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THE TREATMENT

Dire que j’ai terminé l’année 2016 sous une avalanche de concerts qui m’a laissé épuisé – heureux mais épuisé – c’est un euphémisme. Mais là, c’est bon, j’ai récupéré et j’en veux, moi, des concerts ! A vrai dire, je suis même presque en manque. Donc ce soir, je suis heureux.

En plus, je vais voir deux groupes que j’adore, les anglais de THE TREATMENT et les copains de BLACKRAIN. Et en plus au Transbordeur de Villeurbanne… Bon, c’est au Transclub mais c’est quand même au Transbo. Comme BLACRAIN et THE TREATMENT se font les dates en co-headliners (ils jouent sur un temps de passage équivalent et alternent un soir sur deux l’ordre de passage), je ne sais pas qui ouvre ce soir… mais de toute façon, ce qui est sûr c’est que je dois être à l’heure.

Et c’est gagné, j’ai quinze minutes d’avance ! En plus, je peux même me garer sur le parking de la salle, trop cool ! Heu… par contre le fait que je puisse me garer sur le parking à dix minutes du début, ça veut dire qu’on ne va pas être serrés. Eh oui, un peu comme d’habitude, les gens sont venus de Babel Oued, Grenoble, Chambéry, Saint Etienne, Nancy mais les lyonnais ne sont pas au rendez-vous. C’est un peu bêta.

BLACKRAIN

Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains et copines – copines très en force ce soir, comme d’habitude aux soirées glam-rock – que l’intro nous dit que BLACKRAIN va entrer sur scène.

Bon bien sûr avec BLACKRAIN, je ne suis pas objectif mais d’entrée ceux qui sont là ne vont pas le regretter. Ca part fort, c’est festif et d’entrée de jeu, j’oublie tout.

On va avoir droit à des anciens morceaux et des morceaux qui sont sur le dernier album et dont j’ai ce soir la confirmation qu’en live c’est de la tuerie.

BLACKRAIN

Mais BLACKRAIN ne va pas se contenter de ça. Ils ont innové avec une première : MAX TEW va rester seul sur scène avec sa guitare pour nous faire un morceau qu’il a composé, “One last prayer”. Et le fourbe a une voix vraiment très sympa !

Après ce moment d’émotion, on repart dans la folie BLACKRAIN, les gens chantent, les filles crient, c’est tout ce que j’aime et que j’attends en live.

Je trouve qu’ils ont à nouveau vraiment pris une autre stature et SWAN HELLION arrive encore à m’épater sur la hauteur et la force de certaines de ses notes.  

Le groupe va terminer par un petit cover. Et non, ce n’est pas avec leur reprise de TWISTED SISTER habituelle mais sur un morceau de nos kangourous préférés car c’est sur “Long way to the Top” qu’ils vont finir… Un “Long way to the top” passé à la moulinette BLACKRAIN, bien sûr !!

Comme diraient les copines, c’était court mais c’était bon ! Eh oui, forcément vu que les deux groupes jouent à égalité, ils n’ont pas pu faire leur set normal. Mais bon c’est pas grave, mon petit doigt me dit qu’on les reverra très bientôt dans notre belle contrée.

Allez, je profite de la pause pour papoter avec les copains en attendant que THE TREATMENT montent sur scène à leur tour.

 

La dernière fois où j’ai vu THE TREATMENT en live, c’était un peu particulier puisque c’était le premier concert avec leur nouveau chanteur et leur nouveau guitariste rythmique. Donc là, deux ans après, j’attends de voir où ça en est.

Allez, d’entrée de jeu, on voit le changement. Les deux nouveaux se sont très bien intégrés. Le guitariste rythmique a pris de la bouteille, le chanteur a pris de l’assurance et est maintenant très à l’aise. THE TREATMENT est redevenu un groupe homogène. Et du coup, on en reprend plein les yeux car en live ce sont de vrais fous furieux !

THE TREATMENT

Le bassiste a toujours sa monstrueuse crête iroquoise et se démène comme un diable sortant de sa boîte. Le guitariste a une présence dingue. Le chanteur fait des excursions dans le public et comme le public de la salle ne lui suffit pas, il vient faire un tour au balcon pendant que ses copains continuent de jouer sur scène.

