Tagged: concert

ELFERYA

Report by SEB 747

Lorsque tu es un groupe et que les dates de tournée sont un peu dures à caler ? C’est la question que ce sont posés les groupes de ce soir. Comme ils avaient déjà joué ensemble il y a un an et demi à l’Undertown de Meyrin, les genevois d’HEADLESS CROWN, les vaudois d’ELFERYA et les argoviens de DEEP SUN ont décidé de s’unir pour écumer la Suisse sous le nom du Swiss Metal Alliance Tour.

Ce soir, je me dirige donc dans la banlieue aisée de Genève, à Versoix, au bord du lac Léman, là où les propriétés n’en finissent plus de s’étendre. La nuit va être agitée pour les habitants car il va y avoir du métal et que ça risque de faire du bruit. Le concert est, comme régulièrement aux Caves de Bon Séjour, entièrement gratuit. C’est cool, et en plus pour une fois, le ciel est clément avec moi. Que demandez de plus? Cela change de mes récents concerts – je m’y serais presque habitué moi, à ces temps apocalyptiques !

Bon trêve de plaisanterie et passons aux choses sérieuses : la musique. Chacun de ces groupes a au moins un album à son actif, est composé de musiciens expérimentés et rompus à l’exercice scénique. Une soirée à ne pas manquer, assurément !

DEEP SUN

Ce soir, c’est ELFERYA qui tient le haut de l’affiche et qui laisse donc le soin aux HEADLESS CROWN et aux DEEP SUN d’ouvrir cette première étape.

Ce sont ces derniers, venant de Soleure en Argovie (province suisse alémanique) qui commence. Le groupe fait dans le métal symphonique à chanteuse. Fans de NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION et compagnie, ce groupe est fait pour vous !
Il est composé de DEBORAH LAVAGNOLO au chant, de TOM HIEBAUM aux claviers, de PASCAL TÖNGI à la guitare et de la session rhytmique avec TOBIAS BRUTSCHI, le batteur, et ANGELO SALERNO, le bassiste.

A vrai dire, je ne suis pas très friand de ce genre de métal car les voix lyriques ne sont pas mon fort, mais là, je suis agréablement surpris par le chant… et le look de DEBORAH qui ne me laisse pas indifférent ! Et je ne suis pas le seul, apparemment. Campée sur des chaussures cloutées aux talons faisant au moins dix centimètres de haut, elle me surprend par les notes qu’elle produit… et notamment lorsqu’elle s’énerve sur certains titres !

Cette soprano est secondée avec talent par PASCAL qui s’occupe des growls. TOM, derrière ses claviers headbangue comme s’il avait un essaim de guêpes dans sa crinière et ANGELO, en retrait, fait ronfler ses lignes de basses. TOBIAS, lui, n’hésite pas non plus à assurer quelques vocaux bien sentis.

Mais c’est bien DEBORAH qui tient le groupe. En plus, elle fait l’effort de parler en français, ce qui est bien sympa.

Tiens, ils ont un invité ce soir. Hey, mais c’est STEPH des HEADLESS CROWN ! Quel titre ! Les deux voix se complètent à merveille, ça déchire.

DEEP SUN + HEADLESS CROWN

Les morceaux s’enchaînent les uns après les autres quand soudain PASCAL doit faire face à un problème : il n’a plus de son sur sa guitare… ni de voix. Il disparaît à l’arrière de la scène et le groupe tente tant bien que mal de palier à l’absence de son guitariste, empêtré dans des problèmes de câbles.

Fin du set ? Non, ils ne pouvaient pas terminer ainsi et ils nous jouent un dernier morceau appelé “Good all Times”. Et quel morceau ! Après un démarrage mélancolique sur fond de claviers très années 80 puis une superbe accélération et un passage en force très speed, le titre achève le show en beauté. Les canailles avaient gardé le meilleur pour la fin ! Ce morceau est sans conteste le point d’orgue de leur set.

