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KISSIN’DYNAMITE

Report et Crédit Photos : STEVE*74

Au mois d’octobre, les feuilles se ramassent à la pelle et d’une certaine manière les concerts aussi. Difficile de faire un choix dans la multitude de groupes qui passent à cette période de l’année. Mais d’un autre côté, c’est aussi la période des vacances scolaires de la Toussaint alors pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture favorable pour aller faire un concert un peu plus loin que d’habitude ? La décision est vite prise, direction Pratteln et sa célèbre salle du Z7 pour retourner voir les KISSIN’ DYNAMITE.

Après les sempiternels bouchons entre Genève et Lausanne, j’arrive enfin devant la salle et malgré tout en avance. J’ai même le temps d’aller au fast food situé un peu plus loin prendre des forces avant le début des hostilités.

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MAXXWELL

La première partie est assurée par un groupe suisse répondant au nom de MAXXWELL. J’avais eu l’occasion de les voir en première partie de MICHAEL SCHENKER TEMPLE GROUP à Annecy en novembre 2014 et le moins que je puisse dire c’est que j’avais grandement apprécié cette formation ! C’est donc avec impatience que j’attends leur prestation de ce soir qui, je l’espère, confirmera ma première impression.

Dos tournés au public, les deux guitaristes et le bassiste attendent la fin de l’intro pour se retourner. Ce sera le seul moment de répit. En effet, les lucernois attaquent d’entrée avec “Heads or tails” et développent un hard-rock puissant et dynamique. Mes craintes s’envolent tout de suite, ils n’ont pas changé de style ni calmé leurs ardeurs !

Déjà habitués aux lieux – ils ont notamment déjà joué ici avec WITHIN TEMPTATION en 2015 – et rôdés avec de nombreux concerts à leurs actifs (ils ont encore une vingtaine de dates à faire avant la fin de l’année), ils font naturellement parler la poudre sans l’ombre d’une hésitation. Et puis ils jouent presque à la maison avec de la famille et des amis dans le public.

GILBERTO MELENDEZ, le chanteur, est en voix et visiblement heureux d’être là. Il manifeste sa joie en lançant trois tee-shirts dans un public qui n’en demandait pas tant. Je le signale car c’est rare, pour ne pas dire très rare… D’autant qu’ils sont en vente au stand merch’ du groupe à l’entrée de la salle ! J’ai bien essayé d’en attraper un…. mais sans succès ! D’ailleurs j’ai une remarque à faire aux musiciens si ils lisent ce report. Pourquoi vendre les CDs plus chers au concert que sur votre site internet ??

Le batteur passe une partie de son temps à tirer la langue aux photographes, tandis que que ses collègues guitaristes occupent le devant de la scène en bougeant bien. HEF HAFLIGER le guitariste soliste avec son bonnet vissé sur la tête nous assène des solis tranchants et mélodiques.

Pour moi, le bassiste est un nouveau membre car je ne le reconnais pas. Son intégration a l’air de bien se passer et l’on ne remarque pas de failles dans son jeu.

La setlist pioche allègrement dans un répertoire qui s’étoffe avec la parution, après trois albums, d’un nouvel Ep, “XX” sorti fraîchement le 21 octobre 2016. C’est vraiment tout chaud !

La Suisse est un petit pays pas très peuplé, mais je me pose une question : comment font ils pour avoir autant de bons groupes ? Je me le demande car je n’ai pas trouvé la réponse. Les MAXXWELL, moins connus que certains de leurs illustres compatriotes méritent toute votre attention. De temps en temps, ils font des incursions dans notre pays. Allez les encourager !! Vous ne serez pas déçus si vous aimez le hard-rock mélodique !

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KISSIN’DYNAMITE

Après cette bonne entrée en matière, place maintenant aux vedettes de la soirée, au renouveau du hard-rock allemand, les KISSIN’ DYNAMITE. Des petits jeunes qui ont le vent en poupe et qui arrivent à fédérer autour d’eux de nombreux fans.