La musique de THE TREATMENT c’est du hard-rock comme on l’aime, qui te met la pêche, te fait crier et chanter avec eux. Comme pour celui de BLACKRAIN, les morceaux de leur dernier album sont vraiment taillés pour le live. En plus, visuellement, il se passe toujours un truc. Le guitariste va même mettre un casque avec des cornes dessus et descendre dans la fosse. Pour lui aussi la scène est trop petite.

Bon allez, ça s’arrête mais bon, hors de question de les laisser partir comme ça, on en veut encore des pains dans la tronche nous. Et bien sur ils reviennent. Allez, c’est trop bon mais c’est vraiment trop court donc on est peut-être pas 600 mais on se fait entendre et du coup ils reviennent pour un deuxième rappel ! Ouais !!! On est trop heureux.

En plus, il n’est pas trop tard et là on peut partir car ça a été la cerise sur le cake. Rien à redire sur la prestation de THE TREATMENT. J’ai retrouvé le groupe comme je l’ai connu il y a maintenant un petit bout de temps. Ceux qui se sont déplacés ne l’ont en tout cas pas regretter car ce soir on a eu un vrai concert hard rock’n’roll.

Allez je vais continuer le moment dans la voiture même si CHARLIE de SLEEKSTAIN vient de baptiser royalement à la bière le nouveau CD de EXXCITE qu’ABEL (le guitariste d’EXXCITE) vient de me remettre. Et comme dirait Bourvil : “Bah, il va marcher beaucoup moins bien maintenant !”. Sabotaaage !! Bon, la chronique sera quand même en ligne très vite ! Allez, c’est ça aussi les concerts, des copains, du fun et un vrai moment de vie.

Long live rock’n’roll les copains et à bientôt !!

THE TREATMENT

HAMMERFALL

Bon, les affaires reprennent ! Premier concert de l’année pour moi. Rien ne vaut une petite pause pour être aux taquets. En plus, pas de neige ni de verglas à l’horizon, top ! Heu… en revanche alerte à la pollution sur Lyon, circulation alternée. C’est là que tu te demandes si tu es pair ou impair… Bon, c’est cool, moi je peux y aller mais comme Cendrillon, il va falloir que je me tire avant minuit.

Enfin, je ne sais pas si c’est dû à la circulation alternée ou pas mais au moins, ça roule. Et vu le monde sur le trottoir devant la salle, je suis même en avance. Heu… bon… Malheureusement comme c’est un peu régulièrement le cas en ce moment, ce n’est pas pas parce qu’il y a du monde qui attend dehors que le premier groupe ne commence pas à jouer… Mais bon mesures de sécurité obligent.

LANCER

Enfin bref, je me débrouille quand même pour rentrer assez vite… pas assez toutefois pour voir le début de LANCER. Mais j’en loupe peu au final. Rien qu’en rentrant dans la salle, je détecte un problème de taille : le son est faible voire très faible. C’est bêta car c’est le genre de groupe qui doit avoir un son puissant. Bon, devant la scène ça va.

Perso moi LANCER, je voulais les voir car j’aime leur univers et en live je ne suis pas déçu. En plus, ils ont tout pour plaire au public, une présence scénique, un look et des morceaux heavy metal heroïc parfaitement dans le thème de la soirée.

Les morceaux de leur album sonnent vraiment bien, la foule qui commence à être vraiment compacte dans la salle.. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que devant la porte il y a une affiche qui indique que ce soir c’est full ! Et même s’il ne fait pas chaud dehors, au moins dedans on se tient chaud. Un parfait début de soirée.

Je parle effectivement pour moi car il y en a évidemment qui n’apprécient pas du tout. Mais bon les goûts et les douleurs…

GLORY HAMMER

La pause est de courte durée et c’est au tour de GLORY HAMMER de monter sur scène. Je regrette qu’on m’ai obligé à laisser mon bouclier, mon épée et mon casque au vestiare car avec GLORY HAMMER, j’aurais été raccord, lol !

Et effectivement dès leur entrée sur scène, ça sent l’epic heroïc metal à plein nez. Les musiciens ont les costumes, les morceaux nous entraînent dans des contrées lointaines combattre des dragons sorciers et autres trolls : trolls dont l’un d’eux va d’ailleurs attaquer le chanteur avec une massue. Mais ce dernier est trop fort et arrive à lui piquer son arme pour le fracasser. Je suis aux anges.