Fin de la partie avec les remerciements chaleureux de DEBORAH, qui fait toujours de son mieux pour s’exprimer en français. Chapeau madame !

HEADLESS CROWN

Un petit tour dehors histoire de prendre l’air frais car dedans, c’est un peu l’étuve. Je suis en pleine discussion avec des copains, quand soudain, en tendant l’oreille, j’entends du bruit dans la salle… Hors de question que je rate le début d’HEADLESS CROWN ! Ouf, j’arrive juste à temps, ils viennent à peine d’entamer leur set.

Les musiciens sont remontés à bloc. En regardant les titres présents sur la set list, je sais déjà que je vais chanter avec joie les refrains. “The world scream” entamé, on sent STEPH, le chanteur, chaud comme la braise et prêt à en découdre. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le groupe joue en ces lieux puisqu’ils y avaient fait la première partie de BLAZE BAYLEY il n’y a pas si longtemps. Le son est excellent, ça change du dernier concert où je les avais vus. Ben oui quoi, on avait l’image mais pas le son !

“Lonely Eagle”, suivi de “Be seeing You” qui est un hommage à la série des 70’s Le Prisonnier dont STEPH est un grand fan, s’enchaînent sans temps mort. Comme d’habitude, MANU et CED font les pauses de rigueur mais toujours dans une bonne ambiance. Ces gimmicks éculés mais exécutés avec bonheur, font le plaisir des photographes nombreux devant la scène.

Les HEADLESS CROWN s’éclatent comme des dingues et se donnent à fond comme d’habitude. Les classiques de l’album “Time For Revolution” sont joués les uns après les autres. Les twin guitars chères à IRON MAIDEN sont toujours aussi présentes pour un heavy des familles pas piqué des hannetons. Les riffs de CED et de MANU sont mordants, les ronflements de la basse de MACK résonnent et les coups de butoir de CARLOS explosent l’auditoire.

HEADLESS CROWN

Et voilà, pas le temps de se remettre de tous ces brûlots qu’arrive “Wratchild” de MAIDEN. Ce morceau est idéal pour la voix de STEPH et le public bien présent ce soir manifeste son bonheur. A force de les suivre, je me rends compte que leurs morceaux sont bien ancrés dans mon crâne. Dès “Evil Rising”, l’ambiance monte d’un cran. Ca commencerait presque à pogoter. J’ai bien dis presque, lol !

Et c’est sur “Reach Out” que le groupe termine son set dans la joie et la bonne humeur. J’aurais bien aimé un petit “Men or Machine”, moi, mais bon on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Pause boisson, restauration et bla-bla entre copains puis retour dans l’étuve des Caves de Bon-Séjour.

ELFERYA

« Bienvenue dans le monde féérique d’ELFERYA ! », telle pourrait être la devise du groupe tellement sa musique est empruntée de mysticisme. ELFERYA est le plus mélodique des trois groupes. Et perso, je trouve ça très bon.

Mais comment ai-je pu oublier ce groupe qui comporte en son sein une violoniste d’un talent monstre. Oui, oui, vous avez bien lu, une violoniste ! Surprenant, n’est-ce pas ? Le groupe de Lausanne joue du power métal mélodique et symphonique, la voix de soprano en moins. Il y a même un petit côté folk grâce à MATHILDE SONNEY la fameuse violoniste.

“Eden’s Fall”, le premier morceau joué ce soir, est le titre éponyme de leur dernier album datant déjà de 2015. D’entrée de jeu, le groupe nous amène dans son monde.

VALERY VEINGS, nous assène de riffs assassins. C’est un géant… Non seulement par sa virtuosité, mais aussi par sa taille. D’ailleurs, MATHILDE a beau être montée sur un retour, il est toujours plus grand qu’elle !