Malgré une jeunesse évidente, ils ont déjà à leur palmarès cinq albums en neuf ans d’existence. Ils ont commencé à jouer ensemble sous un autre nom les BLUE KIDS à un âge où les autres garçons de leurs âges jouaient encore aux billes ou presque. Du coup, de l’expérience et de la maturité, ils en ont à revendre. Reste maintenant à le prouver ce soir sur la scène du Z7. Le test ultime pour certains admirateurs, une sorte de juge de paix dont certains parfois en sortent perdants, abandonnant là, de façon définitive, une auréole fraîchement acquise.

Les ayant déjà vus, je suis confiant. Mais aujourd’hui c’est légèrement différent car ils ont pour eux la grande scène et il faut savoir l’occuper, faire le show comme on a coutume de le dire. Pour les aider, voici la configuration de la scène. La batterie trône sur une estrade et de chaque côté les musiciens peuvent prendre de la hauteur sur des podiums surélevés. Au fond, il y a un énorme backdrop avec le logo du groupe.

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KISSIN’DYNAMITE

Les managers ou les musiciens ont noté avec satisfaction qu’un peu de promotion ne nuit pas à la notoriété du groupe. Pour nous le prouver si besoin était, beaucoup commencent la setlist en mettant en avant leur dernier opus. Les KISSIN’ ne dérogent pas à la règle et font de même ce soir. Le titre “Generation goodbye”, titre éponyme du dernier album sert de début au concert.

La formation teutone a retrouvé des couleurs après un “Megalomania” aventureux. C’était sans conteste un album surprenant et sortant musicalement du cercle habituel des musiciens. Finies les parties électro qui encombraient un peu trop ce disque.

Avec les derniers morceaux et maintenant sur scène, l’accent est mis sur le gros rock qui tâche. Des riffs assez heavy et des solis partagés par les deux guitaristes, JIM MULLER et ANDREAS BRAUN. Ils sont bien revenus à du rock énergique qui donne envie de battre la mesure avec les pieds.

Le chant de HANNES BRAUN (le frère du guitariste, si vous suivez bien ce report) mène la troupe vers le sommet et une reconnaissance du public. Son chant s’est affirmé et il fait preuve d’une bonne qualité vocale avec un technicité accrue. Ses refrains sont facilement mémorisables et permettent au public de les chanter avec lui en choeur.

“Money, sex & power”, “She’s a killer”, les morceaux passent et l’intensité ne baisse pas. Les musiciens sont souriants et transmettent aux spectateurs une partie de l’énergie dépensée sur scène. Les fans sont ravis et le font savoir.

Histoire de calmer les ardeurs de tout le monde, HANNES interprète un long interlude seul au piano. La magie opère tout de suite. Ce moment de calme, en plus d’être reposant, est teinté de sensibilité. Il est ensuite rejoint par son frère qui l’accompagne à la guitare sèche.

Cet instant est le dernier répit avant le bouquet final. Ensuite les chevaux sont lâchés pour l’hallali final. On lâche les rênes et la machine s’emballe pour finir en beauté avec “Ticket to paradise”.

Bien entendu et comme convenu, ils reviennent pour un rappel. Pour le titre “I will be king”, HANNES revêt une cape symbolisant son statut de roi et brandit un simili spectre. Nous sommes loin du Prince Harry mais l’effort est louable et le déguisement est sympathique et drôle. Le public définitivement conquis est à fond derrière eux. Place ensuite à “Flying colours” pour conclure en beauté un concert brillant qui aura duré 1 h 45.

Ensuite, il faudra attendre assez longtemps avant de les voir arriver au stand merchandising pour le plus grand plaisir de certains. Tout le monde ne le fait pas ! Ils se prêtent volontiers aux demandes d’autographes et aux photos ou selfies. Il faut en profiter, ils sont encore abordables….

En conclusion, un excellent concert avec deux groupes qui confirment amplement les espoirs placés sur eux. Sinon, les deux groupes n’ayant parlé qu’allemand durant tout le concert, il va tout de même falloir que je révise un peu la langue de Goethe la prochaine fois !!

