud, il faut s’hydrater, ils n’arrêtent pas de le dire à la télé. Et les copains le font vraiment très bien, s’hydrater, lol !

CRAZY HAMMER – PWOA 2021

L’entracte est court car tous les deux pas je rencontre des copains et des copines mais je ne m’éternise pas car je dois repartir vers la scène pour CRAZY HAMMER. Jamais vus en live, je crois. Mais ce groupe-là, je les connais ! Il est de Tarbes et s’est formé à la fin des années 80 et plusieurs de ses membres sont allés faire un tour chez MANIGANCE avant de revenir dans le groupe. Leur dernier album en date de 2020 et s’appelle « Résurrection ». Alors bien-sûr, je suis fin prêt pour leur arrivée sur scène.

Et c’est parti : Alors désolé les gars, c’est certainement la voix de DIDIER DELSAUX mais je pense fortement à MANIGANCE en vous écoutant. Et moi j’aime bien de toute façon. CRAZY HAMMER est plus heavy et ils ont des textes en français et en anglais.

Perso, j’aime bien leurs morceaux. On voit qu’ils ont bien l’habitude de jouer en live même si effectivement, ça doit faire très longtemps qu’ils n’avaient pas joué. Le public du fest apprécie en grande partie la prestation. En plus, ils bénéficient d’un son très bon ce qui est quand même important pour ce genre de hard heavy mélodique. Ca aurait été dommage de saboter la voix de ce putain de chanteur.

Allez, il fait de plus en plus chaud. Je vais retrouver ma ravitailleuse et me mettre un peu à l’ombre. Bon, ce n’est pas de ma faute s’il n’y a de l’ombre qu’au stand merchandising ! De toute façon, les copains, sont là… ou au bar !

HERZEL – PWOA 2021

Après cette petite pause méritée, c’est le moment de retourner vers la scène pour l’arrivée des Quimpérois de HERZEL. Moi, j’adore leur style hard breton donc je suis plutôt dans un bon état d’esprit ou dans ma zone de confort comme vous voulez.

Il y a de plus en plus de monde devant la scène. Je pense que pour le prochain groupe, il va falloir que je trouve moyen de passer de l’autre côté du crash barrière mais là ça va, c’est encore gérable. Bien sûr, il faut que j’arrête encore une fois de headbanguer quand je prends des photos sinon je vais me faire engueuler.

Mais c’est vachement dur de résister à leur hard rock quand même festif. Rien à dire, ils ont une très grande habitude de la scène, ils sont très heureux d’être là et ils sont bien communicatifs. Le public du fest les connait bien car ils ont déjà joué ici et tout le monde reprend les refrains en chœur. Il faut dire que leurs morceaux se prêtent très bien au live. J’adore leurs mélodies et la voix du chanteur ainsi que ce petit truc qui en fait un groupe différent. Vive le hard breton, fabriqué au Chouchen et à l’Hydromel !  

Retour à la case glouglou. Là, il y a intérêt à bien s’hydrater car je ne sais pas pourquoi, mon petit doigt me dit que le tempo va largement s’accélérer. J’en profite pour aller faire un tour du côté des food trucks. Même si c’est un festival plus petit que d’habitude, c’est toujours bien pensé. Bon, hamburgers ça ne me branche pas donc ce sera chilien… Un petit ceviche ça devrait me faire du bien…. avec quelques empanadas, des nachos et du guacamole !

TENTATION – PWOA 2021

Et là oui, je suis fin prêt pour retourner vers la scène ! Heu là, c’est clair, tout le monde est devant la scène ! Pendant que je réfléchis comment je vais pouvoir me positionner intelligemment pour les photos, ma chérie m’a négocié le passage devant les barrières. Ouf !!! Merci !!!!! En effet, même s’il doit y avoir encore deux groupes après eux, TENTATION est le groupe que tout le monde attend. De un parce que ce sont les organisateurs du fest et le groupe local et de deux parce que c’est le groupe de heavy français qui monte. Et qui en plus sort son nouvel album. Pour beaucoup, la vraie tête d’affiche de ce Pyrenean.

Et putain, heureusement que je suis devant les barrières car là derrière, ça déménage. Le public est fou furieux, il chante les paroles et boit joyeusement les paroles du nouvel album. Ce public-là, je vous le dis est en parfaite communion avec le groupe. Qui bien-sûr va nous sortir une prestation du feu de Dieu !

Chez TENTATION, il n’y a pas de maillon faible, tous les zicos sont parfaits. On voit qu’ils sont soudés et forment une vraie famille. GUILLAUME “GUIX” DOUSSE assure ses parties vocales royalement. Le travail et l’envie, ça paye !