La voix de LAURA LINH semble parfois un peu juste mais elle compense par une forte envie d’être sur scène. Elle a la rage. A noter qu’elle vient à peine d’être recrutée (février dernier) en remplacement de l’ancienne chanteuse partie fonder son propre groupe et qu’en plus, c’est son premier concert avec le groupe. Bref, elle assure !

ELFERYA

Des titres tels que “Elferya”, “With all my Love” ou “Cruel Night” sont emplis de mélodies enchanteresses mais bien métal. Quand je vous disais que c’était féérique !!

Les morceaux s’enchaînent et je constate que le groupe à de nombreux fans dans la salle. Les photographes semblent avoir beaucoup moins de place car ladite salle est encore plus blindée que tout à l’heure. C’est étonnant cette fan base, je ne m’y attendais pas.

C’est vrai que le tout est exécuté de main de maître par les frappes de SAMUEL PYTHON, le batteur, de THIBAULT JEHANNO le bassiste qui, dès qu’il en a la possibilité, va au-devant de la scène et de LOIC DURUZ le second guitariste, qui n’est pas en reste non plus. VAL lui, bouge dans tout les sens et harangue le public.

Cependant, pour moi, l’utilisation trop régulière de bandes nuit un peu à la musique. Mais ce n’est absolument pas l’avis du public qui donne de la voix sur tous les morceaux. LOIC a remplacé récemment lui-aussi le clavier que j’avais vu à l’Undertown… ce qui explique sûrement l’utilisation de ces samplers.

Mais dès l’instrumental “Mystic Land” qui démarre au violon et qui à de faux airs de folk métal, je repars dans leur univers. C’est un titre excellent qui m’a vraiment marqué par sa ritournelle. Les titres sont déployés avec précision comme une horloge… suisse, évidement !

Après “Toys of a Modern Man” et ses litanies, le groupe monte encore en puissance. Le public est en osmose. Ces gars-là sont d’ailleurs et ils réussissent à nous y emmener.

ELFERYA

“The Dreamcatcher” est l’avant-dernier morceau. Ah, voilà pourquoi, depuis le début du concert, je voyais un attrape-rêve sur la batterie ! J’ai compris, hourrah !

Je suis fasciné par le jeu de MATHILDE. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un violon dans un groupe de métal. Et quelle énergie ! Ca me ferait presque aimer le violon !

“The Silent of the Night” arrive et le show se termine. Le temps est passé vite, et il est temps de plier bagages pour le groupe, non sans avoir salué la foule qui l’a soutenu tout le long du concert.

Ce soir, c’est à une prestation sans faille – à part les petits problèmes de DEEP SUN – auquel nous avons eu droit. Les trois groupes ont des compos solides et addictives. Ils nous ont fait passer un bon moment. Malgré l’heure tardive, le public reste présent. Il faut dire aussi que les trois groupes sont dans la salle pour prendre des photos avec les fans, signer des autographes, etc. Pas de meet and greet, des musiciens cool comme on commence à en prendre l’habitude en Suisse. Moi je dis que le reste de la tournée promet !

Incoming search terms:

  • headless crown full album 2021

BITERS

Report by Steve*74

Mes compagnons de route habituels du webzine ayant pour différentes raisons déclarés forfaits, me voici parti seul sur les routes de l’ancienne région Rhône-Alpes. Direction Saint-Etienne et plus précisément, le Thunderbird. Une salle qui bouge et qui accueille dans son sous-sol une quantité non négligeable de groupes, que souvent nous ne pouvons pas voir ailleurs. Ce soir à l’affiche, les américains de BITERS.

Après une route sans histoire, j’arrive en avance et la chance aujourd’hui étant de mon côté, je trouve une place facilement. Avec ce bon karma au-dessus de moi, tous les éléments sont au beau fixe pour une soirée qui s’annonce chaude et belle (oui je sais, nous sommes en mars et pas en juillet !).