Comment, c’est trop kitsch ? Ils en font de trop ? Les commentaires de mes voisins ne vont pas forcément dans mon sens mais bon quand on vient voir HAMMERFALL, je pense que GLORY HAMMER ne fait pas forcément tâche. Alors c’est vrai qu’ils jouent le jeu à fond, peut être un peu trop au goût de certains… Probablement le fait que le chanteur garde des lunettes de soleil avec son armure, ce qui le fait un peu ressembler à Terminator au pays de Kamelot… Mais bon on ne va pas chipoter à un anachronisme près ! Franchement avec leur musique, je trouve que ça colle parfaitement.

En parlant de musique, déjà le son est un plus plus fort et un peu plus puissant. Je ne suis pas forcément objectif avec GLORY HAMMER car moi, j’adore. C’est festif, musical, j’adore la voix du chanteur, c’est plus fun que MANOWAR et ils se prennent beaucoup moins la tête.

Bon, entre les morceaux ils nous racontent beaucoup d’histoires mais leur set passe très très vite. … Enfin pour moi parce que j’en connais un qui est prêt à aller jouer sur l’autoroute et vu sa tête à la fin du set, il a du falloir le retenir pour ne pas qu’il y aille !

Comme quoi, les goûts et les douleurs…

HAMMERFALL

Allez là maintenant tout le monde est chaud bouillant et on va continuer dans la finesse et dans la chasse au dragons avec HAMMERFALL. Vu le nombre de fois où je les ai vus, je ne vais pas pouvoir vous dire que je suis surpris. HAMMERFALLL est toujours HAMMERFALL.

Eux aussi oeuvrent dans un heavy heroïc metal sans prise de tête avec des choeurs à chanter à tue tête, le genre de truc qui rend dingue le public.

Le Kao blindé jusqu’au plafond… heu balcon, est très réceptif… Ils sont venus, ils sont tous là, les stéphanois, les grenoblois, les copains de Chambéry et même un fort contingent dijonnais (un coucou à l’équipe du Rising Fest bien représentée ce soir). Ce soir à Lyon, ça bouge dans la fosse. Un peu trop au goût de certains – et au mien également – car HAMMERFALL n’est théoriquement pas un groupe où tu vas slammer. Sauf qu’il y en a qui n’ont pas du être prévenus..

Sinon musicalement, eh ben leurs morceaux sont toujours béton en live, la setlist de ce soir est très efficace. Après moi, je trouvais que le pays des trolls et des monstres gentils était plus sympa avec GLORY HAMMER. Après eux je trouve qu’HAMMERFALL ça fait trop sage (non les copains, pas la tête !).

Bon allez, petit tour au merch’, petit papotage avec LANCER et comme je n’ai pas envie que ma voiture se transforme en citrouille (en clair de prendre un PV) – changement de plaques autorisées oblige – je décide de tracer la route.

Bon l’année commence sous le signe heroïc metal fantasy, ça doit être un bon, présage. Un grand merci à SLH pour cette soirée !

PS : une spéciale dédicace – surtout pour LANCER et GLORY HAMMER – à Jean-Yves. Mais non, rassures-toi, le rock’n’roll n’est pas mort ce soir !!!

EVE’S BITE

Pour le premier concert de l’année, c’est mon ami Steve*74 qui m’en fait la proposition :
– Tu fais quoi ce samedi ?
– Heu, rien pourquoi ?
– Ca te dit un concert de glam au BDZ ?
– Ouais, y’a qui ? 
– BLACK BURST, MONKEY BIZNESS et EVE’S BITE
– Ouais ! Allons-y !

Comme je ne suis pas toujours au fait de ce qui se passe dans les groupes régionaux, je ne connais que les stéphanois de EVE’S BITE sur les trois groupes mais bon, je fais entièrement confiance à Steve lorsqu’il me propose des concerts… D’autant plus qu’il m’annonce qu’on doit y représenter W.T.R… Là, la question ne se pose même plus !

Départ tranquille et sans stress en direction de Barberaz sous un froid hivernal. Décidément, ces temps-ci, à chaque fois que je fais des concerts, le temps est sibérien. Du coup, la prochaine fois je prendrais ma petite laine, Mdr ! 

Après un petit détour chez un copain qui s’est lancé dans le pari fou de recenser tous les groupes de hard mélodique français (des années 80 à nos jours) ayant publié au minimum une démo et nous voilà de retour au BDZ.