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KISSIN’DYNAMITE

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MESSALINE

Report de Steve*74

Comme vous le savez tous, le temps passe vite, trop même pour certains. Depuis un mois je parcours la Suisse pour différents concerts et je n’ai pas vu les jours défiler. Il est temps de remettre les choses en place et de reprendre les bonnes vieilles habitudes qui me tendent les bras comme un vieil amour retrouvé. Direction le Brin de Zinc ce vendredi avec un atout majeur : c’est que la voiture connait la route, pas besoin de GPS sur ce coup là !

Quand j’arrive juste à l’heure devant la salle, j’ai l’impression de m’être trompé de jour. Il n’y a presque personne dans le parking ni devant la porte d’entrée. Pas même un fumeur égaré. L’avantage c’est que pour une fois je peux choisir où me garer, mais au fond de moi j’angoisse un peu pour les gentils organisateurs.

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MESSALINE

Finalement, les spectateurs habitués du lieu savent qu’ici on ne commence jamais à l’heure indiquée. Ils arrivent par vagues bien après l’heure légale annoncée. Vis à vis de la Suisse c’est un énorme changement. Et quand MESSALINE arrive enfin sur scène, la salle s’est bien remplie. Je suis rassuré car un concert devant quelques spectateurs épars ce n’est pas trop cool.

Ils débutent le show par “Dernières sommations”, une sorte d’avertissement pour le public qui va en prendre plein les oreilles pendant 10 titres. D’entrée, on sent les musiciens remontés comme des coucous suisses… qu’ils ne sont pas (ils sont bressans et ils le revendiquent).

La dernière fois que j’ai vu le groupe en live, c’était en première partie de FREEDOM  CALL à Lyon en mai 2013 (oui, je me répéte mais le temps passe vite). Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts avec un nouveau batteur et un nouveau CD à défendre sur scène.

ERIC, le chanteur fait le spectacle à lui tout seul. Ses deux comparses guitariste et bassiste restant sagement dans leurs coins. Le chant est pour une fois en français même si en live je n’ai pas pu comprendre toutes les paroles. A noter que MICKAEL, le guitariste assure les choeurs sur les refrains pour donner plus de puissance à l’ensemble.

Avec “Fouilles de sarcophage”, je découvre sur scène un morceau de “Illusions barbares”, le dernier opus de MESSALINE. Il est suivi de “A Jérusalem” et de mon titre préféré “Mehlinn-Hâ”. Pour ces morceaux, ERIC a revêtu sa tenue de templier. Oui, la même que ceux qui partaient faire les croisades au Moyen-orient il y a presque mille ans (sur ce coup là, je ne sais pas si le temps est vite passé !!). Regardez la pochette du dernier disque pour mieux comprendre si vous ne la connaissez pas.

A la fin de ce triptyque, ERIC retrouve son look de hard-rockeur pour nous emmener vers un horizon totalement différent. Fini le moyen âge et l’histoire, place à une actualité brûlante avec “Barbie tue Rick”. Musicalement ça reste cohérent mais bonjour le grand écart entre les sujets abordés !!

Nous sommes des gens heureux car nous avons le droit et la joie d’écouter un vieux morceau “Fin de règne”, jamais joué auparavant sur scène. C’est bien, il faut savoir innover et faire évoluer son répertoire en piochant dans son répertoire des nouveautés anciennes.

Bonne prestation d’ensemble. Je suis content de les avoir revu et je suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec eux. A bientôt, I hope to see you soon, boys.

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BAND OF GYPSIES

Maintenant que le public est à bonne température, place maintenant à BAND OF GYPSIES, avec un tribute à JIMI HENDRIX. Le sujet est plus que délicat, car comme vous le savez certainement, ici on ne chronique pas les tribute bands. Ceci dit, ce soir ce n’est définitivement pas un traditionnel tribute band comme on peut l’entendre habituellement.