Le show se déroule entre anciens et nouveaux morceaux et passe vraiment trop vite.

Bien-sûr, en tant qu’organisateurs, ils vont remercier la Mairie et l’ensemble des bénévoles mais on sent vraiment que ce n’est pas juste pour être polis et que ça vient du cœur. Bon du coup, ce moment-là n’est pas chiant. Et comme les TENTATION ne font jamais les choses à moitié, on voulait du délire, du fun, on va l’avoir. Ils font monter sur scène leurs copains pour finir en beauté sur le titre « Heavy metal ». C’est une ambiance de folie, et sur scène et dans la foule !

Une fin de folie qui met tout le monde d’accord : ce sont eux les grandes stars de la soirée et ils ne nous ont pas déçus.

HURLEMENT – PWOA 2021

Le concert est fini et moi je suis vidé. Je n’ai même pas le temps de reprendre des forces que c’est déjà le tour de HURLEMENT. Ca va être compliqué pour moi car TENTATION m’a mis une grosse baffe et qu’en plus, je ne suis pas un grand fan de HURLEMENT car j’ai du mal à accrocher. Mais comme je ne les ai jamais vus en live (décidément c’est ma soirée), ça peut changer la donne.

Bon c’est parti. Il fait noir lorsqu’ils arrivent sur scène. D’entrée de jeu, ils nous démontrent qu’ils ne sont pas là pour la déco. Leur expérience de la scène et leur envie d’être là éclatent. Leur heavy passe très bien sur cette scène du Pyrenean Warriors. Je suis agréablement surpris et des morceaux comme « Le pavillon noir » se révèlent des tueries en live. Après, j’ai un peu de mal avec le chant, surtout en anglais, mais c’est mon goût. Je leur trouve un petit côté RUNNING WILD qui m’avait échappé jusqu’alors.

Sinon rien à dire, le job est fait et bien fait. Il suffit d’ailleurs de voir la réaction du public qui agglutiné devant la scène est aux taquets. Les refrains sont repris en chœur par la foule et les fans du groupe, fidèles depuis toutes ses années, est à fond avec eux.

Allez, ça se termine. Je me dis qu’il va falloir que je ré-écoute leurs albums quand même !

Je hisse le pavillon noir pour me faire une place à l’une des immenses tablées. Beaucoup sont comme moi, déjà pas mal fatigués. Deux ans sans concert ni fest, il faut reprendre le rythme, lol !

ADX – PWOA 2021

Il reste encore un groupe à passer sur scène mais celui-là, je l’ai déjà vu un certain nombre de fois en live. Normal, pour un groupe formé en 1981 avec un premier album en 1985 ! Vous l’aurez compris, je parle du groupe qui tient la tête d’affiche ce soir, c’est-à-dire ADX.

Et c’est parti ! Heu, ce n’est pas la formation normale… il en manque un ! Eh oui, j’avais raison : PHILIPPE GRELAUD le chanteur originel du groupe nous l’explique et nous demande d’excuser cette formation amoindrie.

Leur son est fort, très fort et pourtant leur balance a été compliquée. C’est un peu comme au tarot, chien difficile, chute facile. Ce concert n’est pas évident pour le groupe, on les sent fébriles et énervés, pas contents de ne pas emmener le public comme ils le voudraient. Mais bon, il faut reconnaître que comme les morceaux sont joués en accéléré et que la voix n’est pas au top, beaucoup s’y perdent. Même les super classiques du groupe comme « Déesse du Crime », « L’Etranger » et Caligula ne sont pas joués comme dab’. Certains m’ont même dit avoir eu du mal à reconnaitre leurs titres préférés.

Bon, je n’y arrive pas, pas possible de rentrer dans leur show. Le chanteur qui ce soir n’a pas l’air dans son élément, harangue la foule de manière maladroite et récolte l’inverse de l’effet escompté. Putain en plus c’est trop, trop fort. Je quitte les barrières pour mettre mes oreilles en sécurité.

Je vais poursuive au loin. Et je ne suis pas le seul. Pas mal de copains ont fait  comme moi. Dommage car ce fest a été parfait toute la journée et là, on termine sur une prestation très faible de ADX qui, pour moi, a fait la moins bonne prestation de la journée et la moins bonne que j’ai vu d’eux jusqu’à présent. Le seul moment où je me suis éclaté sur leur prestation, c’est quand ils ont repris la mélodie d’« Aglaé et Sidonie »… Une prestation à oublier très vite !!

ADX – PWOA 2021

Allez, il faut quitter les copains…  Sniff, je ne veux pas partir, je ne veux pas quitter TENTATION, les super bénévoles du fest, les stands de disques et de merch’, les copains aux anges après avoir passé une journée magique. Bref je ne veux pas quitter le Pyrenean Warriors !!!! Une chose est sûre : l’année prochaine, je reviens !!!