BLACK BURST

Les concerts commencent à l’heure ici. A peine le temps de rentrer que les BLACKBURST commencent. Tiens, mais je reconnais le bassiste ! C’est CYRIL du magasin ROCK AZYLUM de Voiron ! Marrant de le voir sur scène alors que d’habitude, il est avec nous dans le public. A la fin du concert, il nous dira d’ailleurs qu’il rêvait de jouer dans cette salle où il a vu tant de concerts.

PHIL, le chanteur guitariste qui arbore un joli T-Shirt MOTORHEAD, a emprunté la voix de LEMMY.

Le groupe n’a que six semaines d’existence, mais ils n’en donnent vraiment pas l’impression.

Vous vous doutez bien qu’avec si peu d’activité, nous allons avoir droit ce soir, essentiellement à des covers. De FU MANCHU pour les cinq premiers, et de – je vous le donne en mille – MOTORHEAD pour les quatre dernières. Mais celles-ci sont interprétées à leur sauce, bien évidement. D’ailleurs, durant tout le début du set, je n’avais même pas reconnu FU MANCHU, c’est pour dire ! Alors vivement qu’ils se mettent à composer, parce qu’avec de tels musiciens je pense que ça va être génial.

PHIL, tatoué et tatoueur à plein temps, a piqué la guitare de ZAKK WYLDE et fait résonner sa voix. CYRIL, le bassiste, n’hésite pas à prendre les chœurs, ce qui est loin d’être évident lorsqu’on n’est pas chanteur. BIRDY, le guitariste soliste porte bien son surnom, il fait voler les notes de sa gratte comme personne. Quant à AXEL, le batteur, il sait bien donner le ton lorsqu’il maltraite (encore un) ses toms.

Pas de doute, ces gars-là savent ce qu’est le rock‘n’roll !

MONKEY BIZNESS

Place maintenant à MONKEY BIZNESS, groupe formé en avril 2007. PIERRE, le batteur, nous annonce d’entrée que le groupe joue sa biennale ce soir. Eh oui, ils n’ont pas joué depuis deux années et leur dernière date s’était déroulée exactement au même endroit. Qui a dit à la même heure ? Mauvaises langues !

Musicalement, on est plus dans du glam rock à la MOTLEY CRUE et c’est très sympa. En plus, je reconnais encore un des musiciens, puisque PIERRE joue aussi dans un groupe que j’avais vu l’an passé, les CHARLIE’S FRONTIERS FUN TOWN.

Ce soir, ils sont venus nous présenter leur nouveau bassiste, DIDIER qui officie dans URGENT. Ils n’hésitent pas à le chambrer régulièrement mais il ne semble pas en vouloir à ses potes et montre qu’il sait jouer en faisant vibrer sa basse dans l’enceinte du Brin de Zinc.

Le guitariste FRANCK sait se faire incisif avec des riffs qui font mal. MISTIF le chanteur, bonnet vissé sur la tête, lunettes de soleil sur les yeux, fait le pitre à longueur de titres. C’est un vrai showman qui sait tenir son public. D’ailleurs, celui-ci le lui rend bien et participe à ses facéties. PIERRE assure les backing vocal, tout en doublant souvent le chant et frappe ses fûts comme un fou furieux.

Le show passe relativement vite… aussi vite que MISTIF bouge sur scène. On passe un bon moment. Les tires sont assez explicites et ils n’hésitent pas à dédicacer un titre à la femme d’un certain Emmanuel M, décidément très en vogue en ce moment. Le style pratiqué est très enjoué. Ca déménage bien et le public du Brin de Zinc commence à mettre le feu.

La voix de MISTIF n’est pas toujours facile à aborder mais on s’y habitue vite, d’autant plus que la voix de PIERRE se marie bien avec la sienne. MISTIF nous fait un petit jeu de scène très sympa en s’emparant d’une petite caméra pour filmer ses comparses et le public en même temps.

L’ambiance est festive et bon enfant. Le public rigole souvent lorsque le groupe interagit avec lui. C’est un moment très agréable et, cerise sur le gâteau, musicalement c’est très bien fait.

EVE’S BITE

C’est maintenant au tour des gars de Saint-Etienne, les EVE’S BITE d’investir la scène. Fort de leur premier EP sorti en 2015, les quatre musiciens sont venus faire le show. Pour beaucoup de chambériens, le groupe est une découverte mais pour moi, qui les avais déjà vu l’an passé ce n’est pas le cas.