BRAND NEW HATE

Moi qui vais régulièrement en Suisse, je suis un peu surpris par les horaires. Annoncés à 21h, les stéphanois de BRAND NEW HATE ne commencent à distiller leurs premières notes qu’après 22h. La différence est énorme, nous ne sommes plus dans le quart d’heure savoyard de chez moi !! L’avantage est que cela me laisse du temps pour regarder Lyon affronter la Roma sur l’écran géant du bar. C’est l’occasion aussi de faire des connaissances ou de parler avec des copains.

Donc les BRAND NEW HATE, les locaux de la soirée ouvrent les hostilités. Le quatuor attaque bille en tête. Le clavier qui, à priori, était initialement prévu a rangé son instrument et assiste dans le public au concert de ses copains. Du coup, sans clavier, le show gagne en énergie et le côté rock du groupe en ressort grandit.

BRAND NEW HATE

BRAND NEW HATE

DADDY’O VELVET le chanteur guitariste est particulièrement en forme. Entre les morceaux, il harangue le public essentiellement en anglais. Sur “Little Suzie”, il demande à une amie de venir danser derrière lui. Nous sommes le lendemain de la journée de la femme, alors une présence féminine est appréciée lors de cette soirée très masculine.

Musicalement, le groupe navigue dans des eaux allant du rock pur et dur au punk. Bien entendu des titres issus du denier CD “Hangover and over” sont joués live ce soir.

Avec ce groupe, formé en septembre 2007, l’habitude de la scène se ressent. C’est un groupe cohérent et soudé que j’écoute ce soir. Allez les découvrir s’ils passent vers chez vous, vous ne serez pas déçus !

Pendant le changement de matériel, je remonte au bar pour constater que cela va nettement mieux pour l’Olympique Lyonnais. Par contre le changement de matériel en-bas est plutôt long et c’est à une heure déjà très tardive que les petits gars d’Atlanta déboulent dans la salle.

BITERS

Ils viennent de débuter une tournée européenne en première partie de BLACKBERRY SMOKE. Il faut préciser ici qu’ils sont eux-aussi d’Atlanta. Comme ce soir est un jour off au calendrier officiel, ils jouent seuls aujourd’hui. Et cela pour notre plus grand plaisir ! Ils ont rajouté cette date un peu à la dernière minute. Bravo au Thunderbird pour cette belle initiative !

Pas encore fatigués par une tournée longue et usante, ce soir ils débordent d’adrénaline et d’énergie. “Restless hearts”, le premier titre de ce soir annonce la couleur. Sur une base très rock’n’roll, ils rajoutent quelques touches hard sleaze. D’ailleurs, ils revendiquent aussi bien CHEAP TRICK, SWEET ou les DEAD BOYS comme influences. Vous en conviendrez, il y a pire comme références !.

BITERS

Pas de temps mort, les morceaux s’enchaînent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Entre les morceaux, TUK, le chanteur guitariste offre au public une rasade alcoolisée d’une bouteille qu’il garde au pied du micro avant de s’hydrater à son tour. La débauche d’énergie est bien réelle et il faut bien reprendre des forces !!

L’avantage de cette salle est qu’il n’y a pas de scène. Vous êtes au même niveau et tout près des musiciens. Vous pouvez les toucher sans tendre le bras, c’est vous dire ! Avec une telle proximité, la convivialité est de mise. L’ambiance est bon enfant et comme le son est bon, je passe un agréable moment.

Le répertoire navigue entre les deux albums du groupe et je vous conseille fortement l’écoute d’un de ces disques pour savourer à sa juste valeur les BITERS.

Pas de fioritures, droit au but, telle pourrait être la devise du groupe. PHILIP et JOEY (basse et batterie) ne restent pas inactifs. Ils occupent le terrain avec maîtrise et bâtissent une fondation solide sur laquelle TUK et MATT posent leurs guitares.

Pour le rappel, TUK pose sa veste – ce qui me permet d’admirer ses tatouages – et avec ses trois comparses, ils nous délivrent une petite pépite de rock endiablé.