Heu… c’est normal qu’il y ait une barrière cadenassée qui ferme la route ? Le fest ne veut pas qu’on parte ! Voilà tout.

Bilan de la journée : superbe fest  mega bien organisé, super site. Des retrouvailles réussies avec le heavy er tout pleins de copains pour les fêter.

Pour le bilan musical, grosse découverte avec LORD GALLERY, un groupe à suivre vraiment avec un gros potentiel (interview à venir !). Très bonne découverte en live de CRAZY HAMMER (interview à venir également), confirmation de tout le bien que je pense de HERZEL et j’ai adoré les revoir en live. Agréablement surpris par HURLEMENT et en revanche, grosse déception en ce qui concerne le show d’ADX. Bien-sûr, mais est-il nécessaire de le dire, mon grand gagnant de la journée est… TENTATION qui nous a délivré une grosse prestation et des putains de titres brûlots en live !!!

P.S. : un énorme merci aux deux Guillaume, à Laurent et à Pat ainsi qu’à toute l’équipe de Pyrenean Metal pour avoir réussi à nous faire cette date du PWOA version French Metal Attack malgré le contexte.

Long live Rock’n’Roll les copains ! Putain, j’en ai les larmes aux yeux !

LORD GALLERY – PWOA 2021

FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD : Live Report @ la Brasserie des 3 Becs – Gigors et Lozeron (26)

Report by Ti-Rickou

Hallucinant ! Presque deux ans sans aller voir un concert. Je ne croyais pas que cela serait possible… Du coup, au webzine, on est aux taquets ! On guette la moindre organisation, même largement en dehors de notre périmètre, mais le plus souvent, c’est ce putain de groupe “Cancelled” qui finit pas être annoncé. Je ne le connais pas mais je ne l’aime pas ! Malgré tout, ça reprend petit à petit. D’ailleurs ce soir, le Festiverbant en Suisse se tiendra presque normalement. Mais pour moi, la Suisse c’est bien mais c’est désormais loin… Et puis Seb 747 et High’ Twist sont déjà là-bas, donc normalement, ils vont nous concoctés un beau report. Moi, je suis un peu dégouté de ne pas être avec eux quand même. Putain, les concerts me manquent !

Sauf que… une information que j’avais zappé m’est transmise par un ami. Et là, Ti-Rickou revient : “Heu, chérie, tu sais où c’est les 3 teuteus ?”. Bon, la réponse est : “Va voir sur Mappy !”. Elle est sympa ma chérie, non ?

Moins d’une heure de route même sur des routes à la David Vincent, déjà en temps normal, ça aurait été jouable mais là avec le manque de concert et mon envie de voir FRANCK CARDUCCI en live, c’est Hyper Espace Mister Spock, on est partis !

Oups, je dois posséder le seul GPS qui ait de l’intuition. Là, il doit avoir envie de me faire découvrir des routes ou alors il en invente pour moi ! C’est beau mais c’est long. C’est beau mais ça tourne et on est en rase campagne. Je me pose la question, est-ce qu’il y a réellement un brasseur par là ? Ouiiii, il y a un grand parking et la Brasserie des 3 Becs est là ! Ce qui est sûr, c’est que le groupe va pouvoir jouer fort et qu’il ne va pas faire casser les oreilles des voisins. Le seul risque, c’est que les vaches fabriquent directement du fromage, mais bon, c’est une autre histoire…

Le lieu est juste superbe et déjà bien bondé. La scène est à l’extérieur (normes sanitaires obligent). Heu, vu qu’il pèle un petit peu (non, non, je ne déconne pas, on est dans les hauteurs au dessus de Crest), on est bien contents d’avoir la dernière table à l’intérieur. Bon, c’est un intérieur ouvert, on est juste à côté de la scène, mais au moins, on est un peu protégés de l’air vivifiant.

Tiens, il y en a un qui a l’air d’un musicien, cheveux longs, barbichette. Vu qu’il vient me dire bonjour et étant donné qu’il y a eu pas mal de changements dans le line up du FRANCK CARDUCCI BAND, je pense que c’est un de ses nouveaux musiciens. Au moins, on ne s’est pas gourrés, c’est bien FRANCK CARDUCCI qui joue ce soir ! J’en suis absolument sûr car j’entre-aperçois MARY REYNAUD qui vient déposer des instruments sur la scène.