“EVE’S BITE se situe entre le heavy metal bien gras et le hard-rock subtil. C’est de l’énergie pure, balancée par quatre gars déterminés à jouer de la bonne musique et à vous faire prendre votre pied.”, voilà ce que j’ai dégoté sur le net. Et il faut bien dire que je suis entièrement d’accord avec ça car mon pied, je l’ai réellement pris !

Pour un début d’année, c’est chouette. OLIVIER, le chanteur et guitariste, ROB le batteur fou, “King Size” BER le bassiste géant et TONY STRINGS, le second guitariste sont quatre musiciens enflammés venus faire rocker la Savoie.

Après une petite intro bien sentie, les stéphanois entament leur set à la vitesse d’un TGV. D’entrée de jeu, je suis agréablement surpris par les progrès effectués par OLIVIER, et notamment au niveau du chant. J’adore le timbre rocailleux de sa voix qui part dans un petit air doux pour mieux nous retourner ensuite par une accélération dont lui seul connaît le secret.

Après “Rock‘n’Roll “, deux titres de leur dernier EP s’enchaînent et passent bien la scène. Puis, vient la reprise de MOTORHEAD (et encore une !) avec “Born To Raise Hell”. Comme c’est un morceau que j’adore, je suis largement emballé, d’autant plus, que c’est à la sauce stéphanoise qu’ils l’interprètent.

Le Brin de Zinc est en feu et nous n’en somme même pas à la moitié du set. Les métalleux présents ce soir s’emballent. L’alcool aidant, les pogos sont de plus en plus virulents, mais toujours dans une ambiance bon enfant et c’est loin de déplaire au groupe, trop content d’être là. BERANGER et sa basse qui résonne dans la salle est aux taquets et OLIVIER a la banane tout le long de son set. TONY est plus discret, laissant ses deux copains faire le spectacle.

« Salut les amis ! Vous allez bien ? Vous êtes chaud ce soir ! », nous dit OLIVIER dans son micro, et c’est évidement pour nous annoncer ” Hello dear friend”. Lui qui est relativement modeste lorsqu’on discute avec lui, est un furieux sur scène. Il va se frotter de près à son public, le laissant s’amuser avec son instrument. Et c’est “King of the Wind” suivi de “Ultraviolence” qui déboule dans les enceintes du BDZ.

Bien évidemment, en arrivant en fin de set, OLIVIER, toujours sourire aux lèvres, nous annonce “Party never Ends” et il devient quasiment impossible de rester debout tellement ça se bouscule. “Every one gets Warm” clôt le set bouillonnant de nos copains stéphanois.

Avant de ranger, ils décident de faire la photo de fin, dos au public. Celui-ci ne se prive pas pour hurler et se battre pour être sur la photo.

FIN. Comment ça fin ? C’est que les chambériens ne l’entendent pas de cette oreille et veulent encore un titre avant de les laisser partir. Du coup, ils sont obligés de jouer un autre morceau, et c’est “666 Dance of Metal” qui clôt enfin le concert.

Ce soir, j’ai pris mon pied avec un grand P. C’était excellent. Une bonne soirée rock‘n’roll comme on les aime. Et comme d’habitude, les absents ont eu tort, ce soir c’était magique.

Report by Seb 747

SILVERTRAIN

Je n’aurais jamais pensé que je pourrais dire un jour : “Dernier concert de l’année, youpi !” mais vue l’accumulation de ces dernières semaines, j’en suis malgré tout là.

Quoi, tu m’as enregistré chérie ?!!

Mais ce soir, quelle chance, le concert n’est pas trop loin de chez moi ! Heureusement car perso, je n’ai pas encore récupéré du concert d’hier.

Mais bon, comment louper mes copains de MESSALINE et les SILVERTRAIN dans un superbe endroit comme Les Arts dans l’R à Peronnas. Non seulement cette salle est méga sympa mais en plus, c’est cool pour y aller, cool pour se garer.. le top, quoi ! J’adore aller là-bas, m’asseoir en commandant un café et papoter avec les copains en attendant le début du concert. Tiens, je m’embourgeoise, moi !

MESSALINE

Allez, je ne vais pas attendre longtemps. MESSALINE ouvre les festivités avec un ERIC MARTELAT masqué (bon, moi je l’ai reconnu. Je suis trop fort !!) et habillé en templier, une capuche sur la tête. Une entame de set théâtralisée en osmose avec le lieu.