BITERS

Toutes les bonnes choses ayant une malheureusement une fin, je remonte heureux au bar pour attendre tranquillement les musiciens afin de parler un peu avec eux et de faire des photos. Il faut en profiter car si un jour ils sont célèbres, pour faire une photo il faudra peut-être passer par un meet & greet. Dehors, l’after est saignant, dans tous les sens du terme. En les attendant je rencontre un fan accompagné de son fils qui n’a pas hésité à venir d’Orléans. Bravo à lui, surtout qu’il rentre dans la foulée. Si tout le monde faisait comme eux, les salles de concerts seraient toutes pleines !!

Les musiciens eux chargent leur matériel (oui, ils n’ont pas encore de roadies) quand je les quitte. Ils jouent le soir même à Zürich (eh oui on est déjà demain !).

Moi, je vais moins loin mais je ne suis pas encore couché. Il est très tard quand je quitte la cité stéphanoise mais heureusement que la musique et le souvenir de ce concert m’aident à rester éveillé. Dure la vie d’un chroniqueur !!

BITERS

NEW MODEL ARMY

  • Tu vas à un concert ce soir ?
  • Oui !!
  • Tu vas voir quoi ?
  • NEW MODEL ARMY !!
  • Heu… New Model quoi ???
  • NEW MODEL ARMY !!!
  • Heu… C’est pas un groupe punk new wave ?
  • Non, c’est un groupe rock anglais avec des petits côtés punk mais très rock. Et leur dernier CD est très bon.

Voilà comment ça a commencer. Bon, c’est vrai que je n’ai jamais trop approfondi ce groupe, mais vus leur longévité et leurs fans absolus, je pense que c’est à voir. Donc je ressors mon GPS et direction le Kao à Lyon ! Vous allez vous dire : “Mais pourquoi un GPS vu le temps que tu passes là-bas ?”… Ben voilà, Ti-Rickou aime les concerts à Lyon, mais Lyon ne lui rend pas la tâche facile !

J’apprends qu’il y a une première partie. Youpi ! 

Allez, ALEX MOONS lance les hostilités… Heu… commence à  heu à jouer. Et ça part tout doucement… Un guitariste et une chanteuse. Re-heu, c’est calme ! Bon, le deuxième titre est un peu plus énergique (un peu, il ne faut pas exagérer non plus !). Bon voilà, j’ai vu et perso, ça ne me plaît pas du tout. Je dirais même que ça me laisse sans voix (j’en vois qui rigole !). Le risque si je reste, c’est que je vais m’endormir. Mais heureusement, il y a le bar.

NEW MODEL ARMY

Allez, ça va être court. Et leur set et le changement de plateau (il n’y a presque rien à enlever à part un drap sur le matos de NEW MODEL ARMY).

Et c’est parti pour NEW MODEL ARMY. D’entrée de set, je suis surpris, mais surpris dans le bon sens. Je m’attendais à une musique plus punk new wave. Le son est quand même très rock. Cà joue méga bien et je rentre très vite dans le concert.

Bien-sûr, je suis un des rares à ne pas connaître les morceaux par coeur car le public est constitué de fans et même de fans de la première heure.  

NEW MODEL ARMY

Pour ma part, je trouve les morceaux du dernier album plus dans mon goût, plus rock tendance – voire même limite – hard (si, si !!) J’apprécie aussi certains anciens morceaux, dont un dont il faudra que je trouve le titre (il me fait penser à l’hymne nordiste).

Les musicos ont bien-sûr une grande habitude du live et beaucoup de charisme. L’ambiance, dans un Kao bien rempli est très bonne. Bref, du bonheur !

Du coup, je suis très content d’avoir un rappel. Eh oui, c’est possible et je suis même bien content d’être venu car en live, NEW MODEL ARMY c’est vraiment très bon.

La lumière se rallume, c’est fini. Il n’est même pas trop tard. J’ai donc le temps de passer au merch’ pour me prendre le petit dernier. Quand je vous dis que j’ai aimé !!