Tout d’abord, il est constitué autour d’HASSAN HAJDI, guitariste du groupe ANGE depuis 1997. Le monsieur donne aussi des cours de guitares au Mai à Nancy. Autour de lui, BENOIT CAZZULINI, batteur lui aussi d’ANGE et JC BAUER à la basse qui, lui, a notamment joué avec PATRICK RONDAT. Nous n’avons donc pas à faire à des débutants ou à des musiciens en mal d’inspiration mais bien à des musiciens reconnus qui n’ont plus rien à prouver.

HASSAN explique aux médias qu’il a découvert le rock avec HENDRIX et que maintenant qu’il a touché un peu à tout dans la musique, il désire se faire plaisir et jouer en live la musique qui a influencé sa jeunesse. C’est un hommage qu’il rend à HENDRIX.

Pour être franc avec vous, je ne suis pas hyper fan d’HENDRIX, même si je reconnais volontiers la technique du monsieur, sa créativité ou son apport essentiel à la musique qui nous intéresse aujourd’hui.

Ce soir, le trio ne reprend pas les morceaux note à note, non ici il s’approprie le répertoire et adapte les titres avec de fréquentes incursions jazzy. Le son de la guitare si caractéristique chez HENDRIX n’est pas présent ce soir. La basse à un rôle omniprésent, JC s’éclate sur scène. Sa basse à 5 cordes n’est pas un objet de décoration, le bougre sait bien l’utiliser. Les morceaux tout en gardant la trame originale ont une couleur particulière. Les puristes risquent de détester mais les mélomanes vont adorer.

Je reconnais tout de même quelques classiques comme “Fire” ou encore la célèbre reprise de BOB DYLAN “All along the watchtower”.

L’heure tourne et au moment du rappel, HASSAN annonce qu’ils ne peuvent pas jouer tous les titres initialement prévus faute de temps. Eh oui les amis, il faudrait penser à faire débuter les soirées à l’heure et non avec 45 minutes de retard !!! Nous pourrions nous montrer frustrés… Mais les spectateurs attendent avec envie la suite…

Pour finir, ils nous proposent un “Purple haze” de folie pour clore un concert mémorable. Ce n’est pas tous les jours qu’HENDRIX occupe la vedette d’un concert !

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BAND OF GYPSIES

En conclusion, un bon concert avec une interprétation personnelle et magistrale d’un répertoire indémodable et mythique. Il ne manquait, à mon avis que “Hey Joe” pour conclure ce show de façon définitive.

Si ce report vous a donné envie de les écouter, sachez qu’un projet d’enregistrement est en cours. Surveillez les différents médias pour ne pas rater l’événement quand il se produira.

Petit rappel, cette chronique est l’exception qui confirme la règle. N’allez surtout pas croire que nous allons  dorénavant chroniquer les tribute bands. A bon entendeur, salut !!

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

La destination du soir est la capitale des gônes, Lyon et plus précisément le Trockson, bar-concert situé en début des pentes de la Croix-Rousse. 

La bonne nouvelle, c’est que j’aime beaucoup cette endroit, petit frère du Thunderbird Lounge de Saint-Etienne. Un endroit qui suinte le rock’n’roll par tous les pores !!

La mauvaise nouvelle, c’est que pour y acccéder la route va être remplie d’embûches. Bon, l’OL joue à 17h, en arrivant à 20h, ça devrait être bon. Heu… perdu ! Les supporters du club de foot ont décidé de boire pour oublier la défaite de leur équipe et ils convergent tous, comme nous, vers le centre-ville. Pas bon, pas bon du tout ça car ces braves gens vont aussi chercher à se garer ! Gagné ! Les trois parkings pas trop loins de la salle sont full. Et le quatrième ? Yes, c’est encore bon… de justesse !

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

Mais cool, je suis garé. Maintenant, je n’ai plus qu’à marcher et les pentes, ça monte un peu ! Dur, dur la vie de hard-rockeur ! Du coup, le temps passe et je me demande sérieusement si je vais y arriver à temps. La réponse après une courte page de publicité !! Non, je déconne, on n’est pas vénal chez W.T.R. !!