MESSALINE joue sur ses terres devant un public qui est venu ce soir en grande partie pour eux. Et c’est donc à une set list spéciale que nous allons avoir droit.

En plus, comme d’habitude aux Arts dans l’R, le son est excellent.

MESSALINE

JIMMY, le petit nouveau du groupe est parfaitement à l’aise derrière ses fûts. Il forme une partie rythmique solide avec JAYME à la basse, un JAYME toujours très en place. MICKAEL à la guitare est bien-sûr impérial. Quel guitariste ! La classe et la technicité dans la décontraction. ERIC, encore dans la thématique du lieu, fait des sketchs entre les morceaux et le public joue le jeu. On a droit à des morceaux rarement interprétés en live en plus de leurs classiques et des morceaux du dernier album en date. 

Ce soir, MESSALINE nous délivre un cocktail de fun, d’humour et bien-sûr de hard-rock !

MESSALINE

On aime ou on n’aime pas MESSALINE, mais ce qui est sur c’est que c’est un groupe original, avec sa propre personnalité, des textes qui sont travaillés voire recherchés, pas simplistes et qui nous racontent de belles histoires. Ca faisait maintenant un petit bout de temps que je ne les avais pas revus en live, et là  – dans de telles conditions en plus – je trouve ça méga cool  de finir mon année de concerts avec eux.

Le set se termine et pour une fois, magie de ce lieu, je peux rester assis avec les copains pour papoter. Oui, vraiment, je crois que là je m’embourgeoise ! 

SILVERTRAIN

On ne va pas attendre trop longtemps car il est déjà l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Et là, c’est le moment de vérité car SILVERTRAIN  n’a eu que quatre semaines pour trouver un nouveau guitariste et un nouveau bassiste et leur faire apprendre les morceaux. Heu, en plus ils ont choisi la complication car je vient d’apprendre que ces musiciens n’habitent pas du tout dans la même zone géographique ! J’avoue que je suis un peu inquiet…

Eh bien, je n’aurais pas du car les deux nouveaux assurent vraiment ! J’ai peine à croire qu’ils n’ont répété qu’une seule fois ensemble ! Musicalement, ça le fait. Le guitariste est à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène et fait la paire avec PHIL, le chanteur, pour faire le spectacle.

SILVERTRAIN

Et visiblement, PHIL est très heureux d’être là et de jouer dans ces conditions avec un public qui est lui-aussi heureux de les voir. En plus, vue la taille de la scène, le groupe peut se lâcher et croyez-moi, il y va à fond !

Mais pour PHIL, il semble que la scène ne soit pas encore assez grande car il descend dans la salle. Il a besoin de se rapprocher du public et le public bien-sûr est heureux de ce moment. Il nous montre qu’en plus d’avoir une putain de voix et d’être un pur showman, il ne fait pas semblant et se donne à 100 %.

SILVERTRAIN

SILVERTRAIN

En plus, avec ce son; les nouveaux morceaux sont encore plus efficaces. Il faut avouer que depuis la dernière fois, j’ai eu le temps d’écouter le CD et donc de me familiariser avec. Yes, c’est trop bien !

Mon dernier groupe live de 2016, c’est SILVERTRAIN et c’est méchamment bon. Je crois que là, le groupe a trouvé son équilibre.

Sniff, c’est fini. PHIL fait venir MESSALINE sur scène pour prendre une photo de groupe. Je les laisse dédicacer et faire des photos avec le public qui ne s’en prive pas mais on ne va pas se quitter comme ça, parce que moi, je veux leur faire une interview !

Bon, le moment arrive de se quitter car il est vraiment très tard. Putain, je n’avais pas vu l’heure, moi ! En fait, il n’est pas tard, il est tôt le matin. Trop bien la soirée !

Merci à Ralph et Laetitia des Arts dans l’R de nous avoir programmé cette date au top avec les copains de MESSALINE et mes nouveaux copains de SILVERTRAIN qui comme le phénix prêt à renaître de ses cendres sont eux, prêts pour en découdre !

Allez les copains, à l’année prochaine pour les nouvelles aventures de Ti-Rickou au pays des hard-rockeurs heureux et des métalleux gentils !!

See you soon my friends !!!

MESSALINE ET SILVERTRAIN