Bien-sûr, un grand merci à Base Productions et à Roger pour cette soirée !

LAURA COX

Allez, années après années , assister au M Fest est devenu un rituel. Même si c’est loin de ma base, que l’an dernier j’aurais presque eu besoin de chiens de traîneau pour rentrer sous une tempête de neige, ils sont trop forts. Encore une fois leur affiche m’attire comme le miel attire l’ours. Donc direction la Haute-Savoie et Marnaz, son église, son parking et surtout sa salle paroissiale qui se transforme le temps d’un week-end en temple du rock métal.

Heu, là je pense que vous n’allez pas me croire. J’arrive juste à temps… pour la fin du premier groupe de la soirée STIFF NECK. Et quand je dis que j’arrive à la fin c’est vraiment à la fin, quand ils disent au revoir ! Même, pas pu me faire une idée sur leur musique.

Bon du coup, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de manger un très bon chili (à 3 euros, il ne faut pas s’en priver de leur “c’est bon” !) et j’ai même le temps de le finir avant l’arrivée de mes copains stéphanois d’EVE’S BITE sur scène.

EVE’S BITE

Et comme d’habitude avec EVE’S BITE, ça part sur les chapeaux de roues. Ils attaquent toujours par un morceau qui te met directement dans l’ambiance et tes cheveux se mettent à bouger tout seuls. C’est ça le premier effet du hard sleaze de ce groupe.

La salle bien remplie part dans leur monde instantanément, les copines se font bien sûr remarquer. Bref, tout ce que j’aime. En plus, le son est très bon même si il manque un peu de watts. Mais en tout cas, il est très clair et avec leur musique, ça donne bien.

OLIVIER et ses copains ont acquis une vraie aisance sur scène. C’est flagrant quand on les connait bien. En plus, il y a une vraie cohésion scénique du groupe. On va avoir droit ce soir à une set list composée de leur premier EP et bien sûr des morceaux de leur second qui doit sortir incessamment sous peu… Et qui, entre nous soit dit, s’annonce très prometteur (chronique dès qu’on le reçoit – message non subliminal bien sûr !). Plus quelques petits covers.

Bref, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête mais il reste encore trois groupes à venir donc c’est déjà la fin.

Petite pause papotage avec les copains, et ils sont nombreux ce soir ! Et comme souvent ce sont des musiciens, ça permet de glaner quelques petites infos.

SWEET NEEDLES

Et déjà il est temps de regagner la salle pour l’arrivée tambour battant des parisiens de SWEET NEEDLES. Bon, eux aussi, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais là on n’est pas dans les mêmes conditions. Vue la taille de la scène, ça leur permet de bouger pleinement comme ils le souhaitent. Visuellement, c’est encore plus sympa.

Bizarrement, malgré le fait que ce soir le son soit excellent, le manque de puissance et le fait que ça donne un son plus propre change un peu leurs morceaux.

Mais bon, en tout cas, je suis toujours fan de leur sleaze métal et apparemment vu la réaction du public, il n’y a pas que moi. Leur musique plait et leur présence sur scène fait que ceux qui les découvrent en prennent plein les mirettes et les esgourdes. Pour le plus grand plaisir des copines qui sont, on va dire, aux anges ! En tout cas une méga ambiance dans la salle, c’est chaud mais c’est bon !

Un petit cover pour terminer mais les parisiens ont gagné encore une fois la partie et des fans par la même occasion.

LAURA COX BAND

Moi, j’en profite pour aller faire un tour en loges grâce aux organisateurs pour faire ma traditionnelle petite interview au M Fest avec LAURA COX cette fois-ci (je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé d’aller faire un tour dans les loges du Marnaz Fest, ça aussi ça devient une habitude). Ca va être rapide car je ne veux pas la déconcentrer avant qu’elle monte sur scène et puis entre nous, j’ai vraiment envie de la découvrir en live.