Bon, je finis quand même par arrivé et ouf, les copains de HIGH-SCHOLL MOTHERFUCKERS sont devant le bar… donc ils n’ont pas commencé à jouer. On a même le temps de papoter deux minutes avant de descendre pour le début du concert.

Et c’est parti ! En provenance de Paris, France, les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ouvrent les hostilités… ou pas car leur guitariste à des petits problèmes techniques. Décidément, c’est une soirée pleine de rebondissements !

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

Mais bon, ça va être vite arrangé et là, c’est bel et bien parti pour du glam punk-rock des familles. Malgré le manque évident de place sur scène, ils assurent comme à leur habitude le show. Leurs morceaux mettent le feu au public de plus en plus nombreux (toute proportion gardée, on est dans une cave quand même !) ; public composé de fans de ce style, bref de connaisseurs. Et on ne va pas être déçus car les HIGH-SCHOOL y vont à donf et plaisantent entre les morceaux. La set list mêle anciens morceaux et nouvelles compos. Yes, c’est cool d’entendre en live des titres du nouveau CD !

Bon allez, ils nous préviennent : “Ceci n’est pas une reprise des RAMONES mais un morceau en hommage”. Et ce morceau fait son effet !! Il fait de plus en plus chaud en bas.et malgré cela, ils enchaînent titres plus glam sleaze et morceaux plus hard pour le plus grand bonheur des personnes présentes.

Allez, cette fois-ci, ils nous jouent un petit RAMONES des familles (punk-rock of course !) pour finir. Ouah, c’est fini ! Sniff, j’en voulais encore moi du “c’est bon dans les esgourdes” !

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THE JOYSTIX

Allez, petite pause avant d’y retourner pour les hongrois de THE JOYSTIX. Eh oui, la même affiche que le split CD qui vient de sortir !  Et c’est top car THE JOYSTIX, j’en veux moi ! Et d’ailleurs, je suis le premier à descendre lorsque retenti la sonnerie. Le concert commence et c’est reparti comme en 70.

Heu tiens, ce n’est pas leur batteur habituel ! Ah mais oui, c’est le batteur des FLYING DONUTS qui le remplace pour la tournée. Et il assure ! En tout cas, ça le fait.

Les JOYSTIX vont eux-aussi puiser dans leurs divers CD pour la set list de ce soir avec bien-sûr des nouveaux morceaux. I am happy ! C’est trop bien ! J’adore leur glam hard et en live, c’est vraiment excellent. Tout le monde est content et il y a une très bonne ambiance dans la salle.

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THE JOYSTIX

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THE JOYSTIX

Le public est très réceptif, les musicos s’éclatent, bref du bonheur en barre jusqu’au “C’était le dernier morceau, au revoir”. Heu, pas d’accord, mais pas d’accord du tout ! On en re-veut nous de leur sleaze hard ! Yes, ils reviennent ! Mais ils sont un peu embêtés, surtout le batteur qui nous dit” Ben comme moi je ne fais que remplacer, je n’ai appris que les morceaux de la set list…”. Normal ! Mais pas de problèmes, les JOYSTIX en refont un. Ca c’est rock’n’roll !!

Allez, c’est fini. Je leur laisse un petit moment de récupération, et je les attrape ainsi que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS pour leur faire une petite interview maison en commun. Bon, pas longue l’interview car les JOYSTIX repartent directement en Hongrie pour quelques jours de relâche avant que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ne les rejoignent là-bas pour quelques dates. Ils ne se quittent plus quoi… mais c’est pour notre plus grand bonheur !

Allez, on se dit à plus, et je prends congé des copains et copines. Maintenant, il faut marcher pour récupérer la voiture mais bon, dans ce sens, ça descend !! En fait, je m’en tamponne e coquillard, j’ai encore sur les lèvres ce sourire banane que seule une soirée glam sleaze peut me donner.

Long live Rock’n’roll les copains !!

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THE JOYSTIX

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ALEX CORDO

Comment résister à une affiche placée sous le signe du métal prog ?Moi, je ne peux pas. Donc direction Lyon et plus particulièrement le Blogg !