En attendant que les musiciens montent sur scène, on va être obligés de goûter les spécialités locales… Heu non, pas forcément la bière tout de suite ! D’abord, des planches charcuteries-fromages. Tout est frais, bio et issu de la ferme. Et c’est méga bon ! Le panier de frites en accompagnement est top et la bière ambrée est top aussi ! Bref, on est trop mal lotis, c’est affreux (lol). Chérie, on se calme ! Ce n’est pas parce que tu n’attaques pas la pinte que ça ne va pas finir par taper. Ah, tu as envie de goûter leur bière à l’ortie ? Petite question, ils ont beaucoup de sortes de bières ? Ah, un certain nombre….

Bon, ça y est c’est l’heure. Enfin ! Rock’n’roll bordel ! Ils montent sur scène et c’est parti ! C’est clair, là il y a eu plus que du changement. A part FRANCK et MARY, je ne connais aucun des autres musiciens à part BARTH SKY, le chevelu du début, qui est guitariste. Heu, CEDRIC SELZER, le clavier a aussi les cheveux. LEA FERNANDEZ, la batteuse, non. Eh oui, FRANCK CARDUCCI a une batteuse. Il est malin !!! Bon, pas le temps de me poser plus de questions, je vais commencer à prendre des photos…. ou pas. Mon Reflex vient de décider que 2 ans de repos c’était trop. Heureusement, chez W.T.R. on est plein de ressources ! Ca aurait été bêta, pour une fois que je vois le groupe sans fumigènes toutes les deux secondes, de louper ça. Et puis, je m’en fous, je suis venu écouter de la musique et je ne vais pas m’en priver !

Le nouveau line-up est hyper efficace. En plus, je trouve que les morceaux ont plus la pêche, que le set est plus énergique. C’est peut être dû à la fougue des nouveaux membres du groupe. En tout cas, BARTH le guitariste fait le show comme s’il jouait avec DEEP PURPLE (il joue avec la guitare dans le dos). Ses solos sont précis et il s’éclate comme un beau diable. La batteuse et le clavier sont parfaits et assurent une base rythmique solide qui n’est pas là que pour la figuration. Pour MARY et FRANCK, rien à redire. Leurs prestations est toujours de très haut niveau et les morceaux coulent comme sur du papier bien huilé. Les gens qui les découvrent pour la première fois en prennent plein les yeux (changements de costumes, changements de guitares, une prestation très théâtrale) et bien sûr plein les oreilles. Ils apprécient en connaisseurs les morceaux, que ce soit les anciens ou les nouveaux.

En parlant des morceaux, j’avais hâte d’écouter les titres du dernier album “The Answer” en live et je ne vais carrément pas être déçu car ils se marient admirablement aux autres.

Je ne sens même pas le froid, c’est trop bon. Je me ré-émerveille sur tout ce qu’ils font sur scène (changement de basse, danse orientalisée de MARY). Bref, je suis comme un gosse qui retrouve ses jouets et qui remarque de nouvelles choses. Le show tient tout le monde en haleine. En plus, évidement, FRANCK CARDUCCI en rajoute sur les petites histoires et sur le fait que leurs concerts ne doivent pas être toujours au millimètre et qu’il faut donner une part de free style.

En plein milieu du set, FRANCK se retrouve seul sur scène avec sa double manche et nous interprète un cover de “Wish you where here”. C’est ensuite au tour de MARY REYNAUD, accompagnée par le reste du groupe, de nous interpréter “Angel”, un morceau qu’elle a composé.

Je sais qu’on arrive vers la fin du show quand mes deux morceaux préférés arrivent : “Torn apart” et “Alice’s Eearies dream”. Ce n’est pas que j’aime ces morceaux, c’est que je les adorent carrément ! D’ailleurs les anglais ne s’y sont pas trompés et ont élu ce groupe meilleur groupe de rock prog’. Et ce n’est pas pour rien; “Alice” est vraiment une pure merveille. En plus, la prestation scénique de MARY et de FRANCK met le morceau carrément sur orbite et y entraîne le public !

Allez, un petit morceau du dernier album et, pour finir – chose qu’ils font depuis quelques temps – ils font se rassembler le public et se mettent à chanter un morceau a cappella. Le moment est toujours magique et clôture le concert en beauté.

Allez, le temps d’aller papoter quelques secondes au stand merch’ du groupe et de récupérer un beau T-shirt, de papoter avec Emmanuel Feraa, le propriétaire de la Brasserie et d’apprendre qu’il y a une route beaucoup plus facile pour repartir (sic) et il est déjà l’heure de rentrer. En plus, là il pèele vraiment. Je n’ose imaginer comment MARY REYNAUD avec ses tenues très légères a pu résister.

PS : une pensée pour Seb 747 et High’ Twist qui ont dû se les peler grave dans les montagnes en Suisse !!!