Bon allez, c’est parti ! Je suis venu en grande partie pour ça. Le LAURA COX BAND monte sur scène. C’est le moment pour les copines glameuses de s’éloigner, aussitôt remplacées par les fans de blues-rock et de hard-rock car dès les premiers accords, le ton est donné : on est dans du blues qui déboîte sa mère, bref du boogy blues à forts accents sudistes. Le blues comme je l’aime.

Et d’entrée de jeu, tout le bien que j’ai entendu sur LAURA COX m’est confirmé. Non seulement elle a une méga voix mais en plus, putain, elle sait tenir un manche (de guitare of course !). Ouah, ça joue vraiment ! En plus, les morceaux sont très bons (quand on aime le style bien sûr ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ?).

LAURA COX BAND

Les acolytes nous balancent des morceaux bien boogy hard et balancent même un cover de ZZ TOP qui bien-sûr fait mouche entre les deux yeux dans la salle.

Les morceaux de leur futur album sont effectivement excellents et je prends vraiment une bonne baffe, un peu comme celle que j’avais pris lors de mes tout premiers concerts d’ANA POPOVIC ou de BETH HART. J’espère juste que LAURA ne rencontrera pas JOE BONAMASSA car là c’est un diamant brut et ce serait vraiment dommage de le tailler. Enfin, pour mon goût personnel !

Le concert passe à vitesse grand V. Un cover de PAT BENATAR “Heartbreaker” vient nous confirmer tout le talent de LAURA COX car elle a, je le répète, une putain de voix.

Bon ça y est, c’est fini… ou pas car le groupe revient. On a cru un premier temps que c’était pour récupérer du matos, mais non ils vont nous refaire un titre ! Trop content Ti-Rickou ! Heu chérie, reviens !!!

Bon allez, dernière petite pause. Il commence à se faire méga tard. Je vérifie quand même la météo pour être sûr qu’il ne va pas m’arriver la même mésaventure que l’année dernière (OLIVIER des EVE’S BYTE et les BACKROADS s’en rappellent encore avec des frissons d’horreur !). A priori, c’est bon. Donc je reste !

HEADLESS CROWN

Allez, re-changement de style total. Dans la famille “le heavy metal traditionnel est mon copain” je voudrais les amis suisses de HEADLESS CROWN ! Ouah, là ça réveille !! Ils arrivent eux aussi en frappant fort (autant que les watts toujours trop faibles le leur permettent).

Le batteur a changé de coupe de cheveux et j’avoue que j’ai eu du mal à le reconnaître ! 

Encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car HEADLESS CROWN, moi j’adore. En plus, pour les photos c’est trop top, ils n’arrêtent pas de bouger, de poser, ils exploitent tous les centimètres de la scène. Les morceaux de leur album sont vraiment des tueries en live. La voix du chanteur est, ce soir, bien mise en évidence (contrairement au son des autres musiciens et surtout de la guitare rythmique) et bien sûr je suis toujours fan.

Ils nous font un cover de “Wratchild” de IRON MAIDEN. Il n’y a pas de temps mort.

La fin du set arrive trop vite et les HEADLESS CROWN nous font des rappels… sans avoir quitté la scène ! Mais vue l’heure extrêmement tardive, on les comprend !

Bon allez, il est temps de rentrer car je ne dors pas ici. Je dis au revoir à tous les copains et je dis à l’année prochaine aux organisateurs car je ne serai pas là pour la deuxième soirée du fest demain. Déjà d’une parce que ce n’est pas à côté et de deux parce que demain, à part ELTHARIA, c’est plus orienté brutal.

En tout cas, encore une superbe soirée pour un fest bien sympathique et avec, cerise sur le gâteau, une programmation qui tient la route !

Allez un petit PS : si vous aimez le blues-rock, jetez-vous sur l’album à venir du LAURA COX BAND !!!

HEADLESS CROWN