Comme j’ai entré l’adresse du site dans mon GPS, c’est enfantin et je pars confiant. Heu… ou pas ! Ce foutu engin me dit : “Vous êtes arrivé”… en plein milieu d’un chantier ! Bon, je ne dois pas être loin mais si ça continue, je vais finir par être à la bourre, moi.

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TALVIENKELI

Eh non ! Je suis trop fort ! J’arrive juste pour le début du premier groupe. TALVIENKELI est un groupe qui oeuvre dans du métal symphonique avec chanteuse. Il y a aussi une fille à la basse d’ailleurs. On a droit, bien-sûr, à du métal symphonique avec un chant plutôt lyrique et ils nous jouent des morceaux de leur futur album.

J’aime bien leur style. On n’est pas dans des morceaux redondants. En plus, la chanteuse a une superbe voix mais n’en fait pas trop. Juste le parfait équilibre. Je voulais les voir en live depuis quelques temps et je ne le regrette pas.

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TALVIENKELI

C’est bien joué et les morceaux sont sympas. Bref, ça donne envie… bon évidement quand on aime le style – sinon autant aller jouer au zoo dans la cage des tigres ! Moi, j’en redemanderai plutôt. J’aime beaucoup leur ambiance musicale, leurs morceaux et la voix de la chanteuse.

Scéniquement, on sent que c’est encore un peu jeune mais c’est en tout cas, pour moi, un groupe à suivre… Surtout qu’ils vont nous livrer bientôt leur nouveau petit CD !

Voilà une soirée qui commence bien ! Petite pause en attendant le prochain groupe.

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UNCERTAIN CONTINUITY

L’attente est de courte durée.  C’est maintenant au tour de UNCERTAIN CONTINUITY de monter sur scène. Changement total de style. Il n’y a pas de chanteuse… ni même de chanteur. C’est de l’instrumental pur. On est dans la famille SATRIANI est mon ami ou bien dans de la musique pour accompagner les images du Paris Dakar.

C’est bien joué pourtant mais plus typé jazz-rock que métal. Après, effectivement comme souvent dans ce style, le plus important est la musique et pas la prestation scénique. Quoiqu’il en soit, ça joue, même si c’est un peu trop technique pour moi.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Donc, je vais aller m’asseoir pour mieux en profiter. En plus au Blogg, ils on des méga fauteuils ! Trop bien! Je pense vraiment que j’apprécierais plus la musique de UNCERTAIN CONTINUITY sur CD quand je suis au volant de ma voiture. 

Allez, re-pause. Et là, cruel dilemme : hamburger or not ? Heu, comment ça, j’ai déjà mangé ? J’avais oublié ! Oups !!

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AMON SETHIS

Comme les sets sont assez courts, je ne vais pas attendre longtemps. Et c’est au tour des grenoblois de AMON SETHIS de monter sur scène. Changement total d’ambiance. D’abord visuellement. JULIEN, le chanteur, arrive habillé en noir avec un masque noir sur le visage. Devant lui, il y a un pupitre en feu. Musicalement, on est dans du heavy métal prog’, branche ancienne Égypte.

Et d’un coup, ça réveille ! Bon, c’est vrai, j’avoue : je craque pour ce groupe ! Et encore une fois, je pars avec eux dans leur monde de pharaons. Ils ne se contentent pas de jouer de la musique, ils nous racontent une histoire. Ils vont piocher dans leurs albums et alternent les morceaux qui te déboîtent la tête et belles balades. C’est méga bien mené et efficace.

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AMON SETHIS

En plus, le son est très bon et le public bien présent pour un jeudi soir réagit très bien. Il y a une vraie bonne ambiance. Lorsqu’ils les AMON SETHIS nous disent qu’il ne reste qu’un morceau, on n’est pas d’accord, on en re-veut, nous, des histoires de pyramide ! C’est trop bien !

…Et donc forcément trop court. Personnellement, je trouve que c’est de mieux en mieux à chaque fois que je les voie.

Allez, un dernier petit morceau pour la route. La basse six cordes et la guitare sont à l’honneur pour une partie très MAIDEN de folie. Il y a déjà une heure qui vient de passer ! Putain, ça va trop vite parfois !

Dernière pause de la soirée. Je ne regarde volontairement pas du côté du “c’est bon” hamburger, surtout avec les frites ! Mais en même temps, j’ai mangé léger et super tôt…

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ALEX CORDO

Sauvé ! ALEX CORDO monte sur scène. Allez, on rechange d’ambiance. Retour dans la famille instrumental SATRIANI est mon copain.

Là, il y a carrément trois guitaristes et d’entrée de jeu, je rentre dedans car on n’est pas dans de la musique pour musiciens, dans un déluge de notes pour épater la galerie. Les morceaux sont méga mélodiques, très beaux et fluides. Les solos ne sont pas balancés au petit hasard la chance mais sont le morceau.

Voilà de l’instrumental comme je l’aime !

Evidemment, je vais penser à JOE SATRIANI mais le SATRIANI de “Surfing with the alien” car tous les morceaux passent comme une lettre à la Poste. C’est beau et agréable. On ne ressent pas le manque du à l’absence de chanteur.

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ALEX CORDO

En plus, tous les musiciens sont parfaits. Le son est méga bon, et musicalement c’est au top.

Après bien-sûr, leur prestation scénique – comme souvent dans le style – est surtout basée sur la musique, mais bon je suis tellement pris dans leur musique que ça passe au second plan. Ils nous jouent les morceaux de leur CD et c’est vraiment une très bonne surprise que ce groupe dans un style qui peut s’avérer très casse-gueule.

ALEX CORDO et les siens ont réussi haut la main à me faire passer un excellent moment.

Bon allez, il est tard. Le temps de dire au revoir aux copains, de prendre congé des AMON SETHIS – que je revois le 16 novembre en première partie de MYRATH – et je suis parti.

Et pour la route, je vais la faire avec la musique d’ALEX CORDO et son CD “Origami”, of course ! La route va me sembler plus courte !

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ALEX CORDO

 

BILAN DE LA SOIREE

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Découverte live pour moi. J’ai bien aimé leurs nouveaux morceaux et la voix de la chanteuse. J’ai hâte de découvrir leur nouveau CD.
Un groupe à suivre et à revoir en live.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Le groupe le moins métal de la soirée. Un côté jazz-rock, un style très “musique pour musiciens” difficilement accessible aux non-initiés. C’est bien fait mais pas ma pinte de houblon.

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AMON SETHIS

Le groupe a encore fait une grosse prestation ce soir. Ils ont encore pris une autre stature. Un groupe à part dans le monde du métal français de part leur contexte. Et en live, ça ressort encore plus. Ils sont vraiment dans leurs morceaux. Ils ne se contentent pas comme bien d’autres de les jouer mais ils les vivent !

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ALEX CORDO

Encore une découverte live pour moi ce soir et j’ai pris une grosse baffe ! Et pourtant, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas facile de m’épater dans ce style ! Mais il l’a fait ! ALEX CORDO est un putain de guitariste mais il ne cherche pas à nous en mettre plein la vue, ni scéniquement, ni musicalement. Il joue comme si c’était facile et intègre vraiment tous ses musiciens. Je le redis, il m’a mis une grosse baffe avec ses morceaux qui sont à la fois beaux, énergiques, mélodiques, et cela malgré le fait qu’il n’y ait pas de chant ! On peut les fredonner et on s’en rappelle. Et ça, c’est extrêmement rare, même chez les plus grands spécialistes du genre. Et si vous pensez que j’en fais trop, je vous assure que non… alors, allez l’écouter !

 

 

LE BLOGG

logo-png-nu4rwpCool, leur soirée métal gratuite le jeudi soir !
Cool, leur grand parking juste devant la salle ! 
Cool, leurs gros hamburgers pas chers et leurs frites pas grasses !.
Cool, leur qualité de son pour les groupes !
Long live rock’n’roll le Blogg !!
Un petit PS : juste si vous aviez du café, ce serait top mais bon, je chipote.